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La coopérative des artisans tanneurs de Diguel a réceptionné un don de protection composée des bottes et des gants lors d’une cérémonie organisée par la fédération Nationale des Artisans du Tchad ce mercredi 19 avril à Diguel dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Tout a commencé par la visite sur le site de la chaîne de production dans ces différentes entités par l'équipe des forces françaises au Sahel accompagné des membres de la coopérative.

Mahamat Nour Hassane se réjouit de réceptionner ce don qui leur permet à la coopérative d'évoluer. « Ces matériels de protection amélioreront sans doute les conditions de travail difficile des artisans ». Selon lui, par le passé les forces françaises ont doté d'un forage et d’un moulin qui a passé de 300 à 400 employés. M. Mahamat Nour dit converger avec les partenaires pour apporter leur soutien pour la construction d'une clôture et d’un hangar pour que ce secteur de tannerie devienne une industrie.

Le colonel LENOUX Frédéric représentant du commandant des forces françaises au Sahel affirme qu’ils sont très heureux de continuer à participer au développement économique de ce secteur en donnant des équipements de protection pour améliorer les conditions de travail de tanneurs. Au-delà de forage et du moulin, il affirme que l'histoire Franco-Tchadienne remonte à plus de 100 ans. Il souhaite continuer à s'inscrire dans la dynamique en réactualisant les forces françaises militaires en Afrique. « Notre état d'esprit est de travailler encore plus en partenariat sur les aspects de la formation, d'autonomie d'action pour le développement économique et contribuer à la sécurité et à la stabilité de votre pays ».

Ousmane Bello Daoudou

Des ministres tchadiens ont pris part hier 18 avril au Forum Africain 2023 organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN).

« Investir au Tchad » a été le thème de l’atelier animé par la délégation tchadienne au forum Afrique 2023 qui se tient à Paris, la capitale française.

 Au centre des échanges figurent le climat des affaires, le processus de transformation de l’économie tchadienne, les opportunités dans le secteur de l’élevage et l’agro-industrie, les Zones économiques Spéciales et les mesures d’accompagnement des investisseurs. Plusieurs ministres parmi lesquels  figure le ministre des Finances Tahir Hamid Nguilin, celui de l'élevage Abderahim Awat Atteib, etc. Ils ont présenté à l'assistante présente les atouts et le climat d'affaires de pays de Toumaï. Ils indiqués les secteurs et les opportunités que peuvent représenter les secteurs de revenus.

Au sujet du climat des affaires au Tchad, le ministre des Finances a présenté les atouts d'investissement et la fiscalité avantageuse. Dans le secteur de l'élevage, le ministre de tutelle, M. Awad  a mis en avant les potentialités du Tchad notamment les 141 millions de têtes de bétail qui fait du Tchad, pays d'élevage par excellence.

Enfin, le directeur général de l’Agence nationale des investissements et des exportations, Khassim Lol Mahamat Choua, a présenté les avantages et autres outils attractifs pour venir investir au Tchad.

Abderamane Moussa Amadaye

Le 17 avril dernier le ministre des Hydrocarbures et de l’Énergie, Djérassem Le Bemadjiel a annoncé l’augmentation du prix du gasoil qui va de 548 FCFA à 700 FCFA à la pompe suite aux réunions tenues avec tous les acteurs du secteur de distribution.

Le ministre des Hydrocarbures et de l'Énergie Djerassem Le Bemadjiel a affirmé « beaucoup de gens pensaient que lorsque la raffinerie va s’arrêter, il y aurait des pénuries ». Aussitôt, il rassure « tout le monde sait que la raffinerie est déjà arrêtée il y a deux semaines et qu'ils continuent à servir normalement la ville. On sait aussi que dans certaines villes du sud il y a eu de pénurie. Et donc le gouvernement a pris des actions pour aussi conserver la réserve stratégique ». Selon lui, beaucoup de produits pétroliers ont été importés et acheminés à N’Djamena, la capitale et à Moundou, deux centres de distribution. « À partir ces centres, toutes les villes seront normalement desservies pendant les quarante-cinq jours de l’arrêt de la raffinerie ».

Le coordonnateur national du Collectif des Associations et Mouvements des Jeunes au Tchad (CAMOJET) Mahamat Macki Adam déplore l’augmentation des prix de produits pétroliers dont le gasoil qui passe de 548 FCFA à 700 FCFA soit une augmentation de plus de 30% sur le prix. Selon lui, ces produits pétroliers vont impacter négativement la vie de la population. Il faudra selon lui, s'attendre inévitablement à l'augmentation des prix et spéculations sur le marché les prochains jours, a-t-il martelé. Le CAMOJET demande aux hautes autorités de revoir ses décisions.

Yaya Sidick, Secrétaire général Adjoint de l'Association des Droits des Consommateurs (ADC), « cette augmentation du prix de gasoil tombe très mal, elle va entraîner la montée des prix de transport, le renchérissement des prix de produits aux marchés notamment les produits de première nécessité. Il dénonce la décision du gouvernement est injuste ».

L’ADC appelle les autorités à prendre des mesures nécessaires pour que la pénurie ne répète plus, « la solution c'est d'avoir un stock de sécurité pour qu'en cas de rupture, nous tenions quelques. Il n'est pas normal qu'un grand pays comme le Tchad ne puisse pas faire une réserve d'un mois. C’est inacceptable, le gouvernement doit changer les choses ».

Noël Adoum

À deux jours de la fête du fin de Ramadan, les vendeuses et les vendeurs des habits « prêt-à-porter » s'activent pour écouler leurs marchandises. Reportage

Les vendeurs (ses) se disputent l’espace pour étaler leurs produits dans le brouhaha des mégaphones. Les uns sont assis, d'autres sont ambulants, des jeunes filles, femmes et hommes se frottent les mains dans un marché plein à craquer.

Saléka Abakar  est vendeuse, « à l'approche de la fête, j'importe mes marchandises depuis le Nigéria. J’en écoule beaucoup, mais cette année est exceptionnelle parce qu’elle est difficile » . Elle rajoute en affirmant que le marché est versatile,  jour c'est bon et l'autre jour nous disons Dieu merci, dit-elle.  « J’ai les boubous des garçons de 1 à 15 ans, ceux de 1 an sont à 1000 F CFA, les 2 à 5 ans varient entre 2000 à 5000 F CFA puis les 7 ans et plus à 7 500 F. Le marché est compliqué cette année ».

Moussa Hassan, est vendeur depuis 2022, « je vends le Pakistan et Robe de plus petite à la plus grande. Les prix varient de 3000 à 4500, 5000 voire même 7 000 F CFA », dit-il.

Debout non loin, Mme Anastasie Allafi. Elle vend uniquement des fouloirs appelés mâchoires indigo. Pour les petites filles, ils sont à 500 F CFA et les grandes à 1000 F CFA. Elle affirme que malgré l'augmentation des prix, « nous avons maintenue le 500 à 1000 F CFA pour avoir 500 de bénéficie ».

Une cliente, Mme Khadidja Mahamat mère d'une fille de 2 ans, « j'ai payé à 3 500 F CFA, pas de temps pour donner aux couturiers, si tu donnes, il ne coudra pas à temps ». Elle soutient que le virement de son salaire vient de passer à 2 jours, « je n’ai pas le choix, la solution c’est de payer ce que  ma fille voit avec ses yeux, elle sera contente avec ses sœurs le jour de la fête ».

Ousmane Bello Daoudou

À l'approche de la fête du ramadan, les couturiers appelés « tailleurs » sont très sollicités. Ils se plaignent de la coupure intempestive d’électricité. Ialtchad Presse fait réagir les couturiers. Reportage.

A quelques jours de la fête du ramadan, les fidèles musulmans se préparent à la grande fête de la Eid al fitir consacrant la fin du ramadan. Ils vont s’acquérir de nouveaux habits chez les couturiers du coin. Du grand marché, en passant par le marché à mil, marché de Dembé, marché Adala ainsi que le marché de Diguel, l'ambiance est la même, les ateliers de couture sont saturés d'habits.

Mahamat Saleh Amine Hassaballah diplômé en droit privé et couturier, chaque chose demande une organisation, certains clients sont dernière minute. Parmi ces clients figure des frères, des amis et des connaissances qui déposent leurs tissus avec un retard et veulent récupérer au plus vite possible. M. Mahamat Saleh dit être submergé de demande. Il dit avoir reçu plusieurs bandes de tissus, « chaque jour, je travaille jusqu'à 3h du matin avant de prendre quelques heures de repos », a-t-il affirmé. Il poursuit, « notre réel souci c'est le délestage, à chaque coupure de courant, on enchaîne directement les travaux avec le groupe électrogène jusqu'à l'aube», a-t-il souligné.

Mahamat Abdelhamid couturier à Mardjandafak affirme que le prix a baissé, mais le rythme du travail reste le même que celui de l'année dernière. Il coud les habits selon la valeur du tissu parmi lesquels trouve le tissu Gezner qu'il coud à 15 000 FCFA, pour les simples tissus ordinaires, le prix diminue. En deux semaines, il affirme avoir reçu plus de 700 tissus de différentes couleurs et qualités à coudre. « Nous sommes sous pressions et le téléphone ne cesse de sonner matin, midi et soir. Nous donnons un rendez-vous de 3 jours à chaque client pour venir récupérer son habit. Nous faisons de notre mieux pour satisfaire nos clients ». Selon lui, ils travaillent presque 24h/24. « La seule difficulté qu'ils rencontrent c'est celle du délestage d'électricité ».

Selon Abakar Haroun Djarma couturier, pour le moment le travail avance parfaitement bien sans difficulté. Selon lui, d'ici jeudi, il finira de coudre tous les tissus de ses clients déposés chez lui. « Nous donnons un délai d'une semaine ou de 10 jours, nous travaillons jours et nuits pour satisfaire nos clients ». Pour les anciens clients, il coud le tissu express au prix ordinaire qui est de 7 500 FCFA, mais par contre pour les nouveaux clients qui arrivent, la couture express est à 15 000 FCFA, a-t-il affirmé.

Mahamat Danna Mahamat brodeur de profession, affirme que cette année il y a pas assez des difficultés. « L'unique difficulté est la société nationale d'électricité avec ses délestages intempestifs ». Il ajoute qu'il taxe les broderies selon la qualité du tissu, il y a le modèle CMT  ( Conseil militaire de transition) qu'il fait à 15 000 FCFA et 20 000 avec le chapeau. Le délai est  d'une semaine pour chaque client, a-t-il conclu.

Noël Adoum

À quatre jours de la fête du ramadan, clients et vendeurs se bousculent dans nos marchés pour les préparatifs du grand jour. La rédaction était ce lundi 17 avril aux deux plus grands marchés de la capitale, N’Djamena. Reportage.

Les deux marchés étaient bondés de monde, même dans les allées les gens étaient serrés comme des sardines, les mégaphones des vendeurs à la criée égrainaient les prix des articles. Khadidja Moussa est vendeuse de « Kake », « j'ai des biscuits, du kiréba, du Kake nayeb, etc ». Le petit seau est à 2500 F CFA, le moyen à 5000 F CFA. Selon elle, cette année les ventes sont timides contrairement aux années précédentes, la montée des prix de la farine n’a pas aidé, mais nos prix n'ont pas changé pour maintenir nos clients, dit-elle.

Elle affirme acheter un sac de farine à 30 000 F CFA, elle fabrique les différentes variétés et fait un bénéfice de 5 000 F CFA. Elle souligne que l'argent ne circule pas, les clients n'ont pas d'argent donc «

Aicha Hassane à 8 ans de métier dans ce business.  « Alhamdoulillah pour cette année par rapport aux années antérieures ». Elle a différentes quantités, celle de 3 500 en passant par 5000 et le gros à 10 000 F. Elle soutient qu'il y a engouement, les clients viennent prendre après avoir faire un tour du marché. Cette année le marché est acceptable malgré l'augmentation du prix de la farine, confirme- t-elle.

Ousmane Bello Daoudou

Lors d'un point de presse animé ce matin, 17 avril à Walia dans la commune du 9e arrondissement, la plateforme de promotion culturelle et de sensibilisation, Yedji Com lance la première édition , «Walia's Life» pour promouvoir les talents des jeunes.

Madjianouba Jonathan, commissaire Général de Walia's Life dit que cette activité est placée sous le thème « Culture: vecteur d'unité, de changement de comportement et de développement ». Elle indique que c'est un évènement socioculturel, éducatif, de divertissement et de valorisation des talents jeunes du 9e arrondissement de N'Djamena. Il affirme, « ce cadre nous servira de tremplin d'émancipation socioculturelle...afin de vulgariser le message de paix, du vivre-ensemble,et lutter contre les maux qui minent la jeunesse ».

Selon lui, Walia's Life signifie en français la vie à Walia qui veut dire que les jeunes ont une mode de vie exceptionnelle, audacieux, solidaire, talentueux, mais qui manque un cadre d'expression de leur talent et qui deviennent esclaves des boissons frelatées et autres stupéfiants nuisibles à la santé, dit-il. Pour Jonathan , le projet a pour priorité d'offrir un cadre idéal aux jeunes d'exprimer leur passion et d'extérioriser leur talent. il indique que plusieurs activités seront organisées pour cette première édition notamment une opération de salubrité dans les écoles et institutions publiques du 9e arrondissement, une caravane de dépistage volontaire du VIH/SIDA, une exposition vente, un concert géant, etc. « Pour cette première édition, nous attendons 7000 spectateurs, 15 exposant(e)s, 25 artistes, 500 personnes à dépister sur deux jours », a martelé M. Jonathan.

Pour rappel, la première édition Walia's Life se tiendra du 13 au 14 mai 2023. Elle va se dérouler exclusivement dans la commune du 9e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Réseau des leaders jeunes pour la paix et la cohésion sociale (RIJPCS) a organisé cet après-midi du 15 avril à la maison des jeunes de Walia, dans la commune du 9e arrondissement de N'Djamena une compétition inter-établissement sous le thème, « redynamiser chez les jeunes l'élan de la paix, de la cohésion sociale et encourager le vivre ensemble, présent et futur ».

Au total 30 établissements scolaires du public et du privé prendront part à cette compétition qui va se dérouler chaque week-end, dit le président du RIJPCS, Dobah Peter. « Cette initiative comprend un jeu d’art oratoire, de la gastronomie, de la danse, etc. et est baptisée « Koulina sawa » en arabe local », dit-il. Il explique que cette initiative est née à la suite d’un constat amer en milieu jeune. « Nous, jeunes du 9e arrondissement, sommes désunis, divisés et manipulés. C'est ce qui explique le retard de notre commune », a-t-il lâché. Il poursuit, « face à ce retard et à la désunion, nous avons décidé de lancer cette activité pour encourager la jeunesse à aller au-delà de leur divergence et unifier les jeunes de cette commune qui nous est chère afin de bâtir un 9e que nous désirons », a-t-il confié.

Mahamat Saleh Yerima, maire de la commune du 9e arrondissement, présent à la cérémonie salue l'initiative entreprise par le RIJPCS. « Cette initiative mettra en compétition les talents des élèves. J'ose espérer qu'il ne s'arrêtera pas seulement en 3 mois, mais continuera jusqu'à 30 ans », a dit le maire tout souriant sous une pluie d’applaudissements. Il rassure les organisateurs en disant que la commune du 9e appuiera cette compétition, « je m'engage à soutenir cette activité fédératrice à tous les niveaux et aussi en organisant à la fin une cérémonie de grande envergure pour primer les gagnants », a-t-il promis. Le maire poursuit, « aujourd’hui à N'Djamena, on ne peut pas parler de la jeunesse sans parler de vous, ceux du 9e. Vous avez du talent à tous les niveaux. Dorénavant, comptez sur nous. La mairie va vous accompagner dans toutes vos activités », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

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