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L'opération de contrôle physique et biométrique des fonctionnaires permanents et des contractuels a commencé à l'Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS). Des fonctionnaires se lamentent et soutiennent que le traitement des dossiers est lent. Reportage.

Sur place à l’Onecs plusieurs fonctionnaires et contractuels attendent désespérément leur tour sous un soleil ardent. Les uns espèrent récupérer leurs diplômes authentifiés et les autres comptent pouvoir obtenir un autre délai. Ceux qui ont payé, l'ONECS authentifie les exemplaires les deux dossiers. Cependant, ceux qui ont déposé pour authentification gratuite n’ont droit qu’à un seul exemplaire de dossier.

Remadji Viviane affirme qu'elle vient de Kélo pour authentifier ses diplômes, elle a déposé son dossier depuis 2 semaines maximum. « 10 jours à Ndjamena, la lenteur du traitement des dossiers m’inquiète ».

Un autre contractuel déplore le non-respect du délai. Il vient de Farcha, « j'ai fait l'école normale supérieure de l'enseignement technique de Sarh dont le concours a été organisé par l'ONECS lui-même », dit-il. Il ajoute que les personnels entassent les récépissés en faisant attendre ceux qui ont écrit leurs noms sur la liste, ils servent d’abord leurs connaissances en coulisses en quelques minutes. Il ajoute, « le personnel de l'ONECS créé ce désordre eux-mêmes ».

Mamadjibey Guy affirme, « mon dossier traîne, je ne comprends rien du tout ». Il affirme avoir passé des longues années comme enseignant vacataire avant d’arriver à la Fonction publique. Pour lui, il faut que l'ONECS augmente son personnel, on ne peut pas aller en pause pour une heure et faire 1h 20 min, dit-il. « J'ai déposé depuis le 14 février, ils m'ont dit de venir dans une semaine, je suis au rendez-vous et ils m'ont donné pour un autre délai de 4 jours ». Le dossier traîne parce que l'authentification est gratuite, a-t-il martelé.

Par une note circulaire, signée ce vendredi 24 février 2023, le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale et de la promotion civique, M. Mahamat Seïd Farah, demande aux délégués provinciaux, aux inspecteurs départementaux, aux inspecteurs pédagogiques, de faire parvenir, par voie hiérarchique, au secrétariat général, les listes nominatives de leurs agents effectivement présents à leurs postes, ceux partis pour les études à l’étranger et en évacuation sanitaire avant la fin du mois de février.

Noël Adoum

L'ambassadeur de la Chine au Tchad, a remis, au nom de la Chine, des kits scolaires, ce samedi 25 février aux élèves de l'établissement primaire de l’amitié Tchad-Chine.

Cette cérémonie de remise des kits composés des fournitures scolaires a été présidée par l'ambassadeur de la Chine au Tchad, Wang Xining accompagné de la Directrice Asie-Pacifique-Océanie, représentante du ministre des Affaires étrangères M. Mahamat Saleh Annadif et en présence des autorités administratives et des élèves.

 Bouba Ousmane directeur de cette école, a fait un rappel historique de la création de cet établissement, « cette école a été créée par la Chine en 2009. Elle est le fruit de la coopération de Chine-Tchad pour la consolidation des liens qui existent entre les 2 pays », a-t-il déclaré. Puis, il a félicité les autorités diplomatiques chinoises pour leur effort inlassable dans le domaine de l'éducation. Il les invite à s'impliquer davantage. Selon lui, l'éducation est l'arme la plus efficace pour non seulement changer les mentalités, mais aussi l'humanité.

C’est au tour de la Directrice Asie-Pacifique-Océanie du ministère des Affaires étrangères du Tchad, représentante du ministre à cette occasion, Mme Khalia Mahamat Djaranabi d’intervenir. Elle affirme que depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 2006, « la Chine n'a jamais cessé d'accompagner le Tchad dans plusieurs secteurs notamment l'éducation ». Elle a remercié la Fondation pour le Développement rural, pour son engagement. Par la suite, elle a invité les bénéficiaires de faire bon usage, « nos enfants et nos petits frères doivent veiller à ces cadeaux prestigieux venant du pays des Pandas, tout un symbole de l’amitié et de la paix que nous célébrons aujourd’hui », a-t-elle dit.

L’ambassadeur chinois Wang Xining, dit être heureux de célébrer la remise des kits aux élèves de cours préparatoire 1 (CP1). « Ces cadeaux dans vos mains sont venus de la terre des pandas. Dans la culture chinoise, cet animal adorable est l’émissaire de la paix et de l’amitié. Aujourd’hui, le panda a témoigné cette action de solidarité et de bonne relation entre la Chine et le Tchad. N’oubliez pas de bien gérer et garder ces Kits que vous recevez aujourd’hui ».

Abderamane Moussa Amadaye

Wakit Tamma dénonce l'attitude néocolonialiste et paternaliste de la France lors d’un point de presse tenu cet après-midi 25 février. Reportage.

C’est en présence de plus d'une vingtaine des jeunes de différentes associations de la société civile, des ADH et des partis politiques réunis sous la plateforme citoyenne, Wakit Tamma à leur tête Ordjei Abderahim Chacha, président du Parti, Rassemblement pour la Justice, l'Égalité au Tchad (RAJET). Il pointe du doigt la politique de la France au Tchad. Et estime que l'ingérence française dans les affaires internes tchadiennes est un sérieux problème. « Cette politique machiavélique orchestrée par la France est à l'origine directe du sentiment anti-français. La manipulation de la France à assurer à ses amis le pouvoir, contre le bon sens de plus de 99,9% de la population crée un sentiment anti-français », a-t-il confié.

Pour M. Ordjei la souveraineté du Tchad est foulée aux pieds et profanée par l'ancien colon. « La France persiste dans ses pratiques colonialistes, sans tenir compte de la volonté souveraine du peuple », a-t-il précisé. Selon M. Ordjei, le comportement de la France au Tchad est irrévérencieux et méprisant.

Le leader de Wakit Tamma affirme que la jeunesse tchadienne est aujourd'hui éveillée et animée par le panafricanisme malien et burkinabè, « désormais, nous ne laisserons aucun acte qui piétine notre souveraineté. Les mentalités ont évolué, si la France fonce sur cette épineuse route, elle va mordre la poussière ».

Dans la même verve, le président du RAJET demande au président de Transition à revoir sa copie avant qu’il ne soit tard, dit-il. « Si le président se contente d'être sous les ailes légères et fragiles de la France, il va le regretter un jour. Elle ne l'aide pas, mais lui fraye le chemin pour une chute déshonorante », a-t-il exprimé.

Pour finir, au nom de Wakit Tamma, M. Ordjei exige à la junte la libération immédiate et sans condition des prisonniers du 20 octobre. « Nos compatriotes injustement arrêtés doivent être libérés dans un délai d'une semaine. Passé ce délai, nous allons marcher pour la justice ».  

Abderamane Moussa Amadaye

Le carême catholique a commencé depuis mercredi 22 février, les chrétiens de l’église romaine observent 40 jours de jeûne, de prière, de pénitence et de partage. La rédaction a échangé avec le curé de la paroisse cathédrale Notre-Dame de la Paix de N'Djamena Achille Djimwoï Teldjim sur ce temps fort de carême. Reportage.

Selon Achille Djimwoï Teldjim, « le carême vient du mot quarante qui est une période de 40 jours de jeûne et de privation. 40 jours pour revenir au seigneur et de temps de grâce ». Il affirme que le carême est marqué par le cendre qui commence par le mercredi de cendre et s'achève au triduum Pascal de la semaine sainte (jeudi saint, Vendredi saint et samedi saint). Le cendre est fait pour marquer la volonté d'une repentance, traduit la précarité, la fragilité et explique également l'humilité dont le seigneur nous parle.

Pour l’Église catholique, les 40 jours font référence au temps de la traversée du désert entrepris par le peuple d'Israël durant 40 jours et se sont heurtés à des tentations. Cette période est une période où le malin peut tenter, on se ressaisit pour que le seigneur nous accompagne pour qu'il nous parle. C'est une période pour revenir au seigneur comme le disait le prophète Joël.

Pour lui, les cendres viennent de rameaux bénis que les fidèles ont ramené chez eux, ensuite ils les ramènent à l'église pour les brûler et faire du cendre afin d'appliquer aux fronts des fidèles pour la conversion, car c'est une période de précarité pour entrer au temps de carême.  

Durant le mercredi de cendre, les fidèles sont appelés à faire le jeûne comme le dit dans la bible Mathieu chapitre 6 versets 1 -18, «si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer ».

Le curé Achille explique le sens de jeûne en disant, « le jeûne chrétien ne se fait pas à sec, mais il est observé de privation qu'on donne à un acte de charité pour partager avec ceux qui n'en ont pas du tout ».

Pendant le jeûne chrétien, on ne peut pas consommer la viande fraîche qui est considérée comme un luxe, car avec cet argent on peut acheter d'autres nourritures pour partager aux démunis. « L'élan de jeûne chrétien est une façon d'élever notre corps et laisser l'esprit de Dieu élever notre être », dit-il. Durant le jeûne chrétien, les excitants tels que la boisson, la cigarette ne sont pas conseillés pour la consommation.

Pour le triduum Pascal, les jours qui précèdent l'avènement de la pâque sont bien structurés. La semaine sainte commence dès le dimanche de rameau, le jeudi saint marqué par l'onction d'huile le Vendredi saint quant à lui est une journée de deuil où le Christ a rendu l'âme et le samedi saint c'est la veillée pascale où le Christ est ressuscité le matin, a-t-il conclu.

Noël Adoum

Dans le cadre d’une tournée de visite de travail dans les différentes agences de la caisse nationale de la prévoyance sociale, le directeur national Rozi Mamaye a eu une séance de travail avec les retraités des deux Logone et de la Tandjilé au siège de l’agence de la CNPS de Moundou. Objectif : échanger sur les conditions de paiement de leur pension.

Béssané Denis secrétaire général du syndicat des retraités du privé et du parapublic des deux Logones et la Tandjilé dans son intervention a égrainé quelques doléances de ses collègues.  C’est entre autres : le retard dans le paiement des pensions, la lenteur du traitement et l’envoi des dossiers des veuves après l’enquête de moralité, le manque de prise en charge sanitaire des retraités, etc. « Et pourquoi quand un retraité meurt les orphelins n’ont pas droit à la pension ? », s’interroge M. Béssané.

Il enchaîne en soutenant que les retraités gèrent une vie très malsaine dans leurs foyers. Comment peut-on vivre avec une pension de 22 000 francs pendant 91 jours ? Est-ce un péché de mettre les retraités tchadiens au SMIG de 60 000 francs CFA ? Les retraités réclament la valorisation de leur pension pour leur permettra de supporter les charges.

Rozi Mamaye a dit prendre acte des difficultés énumérées. Il a fait la promesse de les transmettre à qui de droit. M. Mamaye a instruit les chefs d’agence locale à travailler d’arrache-pied tous les dossiers avant leur transfert au siège central. Cette procédure permettra d’éviter le retard. « L’agence n’est pas faite pour faire des recettes, mais plutôt servir les personnes de troisième âge », a conclu le directeur. La remise des matériels didactiques au syndicat des retraités a mis fin à la rencontre.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

L'association des filles mères pour l'Entraide Social et le Développement lance une caravane de sensibilisation des filles mères qui s'est déroulée ce samedi 25 février à la Maison de Culture Baba Moustapha à N’Djamena.

C'est pour éveiller la conscience des jeunes filles mères, promouvoir l'éducation, l'encadrement des jeunes filles mères pour une intégration dans la vie active, partager les expériences et recevoir les conseils des filles mères que cette caravane est lancée.

C'est sous le thème « jeune fille mère, soit optimiste, ton avenir est dans ta main » que ces filles s'échangeront durant plus d'une semaine du 25 février au 07 mars. Plusieurs activités sont au programme pour sensibiliser les parents et les filles ignorantes de la situation d’une fille mère, souligne Mme Dewala Bantar Pauline, présidente de l’association des filles mères pour l'Entraide et le Développement, « ces filles n'ont pas choisi d'être filles mères, mais ce sont les circonstances de la vie. Dès lors, la discrimination, l'intimidation, la négligence à leur égard sont injustes ». C'est ainsi que son association tente de les accompagner, de les assister et de les orienter afin qu'elles soient optimistes pour intégrer la vie active

« Nous ne devons en aucun cas prendre ce problème à la légère. Cette situation peut freiner le développement socioéconomique de chaque communauté où vivent ces filles mères et engendrer de la violence, de la pauvreté et de la solitude en limitant leur participation au développement de leur localité », dit M. Hassan Ali Oumar, Secrétaire général adjoint de la mairie centrale, représentant madame la Maire.

Narhinguem Anastasie

Quatre mois après les évènements du jeudi 20 octobre 2022, appelés communément « jeudi noir » par certains partis politiques et les militants de la société civile, la Commission nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a rendu public son rapport sur ces évènements.  Un rapport qui n’épargne ni le gouvernement d’union nationale, ni la présidence de transition. Le président de la CNDH a été convoqué à la présidence.

La présidence tchadienne n’a pas apprécié ce rapport. Le président de la CNDH M. Mahamat Nour Ibédou a été convoqué pour explications. Il a défendu le contenu du rapport en maintenant tout ce qui a été écrit. Et a affirmé à la présidence de le de le démettre ou de trouver quelqu’un d’autre plus soumis. M. Ibédou nommé au début de la première phase de transition n’a pas cessé d’affirmer son indépendance vis-à-vis de la présidence et de la primature.

C’est un rapport qui accable la présidence de Mahamat Idriss Deby Itno et le gouvernement d’union nationale de M. Saleh Kebzabo. Le contenu de l’enquête qui a été menée auprès des victimes, dans les hôpitaux, chez les forces de l’ordre parle d’un total de 128 manifestants tués sur toute l'étendue du territoire national, 518 blessés recensés dans les différents hôpitaux et centres de santé, 943 personnes arrêtées et 12 personnes sont portées disparues. « La CNDH n’a pas pu obtenir les informations relatives aux personnes disparues ailleurs qu’à N’Djamena » dit le rapport. Pas plus tard qu’il y a deux jours dans une tournée en Europe pour expliquer le point de vue gouvernemental, le ministre de la Communication a affirmé sur le plateau de TV5 Afrique qu’il ne s’agit plus d’une cinquantaine de morts, mais 73. Le rapport de la CNDH va plus loin.

Il faut noter que le récapitulatif de ces manifestations après les audiences foraines du procès de Korotoro, donne un effectif de 943 arrestations, 435 détenus, 265 personnes condamnées, 158 autres inculpées et 487 sont libérées. Le rapport doigte les militaires de la présidence et des civils lourdement armés responsables des massacres.

Dans le même rapport, la CNDH recommande au Gouvernement de réparer les préjudices subis par les victimes innocentes de ce 20 octobre 2022, de libérer toutes les personnes arrêtées lors des manifestations de ce « jeudi noir », de prendre des mesures pour garantir la sécurité des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme dans l’exercice de leurs métiers.

La CNDH appelle aussi les partis politiques de respecter les lois et les textes de la République, de privilégier le dialogue et la négociation lors des revendications politiques, de promouvoir l’unité nationale et faire prévaloir l’intérêt général. De plus, le rapport demande aux partenaires du Tchad d'accompagner le gouvernement pour une transition politique apaisée, d’encourager et d’appuyer l’organisation des missions de monitoring.

Dans ce rapport, la CNDH rappelle que le 20 octobre 2022, plusieurs villes du Tchad, dont la capitale N’Djaména, ont été le théâtre de marches de protestation contre la prolongation de la durée de la transition et le maintien du Général Mahamat Idriss Deby Itno à la tête du pays pour 24 mois supplémentaires. C’est une des recommandations adoptées par le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). Des recommandations qui ont suscité un vif mécontentement au sein d’une partie de la population tchadienne, parce que contraires aux engagements pris par le Conseil Militaire de Transition (CMT) pour donner suite au décès du président Idriss Deby Itno en avril 2021. Le CMT promettait de rendre le pouvoir à un gouvernement civil à l’issue d’une transition de 18 mois.

À la suite de cela, des marches de protestation ont été organisées dans les villes de N’Djaména, Bongor, Doba, Sarh et Mongo en dépit de leur Interdiction par un arrêté du ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration. Ces manifestations ont été violemment réprimées par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), causant des graves violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.

Le rapport d’enquête de la CNDH a concerné essentiellement les villes les plus touchées par la répression notamment N’Djaména, Moundou, Doba, Koumra et Sarh, dit le document.

Narhinguem Anastasie

Les enseignants nouvellement intégrés à la Fonction publique, officiellement affectés dans les établissements scolaires, sont déjà en grève. La rédaction est allée dans deux établissements ce vendredi 24 février constater les faits qui font réagir les chefs de ces établissements sur les impacts de cette grève.

Premier arrêt le lycée technique commercial (LTC). Dans la cour certains élèves se sont regroupés entre amis, d'autres sont dans les salles de classe suivre les cours. M. Abdelsalam est le proviseur de ce grand lycée de la capitale tchadienne, N’Djamena, « effectivement nous avons eu 22 enseignants nouvellement intégrés et affectés officiellement à notre établissement ». Il soutient qu’étant donné qu'ils sont venus lorsque l'année scolaire a démarré, il n’a utilisé que 5 de ces enseignements. « Ils ont chacun un emploi du temps normal, mais leur absence entrave la progression des cours parce qu'ils sont réguliers dans les salles de classe, sont compétents et appréciés. Et maintenant ils sont en grève, cela nous paralyse. C’est pourquoi certains élèves flânent dans la cour », dit-il.

Il souligne que le lycée a des nombreux d'enseignants, qu’un réaménagement des emplois du temps n'est pas à exclure bien que ce n’est pas pédagogique. « Nous sommes obligés de permettre aux enfants d'étudier normalement, en attendant qu'une solution soit trouvée », soutient-il.

Deuxième arrêt Collège d’Enseignement général Félix Éboué II. NGuedoumadje Donoassingar est le Directeur administratif, « c'est bien vrai, quand on est déjà intégré, on devrait être positionné avec le salaire. Mais présentement ils sont en grève, cela joue sur le calendrier scolaire ». Aux heures des grévistes, les élèves restent dehors. L’établissement craint les risques des bagarres entre les élèves et la perturbation des autres classes par les élèves bien que les surveillants fassent de leur mieux pour encadrer les élèves. M. Donoassingar affirme le collège n’a pas les moyens de recruter d'autres enseignants. Des professeurs ont déjà été recrutés en début de l'année scolaire. Deux pour histoire-géographie et 2 d'autres pour l'anglais. Il plaide pour que l'État résolve ce problème vite pour permettre aux élèves de passer les examens qui seront organisés dans bientôt.

Ousmane Bello Daoudou

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