Son nom d’artiste frappe les esprits et tape à l’œil. Il ne sait que faire de la musique, pas autre chose. Il a choisi ce surnom pour faire de la musique. Entretien avec Hroshima.
Pourquoi un nom d’artiste aussi frappant Horoshima?
Ecoutez, mon vrai nom c’est DJEKADOM NODJIREBE. Hiroshima est mon nom d’artiste comme vous l’avez souligné d’entrer de jeu. C’est une longue histoire. Pour faire court, je l’ai hérité de SAHEL Academy. Au début du commencement comme on dit j’étais héro. Après c’est passé à « Bass » parce que je jouais bien à la Bass. Et ça s’est terminé avec « Hiroshima ».
Qui est Hiroshima alors?
J’ai commencé, très jeune, comme plusieurs dans la chorale de mon Église. J’ai quitté cette chorale pour les groupes SAHEL Academy et CIDSON. Ensuite j’ai rejoint Chari Jazz, puis Matania, Abdoulaye Ndergue, Maoundoue, Sembeté BAO, Baton Magic etc.
Présentement vous êtes en solo?
Oui, actuellement je suis dans un projet solo. Le lancement de mon album solo était prévu en novembre dernier mais nous avons rencontré quelques soucis financiers a retardé cette ambition. Si tout se passe bien ça se fera en début Mars 2020. C’est un album composé de 10 titres. Intitulé Wo le baye.
Quel regard avez-vous de la musique tchadienne d’aujourd’hui?
Beaucoup de travail a été fait. Il reste aussi beaucoup à faire. Nous avons beaucoup des grands artistes comme Moussa Aimée, Bâton Magic. Il faut continuer à travailler.
Quelles sont les stratégies pour amener les tchadiens à consommer la musique d’ici
C’est vrai que la musique n’a pas de frontière. Ce n’est pas facile mais je pense que doucement et pas à pas ça va aller. Il y a beaucoup des artistes talentueux qui font le Bayan, le N’dala. Croisons-nous les doigts en espérant que ça marche. Aussi, on a besoin de soutiens.
Que faites dans la vie à part la musique?
Rien d’autre. Je ne connais que la musique. Si vous voulez absolument savoir plus… ben (léger sourire), je suis célibataire. Père de 2 enfants. Ne me demandez pas le lien entre le célibat et le fait d’avoir 2 enfants. C’est comme ça. C’est la vie. (éclat de rire)
Votre dernier mot?
IALTCHAD PRESSE, c’est notre espace.