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La Fédération de l'Opposition Crédible (FOC), qui regroupe 8 partis politiques dénonce la mise sur pied du cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) et qualifie cette nouvelle structure de manipulation politique.

Mis sur pied le 2 mars dernier par acclamation le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) est contesté par la fédération de l'opposition crédible (FOC), dit le communiqué signé par son président M. Yaya Dillo. « Les démarches qui ont conduit à la mise en place du CNCP constituent une violation des textes et lois relatives à la création et au fonctionnement des partis politiques », dit le communiqué. Il poursuit, « les articles 45, 50 et 51 de la loi n°32 de la Charte des partis politiques sont allègrement violés par le gouvernement de la junte », précise le communiqué.

Toujours selon le communiqué, l'instance suprême de tout parti politique est le congrès. Les décisions sont souveraines tout acte contraire est une violation des textes et donc les signataires de l'accord du CNPC ont violé leur propre texte. Pour la FOC, le fait que le président de transition soit le garant de cette institution et de son fonctionnement témoigne qu'il est initié et coordonné à la solde des autorités en place, « le CNCP est une entité étatique fonctionnant sur les ordres de l'exécutif ce qui vide de sens la raison d'être des partis politiques », dit le communiqué.

Pour la FOC, cette structure n'existe nulle part au monde, les partis politiques sont dans cette structure des simples accompagnateurs de validation des lois et des pratiques non démocratiques.  Les 8 partis exigent une nouvelle Commission Nationale de l'Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC) paritaire, la libération immédiate des prisonniers politiques et d'opinion, l'instauration effective des libertés publiques et des droits fondamentaux et enfin l'arrêt immédiat des intimidations et harcèlements des militants de l'opposition faute de quoi, le FOC compte marcher pacifiquement le 21 mars prochain.

Signalons que le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) a été créé le 2 mars dernier par acclamation en absence de certains partis politiques. La coordination de cette organisation est prévue pour le 7 mars prochain au palais des arts et de la culture.

Abderamane Moussa Amadaye

Un nouveau parti le Congrès National Socio-démocrate Tchadien (CNST) est créé. Ses activités officielles sont lancées ce samedi 4 mars à la Maison des Médias du Tchad.

Selon le président du Congrès National Socio-démocrate Tchadien, CNST, Dr Daoud Mustapha Boukar, la création de son parti est le résultat d'une longue analyse de la situation du pays menacée par des nombreux défis. Ils sont pourtant surmontables pourvu qu'on mette sur pied un système d'organisation qui réponde aux aspirations de tous les citoyens en exploitant de manière optimale les ressources humaines, matérielles et naturelles.

Pour faire face à ces défis, le CNST s'est fixé comme objectif, la lutte pour l'unité nationale, la cohésion sociale et le bien-être des citoyens ; le combat contre l'injustice sociale, l'exclusion, le népotisme, le tribalisme, le régionalisme, l'intolérance, le clientélisme politique.

Aussi, ce parti dit opter pour la lutte en faveur de l'épanouissement de l'Homme par la mise en place d'une politique conséquente sur le plan éducatif, social et culturel. Le parti dit s’engager pour lutter pour une réelle démocratie, pour le respect des droits des citoyens prescrits par la charte des Nations unies de 1945, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, etc.

Selon le président, son parti est inscrit au registre des partis politiques le 24 mai 2022, Folio n° 513, puis reconnu officiellement le 17 novembre 2022 comme un parti politique à part entière. Il est dirigé par une équipe de 26 membres et son siège national est à N’Djamena.

Narhinguem Anastasie

Le comité d'organisation de l'élection des représentants des professionnels des médias à la HAMA a organisé un point de presse ce samedi 4 mars 2023 pour annoncer les candidats retenus pour l'élection du 18 mars 2023 à la maison de Médias du Tchad.

Selon Mme Khadidja Mahamat Hisseine la Haute Autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA) a constaté l'échéance du mandat des représentants des médias, un comité d'organisation a été mis en place le 22 février dernier pour lancer un appel à candidatures, réparti comme suit : un représentant des médias publics, un représentant des médias privés et un représentant des techniciens de l'audiovisuel. Le comité a enregistré sept (7) candidatures. Après avoir statué, 6 candidatures ont été retenues. Khadidja Mahamat Hisseine dit pour le compte des médias publics Yaya Mahamat Moundet, Adoum Aboubakar Idriss puis pour les médias privés Zara Mahamat Yacoub et Laoro Godjé ensuite pour les techniciens de l'audiovisuel Allazam El-hadj Issakha, Ahmat Adoum Bachar. Elle affirme que les candidatures non retenues ont soixante-douze (72) heures pour introduire une requête. Elle affirme que deux semaines sont accordées aux candidats pour battre campagne et l'élection aura lieu le 18 mars prochain à la Maison des Médias du Tchad. Khadidja Mahamat Hisseine conclut en disant les électeurs doivent être de la corporation et se munir de leur carte professionnelle valide établie par la HAMA.

Pour finir, le vote se fera à bulletin secret, 3 urnes seront disposées dans la salle et chaque corps votera dans l'urne dédiée à son corps. Les résultats seront connus le même jour par un huissier de justice mandaté.

Ousmane Bello Daoudou

Abdallah Chidi Djorkodeï a lancé les activités de son parti lors d’une conférence de presse dans la grande salle du musée national de la ville de N'Djamena.

C’est un parti nouvellement créé par un ancien mouvement politico-militaire le Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice au Tchad Fondamental (FNDJT/Fondamental) signataire de l'accord de paix de Doha. Son président affirme qu'ils ont regagné le Tchad pour le Dialogue National Inclusif et Souverain et le désir de participer au développement socioéconomique du Tchad. « Je crois à la paix, elle adviendra que si l'on travaille sérieusement et concrètement à tous les niveaux. Les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des Hommes que doivent être élevées les défenses de la paix et de la réconciliation », a-t-il dit.

Pour lui leur contribution aux travaux du DNIS a été entière afin de bâtir ensemble un pays de justice sociale, d'équité, avec des citoyens égaux en droit, animés de civisme, mobilisés pour un développement durable construit sur un aménagement du territoire équilibré et une sécurité pour tous.

Abordant la question de la politique française au Tchad, M. Djorkodei affirme qu'il n'a pas changé de langage, « un pays qui se respecte ne doit pas permettre à un autre de s'ingérer dans ses affaires », affirme-t-il. Il souhaite une coopération gagnant-gagnant entre les deux États.

Pour la Commission d'Organisation Nationale, Abdallah Chidi Djorkodei relève qu'il faut un mélange de toutes les corporations comme ce fut le cas de Conseil National de Transition (CNT). Il appelle le président de transition de revoir la liste afin de donner l'espoir aux jeunes.

Le président du parti PRIE est revenu sur les événements du 2020 octobre en affirmant que le Tchad a connu des évènements plus meurtriers que ceux du 20 octobre. Notamment les massacres d'Abéché, de Sandana, de Faya, et bien d'autres qui ont endeuillé les Tchadiens. Il ajoute que, la manifestation du 20 octobre n'est pas une marche pacifique, « les jeunes avaient des machettes, des couteaux et d'autres objets. Ils ont vandalisé certains commissariats ». Peu importe ce qui s'est passé le 20 octobre, les responsabilités sont partagées. Il appelle le gouvernement à ne plus jamais réprimer les manifestations pacifiques.

Noël Adoum

Une centaine des partis politiques se sont réuni ce matin 2 mars au palais des Arts et de la culture pour adopter par acclamation la création d’un nouveau cadre national de concertation des partis politiques (CNCP). Une institution qui succède à l’ancien Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). Reportage.

C’est en présence du ministre de l'Administration du Territoire, Limane Mahamat, des 11 représentants de la Commission Adhoc chargée de rédiger les textes de cet organe de concertation politique et des chefs ou représentants de certains partis politiques que les activités ont démarrés. Après plus de 3 heures d’échanges, de tiraillements, de propositions et d'amendements que les participants sont parvenus à un accord par acclamation sur le projet de protocole d'accord et le règlement intérieur.

La CNPC aura pour mission de s'accorder sur le mécanisme de suivi du processus électoral, de la révision des textes régissant les partis politiques ou encore leur financement. Selon eux, le CNCP va contribuer à l'élaboration de l'avant-projet de la nouvelle constitution, de proposer au gouvernement des avant-projets des lois et les textes réglementaires relatifs au processus électoral, contribuer à la mise en place de démembrements de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC), etc. Cette nouvelle structure dispose de 3 organes, l'assemblée générale, la coordination des partis politiques et le bureau de coordination des partis politiques. Dans la foulée, le règlement intérieur a été adopté avec quelques modifications.

Pour Ngarmadji Nassarmadji, secrétaire général adjoint du Parti pour Libertés et le Développement (PLD), la mise en place de ce nouveau cadre de concertation politique fait partie de l'évolution de la situation politique du pays. Il soutient que les textes élaborés par la commission Adhoc ont été adoptés de façon consensuelle par les représentants des différents partis politiques. Il y a eu quelques incompréhensions politiques, dit-il, mais il est difficile d'avoir de l'unanimité dans le débat. 

M. Gapili Bamé Gondebné, président du Parti National de l'Alliance des Forces du Progrès (AFP) estime qu'il faut du sérieux dans ce nouveau cadre de concertation des partis politiques, « c'est un nouveau cadre où il faut y être pour construire l'avenir du pays, mais attention il faut mesurer certains contours. Il faut mettre du sérieux pour que le CNCP n’accouche pas d’une souris », dit-il. Au sujet de l'absence de certains politiques tels que, le Parti Socialiste sans Frontières (PSF), le Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET), etc. M. Gapili affirme qu'il faut les inclure pour trouver des solutions politiques idoines pour le Tchad.

Signalons que les jalons de cette structure ont été mis sur pied le 15 février dernier à la suite de la rencontre du Premier ministre de transition et certains chefs de partis politiques. Une commission Adhoc composée de 11 personnes à leur tête Abderaman Djasnabaye ont élaboré en deux semaines les textes régissant le CNCP. Il faut aussi noter que malgré l'absence de certains grands partis de la scène tels que le PSF, le RAJET et les contestations internes, la commission est reconduite pour la désignation de la coordination du CNCP mardi 7 mars prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

Le festival commence ce 3 février c’est ce qu’a annoncé le président de la plateforme Chad photography Yussuf Abdramane au cours d’un point de presse ce jeudi 2 mars dans la grande salle du musée national dans la commune de 5e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena.

« A la découverte du Tchad du 3 au 6 mars », ce festival est accompagné par le Conseil national de la jeunesse (CNJT), le musée national, Afrikans Park et d’autres partenaires par exemple des médias nationaux.

« Chad photography » est une plateforme des artistes, des photographes, des cinéastes. Selon M. Yussuf, à travers cette deuxième édition vise à célébrer l'art de la photographie en montrant son impact sur la société tchadienne. « Il y aura différentes galeries de photos montrant et valorisant notre patrimoine pour le développement de notre pays. Il consiste aussi à informer et à sensibiliser le public sur la manière de mettre la photographie au service du développement durable », dit-il.

Selon lui, ce festival s'adresse à la jeunesse fer-de-lance de nation, au gouvernement de transition et concerne le pouvoir public et les décideurs pour que la photographie puisse être un moyen pour véhiculer des messages et des visions politiques. Il ajoute que, pour les entreprises, la photographie est un moyen de communication et de publicité pour les entreprises la promotion de leurs produits. Pour les passionnés de la photographie, elle est un art qui permet d'immortaliser les moments les plus précieux de nos vies.

Enfin, il conclut que lors de cette rencontre, il y aura une formation de 2 à 3 jours en photographie qui sera axée sur le cadrage, une bonne vue, la résolution de photos, comment faire un magazine en un temps record dans le confort du multimédia, une conférence sous le thème « Industrie créative et culturelle », un concours de « shooting » et la projection d’un documentaire à la découverte du Tchad dans sa diversité culturelle et sa nature.

Noël Adoum

5 jours après la publication du rapport de l’enquête sur les manifestations, violemment réprimées du 20 octobre 2022 de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) domine l’actualité. La rédaction a fait réagir des analystes et un militant de la société civile. Il s’agit du Dr Évariste Ngarlem Toldé, du Pr. Ahmat Mahamat Hassan et du président de la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) zone Afrique centrale Dobian Assingar. Reportage.

Pour Dobian Assingar, Président de la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) pour la Zone CEMAC, le rapport d'enquête n'est pas complet parce que les participants de cette marche notamment le parti les Transformateurs, le Parti Socialiste sans Frontière (PSF) et bien d'autres n'ont pas été entendus. Il ajoute qu'ils n'ont pas demandé l'opinion des concernés pour établir le rapport. Selon lui, les commissaires de la CNDH, c'est un problème de vice de procédure qui n'est pas respectée, car le rapport est produit par l'ensemble des commissaires qui sont allés en mission. Dans la procédure, ils veulent que le rapport soit adopté ensemble tout en assistant ensemble au jour de sa publication, la CNDH ne l’avait pas fait. Voilà le manquement. Il conclut que le rapport est crédible sauf le malentendu entre les commissaires et le président de la CNDH, « cela ne remet pas en cause le rapport », dit-il.

Dr Evariste Ngarlem Toldé juge que le rapport est très crédible parce que le président de la CNDH Mahamat Nour Ahmed Ibédou l'avait présenté dans son état brut sans observations. C’est un rapport terrain, plusieurs missions étaient envoyées, le rapport est fait. M. Ibédou a préféré le publié, « il savait mieux que quiconque les pressions qui sont faites tant pour les commissaires que sur lui-même. Le président a pris ses responsabilités pour publier le rapport tel qu'il est ».  Selon Dr Toldé, les commissaires qui dénoncent le contraire de ce rapport n'ont qu'à présenter le véritable rapport s’ils estiment que M. Ibédou l’a falsifié. « Le rapport est tout à fait crédible ».

Sur les chiffres, Dr Toldé affirme qu'au début le gouvernement a parlé de 50 morts. Ensuite, le ministre de la Communication M. Aziz Mahamat Saleh a parlé de 73 morts tandis que pour la CNDH c’est 128 morts et une dizaine de disparus, « la vérité n'est pas encore dite, les Tchadiens attendent un autre rapport, celui de Human Right Watch une organisation crédible ». Toujours selon lui, le gouvernement voulait faire en sorte que ce rapport ne puisse pas voir le jour ou puisse être modifié avant sa publication, le gouvernement voulait édulcorer le rapport. C'est ça qui a poussé d'autres commissaires à dénoncer ce rapport qui est rendu public. Entre 128 morts de la CNDH et les 300 morts, dit par l'opposition, si l'on peut prendre le juste milieu, on serait près de 200 morts pour une journée de manifestation. « C'est du jamais vu dans l'histoire du Tchad. Cette deuxième transition est en train de flirter avec des extrémités dangereuses et orageuses, c'est de ça qu'il s'agit, « le jeudi noir » n'a pas encore livré tous ses secrets ».

Selon le Pr. Ahmat Mahamat Hassan, il y a une contradiction sur le nombre des manifestants. Au premier jour de la manifestation, le Premier ministre Saleh Kebzabo a évoqué plus de 50 morts. Quatre mois après le porte-parole du gouvernement parlent de 73 morts et la CNDH affirme dans son rapport qu’il y a eu 128 morts. « La crédibilité du gouvernement est entamée par rapport à cette contradiction interne. Quelle image allons-nous donner à la communauté internationale? ». La répression a une raison : la confiscation du pouvoir. Il affirme aussi que l'institution s'est discréditée avec 8 commissaires membres de la CNDH qui ont attribué la responsabilité du rapport à leur président. Ce rapport met sur la place publique la faiblesse de l'institution CNDH, car le rapport fait un jeu d'équilibre en condamnant les forces de l'ordre et les initiateurs de la manifestation.

Noël Adoum

La session budgétaire 2023 de la commune du 8e arrondissement a été ouverte ce matin 28 février 2023 au palais des Arts et de la Culture. Reportage.

La session était prévue à 9h 00, mais a démarré avec un retard de 2h dû au délestage qui s'est survenue dans la salle de la rencontre. La cérémonie d'ouverture a vu la présence de l'administrateur délégué auprès de la commune, des conseillers municipaux, des responsables de force de défense et de la sécurité et aussi de délégués des quartiers. La maire de la commune du 8e arrondissement, madame Fatimé Yaya affirme que cette session budgétaire vise « à scruter le projet du budget primitif pour l'exercice 2023 qui se présente en recettes et dépenses à l'ordre de 1.926.760.000 FCFA », a-t-elle précisé. Elle soutient que contrairement à 2022, le budget de 2023 pour sa commune a connu une augmentation de 727 790 452 FCFA. Selon la maire, cette augmentation est importante pour la vie de la commune du 8e. Elle invite ses collègues à se mettre résolument au travail afin d'analyser les différentes lignes budgétaires en vue d'améliorer certains manquements. Elle a aussi tenu a rappelé aux conseillers municipaux que l'adoption du budget de l'année dernière a connus beaucoup de tractations, « pour cette année, je vous invite à travailler avec lucidité et clairvoyance afin qu'ensemble nous participions au succès de nos travaux », a-t-elle dit. 

Mahadine Ibrahim Abdoulaye, délégué auprès de la commune du 8e arrondissement estime pour sa part qu'après la lecture de la liste de présence, ⅔ des membres du quorum, « 28 personnes sont présentes, le quorum est largement atteint pour démarrer la session budgétaire. La population attend de vous des solutions idoines à ses problèmes », a-t-il confié. Il rajoute, « il faut se poser les vraies questions pour que le budget 2023 puisse satisfaire les concernés. Que fait-il faire ? Qu'attend la population ? Qu'avons-nous fait l'année dernière et quelle leçon peut-on en tirer? ». Selon lui, même si la session prend un mois, il estime qu'il est très important de mettre la population au cœur du budget, « il faut que la population puisse être au cœur et gagnante de ce budget », a-t-il martelé.

Abderamane Moussa Amadaye

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