Sandra Topona, l’authentique

Written by  Déc 28, 2020

La musique et elle sont nées ensemble. Mais c’est en 2011, qu’elle se lance vraiment. Son plus grand projet est d’exporter la musique tchadienne. Entrevue avec Sandra Topona. Entrevue.

Comment vous présenter ?

Simplement Sandra Topona, artiste musicienne, auteure-compositrice et comédienne.

Votre nom d’artiste ?

J’ai préféré garder mon nom parce que je l’aime bien. Plus le nom de famille. Donc Sandra Topona me vaut amplement. Je suis comme ça. C’est plus vrai, plus authentique. J’aime aussi être différente.

Comment êtes-vous arrivée à la musique ?

La musique est un art qui est en moi. Je l’ai juste fait grandir. J’ai choisi ce métier parce que je me sens bien dans le domaine de la création. La musique et moi, nous sommes nées ensemble.

Comment ont été vos débuts ?

J’ai fait mes débuts en 2011. Bien avant j’étais dans le monde artistique en global. J’ai commencé en 2009 par le cinéma. En 2010, je suis allée au Bénin pour les études et c’est là-bas que j’ai fait mes premiers pas dans la musique. De façon professionnelle, c’est en 2011 que j’ai enregistré mon premier single.

Quel genre de musique faites-vous ?

De la musique world, urbaine. Je suis dans la nouvelle forte tendance, l’afro bit. C’est dansant dans une ambiance agréablement festive.

Quel est l’actif musical de Sandra ?

Je n’ai pas fait de la musique à plein temps. J’étais à cheval entre les études et la musique. C’est en 2017 lorsque j’ai fini avec mes études universitaires que j’ai commencé à travailler sur mon premier album Halali qui est paru le 23 octobre 2020.

Pourquoi le titre Halali ?

Halali, en arabe local tchadien veut dire ce qui m’appartient, ma sueur. J’ai titré cet album Halali parce que j’ai mis mes tripes, mon talent, mon courage, mes ambitions, ma volonté d’avancer dans ce monde. Bref, un sacrifice.

Est-ce que Sandra Topona vit de son art ?

L’artiste tchadien ne vit pas malheureusement à 100% de son art. Parce qu’on est encore très loin de la réalité du show-biz. Donc je ne vis vraiment pas de mon art.

Quels sont vos projets ?

D’abord, faire la promotion de mon album qui vient de sortir. Ensuite, j’ai envie de conquérir l’international si la pandémie du Covid-19 est contenue. Donc, exporter la musique tchadienne.

La vie après le micro ?

Je suis au chômage (rire). J’ai deux diplômes : une licence en communication et marketing et une Maîtrise en management des projets. Je suis à la recherche d’emploi.

Un mot pour le public

J’appelle le public tchadien à découvrir les artistes locaux et les soutenir lors des productions. Et moi particulièrement j’ai vraiment besoin de ce soutien puisque j’ai énormément travaillé sur ce projet. L’autre message que j’ai, porte sur les violences faites aux femmes. Il va falloir attirer l’attention des gens et du pouvoir public pour que ce phénomène cesse.

Propos recueillis par Christian Allahadjim

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