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Le secrétaire général de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) a organisé un point de presse ce samedi 18 février 2023 au CEFOD. Objectif : informer l'opinion nationale et internationale du choix du Tchad pour abriter le siège de la fédération internationale des syndicats d'Asie et d'Afrique (IFAATU) et aussi la désignation du SG de la CIST au poste de secrétaire chargé aux affaires africaines.

Pour Mahamat Nassaradine Moussa, la IFAATU a été créée en février 2019 à Rabat au Maroc. Cette organisation regroupe 46 confédérations réparties dans 30 pays d'Asie et d'Afrique, son dernier congrès a porté son choix sur le Tchad pour abriter son siège international et a désigné le CIST comme secrétaire chargé des affaires africaines.

Pour M. Nassaradine Moussa l'organisation qu'il représente est un central syndicat qui a pour objectif de défendre les intérêts moraux des travailleurs de secteur public et privé, qui regroupe en son sein tous les syndicats du Tchad à savoir le syndicat des enseignants du Tchad, le syndicat des travailleurs des eaux, le syndicat des enseignants vacataires et contractuels du Tchad, le syndicat des veuves et retraités du Tchad, a-t-il dit. Il demande à tous les travailleurs d'accomplir d'abord leur devoir avant de revendique ensuite leur droit. Et au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs.

Ousmane Bello Daoudou

Alors que Mahamat Ahmat Lazina, président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT) a annoncé sa rentrée politique 2023 pour le samedi 18 février au Stade de Diguel, la Cour Suprême (CS) par une ordonnance lui a retiré le titre et la qualité pour agir au nom de sa formation politique jusqu'à la tenue du prochain congrès et suspend la tenue de son rassemblement pour défaut de qualité. Et c’est une faute grave selon la CS. M. Lazina qualifie la décision de complot. Et martèle que l'ordonnance N°5, signée par le président de la CS, M. Samir Adam Annour, diffusée sur les réseaux sociaux est un vice de procédure.

« C’est un complot politique orchestré de toutes pièces me mettre les bâtons dans les roues afin que la rentrée de notre politique n'ait pas lieu », a-t-il écrit sur l'une de ses plateformes digitales, l’ancien ministre de l'Environnement Mahamat Ahmat Lazina. Pour lui, l’ordonnance est entachée d'irrégularités, « il y a un vice de procédure », a-t-il expliqué. Il rajoute « l'autorisation de fonctionner délivrée en 2016 par le ministère de l'Intérieur montre blanc sur noir que M. Ibrahim Abdramane Ahmat n'est pas le secrétaire général adjoint (SGA) du MNCT, il était secrétaire national chargé de la presse. Mais la CS dans son ordonnance à notre grande surprise, nous interdit l'organisation de notre rentrée politique au stade de Diguel, est-ce que ce dernier l'a saisie au nom du MNCT en sa qualité de SGA alors qu'il ne l'est pas? C'est à vous d'en constater la véracité, souligne Lazina. « Une telle décision relève du Tribunal de Grande Instance de N’Djamena, non pas de la CS », dit-il.  Il qualifie cette ordonnance d’illégale, d’infondée et de boiteuse. « Comment peut-on consolider la démocratie dans notre pays à l'allure où vont les choses ? », s’interroge M. Lazina.

Toutefois, le leader du MNCT accepte surseoir à la décision d'organiser le rassemblement. Et affirme, « la justice est instrumentalisée et l'objectif du gouvernement est d'organiser un autre 20 octobre ». Lazina confie qu'il ira écouter la CS, « nous allons rencontrer, écouter le président de la CS lors de notre prochaine audience, pour entendre de lui-même, peut-être qu'il est induit en erreur », a-t-il déclaré. Il poursuit, « ils veulent supprimer le multipartisme et revenir au parti unique ou à un régime dictatorial. Nous ne baisserons pas les bras. Nous sommes prêts à payer le prix de la démocratie au Tchad, nous ne reculerons pas ».

Abderamane Moussa Amadaye

C'est par un communiqué de presse rendu public ce soir 17 février que le président du mouvement rebelle Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice au Tchad Fondamentale (FNDJT-F) est transformé en parti politique. Il devient, officiellement, Parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE).

Selon le terme du communiqué signé par le président Abdallah Chidi Djorkodei, la transformation de ce mouvement rebelle découle de l'accord de Doha signé le 8 août 2022 sous les auspices de la communauté internationale et de l'État du Qatar, médiateur entre le gouvernement de transition et les mouvements politico-militaires. « Cet accord a scellé la réconciliation entre les parties. Il prévoit un processus de désarmement, de démobilisation [...]et autorise la transformation des mouvements politico-militaires en partis politiques », informe le communiqué. C'est cette opportunité que le FNDJT-F, signataire de l'accord de Doha a saisi pour se transformer en parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE), dit le communiqué.

Le PRIE a choisi comme président M. Abdallah Chidi Djorkodei, son secrétaire général est M. Ramadane Adji Weddeye, son adjointe Mme Arafa Cherif Aboubacar, le porte-parole est M. Taodjindongar Betolngar et M. Khalid Moumine Togoï Hamidi, porte-parole adjoint.

Pour M. Abdallah Chidi Djorkodei, la mission et les objectifs du PRIE sont fondamentalement axés sur les préoccupations actuelles et futures des Tchadiens. Il promet un vent nouveau aux Tchadiens dans l'indépendance économique, « le Tchad ne pourra amorcer son développement qu'en opérant en toute indépendance des réformes profondes en comptant sur ses richesses nationales », précise-t-il. Il affirme de la tenue d'une conférence de presse est prévue dans les jours avenirs afin de présenter les différents axes de son parti.

Abderamane Moussa Amadaye

Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership entrepreneurial, M. Patalet Geo a présidé, ce jeudi 16 février, la cérémonie de délibération du dépouillement des dossiers des jeunes de la ville de N’Djamena, retenus pour bénéficier des financements relatifs au projet Initiative 50000 Emplois Décents pour les Jeunes au Tchad. Cette cérémonie s'est déroulée dans la salle de réunion de la Direction de l'Agence Nationale de Volontariat au Tchad (ANVOLT), dans la commune de 5e arrondissement de la ville de N'Djamena.

Le lancement de la cérémonie de délibération du dépouillement des jeunes de la ville de N'Djamena s'est déroulé à 12h dans la direction de l'ANVOLT. Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership Entrepreneurial Patalet Géo relève que la gestion et la mise en œuvre pour le bénéfice de la jeunesse tchadienne, sans exclusion aucune. Il s’agit d’une première liste des bénéficiaires a-t-il martelé. Il ajoute que, le haut comité d’analyse et de sélection des dossiers a travaillé en toute indépendance pour parvenir à produire la liste des jeunes promoteurs retenus pour bénéficier des chèques.

Contrairement aux spéculations et aux fausses rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux tendant à mettre en cause la qualité de travail du comité de sélection, le ministre Patalet Géo a apporté un démenti formel tout en informant que ce temps a permis au haut comité de revérifier un à un l’existence physique des documents enregistrés, la concordance des notes attribuées par rapport aux contenus des projets enregistrés, sans affinité aucune.

Pour Abdoulaye Djeroua Tarsa président du Comité de Sélection des Projets, « Le comité de sélection est composé de 32 membres issus de différentes corporations de la jeunesse, Il a travaillé en toute conscience, en toute impartialité et surtout en toute transparence, c'est pourquoi la délibération est faite en présence des plusieurs médias », a-t-il dit.

Selon lui, cette liste est la première vague du financement pour la ville de N'Djamena. Les dossiers reçus sont au nombre de 5184 dont 1023 dossiers non conformes, dossiers retenus et traités par l'unité de sélection des projets 4161, dossiers évalués par le comité de sélection des projets 3958, dossiers réorientés aux provinces 203 quant au financement octroyé à Ndjamena, il relève de 3330.

Parmi les 163 projets, l'on note, 2 pour le transport, 26 pour l'élevage, 67 pour les services, 21 pour le commerce général, 2 pour le recyclage de guichet, 10 pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication, 12 pour l'agroalimentaire, 19 pour l'agriculture, 2 pour les industries culturelles et enfin 2 autres pour l'artisanat. L'ensemble fait 163 projets retenus sur le financement, dont 44 femmes qui ont dressé 119 projets. Les projets soumis à titre individuel 148 et le projet soumis à 15 titres collectifs. Au total les 163 projets seront financés à hauteur de 200 millions de FCFA.

Noël Adoum

N’Djamena, la capitale tchadienne, est couverte d'une tempête de poussière depuis quelques jours. Pour avoir plus des précisions sur les impacts sanitaires, la rédaction a interrogé Aicha Daoud infirmière, major en chirurgie à la pédiatrie au centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant.

Selon les responsables de l'agence nationale de la météorologie, la tempête de poussière qui couvre la ville est un phénomène naturel, cyclique qui se produit en moyenne 100 jours par an. Elle joue un rôle dans l'écosystème mondial, modifie le climat et peut causer les effets sur la santé notamment les personnes vulnérables (les enfants et les femmes enceintes).

Pour Aicha Daoud, c'est très risqué pour les enfants parce que cela peut impacter sur l'appareil respiratoire des enfants. Et causer ses infections respiratoires comme la respiration aiguë, les bronchites, etc. « Les plus petits n'ont pas des poumons bien développés. Il faut éviter qu’ils entrent en contact avec les germes de brouillard qui viennent de partout et de toutes les directions ».

À propos des femmes enceintes, Mme Aicha Daoud affirme que celles qui sont en début de grossesse, si elles s’exposent trop, cela peut provoquer un avortement prématuré, « parce que quand la femme est infectée, elle tousse beaucoup. Cela peut créer de problème sur le col de l'utérus et occasionner son ouverture qui risque de provoquer cet avortement », dit-elle.

Le brouillard a des effets comme les infections respiratoires. Mme Aicha Daoud demande à la population de se protéger en portant les masques. Et aux mamans de garder les enfants à l'intérieur et de les couvrir.

Ousmane Bello Daoudou

Le Djarabé FC équipe de football de première division de la province du Logone occidentale réalise un doublé, l’équipe remporte le championnat et la coupe.

Après un long moment de tergiversation et d'incertitude sur le match de la coupe de la ligue, il s'est finalement joué cet après-midi de jeudi 16 février au stade municipal.

Cette coupe a mis aux prises Djarabé FC à AS-LAD de Moundou. La finale s’est soldée par la victoire méritée de Djarabé FC par un score de 2 buts à 1. Ce match met fin à la saison sportive 2021-2022. Désormais, c’est à la ligue départementale d'organiser le championnat qui regroupe 8 équipes.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Le procès des prisonniers de guerre du FACT prévu ce mercredi n'a pas eu lieu. Un tir de gaz lacrymogène a causé la panique à Kléssoum où s'est ouverte l'audience de ces prisonniers, membre du mouvement rebelle de Mahamat Mahdi Ali. La séance a été aussitôt suspendue a rapporté une des avocates à la rédaction.

L’audience a tourné au vinaigre alors que tout devait commencer ce matin pour le plus de 400 prisonniers de guerre qui attendaient depuis plus d'une année l'ouverture de leur procès. L'audience de ce jour a été interrompue. Pour cause, un garde nomade par fausse manipulation a tiré le gaz lacrymogène, dit Me Vétada Vounsia Atchenemou, avocate des prisonniers. « C'était la débandade, tout le monde a couru », dit-elle. « Comment un garde nomade formé laisse échapper son arme de gaz par imprudence ? Est-ce que c'est intentionnel ou non-intentionnel? On ne sait pas », s'est-elle interrogée? Elle affirme que ce n'est pas normal qu'un garde nomade ou un gendarme bien formé tire de gaz lacrymogène et justifié par imprudence. « C'est grave si c'était une arme », dit-elle. Elle souligne que l'audience a été suspendue et aucune date de reprise n’a pas été annoncée.

Au sujet de l'interdiction des journalistes à ce procès, elle affirme ignorer les raisons toutefois, Me Atchenemou relève que «si c'était une audience publique, c'est possible qu'ils assistent, mais dans le cas d'espèce, c'est une chambre spéciale où on se trouve à Kléssoum. Le parquetier et les juges sont mieux placés pour répondre », a-t-elle laissé entendre.

Abderamane Moussa Amadaye

Ce 15 février 2023, le Mécanisme de coordination pour la participation des femmes au Dialogue National Inclusif (MCPF/DNIS) a remis son rapport à la ministre du Genre et de la Solidarité Nationale, Amina Longoh Priscille. Une cérémonie s'est déroulée au sein de ce ministère.

C’était en présence de ses membres exécutifs, à leur tête la Conseillère nationale, Mme Loum Ndoadoumngué Neloumsei Élise a remis son rapport. Pour la Coordonnatrice, le DNIS qui s'est tenu du 20 août au 8 octobre 2022 à N'Djamena a regroupé plus de 250 femmes de différentes corporations. Elle affirme que le rapport contient les activités et l'apport significatif des femmes pour la refondation du Tchad.

Toujours selon la conseillère, dans ce rapport de 39 pages, le nombre des femmes a été insignifiant, « sur les 1.500 participants, si on tenait compte des textes, on devrait être à 500 femmes, dont les 30%. Mais la sous-représentativité a permis aux femmes de se concerter, de réfléchir et d'échanger malgré nos divergences culturelles, politiques », affirme-t-elle. Pour elle, les interventions ont permis aux femmes d'arriver à des recommandations permettant de tracer une feuille de route pour la phase II de cette transition qui a déjà commencé, disent les femmes. Dans ce rapport les femmes veulent le retour à l'ordre constitutionnel. Elles ne doivent pas rester les bras croisés, « nous devons militer, savoir où est la place de la femme dans cette deuxième phase de transition. Elles doivent participer aux différentes phases électorales et avoir leur voix pour le retour à l'ordre constitutionnel », a-t-elle renchéri.

Pour rappel le MCPF/DNIS regroupe 44 associations des femmes. Il a permis à plus de 200 femmes d’associer leur voix afin de lutter pour le droit et la place de la femme dans toutes les décisions politiques, économiques et sociales du pays.

Abderamane Moussa Amadaye

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