DT

DT

Hier 6 février c’était la journée internationale de tolérance zéro à l’égard de mutilation génitale féminine. A cette occasion, la présidente de l’Association des femmes pour la solidarité et développement social (AFSDS) a fait une déclaration à la maison de la Culture Baba Moustapha dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.

L’AFSDS est une association qui a pour objectif d’agir dans les domaines concernant les femmes souligne la présidente de l’AFSDS madame Khadîdja Ahaya Hissein a l’entame de sa communication. « La date du 6 février a été déclaré journée internationale de tolérance zéro à l’égard de mutilations génitales féminine par l’Assemblée générale des Nations Unies », dit-elle.

Le thème de l’édition 2023 est : « Partenariat avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines ». Madame Khadîdja Ahaya Hissein affirme que la mutilation génitale est une pratique récurrente en Afrique en général et au Tchad en particulier, « c’est une pratique aux conséquences néfastes à long et à court terme dans la vie des jeunes filles », insiste-t-elle. Elle appelle les autorités à s’impliquer pour mettre une fin à cette pratique. « Je lance un appel au nom de l’association, aux autorités administratives, coutumières et religieuses et à toutes les parties présentes de se préoccuper de la question de mutilation génitale féminine pour sauver la vie des jeunes filles, car cette pratique continue à faire son chemin dans le monde rural ».

L’AFSDS a inscrit parmi ses activités prioritaires de cette année, la lutte contre la mutilation génitale féminine en sensibilisant contre ce fléau à N’Djamena et dans toutes les provinces du Tchad.

Narhinguem Anastasie

Dans un point de presse animé ce matin 4 février à son siège à la « Rue de 30 mètres », non loin du marché Al-Afia dit « Souk Choléra », l'Association Gawaîmâ pour la Promotion de Développement Économique Social et Environnemental (AG-PRODESE) a lancé ses activités.

Pour Adoum Dria, Président de l'AG-PRODESE est née pour apporter un soutien aux efforts du gouvernement pour favoriser le développement économique, social et environnemental du Tchad. Selon lui, le projet de cette organisation apolitique et à but non lucratif est né le 2021 au cours d'une assemblée constitutive tenue au Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD), « le projet a permis aux participants de prendre connaissance sur les objectifs à atteindre et le mode de fonctionnement », dit-il. Toujours selon lui, le projet a été approuvé et validé à l'unanimité. « L'association a pour objectif de, consolider l’unité nationale, l’entente, la solidarité entre les Tchadiens, de participer à la promotion de l’éducation des jeunes et lutter contre l’analphabétisme, améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour sensibiliser les populations aux maladies liées à l’eau », a-t-il déclaré.

De plus selon M Dria, l'AG-PRODESE va contribuer à la sécurité alimentaire et au développement des revenus agricoles des populations par la promotion d’une agriculture agroécologique et la formation, l'éducation, la santé et la protection de l'environnement.

Abderamane Moussa Amadaye

La 9e journée de la ligue a opposé Aiglons FC à Foullah Édifice au stade Paris-Congo dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena. Reportage. 

C’est dans une ambiance électrique et une foule nombreuse que le derby du jour a opposé les clubs favoris de la ligue provinciale de football au stade Paris-Congo dans le 6e arrondissement de N'Djamena. Il s’agit de Foullah Édifice et Aiglons

L’arbitre a donné le coup d'envoi à 15h45, le jeu était équilibré entre les deux adversaires. Dans les 15 premières minutes, les équipes ont passé leur temps à se jauger. À la 36e min, Abou a surpris le gardien en marquant le but pour les Aiglons FC. Le meneur de jeu de Foullah Bakhit est sorti sur blessure à la cheville. L'intensité et la pression des Aiglons FC leur a permis de gérer le match jusqu'à la pause.

De retour des vestiaires, les occasions de but se sont multipliées pour les deux formations, mais sans aucun succès. Les Aiglons FC ont intensifié les actions sans arriver à les transformer en buts. C'est sur le score de 1-0 que le match a pris fin.

La présidente des fans club de Foullah Zenaba Djembaye reste optimiste. « On ne s'attendait pas à cette défaite, mais comme on dit que la balle est ronde, c'est arrivé. Sportivement nous avons compté vraiment gagner le match ».

Limane Mahamat, secrétaire général d'Aiglons FC, dit être heureux et encourage ses joueurs à faire davantage au prochain match. « Satisfaction totale, nous sommes premiers depuis la 7e   journée et avons confirmé notre place de leader. C'était un bon match et tout le monde a mouillé le maillot. Nous sommes complètement satisfaits du résultat. Dans un match c'est toujours comme avec l'affaire d'arbitre, c’est le troisième joueur qui joue le rôle de juge sur le terrain. On espère bien garder notre position de leader jusqu'à la fin du tournoi ».

Il faut rappeler que grâce à cette victoire sur Foullah Édifice, Aiglons FC se hisse provisoirement à la tête de la ligue provinciale de football de N'Djamena.

Noël Adoum

Le Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE) a ouvert sa session ordinaire ce lundi 6 janvier sous le thème « La cohabitation pacifique : Vecteur d'une transition apaisée et d’une paix durable au Tchad » au palais des Arts et de la Culture dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

La première session ordinaire de 2023 se tient dans un contexte marqué par la deuxième phase de la transition de 24 mois. Pour Abdelkerim Ahmadaye Bakhit le président du CESCE pour cette session, il s'agit pour les conseillers de la République d'accompagner le gouvernement de la transition pour la mise en œuvre des recommandations et des résolutions de dialogue national inclusif et souverain (DNIS) tourné vers le développement. Il soutient que pour prévenir les conflits intercommunautaires à l'intérieur du pays, le gouvernement doit accompagner les autorités traditionnelles et coutumières à bien gérer les différends entre les communautés dans le respect des traditions et des coutumes. « Les lois de la République doivent s'imposer à tous », dit-il.

« Les Tchadiens doivent cultiver la paix, l'unité, et le vivre ensemble. Ils doivent bannir la haine, le tribalisme, le repli identitaire, le communautarisme et estime de soi qui compromettent dangereusement la construction d'un Tchad uni et prospère », dit M. Bakhit. Selon lui, le président de la transition lors de son message adressé à la nation, il le cite, « l'équilibre entre les coutumes et la République doivent être notre boussole afin que cessent les tueries macabres qui endeuillent nos populations pour que règnent l'entente et la cohabitation pacifique ».

Pour rappel, le CESCE est un organe consultatif des pouvoirs exécutif et législatif.

Ousmane Bello Daoudou

Depuis quelques jours les transporteurs tchadiens et étrangers font face à une difficulté celle d’un cout élevé dans l’expédition des marchandises, pour preuve a la station de pesage routier de Moundou plusieurs véhicules gros porteurs sont stationnés. 

À l’origine du mécontentement, la nouvelle procédure de pesage ne répond pas, selon les transporteurs, à la réalité. Le montant exigé est plus élevé que les 9 autres stations de pesage routier. Un transporteur qui a requis l’anonymat affirme que le pesage se passe très mal, « le pont-bascule ne marche pas et le peseur est en train d’organiser du faux en faisant payer « au pif » les transporteurs », dit-il.

Un autre transporteur rajoute, « on est obligé de passer deux fois sur le pont bascule ». Il soutient que depuis hier rien ne va plus, il est obligé de payer parce que c’est une obligation pour lui d’amener les marchandises à destination, « en réalité la machine ne fonctionne plus. C’est une arnaque », peste-t-il.

Pour Daman Abdelkader délégué zone sud du syndicat national des transporteurs libre du Tchad (SNTLT) l’affaire est en cours. « Nous avons recueilli les doléances des transporteurs pour les remettre à qui de droit », dit le délégué. Les transporteurs demandent aux autorités de s’investir afin qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat. Selon eux, rien ne justifie cette augmentation qui les pénalise.

Selon des sources proches des agents, cette panne est montée de toute pièce est l’œuvre des agents de pesage. « Ils sont à l’origine de cette arnaque, rien ne justifie cette panne ».

La rédaction a tenté sans succès de faire réagir les responsables de la station de pesage. Ils refusent de répondre. Le problème de tracasserie au niveau de pesage des marchandises est un frein pour l’essor de l’économie nationale il faut la création d’une autorité de régulation, disent les spécialistes de la question.

Mbaiwanodji Adrien à Moundou pour Ialtchad Presse

Placé en garde à vue le 31 janvier dernier à la Direction Nationale de Recherches Judiciaires (DNRJ) le Directeur de Publication (DP) du journal Abba Garde, Moussaye Avenir De La Tchiré s’est présenté ce 2 février à DNRJ pour l’audition. Selon le DP, aucune plainte ne lui a été notifiée. La rédaction a passé le micro à son avocat Me Allahta Amos. Reportage.

Moussaye Avenir De La Tchiré avait annoncé dans une courte publication sur sa page Facebook, « je suis placé en garde à vue à la DNRJ sans avoir reçu la notification d'une quelconque plainte ». Me Allahta Amos, avocat du journaliste explique « mon client a été convoqué le 31 janvier dernier. Il s'est rendu tout seul, une fois sur place, il semblerait que c’est le ministre du Pétrole et de l'Énergie M. Djerassem Le Bemadjiel qui est à l’origine de la plainte déposée contre le DP du journal Abba Garde ». Prudent, Me Allahta Amos s’est repris une seconde fois, « j'emploie ce mot au conditionnel parce que je n'ai pas vu la plainte ».             

L’avocat affirme qu’il devrait en principe être auditionné et libéré pour laisser l'enquête suivre son cours. Mais, dit-il, les autorités ont préféré garder à vue le DP de Abba Garde. « Mon client n'est pas un vulgaire monsieur. On ne peut pas le garder à vue et l’éjecté des locaux comme cela », a-t-il dit.

Selon, Me Allahta Amos, le plaignant reproche à son client de l’avoir diffamé. Il rajoute « On ne pourrait pas garder à vue un journaliste pour diffamation. Il y a là une intention de museler mon client, de le faire peur, de l’intimider pour qu'ils n'écrivent plus ».

Pour Me Allahta Amos, ce n'est pas la personne du plaignant qui est en cause, mais sa qualité de ministre du Pétrole qui aurait été à l'origine de l’article. Toujours selon l’avocat, lorsqu’on est un homme public, on a obligation de rendre des comptes. Et les journalistes peuvent relayer ce que cet homme public fait dans l’exercice de sa fonction pour que demain il réponde de ses actes, a-t-il rajouté. « C’est un recul démocratique. Nous sommes repartis dans la dictature où règne la pensée unique et où il ne faut pas dénoncer ».                      

Me Allahta Amos qualifie cette mise en garde d'inédit qu'on convoque quelqu'un sans lui dire l'objet de sa plainte. Et qu'il n'ait pas accès à cette plainte. « C'est dommage d'être dans une transition qui veut museler la presse, c’est inacceptable ».

Noël Adoum

Le président du Parti du Parti Socialiste Sans Frontière (PSF) Yaya Dillo Djerou Betchi a animé une conférence de presse ce jeudi 02 février au siège son parti dans le 7e arrondissement de la ville de N'Djamena. Il a dénoncé la répression du 20 octobre, la mauvaise gestion de la transition, et a donné un délai d'un mois aux autorités pour libérer les manifestants arrêtés le 20 octobre dernier. Reportage.

C’est en présence de plusieurs journalistes et des militants de son parti que la conférence a démarré à 12h30 par des mots durs de M. Dillo. « La répression sanglante du 20 octobre 2022, appelé « jeudi noir », a endeuillé et continue d’endeuiller l’ensemble du peuple tchadien, touché dans son tréfonds par l’ampleur et l’inhumanité de ce génocide, de cette tuerie des masses par une junte brutale et sauvage ».

Selon M. Dillo, plus de 300 de ses camarades ont été massacrés de manière lâche, des milliers des personnes ont été séquestrées et torturées chez elles sauvagement, plusieurs centaines des personnes ont été jetées dans le fleuve, plus de 1500 personnes ont été portées disparues, Il donne des chiffres en appui à sa dénonciation, 1230 personnes ont été déportées vers les geôles de la junte de manière extrajudiciaire contrairement au chiffre de 600 personnes annoncé par les officiels de la junte. 47 personnes parmi les prisonniers transférés à Korotoro sont mortes en cours du trajet à cause des tortures, de la soif et de la faim volontairement imposées, a-t-il déploré.

Parmi toutes les personnes arrêtées ou portées disparues, nombreux sont des enfants mineurs. Voilà la vraie version de la tragédie humaine du jeudi noir, dit-il.  « C’est un génocide planifié, organisé et exécuté selon un plan machiavélique pour diviser, opposer le Nord et le Sud, les musulmans et les chrétiens ». Cette épuration régionaliste visait essentiellement les populations chrétiennes ressortissantes du Sud du pays. « Nous ne devons pas avoir peur de dire cette vérité », a-t-il dit. Il poursuit, « les renseignements généraux, l’Agence Nationale de Sécurité (ANS) et la direction générale de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNNT) sont les principaux instigateurs de ces massacres odieux ».

Aussi, M. Dillo a dénoncé ce qu’il appelle parodie de justice. « Le PSF demande la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers » a-t-il affirmé. Il donne un délai maximum d’un mois à la junte pour libérer ces victimes injustement arrêtées, de les dédommager. Il demande d’arrêter et de traduire devant la justice internationale les vrais auteurs de ces crimes odieux. « Passé ce délai, le PSF s’activera à organiser de nouvelles contestations sur l’ensemble du territoire national. Le peuple tchadien ne doit pas lâcher devant l’injustice », dit M. Dillo

Il doigte les organisations et institutions africaines, notamment la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le Conseil de Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), et affirme qu’ils sont dérobés de leurs responsabilités.

Sur le chapitre des détournements, M. Dillo va plus loin en soutenant que c’est seulement un infime pourcentage des recettes des produits de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) arrive au Trésor public. La majeure partie est transférée sur des comptes comme des fonds privés. Le principe de l’unicité des caisses est allégrement violé, a-t-il déclaré.

Selon M. Dillo, la junte aurait conclu une convention secrète d’exploitation de la Douane tchadienne par l’entreprise de transit international BOLLORÉ. Cette convention prévoirait l’exploitation de cette principale régie financière du pays pendant au moins 5 ans contre le paiement par anticipation des recettes prévisionnelles de la Douane en deux ans.

Enfin pour Dillo, il est insolent et inhumain de prétendre soutenir un régime qui terrorise et tue sa population au nom de la lutte contre le terrorisme. « Le plus grand terroriste, c’est celui qui utilise les moyens de l’État pour massacrer sa population civile non armée. Tous ceux qui cautionnent et soutiennent cette junte criminelle sont en réalité les vrais ennemis du Tchad. Le protecteur du criminel est plus nuisible que le criminel lui-même ».

Noël Adoum

C’est, semble-t-il, la saison de taro ou « bogolobogolo » et carottes. Ces produits ont envahi les marchés de la capitale tchadienne, N’Djamena. C’est la période, disent surtout ceux qui raffolent de ce tubercule. La rédaction s'est entretenue ce jeudi 02 février 2023 avec deux vendeurs de taro et de carottes. Reportage.

La carotte est légume riche en bêta-carotène, un puissant antioxydant. Selon les spécialistes il ralentit le vieillissement et améliore la peau, la vue et le foie. Il apporte également à l'organisme une dose naturelle de nutriment qui lutte contre les maladies cardio-vasculaires, renforce les os et les dents. Le taro, lui, est une plante tropicale appréciée pour son tubercule alimentaire.

Oumar Abdelkerim Idriss est vendeur de taro. « Nous avons des taros qui viennent de Sarh et de Kélo. Dans un sac nous avons 6 à 7 tasses. Un sac coûte 6 000 F CFA . Je fais un bénéfice de 2 000 à 3 000 F CFA. Avec ce commerce j’assure les besoins quotidiens de ma famille », dit-il.

Oumar Ibrahim est également vendeur en détail de taro.  « Je prends un sac et je vends en détail de 100 à 5000 F CFA l’unité. Je fais un bénéficie 2000 F CFA », dit M. Brahim. Selon lui, avant les produits étaient cultivés sans engrais. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui les agriculteurs mettent trop de l’engrais, cela à des conséquences sur le produit. «  Les produits se décomposent trop vite. Ils ne résistent pas à la chaleur », dit-il.

Enfin, toujours selon le vendeur Oumar Brahim, avec la chaleur ce produit n'a pas de garantie d’arriver frais en cas de panne en route. Les commerçants courent le risque de perte totale. Au sujet de la carotte, M. Oumar Moussa affirme que ce légume vient de N’gouri, dans le Kanem. « Le sac coûte 12 500 F CFA. Je revends en détail 50 à 100 F CFA voire 250 F CFA attachés en petits grappe. Ma marge de bénéfice n’est pas énorme, mais Dieu merci, j’arrive à subvenir à mes besoins ».

Ousmane Bello Daoudou

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays