Fin de Ramadan : Vente de chaussures, un business rentable

Avr 14, 2023

À l’approche de la fête du ramadan, les préparatifs vont bon train. Dès 8h, ce vendredi 14 avril, sur les grands axes et avenues en passant par les grands et petits marchés de la capitale tchadienne, N’Djamena, de nombreux commerçants étalent des chaussures en vente. Reportage.

À une semaine de la Eïd Al Fitr, les vendeurs ambulants des chaussures tentent de tirer leur épingle du jeu en s’installant aux bords des grandes avenues. Ils sont nombreux à faire des affaires par exemple sur l'avenue Nimery jusqu'au grand marché de N'Djamena.

Mbaïhodji Francis, diplômé sans-emplois est vendeur des chaussures. Il affirme qu'à l'approche de la fête, il vend des chaussures pour subvenir à ses besoins. « C'est la raison pour laquelle à l'approche de la fête du ramadan, on sort pour faire quelques jours afin de vendre les chaussures et une fois fini on rentre chez nous », a-t-il martelé. Il ajoute que le début est toujours difficile, mais c'est à la veille de la fête que les clients se bousculent. M. Francis soutient qu’ils font face aux tracasseries des agents municipaux. « Ces agents municipaux prélèvent 3000 FCFA sur chaque bâche ou chaque table. Ils le font chaque année. Une pratique injuste », a-t-il dit.

Loroi David vendeur des chaussures depuis 2019, « la vente des chaussures est rentable. C’est payant, les chaussures appelées maréchal on l’achète au prix de 5000 FCFA en gros et on le revend à 6000 FCFA. Bénéfice net de 1000 FCFA ». Il affirme que s’installer au bord du goudron est un grand risque, mais il n'a guère le choix.

Arrive le client Acyl Koré Acyl qui trouve que les prix des chaussures dépendent des commerçants. « Certains augmentent les prix pour avoir plus de bénéfices. D’autres baissent les prix. C’est abordable par rapport à l'année passée. Je suis satisfait ».

Un autre client Mahamat Habré Kékéchi, trouve que le prix est abordable, mais tout dépend du vendeur. « Il y a des vendeurs qui triplent les prix ordinaires, mais tout dépend de la discussion entre le vendeur et l'acheteur pour trouver un compromis ». Selon lui, les acheteurs doivent aussi réfléchir pour ne pas rabaisser le prix et casser le bénéfice du vendeur. Il interpelle les commerçants à vendre de la qualité et non de la quantité.

Noël Adoum

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