Dans une déclaration faite ce samedi 18 janvier 2025 à la maison de Médias du Tchad au quartier Moursal dans le 6ème arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena, le parti Alwihda conteste les résultats de l'élection du 29 Décembre passé.
Pour Dr Ahmed Djidda Mahamat, président du parti Alwihda, les résultats annoncés par l’Agence Nationale des Gestions des Élections (ANGE) ne sont pas surprenants parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets. « Ceux qui sont chargés de les organiser, de l'encadrer et de les valider sont tous membres du parti au pouvoir. Ils sont juges et parties, désignés et nommés par le candidat qui est en même temps le vrai chef du parti », dit M. Djidda
Le président du parti Alwihda affirme que ces élections ne sont ni démocratiques, moins encore transparentes. Selon lui, c'est une tricherie honteuse exécutée par des apprentis sorciers de la fraude électorale qui n'ont pas de l'expérience.
Dr Ahmed Djidda Mahamat soutient que son parti a gagné dans le septième, huitième et dixième arrondissements de la ville de N’Djamena et dans le département de Dourbali.
Djidda interpelle l'opinion internationale, continentale, régionale et nationale en affirmant, « les portes de la démocratie sont fermées, le peuple forcera les serrures ».
Ousmane Bello Daoudou
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) a décidé de déclencher une grève illimitée. On peut lire, « réuni ce jour en Assemblée générale Extraordinaire à la Maison des Médias du Tchad, , après une évaluation minutieuse de la grève de 72 heures initiée ces derniers jours et après consultation de sa base, annonce la reconduction de la grève dans un format illimité jusqu’à satisfaction totale de ses revendications ».
Selon les membres de l’association, cette décision est prise parce que la liberté de la presse en ligne, socle de la démocratie tchadienne et du droit d’informer est gravement menacée.
Pour l’AMET, la HAMA se mure dans le silence et refuse de répondre à leurs revendications légitimes. Et s’acharne à entraver l’exercice libre de leur métier. L’organisation lançons un appel à la solidarité et à la vigilance de tous les acteurs des médias au Tchad, pour défendre le droit à informer et à être informés. « Nos revendications restent claires et inchangées, annulation immédiate des restrictions arbitraires sur les productions audiovisuelles en ligne et la garantie d’un cadre juridique respectant la liberté de presse, conformément à l’article 25 de la loi 31 », dit le communiqué.
Enfin, l’AMET affirme que tant que les droits de ses membres ne seront pas restaurés et garantis, elle ne reculera pas.
À la veille des élections législatives, l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) annonce une journée sans presse en ligne à partir de minuit ce samedi 7 décembre 2024 pour protester contre la décision de la Haute Autorité des médias audiovisuels (HAMA) qui dans une décision la veille interdit la production et la publication des contenus audiovisuels. On peut lire dans le communiqué, « cette décision est une première réponse à la décision illégale et arbitraire émise par la HAMA le 04 décembre 2024, interdisant la production des contenus audiovisuels par les médias en ligne ».
L’association qui regroupe quarante médias en ligne déplore, dit-elle, une mesure restrictive qui entrave la liberté d’expression, de la presse et d’information au pays. « Cette décision, non seulement muselle la presse en ligne, mais limite également le droit du public à accéder à une information pluraliste et diversifiée », martèle le communiqué.
Selon l’AMET, cette journée sans presse en ligne est une alerte à l’opinion nationale et internationale sur la gravité de la situation. Et pour exhorter les autorités compétentes sur l’absurdité d’une décision contre-productive pour l’image du pays.
Pour finir, l’AMET appelle ses membres à continuer après cette journée à faire de la production audiovisuelle d’ici à augmenter la cadence de la protestation. « D’autres actions sont à l’étude et seront activées dès la fin de cette journée sans presse en ligne », conclut le communiqué.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) condamne la décision de la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) qui a décidé d’interdire à la presse en ligne la diffusion et la publication de contenus audiovisuels. « Cette décision constitue une atteinte grave aux libertés de presse et d’expression garanties par la Constitution tchadienne et la loi n°31 du 3 décembre 2018 en son article 25 qui régit la presse au Tchad », dit le communiqué. L’AMET affirme avoir, il y a quelques mois, dénoncé l’annonce de cette décision du président de la HAMA Abdramane Barka Doningar.
Le communiqué affirme aussi qu’en prenant ce qu’elle qualifie de mesure liberticide, « le président de la HAMA agit de manière outrageusement répressive et illégale. Ce mépris flagrant pour le droit à l’information menace l’avenir de la presse en ligne et compromet gravement la crédibilité de notre pays sur la scène nationale et internationale ».
Dans le même communiqué, l’AMET appelle la HAMA à la lucidité. Et dit ne reconnaît que la loi n°31 en son article 25. L’organisation appelle ses membres à continuer à diffuser des contenus audiovisuels. « L’AMET interpelle les plus hautes autorités du pays à mettre un terme à cette croisade inutile menée par le Président de la HAMA Abdramane Barka Doningar ».
A deux jours du début de la campagne pour les élections législatives, l’AMET met en garde le président de la HAMA et dit qu’elle entreprendra des actions de grande envergure pour défendre les droits de la presse en ligne.
Le Mouvement patriotique du salut (MPS) a organisé son 34e anniversaire à la place de la nation ce dimanche 1er décembre 2024. Une cérémonie présidée par le président d'honneur du parti, président de la république Mahamat Idriss Deby ITNO.
C’est une journée de la liberté et de la Démocratie. Une date qui a marqué un tournant décisif dans la marche et l'histoire politique du Tchad, disent les militants. « Le 1er décembre a été le terminus d'une lutte de patriotes tchadiens », dit un militant. Selon le parti, ces patriotes ont bravé l'adversité d'une dictature implacable pour libérer le pays. C'est ainsi, disent-ils, que le Mouvement patriotique du salut (MPS) a été créé le 11 mars 1990 à l'issue du premier congrès de Bamina, au Soudan. C’est durant cette phase difficile que le colonel Idriss Deby est désigné Président, Maldoum Bada Abbas vice-président et Djibrine Dasser chargé de la Défense. D'autres groupes armés dirigés par Ahmat Hassaballah Soubiane, Adoum Acyl, Abderamane Amir venue de la Libye se sont joints au MPS.
Toujours les militants, ils soutiennent que de 1982 à 1990 les Tchadiens ont vécu dans la peur, dans la crainte et la méfiance mutuelle. « Chacun se méfiait de l'autre parce que le pouvoir à l'époque a mis en place un système policier où chaque tchadien craint son compatriote ».
Le président de la République s’est plié au rituel du dépôt de fleurs aux martyrs. Un défilé militaire a mis terme à la cérémonie.
Ousmane Bello Daoudou
Ce samedi matin, le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration Dr Boukar Michel a rencontré les différents responsables des organisations non-gouvernementales (ONG). Après la présentation et l’introduction du gouverneur Saleh Haggar Tidjani, Dr Boukar Michel s’est d’abord excusé ne pas être le ministre en charge des affaires humanitaires tout en rappelant qu’il a œuvré personnellement pendant plus de 20 ans dans la vie associative et dans les organisations non-gouvernementales.
Le ministre a souligné que le Tchad est un des rares pays à accueillir des milliers des réfugiés et concentre autant des déplacés nationaux. Il appelle les humanitaires à réfléchir sur un modèle qui prend en compte l’action humanitaire et développement, et selon lui cela ne peut se faire sans les ONG.
Le chef de sous Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) Bagasola M. Gilbert Sinangali a pris la parole reconnaissant les efforts des responsables politiques et administratifs. Pour M. Gilbert, il y a plusieurs facteurs qui ont complexifié la crise. Les facteurs climatiques, sécuritaires, ceux liés aux conflits communautaires et le sous financement, etc.
Reprenant la parole, le ministre des Communications a exhorté les ONG à expérimenter des projets agricoles pour donner l’exemple aux réfugiés et aux résidents. « Il y a des terres fertiles, disponibles », a dit le Ministre.
Enfin, Issac Tiansé chef de sous délégation du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) a relevé la réussite de certains projets notamment celui de poissonnerie. Il a également salué la parfaite cohabitation entre réfugiés déplacés et les résidents.
Bello Bakary Mana, depuis Bagassola au Lac
Demain samedi 23 novembre, l’humoriste nigérien Mamane organise à 2024 à Institut français du Tchad (IFT), une conférence de presse a pour son spectacle.
Mamane est l'une des personnalités préférées des Africains, artiste atypique et « touche à tout », il est connu pour sa célèbre « République très très Démocratique du Gondwana » et pour son travail d'auteur et de production en faveur de la promotion et de la professionnalisation de l'humour africain.. Mais il est avant tout une « bête de scène ».
Une règle et un crayon. C'est tout ce qu'il a fallu pour tracer les frontières des pays africains. Avec son éternel esprit taquin, Mamane se rit de la géographie et de l'histoire de l'Afrique. Du Sénégal au Congo en passant par la Côte d'Ivoire, le Togo, le Cameroun, etc. Sans oublier son propre pays le Niger « un pays encerclé par les problèmes ». Un adepte de l’autodérision.
L’humoriste saute d'une frontière à l'autre, passe d'une époque à l'autre, navigue de la conférence de Berlin en 1884 à la COP 27 pour mettre le doigt sur l'absurdité de l'histoire, ses effets sur l'actualité, mais toujours dans un grand éclat de rire.
Ce spectacle est une invitation à un voyage humoristique de l'histoire de l'Afrique avec un Mamane au sommet de son art et de son amour des mots. L'humoriste à la plume corrosive plonge dans l'histoire pour éclairer le présent et mieux comprendre l'origine des maux du continent.
Ousmane Bello Daoudou
Le professeur togolais Roger Ekoué Folikoue a présenté son livre intitulé : Enraciner la démocratie en Afrique ce jeudi 21 novembre au CEFOD, au quartier Ardeb-Djoumal dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Son ouvrage a 8 chapitres et fait 332 pages. Il est publié aux éditions Saint-Augustin Afrique au Togo.
Le professeur a mis en exergue un certain nombre d'idées fortes. « La démocratie est un modèle qui cadre avec la situation du continent africain et en dépit des échecs du modèle démocratique, celui-ci reste valable pour l'Afrique », dit-il. Il explique que dans le processus de mise en place de la démocratie, la société civile doit avoir une place spécifique. « Je suis intimement convaincu que l'Afrique peut s'en sortir ».
L'instauration de la démocratie en Afrique demeure une préoccupation surtout durant les trois décennies passées. On en vient à se demander si ce modèle d'organisation pourra un jour prendre racine en Afrique. « C'est la préoccupation qui est à l'origine de cet ouvrage », conclut-il.
Ousmane Bello Daoudou
Le ministre de la communication, de l’économie numérique et de la digitalisation de l’administration M. Boukar Michel accompagné d’une équipe de journaliste est arrivée à Bagasola. Il était accueilli au bas de l’hélicoptère par le gouverneur de la province du Lac le général Saleh Tidjani Haggar. La délégation a déferlé à la résidence du préfet. Le programme de descente terrain des journalistes est en cours de programmation.
Les deux responsables ont été rejoints une heure plus tard par le ministre de la Défense Issakha Malloua Djamouss.
Bello Bakary Mana, depuis Bagasola poste avancé de l’opération Haskanite.
Le Comité du Suivi de l'Appel à la Paix et à la Réconciliation (CSAPR) et ses partenaires nationaux et internationaux ont organisé une conférence régionale des Acteurs de la société civile des pays du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest et du centre du 18 au 20 novembre au ministère des Affaires étrangères dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Le Coordonnateur du CSAPR Abderamane Ali Gossoumian affirme que l'objectif principal de cette conférence est de créer un espace de dialogue inclusif et constructif entre les acteurs de la société civile. Objectif : contribuer de manière significative à la stabilité et au développement durable de la région. Pour lui cette conférence est une occasion unique pour montrer que la société civile n'est pas seulement un acteur passif, mais un véritable moteur de transformation capable d'influencer les politiques et de mobiliser les communautés pour la paix.
Toujours selon le coordonnateur, ces pays font face à des défis complexes touchant à la fois les domaines politiques, économiques, stratégiques et sécuritaires. Il soutient que cette conférence fera un diagnostic de la situation dans les pays représentés en accordant une place centrale au partage d'expériences et à la réflexion sur les moyens adéquats pour renforcer le fonctionnement des institutions nationales et africaines.
Pour rappel, cette conférence regroupe le Mali, Niger, Burkina Bénin, Cameroun, RCA et la Tchad.
Ousmane Bello Daoudou