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Le président du parti le Mouvement national pour le Changement au Tchad (MNCT) Mahamat Ahmat Lazina a animé une conférence de presse dans son siège situé au quartier Amtoukoui dans la commune de 7e arrondissement de la ville de N'Djamena.

Mahamat Ahmat Lazina a annoncé la rentrée politique de son parti pour le 18 février 2023 au stade de Diguel. Il soutient que, cette rentrée politique se passe dans un contexte marqué par un moment de rassemblement pour la paix, l'unité et la cohésion sociale. M. Lazina affirme que les élections sont un processus qui doivent d'abord commencer à l’intérieur de sa formation politique. Une course au leadership du parti, « car je ne suis pas le seul apte, compétent ou intelligent qui dépasse les membres dans ce parti. Il revient aux militants de MNCT d'organiser le congrès pour désigner un président. Parce que l'objectif principal de MNCT c'est la conquête du pouvoir » a-t-il dit. Selon M. Lazina, le MNCT n'est pas un parti qui veut envoyer des ministres au gouvernement, mais c'est un parti qui veut diriger le Tchad. Et c’est pour bientôt. « Après les 19 mois restants de la transition, nous ne tolérerons pas une heure de plus à cette transition. Nous serons candidats à toutes les consultations électorales ».           

Au sujet des événements du 20 octobre, M. Lazina affirme qu'il regrette ce qui s'est passé, « un homme politique responsable doit regretter ce qui s'est passé. Nous avons perdu des Tchadiens et des vies humaines », a-t-il déploré. Il dit être profondément touché et ne souhaite pas que cela se répète au pays. Il affirme « qu'il n'est pas question qu'un Tchadien ôte la vie d'un autre tchadien ou bien un Tchadien armé qui se croit au-dessus de tout le monde massacre et enlève la vie des autres tchadiens ». Il attend la commission d'enquête pour qu’elle fasse la lumière sur ce qui s'est passé. Et que les coupables répondent de leurs actes devant justice. Il ajoute, « soit nous allons organiser les élections libres et transparentes pour rentrer dans l'histoire, soit nous allons toujours continuer la tête baissée ». M. Lazina s'interroge sur les autorités de la transition, « est-ce qu'ils veulent plonger ce pays dans un bain de sang? Le peuple ne peut pas accepter des élections truquées. M. Lazina soutient qu’en politique tout se prépare, « on ne peut pas réveiller un bon matin pour aller aux élections ». Pour lui, la CONOREC n'est qu'une coquille vide.

Il conclut que pour mieux gouverner, il faut de l'eau, de l'électricité, des logements décents, la santé, la sécurité, crée des emplois pour les jeunes « ce n'est pas allé en Israël ou en France pour chercher le pouvoir. Le pouvoir c'est au Tchad qu’il faut le chercher ».

Noël Adoum

A l'occasion du premier anniversaire du massacre de Sandana, le comité de crise a organisé une cérémonie de recueillement à l'honneur des victimes ce 9 février au Centre d'Études et de Formation pour le Développement (CEFOD).  Le comité exige justice. Reportage.

C'est le CEFOD qui a servi cet après-midi de lieu de recueillement pour l'an 1 des massacres de Sandana. Une cérémonie qui a vu la présence du gouverneur de la province du Moyen Chari, Général Ousmane Brahim Djoumal.

Ndiguigue Mayana, président du comité de crise a rappelé la genèse de ce conflit. Il a ensuite expliqué la lenteur de la procédure judiciaire et a appelé les Tchadiens à l'unité et au vivre-ensemble. Il affirme que ce massacre origine d'un accident de circulation sur la voie publique à Sandana, village situé au Canton Koumogo dans la province du Moyen Chari. Il souligne que le corps sans vie d'un homme de la communauté arabe a été découvert dans la rue par les services de la gendarmerie qui ont conclu à une mort accidentelle, mais sa famille sous la conduite de Garam a rejeté le rapport. « Elle a encerclé le village de Sandana. Les assaillants tiraient sur toutes les personnes qui tentaient d'échapper tuant 12 innocents », a-t-il dit.

Depuis lors les enquêtes piétinent et la procédure judiciaire engagée n'a pas avancé, a-t-il estimé. M. Moyana précise qu'ils sont réunis ce 9 février pour se remémorer ces tristes évènements qui mettent à mal le vivre-ensemble tant chanté par le gouvernement. « Nous sommes réunis ici pour prier, pour le repos des âmes des défunts et pour que plus jamais de tels événements ne se reproduisent ni à Sandana, ni ailleurs dans notre pays », a-t-il dit ému. Toutefois, il a appelé à l'unité et a exigé que le gouvernement assume ses responsabilités, « je n'en veux pas au gouvernement, mais je dis qu’il a failli à ses missions régaliennes. Il ne sait pas faire la promotion de la culture de la paix et du vrai vivre-ensemble ».

Me. Midaye Guerimbaye, avocat des victimes de Sandana souligne qu'ils étaient au départ 32 avocats sur l'affaire, mais aujourd'hui ils sont moins de 10. Il rassure l'audience présente que la justice est lente, mais le dossier avance, « même si certains ne croient pas en la justice, moi je crois. Il y a des hommes intègres, compétents et incorruptibles », a-t-il déclaré.

Le gouverneur de la province du Moyen Chari présent dans la salle a aussi intervenu. M. Ousmane Brahim Djouma dit qu'il est formé pour servir sur les 1.284.000 km2 et les 17 millions de Tchadiens. Il relève qu'il n'est ni pour une communauté ni pour une religion moins encore pour une ethnie. « Nous sommes là pour mettre de l'ordre, de la tranquillité. Arrêter ceux qui ont fauté et les remettre à justice. Et non pas de rendre justice. La Justice doit dire le droit en toute impartialité. Nous sommes tous Sandana, tous Tchadiens, et c'est normal que nous assistions à cette cérémonie ».

Abderamane Moussa Amadaye

Ce jeudi 9 janvier a eu lieu dans la grande salle de Centre d'Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) la journée du lancement des activités de la Cellule des Étudiants en Droit pour la Lutte contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) au quartier Ardeb Djoumal dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena.

La cérémonie a démarré à 14h en présence de plusieurs étudiants, avocats et magistrats et greffiers. Et par la prestation d’un humoriste, de slam et le sketch de plaidoiries sur le podium pour sensibiliser sur les VBG dans notre société. Cette cellule est l'œuvre des jeunes étudiants de l'université du CEFOD soucieux d'évoquer les maux qui font souffrir plusieurs femmes.

Pour la coordinatrice de la cellule Mme Badané Senaté Mélanie, l'objectif de son organisation est d'apporter une part de contribution à la lutte contre la VBG. « C’est un fléau qui prend de l'ampleur dans notre société. Les victimes sont de plus en plus nombreuses. Il est de notre devoir à nous tous, chacun à son niveau et à sa manière de dénoncer ses pratiques néfastes », dit-elle.

Elle ajoute que la cellule se focalisera plus sur les procès fictifs, les plaidoiries, les caravanes de sensibilisation et les conférences-débats aux thématiques des VBG, a-t-elle dit. Ces différentes activités permettront à la cellule d'atteindre un maximum de personnes qui à leur tour relayeront le message autour d'eux.                           

Enfin, elle demande aux personnes de bonnes volontés désireuses d'appuyer cette initiative de ne pas hésiter à apporter leur appui technique, financier ou matériel pour permettre la réalisation des activités de la cellule dans les jours à venir.

Noël Adoum

Lors d'un point de presse hier 8 janvier à la bourse de travail, la Plateforme des Diplômés en instance d'Intégration à la Fonction Publique dénommée « Les orphelins » menace d’envahir la rue pour demander le départ de la France si le gouvernement de transition ne trouve pas une solution à leur problème de chômage. Reportage.

Le porte-parole de la plateforme « Les orphelins » Dieudonné Pircolossou Raoul déclare, « nos autorités sont restées silencieuses aux cris de détresse des orphelins ». Il dénonce le silence du gouvernement de transition sur la question d’intégration « les jeunes diplômés sont abandonnés ».

Selon M. Pircolossou l'intégration se fait par exclusion organisée par le régime, c'est-à-dire un groupe ou une communauté est priorisé au détriment de l'intérêt général. Pour les diplômés sans emploi le travail au Tchad est un droit reconnu par le texte de la République, mais il ne s’obtient le travail pas selon des compétences. Le porte-parole a dénoncé la dernière vague de recrutement à la police où plusieurs diplômés n’ont pas été retenus. « Si le gouvernement ne s'est pas déguisé en escroc pour arnaquer les paisibles citoyens qui peinent à trouver de quoi subvenir à leur besoin ? », se demande-t-il.                       

Il estime, qu'il est vrai que des débouchés d'emplois ne manquent pas dans ce pays, mais c'est la mauvaise foi des autorités qui fait mal aux diplômés sans-emploi dans un pays qui manque cruellement des ressources humaines qualifiées. « Les plus hautes autorités se livrent à des pratiques discriminatoires entretenues par un groupuscule se disant intouchable de la République ».                

Enfin, les diplômés sans-emploi demande au président de transition Mahamat Idriss Deby d'instruire le ministre de la Fonction publique de restituer les dossiers de tous les diplômés sans emplois dans un délai n'excédant pas une semaine. Au cas contraire « Les orphelins » lanceront une grande manifestation pour demander le départ de la France du Tchad.

Noël Adoum

Les relations diplomatiques entre Israël et Tchad étaient rompues en 1972. Elles se sont réchauffées il y a 4 ans. La semaine dernière le président de transition (PT) Mahamat Idriss Deby a effectué une visite de travail à l'État hébreu où une représentation diplomatique tchadienne est inaugurée le 2 février. Il s’est déplacé 48 h après à Paris pour 48h. Ces déplacements font parler. Pourquoi Mahamat Idriss Deby est allé dans ces deux pays? Analyse et décryptage par deux analystes.

En moins de deux semaines, le PT Mahamat Idriss Deby s'est rendu en Israël et en France. Deux pays stratégiques dans le domaine de la sécurité et du renseignement. La première visite a été marquée par l'inauguration d'une ambassade du Tchad en Israël. La seconde visite est marquée par la nouvelle stratégie de la France dans le contexte du retrait de ses forces françaises du Burkina Faso et leur probable redéploiement dans un espace proche, rapportent nos sources.

Interrogé, Dr Évariste Ngarlem Toldé souligne qu'il faut au préalable observer le contexte. Il estime que la deuxième phase de transition n'a pas fait consensus et le pays est menacé par les rebelles au nord et par une nouvelle rébellion récemment crée au sud, dit-il. Selon lui, l'ouverture d'une ambassade en Israël cache un enjeu sécuritaire important. Il soutient que l'État hébreu est performant dans ce domaine et le Tchad en a besoin. « Nos frontières sont poreuses et la transition a besoin d'un service de renseignement et de sécurité de qualité, Israël peut aider en cela », a-t-il confié.

Toujours selon Dr Toldé, la visite du PT peut s'expliquer au-delà de l'ouverture de l'ambassade ou d'échange diplomatique, « ça permet de raffermir et d'asseoir le pouvoir Mahamat Idriss ». Pour ce qui concerne la France, il relève qu'elle est rejetée un peu partout, elle n'a pas trouvé mieux que le Tchad. Selon lui, le Tchad a toujours été le bastion et l'avant-post des guerres que mène la France en Afrique surtout sahélienne. « Mahamat Idriss Deby est parti pour avoir des orientations. Ce déplacement est au-delà d'une visite de travail. C'est la coopération militaire qui va être l'enjeu de cette rencontre entre lui et Macron. Le Tchad ne peut pas faire comme le Mali ou le Burkina Faso », a-t-il justifié. Il souligne qu'il sera difficile au peuple amorphe et à l'armée qui n'a pas le moyen de sa politique de tourner le dos à la France, « et il sera aussi difficile aux autorités de transition de retourner leur veste contre la France, faire cela au Tchad c'est creuser sa propre tombe ».

Pour Professeur Ahmat Mahamat Hassan, la France est un partenaire stratégique du Tchad depuis l'indépendance jusqu'à l'heure actuelle. Il estime qu'elle a même soutenu le fils après le décès de son père. Selon lui, malheureusement cette situation est en train de tourner au vinaigre depuis les évènements tragiques du 20 octobre où plus de 50 personnes ont été abattues et des arrestations arbitraires signalées. « La relation a commencé à se détériorer. C'est un passif difficile à purger et place les autorités de transition dans une situation encombrante. Le soutien de la France est terni par les évènements du 20 octobre ». M. Mahamat Hassan affirme que la visite de Mahamat Idriss Deby à Paris s'explique par « une demande d'apaisement et aussi rassurer les autorités françaises au sujet de la nouvelle phase de transition pour continuer à bénéficier du soutien de la France notamment de la base française et aussi du soutien politique », dit le professeur.

Au sujet de la visite à Tel-Aviv, pour le Pr Ahmat Mahamat Hassan Israël est un ancien partenaire avant l'indépendance, mais au-delà se cache un enjeu sécuritaire, estime-t-il. « C'est pour la stabilité de la transition, ce n'est pas pour la question de la sécurité du Tchad. Le Tchad n'est pas en insécurité grandissante. On avance des prétextes économiques, mais l'enjeu est plutôt sécuritaire », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

C'est par un communiqué rendu public ce 8 février 2023 que le club de deuxième division de N'Djamena, GALACTIK FC a annoncé la désignation de l'un des gardes rapprochés du Président de la Transition en la personne de Ousmane Adam Dicky, Président d'honneur de leur club.

Selon le communiqué c’est après délibération de l'assemblée générale extraordinaire tenue hier, 7 février au siège du club, « M. Ousmane Adam Dicky a été désigné Président d'honneur de GALACTIK FC ». 

Oumar Adjib Koulamallah, responsable du club dit être heureux et encourage les autorités de transition à faire davantage pour le football. « Je suis content que les gens qui entourent le président de transition aient compris l’utilité du sport et du football en particulier. Ils aident la jeunesse en s’investissant personnellement afin de changer positivement cette passion qui nous tient tant », a-t-il confié à notre micro.

Abderamane Moussa Amadaye

L’institut Français du Tchad a procédé au lancement de la 6e édition de la compétition inter-établissement dénommée « Tchad Inda talent » couplée à la remise des attestations aux lauréats de la 5e édition. Cette activité s’est déroulée hier mardi 7 février à la Maison de la Femme dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

L’IFT a lancé ces activités culturelles dans le cadre de son soutien aux jeunes à travers le Hip-hop Tchad Inda talent. Cette 6e édition est placée sous le thème « le numérique et la jeunesse pour une éducation dans la cohésion sociale et le vivre ensemble ». Cette activité réunie les élèves de différents établissements scolaires qui compétitionnent dans divers domaines pour inciter à la culture de l’excellence. Et mettre l’accent sur la culture, l’éducation et la citoyenneté, affirme le directeur artistique de cette compétition, Issa Bichara.

Pierre Hubert Toucharo, directeur de l’IFT, « cette édition est dédiée aux numériques et à la cohésion sociale et permettra de détecter les talents cachés des jeunes qui sont au lycée et autres. C’est aussi l’endroit idéal de brassage entre les élèves de différents établissements scolaires de la ville de N’Djamena ».

M. Allamine Kader, représentant le club des artistes, soutient que son club soutiendra cette initiative afin de l’élargir dans toutes les provinces du Tchad.

Pour cette 6e édition, 40 établissements scolaires sont inscrits. La compétition se déroule jusqu’au 29 mai 2023.

Narhinguem Anastasie

La Ligue provinciale de Football de N'Djamena (LPFN) suit son chemin sans embûches et surtout avec des surprises. Après la 8e journée, Aiglons FC prend la tête du classement avec 1 point d'avance sur son rival, le champion du Tchad, TP Elect Sport. Ialtchad Presse a échangé avec le secrétaire général de la LPFN. Reportage.

Contrairement aux années précédentes, le championnat de N'Djamena de cette année semble susciter de l'engouement. Il ne passe pas un seul match où les trois terrains retenus pour ce tournoi notamment l'Académie de Farcha, Stade de Diguel ou celui de Paris-Congo n’est pas rempli par le public. Les équipes donnent du spectacle pour régaler les spectateurs.

Rahma Zakaria Rahma, secrétaire général de la Ligue provinciale de Football de N'Djamena affirme, « ce qui fait la particularité de cette édition, c'est le nombre d'équipes, nous sommes passés de 12 à 14 équipes. Il y a plus d'engouement et nous voulons donner à l'équipe nationale des joueurs compétitifs ». Il ajoute aussi, « la preuve, cette année nous allons faire un championnat en aller-retour qui va donner 26 journées et à l'issue de ces journées nous allons déclarer l'équipe qui a plus de points champion de N'Djamena suivi du vice-champion, du troisième et le quatrième pour donner au championnat national les quatre clubs de la capitale », dit-il. M. Zakaria soutient que le dernier de cette compétition sera relégué et l'avant-dernier jouera un match de barrage avec le vice-champion de deuxième division. La compétition pourra se clore au plus tard fin mai de l'année en cours.

Au sujet des difficultés, le  SG de LPFN avoue sur un ton sec qu'il y a un trop-plein, mais son organisation essaie de juguler. « Les difficultés sont énormes, mais comme nous nous sommes engagés, nous avons donné notre parole. Nous sommes en train d'avancer dans des difficultés, nous avons fait des demandes, mais jusqu'à là sont restées lettres mortes », dit-il. Il souligne que pour des questions d'honneur, la LPFN continue d'organiser la compétition.

Toujours au sujet de difficultés, M. Zakaria soulève la question des infrastructures et de sponsoring. Selon lui, pour 14 clubs, il n'y a que 3 terrains, « nous avons de déficit infrastructurel, ce qui rend la tâche difficile surtout que bientôt le championnat de deuxième division va commencer ».

À côté de cette difficulté s'ajoute le manque de sponsoring, dit le SG de LPFN. « On ne peut en aucun cas jouer un championnat sans sponsor, mais nous sommes en train de le faire depuis des années. Et cela ne peut pas développer le football ». Il estime que le championnat est encore amateur et qu'il a besoin d'être épaulé. Il interpelle les autorités, les personnes de bonne volonté, les entrepreneurs,  etc. à venir en aide à la ligue et aux clubs.

Rappelons que à la 8e journée, Aiglons FC prend la tête de ligue avec 20 points, suivi du champion du Tchad, TP Elect Sport avec un point de différence. Renaissance Football Club (RFC) est en troisième position avec 17 points, Gazelle FC, 4e avec un point d'écart. Foullah Edifice FC le richissime club du pays qui était premier la semaine dernière, est actuellement entre le marteau et l'enclume. Il est désormais en 5e position.

Abderamane Moussa Amadaye

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