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Ce jeudi 23 mars 2023 est le premier jour du mois saint du ramadan au Tchad. Ialtchad Presse a rencontré le Cheichk Abdeldahim Abdallah Ousmane, vice-président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI) dans son bureau au sein de la grande mosquée de la capitale tchadienne, N’Djamena sur les bonnes pratiques et les interdits durant ce mois saint des musulmans.

En avant de commencer Cheikh Abdeldahim Abdallah Ousmane a souhaité bon ramadan à tous les musulmans du monde en général et ceux du Tchad en particulier.

Pour lui, le Jeûne est un moment d’abstinence. « S’abstenir de manger, de boire et ne pas avoir des rapports sexuels », dit-il. Il affirme que le Jeûne est l'un de cinq piliers de l'islam. Il soutient que pour faire le Jeûne il faut d'abord être musulman, être majeur, en bonne santé, ne pas être malade mental ou malade et pour il faut rajouter pour une femme ne pas être dans sa période de menstruation. Il rappelle aussi qu’il faut avoir l'intention dès le premier jour de jeûnes de la faire durant 29 ou 30 jours.

Le Cheikh souligne également les interdits. Ils sont entre autres de s'abstenir de regarder les femmes, de les toucher, de ne pas mentir, calomnier, insultés, ni de voir les images interdites à la télé ou sur le téléphone, de ne pas penser aux femmes parce que cela cause le liquide qui sort de l'appareil génital (liquide prostatique, le sperme ). En cas de voyage, il faut reprendre le jour manqué. Il confirme que si toutes ces conditions ne sont pas respectées, le ramadan ne sera pas valide et les bénédictions en moins, les salaires et le jeûne n'est pas valides à 100%. Il demande aux chers fidèles de lire le saint coran, de participer aux prières communes, à la prière de Tarawiya et à la prière nocturne. Enfin, demande aux nanties d'aider les pauvres à la rupture du jeûne.

Ousmane Bello Daoudou

L'Association des jeunes filles mères pour l’entraide sociale et le développement à lancé le forum des filles mères ce jeudi 23 mars à la Maison de la Femme. Cette deuxième édition est placée sous le thème « Jeune fille mère, soit optimiste, ton avenir est dans tes mains ».

Ce forum est la suite de la caravane de sensibilisation des filles mères tenue du 10 février à Ndjamena, capitale tchadienne. Il a permis de recenser les filles mères dans quelques arrondissements de la ville remplie des filles mères dont 420 dans le 7e  arrondissement, 310 dans le 6e, 30 dans le 5e et 347 dans le 9e arrondissement, selon le Secrétaire Général de l'association, Mme Chanki Gloria.

Selon madame Appoline Moudalbaye, secrétaire générale du ministère du Genre et de la Solidarité nationale, représentant la ministre, son département s'engage à soutenir et encourager ces filles tout en les sensibisant sous  diverse forme,vu que le dossier des filles-mères est récurrent dans la société tchadienne. Elle ajoute que durant les 3 jours de ce forum, chaque participante sera optimiste et ambassadrice de sa localité pour l'amélioration de la situation de ces jeunes. « L'objectif de cette rencontre c'est d'éveiller la conscience des filles mères sur le risque de comportement de déséquilibre social et de promouvoir l'éducation, l'encadrement des celles-ci pour une intégration sociale dans la vie active », dit-elle.

Lors de cette cérémonie, quelques filles mères ont donné des témoignages de leur vécu. Elles ont également expliqué comment elles étaient rejetées par leurs propres parents. Les activités de cette deuxième édition a plusieurs activités, notamment les causeries débats autour des diverses thématiques, les conférences, les ateliers de formation, etc.

Narhinguem Anastasie

La journée internationale du travail social a été célébrée dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, de N’Djamena sous le thème « Respectons la diversité grâce à l'action sociale commune » et le thème national est intitulé « les travailleurs sociaux tchadiens face aux défis de la diversité »

Pour Aminata Oumarou Djibrillah, la journée internationale des travailleurs sociaux est née en 1983 au siège des Nations unies à New York et célébrer chaque année le 15 mars à l'initiative de la Fédération internationale des travailleurs sociaux cette année est célébrée en différé ce 22 mars.

Pour elle, les services sociaux publics et privés fournissent des soutiens sociaux aux enfants et aux familles dans les communautés. Elle indique qu'ils jouent un rôle clé dans la prévention et la réponse à la violence contre les vulnérables. Aminata Oumarou Djibrillah dit que le thème vise à mettre en évidence l'utilité du travail des professionnels de l'action sociale en tant que force considérable pour asseoir et défendre le respect de la diversité.

Jack Boer le représentant de l'Unicef au Tchad souligne que les services de l'action sociale sont utiles pour la protection des enfants et leurs communautés dans tous les secteurs avec un système qui assure la protection sociale, la justice et la santé. Il contribue aussi à l'éducation, à la sécurité et à la gestion des risques de catastrophe. Pour M. Boer ces services favorisent le développement de bien-être des enfants et aussi à l'autonomisation des populations vulnérables.

Ousmane Bello Daoudou

Un nouveau bâtiment flambant neuf va désormais abriter le ministère des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale. Il est inauguré ce 22 mars dans le 1er arrondissement de la capitale, N'Djamena en présence de plusieurs autorités civiles, militaires, diplomates et du Président de Transition.

C'est un immeuble imposant non loin du ministère de la Sécurité publique et de l'Administration du territoire. Il est composé de 7 étages et un rez-de-chaussée, comportant deux bâtiments liés par une sorte de pont aérien. Il compte 138 bureaux, 20 secrétariats et 4 salles d’audience. Il dispose des grandes conférences avec deux amphithéâtres de 300 et 200 places assises et un autre de 1000 places.

Imam Afifi, président du conseil d’administration adjoint de l’entreprise égyptienne « Arab Contractors » réalisateur des travaux dit que cette œuvre est le fruit de la parfaite coopération bilatérale entre le Tchad et l’Égypte.

Le patron de la diplomatie tchadienne Mahamat Saleh Annadif invite les personnels à faire bon usage de ce nouveau bâtiment. Selon lui, la durabilité de ce siège dépend en grande partie d'eux. Le ministre des Affaires étrangères a souligné les difficultés auxquelles fait face le personnel de son ministère. « Il est important d'améliorer les conditions de travail du personnel pour un meilleur rendement », dit-il. Parmi les conditions, il a relevé le statut particulier du personnel, les nominations, la gestion administrative et financière, etc. Pour lui, le statut particulier permettra une bonne gestion de carrière des agents, pour une diplomatie plus efficace.

Abderamane Moussa Amadaye

Pour s'imprégner des préparatifs du mois saint du ramadan 2023, Ialtchad Presse a fait un détour ce mardi 21 mars dans quelques marchés de la capitale tchadienne. Reportage.

Issakh Adam Mahmoud est boutiquier au marché Adala. Il affirme que depuis deux mois le prix du savon a grimpé, « le prix d'une boule de savon était seulement à 150 FCFA maintenant il est de 250 FCFA. Les prix de certaines denrées alimentaires sont en hausse notamment la farine, le bleu et l'huile, etc. ». Non loin est assise Mme Zara Djidda vendeuse de tomate soutient que les denrées alimentaires sont augmentées, avant la caisse de tomate se vendait à 10.000 FCFA, elle est actuellement à 12 500 FCFA

La présidente des vendeuses des poissons Mme Medjilar Christine affirme que le poisson est cher sur le marché, le sac vendu à 30.000 est passé à 45 000 FCFA. « Les ventes sont en mode ralentie, les restants des poissons ont les conserves au congélateur avec 2 ou 3 barres de glace ».

M. Idriss Abdoulaye est lui vendeur au marché Dembé, « auparavant nous achetons le sac entre 20 000 et 24 000 FCFA, mais actuellement le prix a augmenté. Sauf le sucre n'a pas bougé. En réalité le marché n’a pas d'engouement parce que les clients n'ont pas d'argent, ils sont souffrants. Donc je demande aux autorités de revoir la gestion de ce pays. Il ne faut pas se concentrer seulement sur comment concevoir son pouvoir ? Mais aussi il faut penser un peu aux peuples et à réglementer surtout les denrées alimentaires.

Ousmane Bello Daoudou

Le coordonnateur de la fédération de l'opposition crédible (FOC) Yaya Dillo Djérou Betchi a animé ce 20 mars un point de presse au siège du parti socialiste sans frontières (PSF) pour annuler la marche pacifique prévue ce 21 mars pour exiger la dissolution de la commission nationale d'organisation du référendum constitutionnel CONOREC et la libération des prisonniers d'opinions.

Selon le FOC, le ministère de la Sécurité publique a refusé de réceptionner la demande d'autorisation de leur marche pacifique prévue ce mardi 21 mars. Elle appelle ses membres à se mobiliser pour les prochaines marches qui seront organisées après le ramadan. Pour Yaya Dillo Djérou Betchi coordonnateur du FOC, il est clair que la junte nie toute forme de libertés et droits fondamentaux à l'opposition. « Dans un tel contexte d'autoritarisme et de privation des libertés publiques, nous restons très soucieux de l'avenir démocratique du Tchad. Toutefois, pour éviter une atteinte à la vie de nos concitoyens, la marche est reportée », a-t-il affirmé.

M. Dillo a également mentionné que la récente visite du directeur général adjoint du FMI au Tchad n'est pas du goût des Tchadiens. À son avis, cette visite est inquiétante puisque le Fonds Monétaire international (FMI) a fait de décaissement qui a permis à la junte d'utiliser la majeure partie des recettes nationales pour acheter des armes et d'autres outils de répression. Les récentes revues dans le cadre du programme de facilité élargie de crédit ont permis à la junte d'avoir des décaissements importants de plus de 224 millions de dollars. « Nous avons prévenu les partenaires y compris le FMI que la junte allait utiliser ces aides pour tuer les Tchadiens », dit-il. Il se demande pourquoi la communauté internationale prétend défendre la démocratie dans certaines zones du monde et soutenir la dictature dans d'autres.

Kouladoum Mireille Modestine

L'Office Nationale pour la Promotion de l'Emploi (ONAPE) a lancé sa campagne de mobilisation dédiée au secteur privé pour l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes ce mardi 21 mars au palais des Arts et de la culture. Cette campagne est placée sous le thème, changer de paradigme et investir, la tendance qui fait de la fonction publique le 1er pourvoyeur de l'emploi au Tchad.

Cette campagne est censée renforcer l'engagement du secteur privé dans l'appui aux politiques publiques en matière de l'emploi en privilégiant une approche participative et inclusive. Selon le Directeur général de l’organisation Sadick Brahim Dicko, le secteur privé est censé être un acteur de choix dans la création de l'emploi au Tchad, mais il est resté longtemps à l'écart. Et c'est pour cela que les acteurs du privé se sentent moins concernés par les politiques en matière de l'emploi.

M. Dicko ajoute que pendant longtemps, la fonction publique est considérée comme le premier pourvoyeur de l'emploi au Tchad. Cette perception à amener les jeunes à prendre la fonction publique comme la seule porte de l'emploi décent et durable. Il est temps, dit-il, de changer cette perception chez les jeunes, cela doit commencer par un engagement formel et durable du secteur privé à maintenir le dynamisme de la promotion de l'emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes. « Notre défi futur est de miser sur le secteur privé pour stimuler la croissance, l'emploi dans tous les secteurs de l'économie en tenant compte de l'effet multiplicateur et encourager une approche plus inclusive pour faire de ce secteur le principal pourvoyeur d'emplois au Tchad ».

Il a profité de l'occasion pour interpeller les entreprises qui font du placement en dehors de L'ONAPE de s'abstenir et solliciter les services de son organisation, puisque seule, l'ONAPE qui détient le monopole de placement sur l'ensemble du territoire national. Aux jeunes, il les demande de ne pas se délaisser de la fonction publique, car l'État aura toujours besoin de leurs compétences, mais de ne pas faire de la fonction publique leur seule option puisqu'il existe plusieurs alternatives.

Narhinguem Anastasie

Les élèves de la promotion 2014-2015 de L'École Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) dénoncent lors d’un point de presse fait par Me Taira Tchangdele Stéphane avocate ce 21 mars 2023 à la radio Fm Liberté.

Me Taira Tchangdele Stéphane souligne que les élèves sont admis par voie de concours et après admission, chacun d'entre eux a choisi une filière universitaire et passer tous les examens (probatoire, examens de passage en classe supérieure) jusqu'à la troisième année pour décrocher un diplôme de fin de formation, dit-il.

Pour lui en date du 22 janvier 2021 un communiqué officiel dit « il est ouvert au titre de l'année académique 2019-2020 un examen national de certification des agents sanitaires et sociaux des institutions publiques et privées de formation en vue de l'obtention des diplômes professionnels de la santé et de l'action sociale ». Pourtant le même communiqué en son article 3 et 4 précise « les candidats libres sont ceux qui n'ont jamais composé depuis l'instauration de l'examen de certification ». Il indique que les requérants n'ont pas composé pour des raisons d’irrégularités selon les statuts et les règlements intérieurs de l'ENASS qui n'ont prévu nulle part que les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes : bulletins des notes de la 1re, 2e, 3e année pour cet examen dit Me Taira Tchangdele, « nous assistons à un refus de la délivrance de relevés des notes et attestation de fin de formation qui justifie un quelconque niveau universitaire ».

Me Taira Tchangdele demande l'intervention des autorités du pays et des premiers responsables chargés de l'ENASS à s'investir afin que ces étudiants puissent rentrer dans leur droit et pouvoir servir le Tchad.

Ousmane Bello Daoudou

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