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La direction générale des impôts a organisé une journée d'information d'échange et de sensibilisation sur le e-tax. Cette journée d'échange a eu lieu à dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena. Le e-tax est une application qui évolue. Cette journée disent les organisateurs a permis aux personnes d'avoir des explications sur l'application et comment y accéder.

E-tax est une application mise en place pour la gestion des impôts et taxes à la direction générale des impôts et taxes. Il y a deux procédures. La première concerne les agents des impôts. La seconde concerne les contribuables.

Dans le cadre de la réforme des finances publiques, l'application permet aux contribuables de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. Et à l'administration fiscale, de gérer ses impôts déclarés. Pour l'inspecteur des impôts, responsable du projet e-tax, M. Dinamo Dama, le contribuable doit d'abord avoir accès à e-tax via son portail il suffit de cliquer sur le lien pour faire sa demande qui sera validée par l'administration fiscale. « Une fois la demande validée, le contribuable aura un identifiant et un mot de passe. Il pourra se connecter désormais et accéder à un espace qui lui est propre pour lui permettre de souscrire à sa déclaration, de la réviser en cas d'erreur et d'imprimer son certificat NIF », explique-t-il.

Le chef de projet rassure les citoyens que e-tax sera bientôt étendu à des moyennes et petites entreprises. L'échange avec les entreprises, les banques, les ONG etc. a tourné autour de l'éventuelle erreur qui sera commise lors de l'envoi de la demande, pourquoi avoir deux systèmes en parallèle. Les panelistes se sont succédé pour donner des éclaircissements.

Kouladoum Mireille Modestine

Trois semaines de carême catholique et à 72 heures du mois sacré de ramadan, le Conseiller National Mohamad Aguid Bachar Assed a effectué une descente dans deux marchés de N’Djamena, ce lundi 20 mars 2023. Il est allé s’enquérir des prix des denrées alimentaires qui ne cessent de grimper et s’entretenir avec les commerçants. Reportage.

La visite du Conseiller National Mohamad Aguid Bachar Assed dans ces deux marchés avait pour but de constater la situation sur place, afin de s’assurer que les denrées alimentaires de première nécessité soient à la portée de la population tchadienne au temps de carême catholique et l’approche du mois sacré du Ramadan.

 Comme à l'accoutumée, certains commerçants profitent pour augmenter davantage les prix des denrées alimentaires. C’est à la suite de ce constat que le conseiller national a la cherté de vie au Tchad qui est toujours décrié par toute la population à l'approche du ramadan dans plusieurs marchés notamment le marché de Dembé et le marché à mil.

Au marché de Dembé, les prix des denrées sont variables, allant de 35000Fcfa pour un sac de poisson frais à 1000Fcfa pour un « coro » d’oignon. Quant au marché du mil, le prix des produits est abordable par rapport à l’année précédente, avec un sac de Mil à 32500FCFA et un « coro » de mil à 1000 FCFA. Les dattes, très utilisées pendant le mois saint du Ramadan, restent cependant très coûteuses, avec un sac à 100000 FCFA et un « coro » à 3500FCFA.

Pour le conseiller national, cette visite vise à s’enquérir de la situation et réparer le tort. « Je suis ici pour faire le constat de la situation réelle afin d’apporter un changement dans le quotidien des Tchadiens et porter leur voix à l'hémicycle», a-t-il déclaré.

 Il trouve qu'il y a de la différence, de l'exagération et des causes évidentes au niveau de la douane et au niveau des commerçants, « je demande en tant que représentant du peuple au niveau de l'Assemblée nationale, porté la voix de ce peuple et alléger toutes les étapes qu'il traverse» il poursuit, « Dans ce temps de carême catholique et  l'arrivée du mois sacré de ramadan, il faut que la situation soit allégée pour les citoyens ». Il souhaite que les denrées alimentaires soient abordables afin de travailler pour la refondation d'un Tchad nouveau.

A la fin de sa descente dans les deux marchés, le conseiller national Mohamed Aguid Bachar Assed a estimé que la question de la cherté de la vie doit alerter au plus haut sommet de l’État. Il a également encouragé les commerçants en achetant leurs marchandises.

Noël Adoum

Le coordonnateur du mouvement d'ex-politico-militaires « Les patriotes » Mamadou Doudet dans une conférence de presse ce dimanche 19 mars dit subir de la discrimination de la part du gouvernement d'union nationale de transition envers lui. Reportage.

Le coordinateur Mamadou Doudet alias « Danibet » en compagnie de son Secrétaire exécutif Totodet Simon et son délégué à la sensibilisation et à la formation civique Dr Ramadan Ouaidou a rappelé qu’ils sont rentrés d'exil depuis le 28 juin 2022 en réponse à l'appel à la réconciliation nationale du gouvernement de transition. Ils constatent un silence inexplicable de la part de ce gouvernement après avoir effectué plusieurs démarches auprès des autorités de transition.

Pour M. Mamadou Doudet le comportement du gouvernement envers son groupe est une discrimination organisée et entretenue par les ennemis de la paix au Tchad pour le simple fait que la majorité du bureau exécutif de la coordination « Les patriotes » est issue du sud du Tchad, a-t-il déploré.  Il poursuit que cette attitude de deux poids deux mesures n'est pas de nature à consolider la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans notre pays. Ce vivre-ensemble ne peut se vivre que dans la justice et l'égalité de tous les citoyens tchadiens, a-t-il dit.

Le coordinateur Mamadou Doudet affirme, «si certaines pensent prendre la nationalité tchadienne à Doha, nous, confiants de notre qualité des Tchadiens de souche, nous pensons que nous avons bien fait de rentrer chez nous ». Il poursuit son allocution sans langue de bois, «si certains croient que Doha c'est leur Macca ou Jérusalem, nous croyons que notre Macca et notre Jérusalem c'est le Tchad », a-t-il déclaré.

Selon Mamadou Doudet, « Doha est nécessaire pour ceux qui croient que la paix et l'avenir du Tchad vient de l'occident ou de l'Orient, mais nous, nous pensons que la paix des Tchadiens vient du Tchad et c'est au Tchad, car rien au Tchad ne se fera de l'occident ou de l’Orient » a-t-il souligné.

Le coordinateur Mamadou Danibe Doudet brandit ses 4 cartes dont celle de UFR et de RCD, il met au défi les politico-militaires s'ils peuvent présenter leurs cartes afin de prouver qu'ils appartiennent aux mouvements. Il poursuit que « les ennemis de la paix ont été fabriqués pour être politico-militaires ».

Le coordinateur dit qu'ils ont frôlé la mort durant toute leur vie. Il ajoute, « ceux qui sont morts, nous ne sommes pas plus importants qu'eux et mourir pour la juste cause c'est un honneur pour nous ».

Enfin, le coordinateur Doudet rappelle les autorités de la Transition à les considérer comme les autres politico-militaires tchadiens. Si le président de transition est encore le président de tous les Tchadiens, qu'il prenne sa responsabilité, a-t-il conclu.

Noël Adoum

Ce samedi 18 mars 2023, les journalistes des médias privés et ceux du public ont élu leurs représentants à la Haute Autorité des Médias et l'Audiovisuel (HAMA). Reportage.

Sans incident, démarré à 8h et clôt à 16h40mn, les votes des représentants de la presse privée et du public a eu lieu à la maison des médias. Dans la catégorie des représentants des médias privés, Laoro Gondjé a été reconduit avec 43 voix sur 97 votants. Zara Yacoub et Bello Bakari Mana ont obtenu respectivement 28 et 25 voix, tandis qu'un bulletin nul a été enregistré. Du côté des représentants des médias publics, Aboubakar Idriss a été élu avec 41 voix sur 61 votants. Il a devancé Yaya Mahamat Moundeï qui a obtenu 20 voix.

Enfin, pour le poste de représentant des techniciens, Ahmat Adoum Bahar a créé la surprise en remportant par une seule voix de différence. Sur 125 votants, 63 voix ont joué en faveur du premier contre Alhazam El-hadji Issaka qui a récolté 62 votants.

Aboubakar Idriss, désormais représentant des médias du public à la HAMA, se dit satisfait de la tenue et de la transparence de cette élection. Pour lui cette victoire appartient à tous les journalistes sans exception. Il relève qu'il sera le défenseur de toute la presse, des journalistes et de leur condition de travail afin que ce métier soit élevé encore au plus haut sommet.

Bello Bakary Mana, candidat perdant au compte du privé a félicité M. Gondjé et a apprécié le déroulé de cette élection et rassure malgré la défaite qu’il va continuer à défendre bec et ongles les médias privés et les journalistes en général. « Je continuerai à défendre les médias privés et les journalistes. Il faut que ça bouge, les conditions de travail et la précarité des journalistes me font hurler », a-t-il déclaré. Mme Zara Yacoub a également régi en félicitant le vainqueur.

Signalons que la HAMA est une institution clé au Tchad pour réglementation des médias et l'audiovisuel. Les représentants élus vont jouer un rôle essentiel dans la formulation de politiques et la prise de décisions pour assurer un environnement médiatique équilibré et transparent.

Abderamane Moussa Amadaye

Ouverts depuis le 15 mars, les travaux de la rentrée solennelle du barreau du Tchad couplée des 25 ans de cette rencontre, s’achèvent ce vendredi 17 mars 2023 à l'hôtel Radisson blu dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena. Cette cérémonie est présidée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits humains, Mahamat Ahmad Alhabo représentant le premier ministre du gouvernement d'union nationale Saleh Kebzabo. Reportage.

Cette rentrée solennelle, la première du genre, intervenue en marge du 25e anniversaire du Barreau du Tchad est une tradition des autres barreaux. Elle marque le début de l'année judiciaire du Barreau et constitue une occasion de dresser le bilan et de fixer les perspectives.  Pour le bâtonnier Me Djerandi laguerre Dionro, cet événement solennel marque un nouveau moment dans les activités du corps dont sa singularité est de réunir l'ensemble des corps d'avocats. Leur profession est au-delà des frontières de notre pays, a-t-il martelé. Selon lui, « l’avocat est un acteur judiciaire important contribuant à la bonne administration de la justice, à la protection des droits humains, à l'affermissement de l'Etat de droit ». Il ajoute que l'avocat défend une mission qui va au-delà de métier particulier et qui se manifeste en association dans le cadre de l'ordre d'un barreau. « L’indépendance est le caractère libéral de notre fonction que nous devons jalousement conserver mais faisant bon usage doit se manifester sous le couvert du droit, notre seule arme » a-t-il affirmé. Le bâtonnier Me Djerandi laguerre Dionro, informe les avocats à mener une lutte contre la corruption en évitant d'être eux-mêmes d'être acteurs à quelques niveaux que ce soit-il appelle les avocats d'être un exemple dans le pays de droit.

Le ministre de la justice, garde sceaux et des droits humains Mahamat Ahmat Allahbo affirme que, La technologie de l'information et de la communication va se transformer en redressant le monde en profondeur. Il ajoute que la justice tchadienne ou les justices du monde n'échapperont pas à ces transformations positives. Pour lui, les technologies de l'information et de la communication permettent de faire beaucoup des choses et il faut que tout le monde se prépare moralement. Il promet de promouvoir les institutions technologiques dans le cadre de u-justice. Toujours selon lui, les avocats doivent réfléchir au renforcement technologique de leur capacité pour améliorer qualitativement leur travail, a-t-il dit. Il conclut enfin, « la justice entière se doit-être indépendante car beaucoup des jugements sont arrangés ou parfois achetés », a-t-il conclu.

Rappelons que les avocats tchadiens soutenus par leurs confrères étrangers ont démontré leur volonté de faire triompher la justice pour tous au Tchad. La cérémonie continue par le concours d'éloquence et une soirée de gala.

Noël Adoum

La campagne électorale des représentants aux médias privés au poste de conseiller à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (Hama) continue. Après le programme du candidat Bello Bakary Mana présenté il y a quelques jours, la rédaction s’est entretenue avec les deux autres candidats Laoro Gondjé candidat sortant et Zara Mahamat Yacoub nouvelle candidate. Dans le cadre de leur campagne, ils ont présenté leurs programmes respectifs. Reportage.

Les représentants des médias privés se bousculent au poste de conseiller à la Hama, ils sont au total 3 trois candidats dont deux d'entre eux ont été interrogés par la rédaction ce jeudi 16 mars 2023.  Contacté par la rédaction, le candidat sortant Laoro Gondjé promet l'excellence, le renforcement des capacités, une formation gratuite pour les jeunes journalistes avec plusieurs modules à l'appui, s'il est réélu. Il poursuit qu'il va amener les personnes à respecter les codes d'éthique et de la déontologie, les vulgariser à sa manière. Ensuite dans son projet, «je tiens beaucoup à la liberté d'expression, de presse et d'opinion et surtout à la diversité culturelle en mettant en place la commission qui va se charger pour bien mener ce travail », a-t-il dit. Car pour lui, dans un pays démocratique la liberté de presse est fondamentale.

Il promet les fondements précieux du journalisme c'est à dire mettre en exergue des intérêts communs, le vivre-ensemble des Tchadiens, la culture de la citoyenneté, car à travers tout cela, le journaliste a une responsabilité sociale vis-à-vis de sa communauté, il serait toujours à l'écoute pour permettre aux confrères de s'épanouir, a-t-il dit.

Quant à la seconde candidate Zara Mahamat Yacoub, elle a des soucis qu'elle compte partager avec les autres et au besoin tout faire pour que cela soit respecter et rétablir la confiance entre les médias et la Hama. Elle ajoute, « si la Hama existe aujourd'hui c'est grâce aux médias, s'il n'y a pas des médias, il n'y aura pas de Hama » a-t-elle dit. S'il n'y a pas la confiance, notre pays passera tout son temps à gérer des procès, des mécontentements et un travail bâclé que ça soit de la part de la Hama ou bien des journalistes.

Pour elle, la première à faire c'est de rétablir la confiance. Elle aborde la question des cartes de presse professionnelle. Car plusieurs journalistes n'ont pas la carte de presse. Ces derniers déclarent que « le dossier est volumineux et que ça ressemble à un dossier de l'intégration à la fonction publique que nous n'avons pas pu le faire ». Elle affirme qu’une fois élue, elle va changer cela pour faciliter le travail des journalistes, leur permettre d'avoir accès à l'information et valoriser la carte de presse. On ne peut pas parler de l'accès à l'information si la carte de presse n'a pas de valeur, a-t-elle martelé.

Toujours selon elle, la Hama doit donner de la valeur à la carte de presse pour faciliter l'accès à l'information aux journalistes. Elle plaide pour l’amélioration des conditions des journalistes. Elle poursuit enfin que les trois lois qui régissent la communication au Tchad, une fois élue, elle pense adopter une loi sur la publicité afin d'assainir le paysage de notre pays.

Noël Adoum

Le collectif des nouveaux intégrés à la fonction publique du ministère de l'Éducation nationale a animé un point de presse ce 16 mars au siège du SET national sis à Abena. Il dénonce la lenteur dans le traitement de leurs dossiers qui les permettra de toucher leurs salaires. Ils observent depuis des semaines une grève pour revendiquer leurs salaires, mais du côté du gouvernement Kebzabo, c’est silence radio. Reportage.

Intégrés depuis 7 mois, les nouveaux fonctionnaires n'ont pas encore reçu leurs premiers salaires. « La lutte n'est pas encore finie même après être intégrés », disent-ils. Le porte-parole du collectif M. Neuzilka Emmanuel se pose la question sur ce qui peut bien expliquer la lenteur dans le traitement des dossiers. Est-ce que ce n’est de la mauvaise foi? En dépit des multiples démarches entreprises, le collectif dit n'avoir constaté aucun geste allant dans le sens de paiement des salaires. Neuzilka Emmanuel retrace les démarches qui n'ont rien donné. « On nous a fait comprendre que le Premier ministre a donné des instructions afin que la situation soit décantée. Mais contre toute attente, ils n’arrivent pas à nous situer sur la position exacte de nos dossiers. D'aucuns évoquent le système informatique, d'autres nous disent d'attendre l'ordre de la hiérarchie », indique-t-il. Il ajoute qu'il est inconcevable qu'un État ordonné puisse recruter les gens, les déployer depuis sept mois sans aucune prévention financière.

Pour le collectif, toutes ces manœuvres dilatoires visent à les faire souffrir et va à l'encontre des résolutions du dialogue national, à la refondation et au vivre ensemble. Le collectif dit supporter la prolifération des menaces et des intimidations des chefs d'établissement. « Certains chefs d'établissement et autorités bien placés pour comprendre nos souffrances et en compatir ont choisi de nous menacer et de nous intimider. Nous dénonçons ce comportement peu commode et les invitons à se mettre à notre place s'ils peuvent supporter 7 mois sans salaire ». Les nouvelles recrues dénoncent également les magouilles mises en place par certains responsables qui trient les dossiers de leurs proches au détriment d’autres. Ils rappellent qu'ils ne sont pas prêts à reprendre les cours si le dernier parmi n'a pas reçu sa paie complète.  

Kouladoum Mireille Modestine

À l’occasion de la cérémonie de rentrée et des 25 ans d'existence du Barreau est lancée le président de transition Mahamat Idriss Deby a dénoncé, dans un discours remarqué, le dysfonctionnement de la Justice. Reportage.

Le Président de transition (PT) Mahamat Idriss Deby affirme que la justice tchadienne va mal. Il n’a pas hésité à qualifier cela de dysfonctionnement. « C’est un de nos principaux problèmes », a-t-il martelé. Il a cité trois exemples concrets, le drame de Sandanan qui a enregistré des morts et des blessés, car les coupables de ce terrible événement ont été arrêtés par les forces de l'ordre en 2019 et remis à la justice. Malheureusement la justice a libéré les coupables qui selon le président de transition ont repris les mêmes crimes à Sandanan 2 faisant de nouveau des morts et des blessés, a-t-il déploré. « Ils ont été arrêtés par les forces de l'ordre et remis à la justice, mais jusqu'aujourd'hui, ils n'ont pas été jugés ».

Il a poursuivi son discours en prenant un autre exemple au lac Tchad. Selon le PT les forces de l'ordre ont arrêté par anticipation des personnes avec des preuves qu’ils avaient l’intention de commettre des crimes. Ces personnes ont été mises à la disposition de la justice, mais elles ont été libérées et elles sont allées assassiner 12 personnes et ont blessé 45 autres innocents citoyens, s’est-il indigné.

Il ajoute un troisièmement exemple en soutenant que les forces de l'ordre ont arrêté dernièrement un coupeur de route notoire. Il a également été remis à la justice avec toutes les preuves « mais une fois de plus il a été relâché par justice et Dieu seul sait quel crime il va commettre ». Le PT a dénoncé ce qu’il appelle « les défaillances récurrentes de la justice tchadienne ». Il s'est insurgé en affirmant aux magistrats, aux avocats et l’administration « la justice est indépendante, elle est appelée à remplir son rôle sur sa vocation avec responsabilité et efficacité ».

Il a fini en faisant un plaidoyer pour la justice, « personne ne doit être au-dessus de la loi y compris le président de la République qui est le garant de la justice et président de conseil supérieur de la magistrature ». Le président de la République ne doit plus être le président de conseil supérieur de la magistrature pour que la séparation des trois pouvoirs soit véritablement effective ».

Un discours que les spécialistes ont trouvé très volontariste sur l'avenir de la justice au pays.

Noël Adoum

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