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Le 24 février dernier la mairie centrale de N'Djaména a interdit la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain de la capitale. Cette décision est décriée par la majorité des jeunes qui exercent ce métier. La rédaction s'est rendue sur les sites de Walia pour échanger avec les jeunes. Reportage.

Sur les sites de fabrication de Walia, les jeunes ont des visages de mauvais jours. « Ils sont plus de 300 jeunes qui débrouillent avec cette activité », déclare le délégué du site Djirombaye Bernard. Pour eux, cet arrêté est injuste.

M. le délégué qui vit de cette activité depuis 2014, affirme qu'il respecte la décision des autorités, mais en principe l'État doit d'abord avertir les fabricants des briques et leur donner un délai. « Il y a plusieurs orphelins qui travaillent sur le lieu. Ils ont besoin d'être pris en charge ». Il appelle la mairie à revoir sa décision qu’il trouve très surprenante.

M. Kabo est diplômé sans emploi. Il affirme que la décision n'a pas été notifiée. « Normalement la mairie devrait sensibiliser d'abord avant d'agir. C'est le même gouvernement qui encourage l'entrepreneuriat, c'est le même gouvernement qui arrête les jeunes ».

Selon lui, il y a des diplômés sans emplois, des étudiants, des élèves qui viennent travailler pour payer leurs droits universitaires et scolaires. Il soutient que maréchal de son vivant avait affirmé « qu’il faut que les jeunes osent en travaillant la terre, car la fonction publique ne peut contenir tout le monde. La mairie n'a pas respecté les vœux du défunt maréchal » a-t-il dit.

Il demande que la mairie laisse les jeunes comprendre pour qu'ils finissent leurs études. Il poursuit, certains traversent des moments très difficiles, car les gens qui travaillent sur ce site il y a des victimes des inondations. Ils veulent reconstruire leurs maisons écroulées. « Je suis licencié depuis 2013, c’est avec ce travail que je prends soin de ma famille ».

Juliette Halimé est vendeuse de jus d'oseille. Elle affirme qu'avant cette mesure elle rentrait au moins avec une somme de 10 à 15 milles, maintenant que les activités sont arrêts, ses chiffres d’affaires ne sont plus que 3 000 FCFA. « Il faut que la mairie laisse les pauvres se débrouiller, c'est avec cet argent qu'on paye le loyer », a-t-elle martelé.

Le maire de la ville de N'Djaména, Bartchiret Fatimé Zara Hanana Douga, envisage trouver à ces jeunes débrouillards un autre site afin de leur permettre de continuer leur activité.

Noël Adoum

Une année après le début des travaux de réhabilitation du stade Idriss Mahamat Ouya est toujours en chantier, le délai de livraison peut ne pas être respecté. Un détour ce 13 mars sur le chantier a permis constater l'avancement des travaux avec la construction d'une nouvelle tribune.

Pour Mianosso Nadjingar Franklin ingénieur des travaux à l'entreprise sous-traitante Baya International Design (BID) affirme que la nouvelle tribune en réalisation, grosse œuvre, a pris du temps. « Nous avons fini avec la fondation et la super structure. Après cela, nous avons continué avec le coffrage de gradeur » dit-il. Il reste à faire l'allure des assises. Une fois fini cette étape terminée, ils passeront au coulage des gradins.

Si le rythme est maintenu et en continuant dans le même élan, il croit que les travaux vont finir dans 4 à 6 mois. M. Nadingar pense que la patience paye toujours, car ils sont à la limite selon le plan qui répond aux normes de la FIFA.

Tarek Guennichi Directeur de l'entreprise sous-traitante dit « nous construisons une tribune de forme circulaire d'une capacité de 2500 places, mais nous avons modifié au niveau de structure pour avoir entre 3000 et 3500 places. C’est un atout pour le stade ». Il affirme qu’ils utilisent du béton 450 avec des grandes sections des poteaux et des poutres. La société a apporté une machine spéciale pour garder le dosage en respectant les normes et les plans d'études. Il confirme que pour la pelouse synthétique avec structure d'arrosage qui fera la filtration pour dégager à travers le caniveau au niveau des pistes d'alerte Il conclut en ce terme il y a des matériaux spéciaux avec des pentes.

Ousmane Bello Daoudou

Pour faire suite aux activités de la Semaine Nationale de la Femme tchadienne (SENAFET), Forever communication à organiser un atelier de formation sur « Comment intégrer les réseaux sociaux dans la presse à l'ère du digital ? ». Une séance à l'intention des femmes journalistes et étudiantes en communication ce lundi 13 mars 2023 dans les locaux de Wenaklabs sur avenue Maldoum Bada dans 2e Arrondissement de la ville de Ndjamena.

Cet atelier a regroupé plus de 40 journalistes venues de déférents organes de presse de la ville de N’Djamena, celles de quelques provinces et les étudiantes en communication.  « Forever communication » contribue ainsi à l'essor du numérique du Tchad, dit son manager général Nguemadji Alfred, « l'organisation de cette formation répond à un double impératif : celui de renforcer la capacité des femmes journalistes et étudiante en communication afin de lutter contre le « fake news » et utiliser les différentes plateformes sociales pour entreprendre », dit-il.

Selon le formateur, M. Deuhb’e Zyzou dont l’enseignement porte sur le bloging, dit qu'au Tchad les gens ne s'intéressent pas trop à cette plateforme qui portant est une plateforme excellente qui permet aux utilisateurs de rédiger dans un style libre sur divers sujets et publier. Il ajoute que les blogueurs et les journalistes font à peu près le même travail, mais le journaliste prend le temps d'aller sur le terrain et vérifier l'information, tout de même, le blogueur et le journaliste sont complémentaires.

Au cours de cet échange, M. Deuhb’é demande aux participantes d'utiliser leurs pages Facebook comme professionnelles de média, car à travers cela, elles peuvent avoir des opportunités. « Soyez sérieuse dans tout ce que vous faites sur vos pages personnelles, car les gens peuvent suivre ce que vous faites et à travers cela on peut vous solliciter pour un travail qui peut vous aider. Personnellement, j'ai eu beaucoup des opportunités à travers ce que je publie dans mon blog ». Aussi, complet-il, les jeunes journalistes doivent travailler par rapport à l'évolution des technologies de l'information et de la communication pour diffuser vite les informations.

Narhinguem Anastasie

Selon Me Vetada Vounsia Atchenemou, avocate des prisonniers de la rébellion du Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), les informations circulent sur les réseaux sociaux tchadiens faisant croire que ses clients ont été condamnés à perpétuité sont fausses. Elle qualifie ces informations de « fake news ».

Ouvert le 13 février passé, le procès des prisonniers du FACT, capturés lors de l'incursion entre eux et les troupes gouvernementales en avril 2021 se poursuit dit Me Vetada Vounsia Atchenemou. « Dire qu'il y a un délibéré, c'est des fakes news », a-t-elle indiqué. Elle précise que les juges n'ont pas encore statué. « Nous sommes en phase d'interrogation au fond et peut-être à la fin de la semaine prochaine, il y aura l'audience de plaidoirie et après les verdicts », a-t-elle justifié. Elle relève que, n'eût été les 18 prisonniers qui ont été omis, sans être écoutés à l'enquête préliminaire par le juge du cabinet d'instruction, cette affaire aurait dû être close. « On ne peut pas prendre cette session criminelle et les laisser. Si on les laisse, ça veut dire qu'il faut attendre une autre session criminelle », dit-elle. Elle ajoute, « voilà pourquoi, on a encore suspendu pour régulariser la procédure et attendre un arrêt additif et recommencer ».

Me Vetada affirme que lundi 13 mars les 18 prisonniers vont se faire notifier leurs infractions, suivra ensuite une audience d'interrogation au fond. « Si on finit bien dans la semaine, ils vont laisser le temps aux parquetiers de faire leur réquisition et après nous allons plaider, c’est après cette plaidoirie que le juge va mettre le dossier en délibération »

Abderamane Moussa Amadaye

Les commerçants du marché du marché de Dembé, déguerpis en 2012 se sont réunis en Assemblée Générale extraordinaire ce samedi 11 mars dans la salle multimédia de Centre des Études de Formation et de Développement (CEFOD). Ils demandent l’intervention personnelle du président de transition pour résoudre leur problème. Reportage.

C’était en présence de plusieurs commerçants (es) et journalistes que la rencontre a commencé à 10h. Elle a démarré par une minute de prière pour implorer Dieu. Le président du comité de crise des commerçants du marché de Dembé, Oumar Mahamat Attona a affirmé, «il y a plus d'une dizaine d'années que nous menons des actions et des démarches pour rentrer dans nos droits, mais en vain ». Il ajoute que depuis le déguerpissement, les autorités ont décidé de réattribuer la gestion du marché à des non-commerçants.

Ce déguerpissement, disent les participants est complètement illégal. Ils soutiennent avoir engagé des démarches et des procédures administratives dans plusieurs ministères, au Conseil supérieur des affaires islamiques ainsi que des démarches judiciaires pour tenter de rentrer dans leurs droits. « Il y a des magouilles et des lobbies sur la commission qui a été mise en place tout récemment sans introduire une personne du comité de crise. Nous allons lutter jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications. Nous appelons les autorités d’intervenir pour que les commerçants retrouvent leur place », disent les commerçants.M

M. Oumar Mahamat Attona affirme qu’ils ne vont pas abandonner leur place à d’autres personnes. « Soit cet espace est libre, soit nous allons récupérer ce qui nous revient de droit. Ceux qui occupent le marché de Dembé actuellement ont le même corps, même chaire, même sang et même os que nous. Nous allons nous défendre au péril de nos vies », a-t-il martelé.

Toujours selon le président de comité de crise, il y a des gens qui se croient au-dessus de la justice parce qu’ils sont venus demander aux gendarmes de quitter les lieux et donner l’ordre aux maçons de continuer la construire des boutiques malgré l’ordre donné par le procureur d’arrêter les travaux.

Enfin, les commerçants demandent l'intervention personnelle du président de Transition pour la restitution de leurs hangars, leurs boutiques et leurs espaces afin d'instaurer la paix si non ils ne céderont jamais leurs places aux gens qui ont acheté ces places sans aucun papier.

Noël Adoum

Dans un point de presse organisé cet après-midi, 11 mars au Centre d'études pour la formation et développement (CEFOD), le Mouvement citoyen notre Tchad (MOCINT) désapprouve le rapport de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) sur les évènements du 20 octobre.

M. Korom Acyl Dagachew Coordonateur National du MOCINT désapprouve le rapport de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH). Il qualifie le rapport de subjectif et l’œuvre de quelques membres minoritaires du CNDH. « Nous émettons des réserves sur sa fiabilité », affirme le Coordonnateur. Le MOCINT ne s'est pas arrêté là. Les sujets d'actualités n'ont pas été occultés, notamment, la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) et le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) qui selon lui, constituent le baromètre par excellence, de la démocratie et de l'État de droit. « Nous saluons les pourparlers engagés par le Premier ministre de transition avec les leaders politiques...le MOCINT en tant que force plaide pour l'implication active de la société civile dans les instances de prises de décisions », a-t-il déclaré. Il a salué l'intégration des diplômés à la fonction publique en dépit du contexte économique particulièrement difficile et le paiement effectif des salaires, dit-il.

M. Acyl Dagache soutient également que la date du 11 mars choisie pour ce point de presse n'est pas fortuite, mais marque les 600 jours de l'existante de leur organisation et la commémoration du 33e anniversaire de la création du mouvement patriotique du salut (MPS).  Il affirme que son mouvement a soutenu la transition et continue d'œuvrer sans relâche pour sa réussite.

Abderamane Moussa Amadaye

Les jeunes du parti socialiste sans frontière (PSF) ont organisé une Assemblée générale (AG) élective sur le slogan « la jeunesse du PSF debout, pour une République debout, pour la justice et l'égalité de chance » ce samedi 11 mars au siège national de leur parti au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Initialement prévu à 10h, l'AG a démarré à 12h passé pour des problèmes d'ordre technique. Tout a commencé par la lecture de la décision de la mise sur pied du comité d'organisation par le rapporteur de la séance. Ensuite a suivi la lecture de texte et explications de critères d'élection. Au total 36 dossiers de candidature ont été réceptionnés pour des postes à conquérir, certains postes ont eu plus de candidatures et d'autres ont une seule candidature. L'assemblée a procédé pour le candidat unique par acclamation et le poste qui a plus de candidats par vote à main levée.

Le militant Israël Reounodji Victoire a été reconduit à la tête de l'organe de jeunes par acclamations. « C’est grâce à son Leadership en refusant les tentatives d'achat de conscience et à sa capacité d'analyse qu’il est reconduit », disent les militants. Gabanon Fatcham Évariste SG chargé de la communication porte-parole des jeunes souligne que c'est une lourde tâche que les camarades nous ont confiée, il faut être au service du parti. Pour lui, ces jeunes sont là pour combattre l'injustice et instaurer la justice au Tchad. Il affirme qu'ici au Tchad, les politiciens ne comprennent pas certaines choses.  « Nous sommes des adversaires politiques, mais pas des ennemis. Il faut qu'ils comprennent que ce pays appartient à tous. Nous sommes déterminés à lutter contre l'injustice jusqu'à au dernier souffle ».  Il rajoute, « je n'ai peur de rien, car Dieu est Dieu de justice et non, le Dieu de l'injustice. Aucun risque ne peut être si grand que de se sacrifier pour ce pays ».

M. Israël Reounodji Victoire confirme que dans leur organe national (OJESOF), ils ont des priorités. D’après lui, la priorité est d'étendre leur organe de base dans toutes les provinces. Il veut sensibiliser autour des fondamentaux pour construire un socle démocratique qui puisse les aider rendre véritablement leur plan d'action axé sur le développement. Il affirme qu'il faut asseoir une stratégie de lutte contre l'injustice dans l'esprit d'équipe à travailler dans le concept de patriotisme pour corriger et refonder l'État dans des principes normaux, « quand tu luttes pour la justice Dieu est à ton côté ».

Ousmane Bello Daoudou

Commencé depuis le mercredi 22 février 2023, le carême catholique se poursuit. Durant ce temps de carême, tous les fidèles catholiques prient chaque vendredi « la prière du chemin de croix ». C'est le troisième vendredi de chemin de croix, le curé de la paroisse Saint-Isidore de Bakandja de Walia Goré a décidé de prier aujourd'hui pour la paix au Tchad. Ialtchad Presse était présent. Reportage.

L'origine du chemin de croix remonte depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrétiens ont voulu, chaque année se retrouver à Jérusalem, la semaine de la Passion du Christ et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont précédé sa mort.  La mort et la résurrection du Christ ont fondé la naissance de l’Église à la Pentecôte. Les chrétiens des premiers siècles voulaient revivre l’événement, s’identifier à Jésus, et par ce geste le remercier.

C'était en présence de plusieurs fidèles catholiques que la prière de chemin de croix a débuté dans l'hôtel de la paroisse, le curé les sert et les tables étaient habillés en blanc et violet, symbole de la passion du Christ et les moments douloureux qu'il a traversé avec sa croix. Il y a également des images de 14 stations accrochées sur les bois de nimier et sur le mur pour que les fidèles catholiques fassent faire le tour.

Selon le curé Abbé Madou, la prière d'aujourd'hui est consacrée pour la paix au pays. Les 14 stations représentant en Dieu les 14 chemins, a-t-il dit. Il poursuit, « on va s'agenouiller devant la croix du Christ qui a ramené le salut au monde, prier afin qu'elle apporte la paix et le salut au Tchad, a-t-il dit.

À la première station, les fidèles vont rencontrer Jésus condamné à mort à Batha, où ils vont prier pour tous les enfants du Batha notamment les Arabes, les Bilala, les Kouka.

A la 2e station, ils vont rencontrer Jésus portant la croix avec tous les enfants de Biltine notamment les Zakhawa, les Mimis et les Tama.

Pour la 3e station, ils vont rencontrer Jésus qui tombe pour la première fois avec tous les enfants des trois régions, le Borkou, l’Ennedi et le Tibesti dans le grand Faya Largeau. Ils ont prié pour les Gouranes, les Toubou, les Dazas, et les Tedas.

A la 4e station, ils vont rencontrer Jésus qui rencontre sa mère, ils vont prier pour les Baguirmi, les Bilala, les Kotoko, les Foulbés et les kanouri.

A la 5e station, ils vont retrouver Jésus aidé par un homme Simon de Sirène à porter sa croix au Guéra. Ils ont prié pour tous les enfants de Mongo notamment les Hadjaraï, les Fulbés et les arabes.

A 6e station, ils vont rencontrer Jésus avec Véronique qui essuie son visage au Kanem avec tous les enfants de Mao, ils ont prié pour les Kanembou et les Gouranes. A la 7e station, ils vont rencontrer Jésus qui tombe pour la deuxième fois au lac à Bol avec tous les enfants du Lac, ils ont prié pour les Boudouma, les Kanembou et les Haoussas.

Au 8e station, Jésus rencontre les femmes qui pleurent sur lui à Jérusalem, ils vont rencontrer tous les enfants de deux Logones (occidental et oriental) notamment les Gouley, les Ngambay, les Ngor, les boums, les Fulbés et les Mongo.

A la 9e station, Jésus tombe pour la 3e fois, ils vont rencontrer le Mayo-Kebbi et prier pour les enfants de cette localité notamment les Fulbés, les Massa, les Toupouri, les Banana etc.

À la 10e station, Jésus est dépouillé de ses vêtements dans le Moyen- Chari, ils ont prié pour les Sara,Daï, Sarah Kaba, Fulbés, les Toumac.

A la 11e station, Jésus est cloué sur la croix dans le Ouaddaï. Ils ont prié pour les Ouaddaïens, les Tama, Fulbés et les For.

A la 12e station, Jésus meurt sur la croix à Amtimane, ils ont prié pour les Arabes, Roungas, Iyalnass, Torasses et Fulbés.

A la 13e station, Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère dans la Tandjilé, ils ont prié pour les Marba, Lélés, Nantchéré, Zimé, Fulbés et Gabri. A la dernière station, Jésus est mis au tombeau à N'Djamena. Ils ont prié pour tous les enfants du Tchad.

Selon Abbé Madou, la force d'un chrétien catholique durant le temps de carême c'est la prière et son arme pour la paix. Il poursuit que les 14 préfectures sont à égalité avec les 14 stations.

Noël Adoum

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