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Moins d'une semaine après l'adoption par acclamation du projet du Cadre national de concertation des partis politiques (CNCP), à l'absence de certains poids lourds de la scène politique tels que le Parti Socialiste Sans Frontières (PSF) ou encore le Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET), 173 sur 236 formations politiques ont signé ce mardi 07 mars au Palais des arts et de la culture, le protocole d’accord de la mise en place de cette institution. Reportage.

C'était en présence du Premier ministre Saleh Kebzabo, du ministre de l’Administration du territoire, Limane Mahamat que les signatures des leaders différents partis politiques ont signé le protocole d'accord de ce nouveau cadre de concertation politique.

Ndolenodji Alixe Naïmbaye, présidente du Parti Action pour la République, le Développement et la Démocratie (ARD) affirment que la signature de cet accord est une chose très importante. « Il nous faut un cadre de concertation pour les partis politiques pour encadrer et accompagner le processus de transition en cours », dit-elle. Elle soutient qu'il est important d'arriver à ce point et rappelle qu'il faut se mettre au travail, « parce que la phase de la transition évolue sans l'entière participation assez cohérente des partis politiques et aujourd'hui nous sommes toutes tendances confondues pour concrétiser cette volonté d'apporter notre pierre à l'édifice à l'échiquier politique qui est aujourd'hui le sujet de l’heure », a-t-elle précisé. Selon elle, la capacité des partis politiques est de porter haut cette transition.

Pour Brice Mabïmon Guedmbaye, membre de la commission Adhoc chargée de la rédaction du protocole, de règle le du CNCP et Président du Parti Mouvement des patriotes tchadiens pour la République (MPTR), dit satisfaite des travaux ayant abouti à la signature de cet accord. « Travailler avec les partis politiques sur un texte, l'adopter, le faire signer à tout le monde, ce n'est pas une tâche facile », a-t-il relevé. Il souligne que malgré les contradictions, ils ont convergé leur point de vue. Il estime que la plus grande majorité des partis politiques ont apposé leur signature et espère que les autres signeront prochainement. Il souligne que, sur cette base, ils vont procéder à la désignation d'une coordination prévue pour bientôt, a-t-il déclaré.

Selon le Premier ministre du Gouvernement d’Union nationale, Saleh Kebzabo, la signature de ce protocole d'accord est étape importante de la transition.  « L’acte qui est posé est très important. On attend que les partis politiques jouent pleinement leur rôle. Vous n’allez pas faire de la figuration. Nous sommes observés par ceux qui nous soutiennent et ceux qui veulent nous faire du mal », a-t-il déclaré.

Rappelons que le CNCP est déjà contesté par plusieurs partis politiques. Dans une récente sortie, M. Yaya Dillo, résident du Parti Socialiste sans Frontières (PSF) et de la Fédération de l'Opposition crédible (FOC) une coalition de 8 partis politiques a qualifié ce cadre d'une manœuvre politique et poser ses conditions pour la tenue d'un dialogue sincère pour juguler la crise politique faute de quoi une manifestation est prévue le 21 mars de cette année.

Abderamane Moussa Amadaye

La candidature du journaliste Bello Bakary Mana a été enfin retenue ce mardi 7 mars par la commission chargée des élections des représentants des professionnels des médias à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA).

Selon le procès-verbal de la réunion de la commission d'organisation des élections des représentants des professionnels des médias à la HAMA tenue ce 7 mars au sein du ministère de la Communication, la requête introduite par le journaliste a été examinée conformément à l'arrêté N°009 portant mise en place d'un comité d'organisation des élections des représentants des professionnels des médias à la HAMA. Sa candidature a été jugée recevable. Il est retenu comme candidat pour représenter les médias privés.

Contacté, le candidat journaliste affirme, « je suis heureux que ma candidature soit validée. La campagne commence. Je soumettrai mon projet à tous dans les prochains jours, les prochaines heures. Je n’ai qu’un objectif à la HAMA : faire avancer, dans l’harmonie, le métier de journaliste. C’est très important dans cette phase de refondation ».

Il faut rappeler que la commission à siégé en présence de sa présidente, Khadidja Mahamat Hisseine et de plusieurs autres membres. 

Abderamane Moussa Amadaye

À l'occasion de la 33e édition de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET), les femmes du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance ont organisé ce mardi 7 mars 2023, dans l'agora du ministère, une conférence-débat sous le thème : « Femmes, leadership et citoyenneté » dans la commune du 1er arrondissement de la ville de N'Djamena.

La conférence-débat animée ce matin par les femmes du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et de la bonne gouvernance est axée sur le thème « Femmes, leadership et citoyenneté ». Ce thème a pour but de rappeler aux femmes les principes et l’éveil des consciences pour émerger l’esprit de leadership féminin. Il est question de leur rappeler de participer activement à la vie sociale tout en jouissant des droits et devoirs requis par l’État.

Pour la présidente du comité d’organisation, Diamra Betolngar, cette rencontre d’échanges permettra aux femmes de revendiquer leurs droits souvent minimisés par le manque de connaissance et de s’impliquer davantage dans la vie active.

Selon la vice-présidente du conseil économique social et culturel Ngaralbaye Mayala Monique, cette semaine doit être un moment de lutte acharnée pour l’autonomisation de la femme afin de rendre effective la parité dans les nominations aux postes de responsabilité et participer activement au processus électoral du Tchad. Après avoir défini le leadership et la citoyenneté, elle affirme que les leaders n'ont pas les mêmes styles en présentant quelques styles des leaders notamment le leader directif, chef de fil, visionnaire, collaboratif, participatif et coach, les styles de leadership sont nombreux et qu'il est possible qu'un leader réunisse les autres qualités. Elle relève ensuite que le leadership est fondamental dans l’objectif de la refondation du Tchad, les femmes doivent prendre leur partition dans un cheminement responsable, a t-elle affirmé.

Toujours selon elle, le leadership se manifeste par la capacité intellectuelle et fédérale. « Elles doivent mobiliser les énergies autour d’une action commune pour arriver à l’autonomisation de la femme ». Mme Monique poursuit, la qualité d’un leader est qu'il doit toujours s’interroger pourquoi les autres ont porté le choix sur lui et s’assurer où va son équipe? Les femmes ont les mêmes principes, mais les gens ont tendance à les minimiser. Pour ce faire elles doivent avoir confiance en elles-mêmes, a-t-elle déclaré.

Enfin, elle conclut que les femmes doivent prendre leur partition dans ce cheminement pour le développement du Tchad et cela relève du leadership, car être un leader n'est pas une profession, mais un ensemble de comportements charismatiques.

Noël Adoum

À l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme tchadienne (SENAFET), les femmes du ministère de l'Éducation nationale et de la Promotion Civique ont organisé des conférences-débats sur plusieurs thèmes lundi 6 mars 2023 dans un hôtel de la ville de N’Djamena.

La contribution de l'enseignante à la refondation de l'école tchadienne pour un Tchad émergent, l'enseignante face aux défis des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'évolution de sa carrière, etc. Ce sont les thèmes qui ont fait l'objet des échanges ce jour par les enseignantes.

Sur le thème « La contribution de l'enseignante à la refondation de l'école tchadienne pour un Tchad émergent », Mme Marie Koumandial, affirme que dans le métier de l'enseignement, la femme est celle qui pratique son métier avec le cœur, car, elle est d'abord une mère et donc elle considère ses élèves comme ses propres enfants. Elle souligne aussi que dans le système éducatif tchadien, plusieurs problèmes gangrènent l'éducation. Notamment, l'incompétence du personnel qualifié, le personnel peu qualifié, le personnel non qualifié sont les causes de la baisse du niveau des élèves, etc. Elle souligne aussi les difficultés que rencontrent les enseignantes dans l'exercice quotidien de leur métier. Elle invite ses collègues enseignantes à être actrices dans le processus de la refondation de l'école tchadienne.

Madame Djorbaye Chantal, a axé sur les défis des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'évolution de sa carrière. Elle mentionne que l'enseignante est celle qui est au four et au moulin dans l'enseignement, parce qu'elle forge la personnalité de son l'élève. Mais la non-maîtrise des TIC est un obstacle dans l'enseignement surtout en cette période de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTC).

« Les TIC doivent être une compétence des enseignants autant que des élèves. Nous devons être des artisanes des TIC et marquer notre présence dans les salles de classe par un enseignement de qualité pour donner envie à nos élèves d'étudier ».

Les interventions ont porté majoritairement sur la formation continue des enseignantes, la mise à sa disposition des manuels ainsi et le respect de l’engagement dans le métier de l'enseignement.

Narhinguem Anastasie

En marge des préparatifs de la célébration de la journée internationale de la Femme édition 2023, ce mardi 7 mars il y a eu une distribution gratuite des pagnes à travers la ville de N’Djamena par les femmes de l'Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) aux femmes de différents sites.

Mme Konguila Mackaye coordinatrice chargé de suivi des structures déconcentrées de l'ONAPE souligne que la fête pour cette année n'est pas consacrée seulement aux activités, mais aussi à venir en aide aux personnes vulnérables surtout les femmes concasseuses de briquaillons et d’autres femmes vulnérables également.

Sous le soleil accablant, accompagnées par des journalistes, la première étape, des femmes de l’ONAPE a été marquée par la distribution de quelques pagnes aux femmes.

Sur le premier site à côté du palais des arts et de la Culture. Surprise par ce geste, une vieille maman, Fatimé Harba, « nous sommes surpris par cette action parce que nous nous ne sentons pas concernées, mais Dieu merci, voilà nous sommes dedans. Je vous dis merci ».

Le deuxième site est derrière rond-point Sonasut, les femmes étaient assises en train de concasser des briquaillons, certaines avec des nourrissons au dos, d'autres sont des femmes plus âgées. Elles sont surprises de voir devant elles, des voitures et des motos faire irruption sans les avoir informés, chacune d'entre elles reçoit un pagne pour la fête. Très étonnées, l’une d’entre elles prend la parole, « nous sommes très reconnaissantes, nous nous croyons être oubliées, mais il y a d'autres, tchadiennes, qui pensent à nous, leurs sœurs. Au nom de toutes mes sœurs, nous vous remercions. Sinon nous ne croyons pas d'être impliqué par à ces festivités parce que c'est réservé aux femmes fonctionnaires et riches », dit-elle. Elle rajoute « c'est pour cela que nous nous s'intéressons pas à ces activités. Nous cherchons à nourrir nos enfants en exerçant ce métier de concasseuse ».

Pour la SENAFET 2023, les activités des femmes de l'ONAPE ont été marquées par la formation de 50 filles mères dotées chacune d’une machine et d’une enveloppe de 200 000 FCFA pour le démarrage de leur activité.

Ousmane Bello Daoudou

Le coordonnateur du collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi Abdelkadre Djibia a démenti lors de son point de presse ce dimanche qu’il n’y a pas eu réconciliation entre les jeunes mécontents de la mauvaise gestion de comité 5% des revenus pétroliers et le groupe du sultan Mbang Hadji. Pour les jeunes mécontents, ce sont des rumeurs et spéculations. Reportage.

Le coordonnateur du collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi affirme que contrairement à ce qui a été reporté sur la télé Tchad, il n’y a pas eu réconciliation. Il précise que le 25 février, le comité de 5% des revenus pétroliers du Chari-Baguirmi a fait appel à toutes les associations et les groupements de la province dans le but d’aider à financer leur projet. Il dit être surpris d’apprendre à la télévision nationale que les jeunes se sont réconciliés avec le président du comité de gestion, Mbang Hadji Woli. « Ce sont des allégations mensongères. Elles n'engagent que ceux qui le disent et qui le publient », a-t-il dit.

M. Abdelkadre Djibia affirme que le collectif a rencontré deux fois le gouverneur du Chari-Baguirmi à N'Djamena dans le but de trouver une solution à leurs revendications, mais malheureusement rien de bon n’est sorti de la rencontre. Il ajoute que, le gouverneur du Chari-Baguirmi Ahmat Abdallah Fadoul, sème de zizanie dans le milieu jeune au profit de Mbang Hadji Woli. « Cette pratique doit s'arrêter immédiatement pour éviter le pire dans la province du Chari-Baguirmi », avertit-il.

Les jeunes se disent consternés par la diffusion de fausses informations qui nuisent à la réputation de collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi. Il souligne qu'ils sont une organisation responsable qui se conforme à toutes les lois et réglementations en vigueur de leur organisation.

Enfin, il invite la télé Tchad à ne pas propager des fausses informations et à s'en tenir aux faits vérifiés. « La jeunesse du Chari-Baguirmi doit rester vigilante et mobilisée pour une action de grande envergure ».

Noël Adoum

Depuis quelques jours le carburant se fait rare dans la capitale tchadienne, N'Djamena. Ce matin 6 mars la situation s'est aggravée. La plupart des stations de service sont fermées et des centaines des motocyclistes et des voitures font la file. Une situation qui fâche les usagers rencontrés dans ces lieux. Reportage.

Dans les arrondissements de N'Djamena, la majorité des stations de services est fermée. Les motards, les vendeurs non formels ainsi que les conducteurs des voitures font la queue. Dans les rues, des motocyclistes traînent leurs engins faute de carburant. Cette situation agace les mototaxis appelés « clandomans », les taximans, les chefs de famille, etc.

C'est le cas de Moustapha Mahamat Rakhis, chef de famille et responsable des clandomans du 5e arrondissement. Il affirme que sa moto n'a pas d'essence. Il l'a traîné sur plus de 2km, « arrivé à la station, il n'y a pas d'essence », dit-il. M. Rakhis affirme que « les citoyens ont le droit d'avoir du carburant pour vaquer à leurs occupations et faire vivre leurs familles ». Il invite le gouvernement à régler vite ce.

Mahamat Abdoulaye, un motocycliste, se plaint lui aussi. Il dit n’avoir pas de carburant. Il est prêt à débourser 3000 F pour se procurer 1 litre du précieux liquide « mais je constate qu'il n’y a plus de carburant même chez les vendeurs à la sauvette », déplore-t-il.

Les transporteurs en commun sont dans la même situation. C'est le cas de Yaya, taximan. « Depuis 6h je suis ici à la station, mais pas de carburant pour mon véhicule. Cette pénurie va certainement affecter le prix du déplacement et aussi ma famille », s'est-il lamenté.

À la suite de cette pénurie, le ministre de l’Énergie Djerasssem Le Bemadjiel a réagi au micro de la Radiodiffusion Nationale Tchadienne (RNT) cet après-midi. Il dit reconnaître l'extrême situation du carburant. Il affirme que la pénurie sera réglée d'ici ce soir. Il a aussi soutenu que le gouvernement dispose de réserves stratégiques pour faire face à de telles situations.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans le cadre de la Semaine Nationale de la Femme tchadienne (SENAFET), la secrétaire générale adjointe du gouvernement, Mme Fatimé Aldjineh Garfa a organisé hier lundi 6 mars un café-rencontre avec les femmes à l’Agora de son ministère. Reportage.

C’est une rencontre qui a réuni plusieurs femmes leaders issues de diverses catégories socio-professionnelles. C’était en majorité des membres du gouvernement, des conseillères à la présidence, à la primature, des conseillères nationales et celles des grandes institutions de la République. Elles ont disent-elles partagé un moment de convivialité, d’échange et de partage d’expériences pour un Tchad émergent et égalitaire.

La ministre secrétaire du gouvernement adjointe affirme que cette semaine exceptionnelle qui marquera des avancées pour la femme tchadienne. Elle demande aux femmes de continuer avec cet élan. Le SGG est l'interface entre le Conseil national de la transition (CNT) et le gouvernement de transition.

La ministre déléguée à l'indépendance énergétique Rahmatou Mahamat Hointoin, place le débat relatif à la Femme sous le thème « Femme paix et sécurité justice et réconciliation pour un Tchad égalitaire ». Elle affirme que les femmes sont présentes au CNT, au gouvernement, dans des différentes instances et qu'elles participent réellement aux prises de décisions. Elle appelle les femmes à s’autoévaluer pour qu’à la fin de la transition elles sentent avoir participé à la construction du Tchad. Elle a abordé la question du plafond de verre, « au départ nous sommes très nombreuses à l'école primaire, très nombreuses au collège et quand on arrive à certain niveau, le taux baisse. Nous sommes peut-être 30% au gouvernement, 30% au CNT, mais y a un verre invisible qui empêche la femme d'accéder réellement au plus haut niveau de prise de décision ». Il y a des décisions qui se prennent et c’est très difficile que la femme soit associée, dit-elle.

Pour Mme Hointoin, il faut que les femmes osent, qu'elles s'expriment et marchent avec assurance en regardant l'autre dans les yeux et en face, « mais en même temps il faut garder sa féminité et assurer sa singularité ». Elle appelle les femmes à être véridiques.

Selon elle, il faut que les femmes soient en mesure de dire non pour éviter de se faire ridiculiser, sinon elles n'arriveront jamais à atteindre leurs objectifs. Elle ajoute que les femmes doivent tracer leur chemin à leur rythme. « Les femmes doivent faire bouger les lignes. Et s'imposer. Les hommes ne peuvent pas changer le Tchad à eux seuls, les femmes non plus ne peuvent pas changer ce pays à elles seules, ensemble nous pouvons gagner ce combat ».

Pour Fatimé Soukar Terap, les femmes ne doivent pas rester dans leurs coins en imaginant que les choses vont changer, il faut qu'elles soient influentes. Elle poursuit, « la femme ne veut pas dépenser l'argent, mais quand on lui dit d'envoûter une autre, elle est capable de débourser tout ce qu'elle a pour faire cela ». Elle ajoute ensuite, « A chaque SENAFET, vous coupez le gâteau pour célébrer la fête de la femme, vous célébrez quoi pendant que vous êtes en train de combattre votre sœur au bureau. Est-ce que vous êtes tranquille avec votre conscience ? ». Mme Terap appelle les femmes à changer de mentalité.

Noël Adoum

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