À l'occasion de la journée mondiale de la presse, ce mardi 2 mai dans la salle bleue de l'ONAMA, une conférence-débat a été organisée par les journalistes regroupant trois panels sur trois différents thèmes, «la responsabilité de journaliste en période de la transition », «la liberté d'expression, clé de voûte des droits humains » ensuite, « le journaliste épanoui, acteur de développement ».
Pour le premier panel, M. Laoro Gondjé a expliqué le concept de journalisme et le rôle de régulation puis les fautes commises par certains médias dans l'exercice de leurs fonctions.
Le deuxième panel animé par Belngar Larmé commissaire, rapporteur général à la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) affirme qu'il a commencé de débattre sur la liberté et le concept du fondement il y a quelques années. Il explique que la liberté permet aux médias comme des supports, d'informer, de sensibiliser et d'inter-réagir pour permettre de respecter et de faire respecter les droits de l'homme au Tchad. Selon lui, cette liberté existe et respecte les normes journalistiques sans elle, « nous n'aurions pas des multitudes organes de presse ». Il poursuit qu'avant 1990 la possibilité d'écrire le contenu n’est pas le même que présentement. Il affirme que c'est un processus, « le Tchad vient d'avoir son indépendance en 1990, mais la France a mis un siècle pour fonder sa démocratie, la France n'est pas un modèle en matière de la liberté d'expression ».
Enfin le troisième panel dirigé par Deli Sainzoumi Nestor Directeur de Publication du journal l'éclairage souligne que la liberté de journaliste doit être garantie comme celle de tous les citoyens, il soutient qu'un journaliste doit respecter ses droits et ses devoirs, mais malheureusement beaucoup ne respectent pas les règles de la HAMA.
Ousmane Bello Daoudou
Le secrétaire général de cellule de veille aux techniques d'appui M. Beounngar David Dodjim affirme que la cellule a travaillé en étroite collaboration avec les services consulaires de Khartoum au Soudan pour trouver des solutions rapides. Il ajoute, « nous avons collecté des informations relatives à nos concitoyens vivants en détresses au Khartoum et dans d'autres villes du Soudan ». Il poursuit, le consulat a mis un numéro vert pour les Tchadiens qui désirent retourner au Tchad. « Nous avons enregistré plus de 800 Tchadiens qui voulaient rentrer chez eux ».
Selon lui, la cellule technique a entrepris des démarches pour avoir les autorisations des avions qui vont jusqu'à port Soudan. Plus nos compatriotes, « les pays voisins ont saisi nos autorités pour qu'on évacue leurs compatriotes notamment la RCA et le Niger » a-t-il martelé. Le rapatriement a commencé depuis le 27 avril dernier et la cellule a pris attache avec le ministère du Genre et de la Solidarité nationale, ainsi que l'IOG. Pour lui, le délai ne reflète pas la réalité, car ceux qui sont à l'aéroport pour l'enregistrement de ceux qui débarquent afin de donner les chiffres exacts à l'opinion publique. La cellule a été sollicitée par le système des Nations-Unies. Ils ont obtenu l'accord du gouvernement pour que ceux qui sont bloqués arrivent à N'Djamena. Le consul général est installé à Adré pour recenser ceux qui font leur entrée par l'Est. Le total est de 1112 personnes dont 884 sont enregistrés.
La Représentante de la Commission Nationale d’Accueil et de Réinsertion des Réfugiés (CNARR) affirme que son organisation a dépêché son équipe à temps malgré le retard d'informations. Elle soutient qu'il faut que les responsabilités soient bien définies, car ils sont là pour unir leurs forces afin de donner un bon résultat. Elle souligne que le travail de la CNARR ne s'arrête pas seulement aux retournés, mais elle prend en charge aussi les réfugiés également.
Noël Adoum
A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le comité d'organisation a lancé solennellement les activités de la 33e édition au cours d’un point de presse ce 1er mai 2023 à la maison de média du Tchad située au quartier Moursal dans le 6e arrondissement de N’Djamena. Reportage.
Prévu à 10h, le point de presse a démarré avec un léger retard de 10 min. Une minute de silence a été observée à l'honneur des tous les journalistes morts naturellement ou assassinés dans le cadre de leur métier. Djibrine Mahamat Adam, Président du comité d'organisation (CO), par ailleurs inspecteur général du ministère de la Communication a affirmé que cette journée sera célébrée le 3 mai prochain. Il poursuit qu'elle est une occasion pour les tenants du 4e pouvoir de tracer les portraits de la liberté de presse, de défendre son indépendance face au politique, au système judiciaire et aussi de se souvenir des journalistes censurés, emprisonnés ou assassinés et rendre hommage à ceux décédés dans l'exercice de leur métier, dit-il.
Le Président du CO soutient que cette édition revêt un caractère particulier, « elle marque le 30e anniversaire de son institutionnalisation ». Le thème retenu pour cette journée est, « Façonner un avenir des droits : la liberté d'expression, clé voûte des droits humains ». Il ajoute, « pour contextualiser ce thème retenu par l'UNESCO, le Tchad a placé le sien sous: « responsabilités sociales des journalistes en période de transition : cas du Tchad », a-t-il affirmé. Selon lui, pour décortiquer ce thème, il a été décliné en 6 thématiques à savoir, la liberté d'expression : clé de voûte des droits humains au Tchad, journalistes épanouis : acteur de développement (indépendance économique et sociale de la presse), accès à l'information : mythe ou réalité, le rôle des médias électroniques en période de transition : cas du Tchad, la protection du journaliste au Tchad et enfin le journaliste et la prévention de la paix.
Aussi, il affirme que cette journée est une occasion pour les hommes et femmes de la presse de jeter un regard rétrospectif dans la gestion de la liberté de la presse et du pluralisme médiatique afin d'apprécier le chemin parcouru et de tirer les leçons en interpellant le pouvoir public face à sa responsabilité : la protection des journalistes et la promotion des médias ainsi que leur indépendance économique, dit-il. Il signale que l'évènement va s'étaler sur 3 jours, « du 1er au 3 mai. Nous venons d'entamer avec ce point de presse suivra une série de conférences-débats et d'un match de foot pour la journée du 02 et enfin la cérémonie d'ouverture aura lieu le 3 mai à l'hôtel Radisson Blu sous le Haut Patronage du Président de Transition, des conférences-débats et le tout clôturé par un banquet dans les beaux jardins de l'ONAMA », a précisé M. Djibrine Mahamat Adam.
Abderamane Moussa Amadaye
La Ligue provinciale de Football de N'Djamena (LPFN) continue. C'est la 21e journée, il ne reste que 5 matchs pour ce championnat finisse. Le classement reste encore très serré entre les 4 premières équipes du championnat. Reportage.
Renaissance Football Club (RFC) est en tête du classement avec 3 points d'avance sur son rival Foullah Édifice. Contrairement aux années précédentes, le championnat de N'Djamena de cette année s'annonce bouillant . Les équipes jouent leurs matchs respectifs sur les trois terrains retenus pour ce tournoi notamment l'Académie de Farcha, Stade de Diguel ou celui de Paris-Congo. Les équipes donnent le meilleur d'eux-mêmes pour être remporter le championnat ou bien espérer leur qualification au championnat national.
Amane Adoum, entraîneur principal de club RFC, qui occupe le premier rang justifie que la magie du football c'est le travail. Il s'appuie sur des joueurs qui suivent ses conseils ainsi que les cadres. À noter qu'ils doivent uniquement gagné les 5 matchs restants sans défaut pour être champion, il ajoute que le match se joue par détails et en cas d'une défaite, son équipe va chuter en 5 ou 6e place sans être qualifié au championnat.Pour lui, même si ce n'est pas fini cela reste un sentiment de joie, car le match n'est pas encore fini et ils vont attendre jusqu'à la fin de la journée pour confirmer leur première place. Le coach a été sanctionné pour 2 matchs suite à une incompréhension avec le coach adverse. Pour lui, c'est juste une erreur arbitrale et les arbitres doivent revoir leur décision.
Coach Abakar Tchatcha entraîneur de l'équipe de EMAT (équipe d'armée de terre) évoque la question de terrain limité et que les équipes n'ont pas le temps de faire 90 minutes . La position de son équipe est l'avant-dernier, car il joue la relégation et espère gagner les 5 matchs pour se maintenir en première division. Il vient d'être suspendu par le comité d'arbitrage pour 2 matchs parce qu'il motivait ses joueurs, ce qui a provoqué une incompréhension entre lui et son collègue. Il rejette cette décision parce que le comité d'arbitrage n'a pas du tout raison. Il n'a pas été suspendu depuis qu'il est entraîneur en 2000.
Le Secrétaire général de la ligue de Football de N'Djamena Rahma Zakaria Rahma est ravi pour l'organisation qu'il dirige. Il affirme qu'ils sont à la 21e journée de championnat de N'Djamena qui a au total 26 journées, car jusqu'à maintenant rien n'est encore décidé ni à la tête ni à la queue, car tout est encore jouable, le classement est très serré il n'y a pas un grand écart des points. M. Rahma affirme que le calendrier est encore en vigueur et le dernier match va se jouer le 24 mai, qui est la date finale sauf catastrophes naturelles, a-t-il dit.
Noël Adoum
Après le rapatriement de deux vagues de 200 tchadiens résidant au Soudan, le gouvernement tchadien a rapatrié ce samedi la 3eme vague environ 131 ressortissants tchadiens. Ils ont été accueillis au bas de la passerelle de l'aéroport international Hassan Djamouss de N'Djamena par les membres du comité de crise. Reportage.
Ce samedi matin à 23h 57 minutes que le troisième vol de rapatriement est arrivé cette nuit à l'aéroport international Hassan Djamous de N'Djamena comprenant 130 ressortissants tchadiens bloqués au Soudan dont 15 enfants, 5 malades, 34 personnes âgées et des étudiants.
Le Secrétaire Permanent de la Commission Nationale d'Accueil de Réinsertion des Réfugiés (CNARR) Idriss Mahamat Ali Abdallah Nassour accompagné de son Staff se sont fortement mobilisés sous l’égide du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance pour accueillir les Tchadiens Rapatriées du Soudan. La CNARR conjointement avec le ministère de l’Action sociale, de la santé et avec l’appui de l’OIM, ont apporté les soins de première urgence aux rapatriées. Par la suite, des bus déployés par la CNARR et l’action sociale ont permis de ramener les nouveaux arrivés auprès de leurs familles respectives. Le secrétaire permanent, « c'est une fierté d'avoir accueilli les trois premières vagues et nous continuerons d'accueillir d'autres tchadiens rapatriés du Soudan jusqu'à la fin », a-t-il dit. Il ajoute, « nous demandons aux partenaires et à d'autres organisations de venir en aide pour accueillir leurs frères tchadiens ».
Adam Abakar, parti au Soudan dans le cadre de soins affirme avoir rencontré plusieurs difficultés, la guerre a commencé au premier rendez-vous avec le médecin. Il a vu un carnage dans son quartier notamment plusieurs personnes mortes. « On a ramené à l'université africaine où il n'y avait ni nourriture, ni l'eau ni l’électricité » et ensuite nous étions dans le bus jusqu'au port Soudan avant de monter l'avion. « Nous remercions Dieu qui nous a sauvé ainsi que la force de la diplomatie tchadienne sans oublier les autorités de la transition », a-t-il dit.
Moussa Ahmat est allé depuis le 25 février, témoigne qu'ils ont parcouru 850 km avant de venir au port Soudan, ils sont au nombre de 132 dont quelques étudiants. « Cela n'a pas été facile pour nous, nous sommes tirés de ce pétrin grâce à l'ambassade du Tchad au Soudan qui nous a sauvé la vie ».
Abdel Nassir Brahim Ahmat, le DRH du ministère du genre affirme, que la première vague compte 131 personnes, la deuxième vague 87 personnes et la troisième vague 137. Il relève que tous les passagers sont enregistrés et qu'ils ne laisseront personne passer la nuit dehors. Pour lui, leur responsabilité c'est de prendre en charge les Tchadiens rapatriés du Soudan en les logeant dans des hôtels, plus de 4 ambulances s'occupent des malades. Il confirme que le ministère du genre va toujours continuer à accueillir les autres qui viendront dans les jours à venir.
Noël Adoum
Après la pénurie de gasoil, l'essence devient un produit rare à trouver. Les propriétaires des engins de deux à quatre roues rencontrent des difficultés à circuler par manque de l'essence. Les stations-service sont fermées, à part quelques-unes qui servent. Mais les détaillants se bousculent pour ramener de Kousseri pour soulager un peu les conducteurs.
De marché à mil en passant par les quartiers Ridina, Paris Congo, Dembé, les vendeurs et vendeuses se cachent pour vendre leurs produits. Avenue Nimery et avenue Goukouni Weddey c'est encore compliqué pour ces axes que la présence de ceux-là fait rare.
Quelques vendeurs racontent leur calvaire. Une dame s'exprime sous anonymat. Toutes les citernes de N’Djamena sont à Kousseri en file indienne en train d'attendre le carburant. « J’ai eu 30 bouteilles pour aujourd'hui et je payais mes 30 bouteilles à la douane avant d'y entrer en ville ». Selon elle une bouteille coûte 1200f au Cameroun et moi ici je revends à 1500f avant de faire le calcul des dépenses et le prix d'achat, après avoir faire la soustraction de bénéfique qui revient à 100f par bouteille donc « j'ai 3000f au total ».
Moussa Oumar élève vendeur d'essence pendant le week-end « je prends cette essence à Kousseri avec tout le risque qu'on en court en traversant la douane, la police ne nous laisse pas ». Un litre et demi coûte 1650f ou 1200f. « Je me débrouille pour avoir de quoi aller à l'école après ».
De son côté Amina Mahamat vendeuse « je porte sur nos dos comme un bébé ». Parfois 10 à 15 bouteilles. « Pour mes 10 bouteilles, j'ai payé 500f à la douane pour traverser ».
J'ai que 100f seulement par bouteille.
Ousmane Bello Daoudou
Comme d’autres pays du monde, le Tchad va célébrer le 3 mai prochain, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème, « les responsabilités sociales des journalistes en période de transition : cas du Tchad ». La rédaction a échangé avec Dimanche Isaac, président de la sous-commission communication du comité d'organisation de cette messe en faveur de la presse.
Pour Dimanche Isaac, l'objectif de la célébration de cette année est de défendre les principes fondamentaux de la liberté de la presse, l’évaluer et défendre l’indépendance des médias, dit-il. Il affirme qu'il y a aussi des objectifs spécifiques pour cette journée notamment, tracer un portrait de la liberté de la presse, défendre l’indépendance des médias face au processus politique et au système judiciaire, se souvenir des journalistes censurés, emprisonnés ou assassinés et rendre hommage à ceux décédés dans l’exercice de leur métier, sensibiliser à l’importance du journalisme indépendant, protéger l’accès à l’information et à la liberté d’expression, précise-t-il. Il soutient aussi que plusieurs activités sont prévues pour cette journée. « Les activités s'étalent sur trois jours. Allant du 1er au 3 mai 2023 », a dit M. Dimanche. Il ajoute qu'un point de presse du comité d'organisation, un match de football avec la police, une série de 7 conférences et une soirée de gala seront organisées pour immortaliser cette journée spéciale, a-t-il confié.
Rappelons que la journée mondiale de la part de liberté de presse a été instaurée par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1993. Elle permet chaque année de rappeler les atteintes portées contre les journalistes et la nécessité de défendre ce droit d'expression fondamental pour la démocratie. « Façonner un avenir des droits: la liberté d'exploitation, clé de voûte des droits humains » est le thème retenu par les Nations Unies.
Abderamane Moussa Amadaye
L'Association des Victimes des Crimes du Régime de Hissène Habré (AVCRHH) a commémoré la journée qui marque la fin de la procédure judiciaire enclenchée par les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) où Hissène Habré fut condamné à perpétuité le 27 avril 2017. Cette cérémonie a vu la présence de Conseiller aux Droits Humains, M. Makaila Nguebla représentant le président de transition. La commémoration s'est déroulée à « la plaine des morts » au quartier Goudji Hamral Goz dans la commune de 1er Arrondissement de la capitale tchadienne. Reportage.
Il est 8h quand les victimes de Hissène Habré se sont mobilisées pour venir dans un espace vaste baptisé « la plaine des morts », lieu où plusieurs victimes ont été enterrées durant les 8 ans de règne de Habré, déclare le Président de L'AVCRHH Adoumbaye Dam Pierre. Arrivée sur le lieu, l'on constate plusieurs banderoles accrochées sur lesquelles, il est écrit, « Union Africaine, gouvernement de transition, arrêtez l'hémorragie, 6 ans après, 500 décès plus de 300 malades couchées », sur la deuxième banderole, « nous victimes veuves et orphelins exigeons la mise en place du fond judiciaire dès le mois de mai », « les victimes veuves et orphelins exigent l'édification de Ex-DDS en musée ». Les orphelins ont tous attaché une écharpe de couleur rouge sur leurs têtes et se sont levés, les mains sur la tête pour exprimer leurs mécontentements. D'autres victimes et orphelins ont porté des t-shirts à l'effigie de cris scandant, « orphelins debout pour vos droits », « la DDS a tué mon père et ma mère, indemnisez les orphelins », « 5 ans après le procès de Dakar, la honte de l'Afrique entière » pour exprimer leurs mécontentements.
La représentante des veuves affirme que « ça fait 39 ans que nous pleurons, nous versons des larmes chaudes, la marmite de la veuve est vide, le panier est également vide ». Elle ajoute, « pendant 39 longues années, les orphelins ne sont pas allés à l'école par faute de moyens ». Elle interpelle le gouvernement de regarder la marmite et le panier de la veuve et appelle le président de transition qui est leurs fils à penser pour elles afin d'arracher la bénédiction des veuves pour gouverner plus longtemps le pays, a-t-elle dit.
Le représentant des orphelins, lui, a demandé à tout le monde d'observer une minute de silence en mémoire des disparus afin de faire l'estimation. La cellule de N'Djamena comptabilise 1632, celle de province compte 2872 dont 1428 désespérés. « Les orphelins sont abandonnés à leur triste sort parmi lesquels figurent des diplômés sans emplois, plusieurs décédés et plus de 78 couchés malades sans oublier des locataires orphelins expulsés de leurs maisons » a-t-il souligné.
Pour le président de l'AVCRHH Adoumbaye Dam Pierre, les principes de normes et de droit international font partie de l'obligation de l'État afin de prévenir les violations des droits de l'homme et d'enquêter sur ces violations puis de prendre des mesures contre les auteurs de ces violations afin d'assurer la réparation des victimes. Selon lui, le Haut-Commissariat des Nations unies au Droit de l'homme a souligné que, « la mort de l’ex-président ne constitue en aucun cas un obstacle à la mise, du fond du jugement et de réparation à la chambre extraordinaire africaine ». Pour lui, la question de l'indemnisation qui sous-tend les décisions judiciaires est restée lettre morte, car la commission de l'Union Africaine est entrée dans une somnolence pathologique, a-t-il dit. Il poursuit, « si demain, nous ne recevons pas de réponse appropriée à notre sommation, les victimes veuves et orphelins seront dans l'obligation de mener des actions citoyennes et la responsabilité sera imputé au gouvernement et à la commission de l'Union Africaine ». Il ajoute que le ministre des Droits humains a fait la pose de pierre sur le lieu depuis 2011, il n'y avait pas encore des habitations, aujourd'hui cet espace donné par le gouvernement, les gens ont morcelé et ont vendu. Il affirme qu'ils vont récupérer leur espace qui leur revient de droit. Enfin, il relève qu'ils continueront toujours avec la lutte jusqu'à la satisfaction totale.
Noël Adoum