La grève lancée par le syndicat des enseignants du Tchad (SET) du 8 au 10 mai semble être respecté par les établissements scolaires publics et quelques rares du privé. D'autres ont boudé et continuent de faire cours. L'équipe d'Ialtchad a scionné quelques écoles de la capitale pour constater. Reportage.
Il est 9h passé au lycée technique industriel, au lycée Félix Eboué et lycée technique commercial, les cours sont désertes. Quelques personnes discutent, d’autres lisent des documents sur l'ombre du Nimier ou du bâtiment. Les bureaux de l'administration de chaque établissement sont ouverts. Les responsables administratifs sont présents pour assurer les affaires courantes, disent-ils. D'autres écoles privées ont emboîté les pas du public. Les enseignants ont suivi le mot d'ordre du SET. Le constat est fait au lycée Fort-Lamy. Cependant, certains établissements continuent de faire cours à l'exemple du Maderassa Harazaye.
Cette grève déçoit les élèves en classe d'examen. C'est le cas de Idriss Adam Idriss, élève en classe de Terminal au lycée Félix Eboué. « Nous sommes à un mois baccalauréat, mais cette grève intervient alors que nous n'avons pas encore fini le programme », a-t-il dit. Il ajoute que cette situation risque de perdurer et d'interrompre le programme, mais aussi empêcher les étudiants de bien se préparer, dit-il.
Mahamat Djibrine Saleh, Délégué à l'éducation nationale et à la promotion civique de la commune de N'Djamena affirme que la grève est un droit, mais risque de plomber le programme et impacter négativement sur les élèves en classe d'examen, ceux du 3e et de la terminale, dit-il. Pour lui, l'éducation est une machine lourde quand elle s'arrête, c'est difficile de la redémarrer, « aujourd’hui la grève est prévue pour 3 jours, mais nous risquerons de perdre toute cette semaine l'équivalent de 30h ». Selon lui, cette grève va retarder la fin du programme et aussi perturber les élèves en classe d'examen. Il se dit inquiet face à cette situation et invite le gouvernement et le syndicat à trouver un terrain de convergence pour que cette situation ne puisse pas durer et impacter négativement l'année en cours.
Rappelons que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) a prévu cette grève trois jours du 8 au 10 mai pour exiger du gouvernement l’approvisionnement de toutes les provinces en carburant et gaz, de ramener les prix de carburant et gaz à ceux d’avant la pénurie, et de veiller sur les prix des produits de première nécessité afin de soulager la population.
Abderamane Moussa Amadaye
Ce lundi 8 mai le réseau des jeunes entrepreneurs du Tchad (RJET) a lancé à l'Institut Français du Tchad (IFT) le salon national des entrepreneurs. Reportage.
Les entrepreneurs sont venus des 23 provinces notamment prendre part à cette cérémonie. Le Président du comité d'organisation du Salon, Innocent Gotota affirme que des jeunes osent rêver grand pour avoir une synergie et pouvoir rêver ensemble pour cette première édition de salon des entrepreneurs. « Le réseau des jeunes entrepreneurs regroupe plus de 300 entreprises. Ces jeunes gagnent leur argent à la sueur de leur front. Le réseau est piloté par une dame », a-t-il souligné. Il poursuit en soutenant que ces jeunes entrepreneurs souffrent en coulisses parce qu'ils n'ont pas d'accompagnement et le financement.
La coordinatrice de réseau des jeunes entrepreneurs Mlle Mangueal Prisca explique que le réseau des jeunes entrepreneurs a une mission d’orientation, de formation et d'accompagnement technique. « Le salon national de l'entrepreneuriat a pour objectif principal de rassembler les acteurs économiques, de s'asseoir et de discuter des problèmes qui minent l'entrepreneuriat ».
Elle affirme que le réseau n'a pas un fond de fonctionnement, les comités d'organisation ont cotisé de l'argent pour réunir les entrepreneurs dans ce lieu. « Sans l'aide du ministère, sans l'aide de qui que ce soit nous allons réussir ce projet », a-t-elle martelé. L'entrepreneur est celui qui prend des risques même s'il ne gagne pas quelque chose, il sait qu'il a participé.
L'ambassadeur pour l’entrepreneuriat M. Adam Ismaël, affirme, « entreprendre dans le milieu des jeunes n'est pas donné à tout le monde. Il y a ceux qui attendent l'intégration à la fonction publique et d'autres prennent des risques pour entreprendre afin de joindre les deux bouts ». Il appelle les jeunes à créer des choses qui vont être consommées facilement dans ce milieu tchadien.
Noël Adoum
L'Association pour la Coopération et le Développement Socio-Culturel avec la Russie (ASCODER), en partenariat avec l'Ambassade de la Fédération de Russie au Tchad a organisé ce dimanche 7 mai 2023 une exposition de la culture Russe sur l'avenue Charles De Gaule, non loin de la CNPS. Reportage.
Tout a commencé par la démonstration des danses folkloriques tchadiennes et russes. Les jeunes fondateurs de centre d'apprentissage de la langue russe et leurs étudiants ont présenté des poèmes en langue russe. Le président de l'ASCODER Dr. Djoumbé Achim a félicité cet événement exceptionnel tant pour la République du Tchad que pour la République de la Russie. Pour lui, faire vivre ce patrimoine par l’exposition, est une expérience très enrichissante. Car plusieurs disciplines se croisent entre ces deux Républiques notamment l'art, la géologie, l'archéologie, l'histoire etc. C'est pour la première fois que se propose cette rencontre dans le domaine culturel. Il poursuit, dans un dialogue, l'art contemporain et la mise en valeur des œuvres font la richesse. Cette participation est une histoire de l'amitié que vivent ces deux pays, a-t-il martelé.
Pour l'ambassadeur de la République de Russie Vladimir Sokolenko, la coopération entre le Tchad et la Russie s'est toujours accompagnée d'amitié. C'est là que réside la particularité de la mentalité russe. Aujourd'hui, les relations russo-tchadiennes sont considérables, a-t-il affirmé. Il ajoute, cette année plus de deux cents représentants de la jeunesse tchadienne sont admis pour étudier en Russie c'est le maximum historique du nombre d'étudiants tchadiens admis dans les universités et les instituts de la Russie, a-t-il souligné.
Selon l’Ambassadeur, auparavant, « le quota pour les études en Russie était au nombre de 25 à 30 personnes, ce qui fait qu'aujourd'hui nous avons 60 à 70 familles mixtes russo-tchadiennes, dont la plupart vivent à N'Djamena, mais également en Russie ». Maintenant, quand le gouvernement de la Fédération de Russie a augmenté le quota à 207 places, on peut s'attendre à ce que le nombre de familles russo-tchadiennes se chiffrer par centaines, a-t-il déclaré. Il relève que les étudiants tchadiens apporteront leur contribution à la résolution des problèmes démographiques en Russie et au Tchad. Car la Russie offrira au Tchad des projets et des technologies modernes et est prête à partager ses dernières réalisations.
Toujours selon l’Ambassadeur, en Russie la formation d'équipages spatiaux internationaux mixtes est pratiquée. Les étrangers peuvent participer aux vols spatiaux en tant que membres d'équipage et en tant que passagers. Dès aujourd'hui, le travail conjoint avec les partenaires tchadiens pour l'organisation d'un vol spatial avec la participation d'un citoyen tchadien probablement premier représentant de l'Afrique subsaharienne dans l'espace, semble réel. Peut-être quelqu'un des étudiants actuels aura de la chance.
La clôture de cette exposition correspond avec les deux plus grandes fêtes de l'année, le 9 mai, la fête de la grande victoire de la Russie dans la seconde guerre mondiale et le 12 juin, le jour de la Russie.
Noël Adoum
Le réseau des jeunes entrepreneurs du Tchad (RJET) a organisé une conférence de presse hier 6 mai à la radio FM Liberté dans la commune de 7e arrondissement de N'Djamena. Il annonce le lancement du salon national des entrepreneurs du 8 au 14 mai prochain. Reportage.
Mangueal Prisca, Coordonnatrice de la RJET annonce que cette messe entrepreneuriale va se dérouler sur une semaine à l'Institut français du Tchad (IFT). « Le salon national de l'entrepreneuriat a pour objectif principal de rassembler les acteurs économiques, de s'asseoir et de discuter des problèmes qui minent l'entrepreneuriat », a-t-elle confié. Elle ajoute que le SNE est aussi l'occasion de promouvoir la création, la valorisation des produits nationaux et inciter la population à la consommation locale. Elle relève que la particularité de ce salon est l'implication non seulement des différents entrepreneurs de la capitale tchadienne, mais aussi ceux des 23 provinces du pays. « L’entrepreneuriat et la création des richesses ne se limitent pas seulement à N'Djamena, mais au-delà. Chaque province à ses propres réalités, ses difficultés et donc c'est l'occasion de discuter et de trouver des solutions et aussi de perspectives de ce métier qui a de la peine à décoller malgré nos multiples potentialités », a-t-elle signifié d'un ton vif.
Le Président du comité d'organisation du SNE, Innocent Gotota, et chargé de communication du RJET affirme que ce salon comprend plusieurs activités notamment les formations, les causeries débats, les plaidoyers et le partage d'expériences. « Nous allons nous entretenir avec de grands entrepreneurs qui ont percé. Pour nous raconter leur parcours, les difficultés de ce métier, etc. afin de permettre à ceux qui croient que réussir sa vie, c'est uniquement travailler pour l'État, la fonction publique ou encore dans un bureau climatisé », dit-il. Pour agrémenter cette foire, le Président du comité affirme que des concerts seront organisés chaque soir par des artistes locaux avec l'objectif de promouvoir les talents, mais aussi mettre en avant la culture tchadienne. A cela, s'ajoutent des défilés de mode, dit-il. Pour lui, ce défilé permettra de mettre en valeur la beauté tchadienne et les stylistes et le talent styliste local en valeur d'où la mode tchadienne. « C’est l'occasion pour démontrer qu'on a besoin d'un Cameroun, d'un ivoirien...de nous confectionner des modèles, mais nous avons nos modélistes qui pourront bien le faire », a-t-il lâché.
A quelques jours du début de ce salon, les organisateurs ont affirmé qu'ils n'ont reçu aucun ni de l'État ni des partenaires.
Abderamane Moussa Amadaye
Union Nationale pour la Démocratie et le développement /Parti progressiste (UNDD /PC) à organiser un congré extraordinaire hier samedi 06 Mai 2023 sous le thème « La Réorganisation du parti » à la maison de Médias du Tchad dans le quartier Moursal du 6e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Pour le professeur Facho Balam, le parti existait depuis presque 50 ans, il est l'un de parti signataire de l'accord de Lagos au Nigeria en 1979. Selon lui, il est important que le parti se retrouve pour définir une nouvelle organisation afin de redynamiser les organes pour préparer les échéances électorales.
Pour lui, à l'issue de ce constat un groupe de personnes animées d'une volonté de bâtir une société unie, radieuse basée sur l'équité et l'égalité a jugé utile d'apporter sa contribution pour le développement socio-économique de notre pays à travers le programme politique guidé par le principe démocratique, dit-il. Pour les organisateurs le but immédiat de l’UNDD/PC est la démocratie comme une étape obligatoire pouvant permettre de créer les conditions objectives et subjectives pour la stabilité et la concorde nationale.
Selon eux, le moment est venu pour que l’UNDD /PC consolide sa vision et son ambition pour les années à venir affirment que la lutte démocratique est un combat d'idées, de vision pour l'unité nationale, stabilité politique pour le pays.
Ousmane Bello Daoudou
En prélude à la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée mercredi dernier, la commission nationale des droits de l'homme (CNDH) a organisé un café presse hier après-midi dans un hôtel de la capitale tchadienne, N'Djamena. Les journalistes étaient à l'honneur. Reportage.
Ils étaient plus de 50 journalistes, responsables des organes de presse et responsables de la CNDH ont échangé sur la liberté de la presse et les droits humains.
Pour Mahamat Nour Ibedou, Président de la CNDH, ces trois dernières décennies des progrès substantiels en faveur d'une presse libre et de la liberté d'expression sont constatés au Tchad. « La multiplication des médias libres et la montée en puissance des nouvelles technologies ont permis de fluidifier la transmission de l’information », dit-il. M. Ibedou affirme que ces avancées n'ont été plausibles que grâce à lutte acharnée, a-t-il souligné. « Ces avancées ont été obtenues au prix de sacrifices, parfois très lourds », a-t-il déclaré. Il précise, «je tiens à rappeler ici que cette liberté de la presse, la sécurité des journalistes et la liberté d'expression ont été à maintes reprises menacées ». Il poursuit, « point n'est besoin ici de dresser encore le triste tableau des journalistes victimes de sévices, de harcèlement, voire de meurtres, dans l'exercice de leurs fonctions, durant ces trente dernières années », a-t-il lâché.
M. Ibedou a salué le courage et pertinence des journalistes et les a rendus hommage à cette occasion, « en cette Journée mondiale de la liberté de la presse, je voudrais, au nom de la CNDH, rendre un vibrant hommage aux nombreux journalistes tchadiens qui travaillent sans relâche, souvent au péril de leur vie, à raconter les histoires que nous n'entendrions pas autrement. Ils sont les gardiens des idéaux et des valeurs démocratiques », a-t-il adressé.
Enfin, M. Ibedou a rassuré les journalistes de sa disponibilité et celle de l'institution qu'il dirige, la CNDH. « La Commission Nationale des Droits de l'Homme continuera de jouer son rôle à cet égard et vous pouvez être rassurés de son implication constante et vigoureuse », a-t-il conclu.
Abderamane Moussa Amadaye
Ce vendredi 5 mai 2023 a été commémoré la journée internationale des sages-femmes sous les thèmes « Ensemble à nouveau, de l'évidence à la réalité », « Sages-femmes : promouvoir les soins respectueux et humanisés dans les maternités ». Cette cérémonie s'est déroulée en présence de la secrétaire d’État à la santé publique et à la prévention Zenab Bechir Moussa à l'hôtel Radisson Blu situé dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena. Reportage.
La cérémonie a d'abord démarré par l’entonnement de l’hymne de la sage-femme, suivi de l’intervention de la présidente de l’association Salamatou Elhadj Gody qui a rappelé le rôle de la sage-femme dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Elle a invité les sages femmes et maïeuticiens d’être des acteurs du processus de la couverture santé universelle. Le thème choisi interpelle les sages femmes et maïeuticiens a indiqué la présidente tout en parlant du rôle dévolu à ces derniers. Mme Salamatou Elhadj Gody ajoute que leur organisation s’engage à sensibiliser les femmes à la nécessité des consultations prénatales et aux moyens de prévention des maladies et de planification familiale.
Elle a plaidé en faveur de l’intégration des sages femmes et loué les efforts du président de transition pour la nomination des sages femmes aux postes de responsabilité au niveau du ministère et du Conseil National de Transition. Elle a également adressé les reconnaissances des sages femmes aux autorités sanitaires pour l’appui et la considération accordés aux sages femmes.
Le représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a cette cérémonie Dr Nani Roger, a souligné que cette journée offre une tribune aux sages femmes de parler de leurs efforts, des difficultés et des perspectives, a-t-il dit. Les sages femmes fournissent des informations nécessaires à la protection de la femme et de l’enfant et servent dans des endroits difficiles d’accès, a-t-il ajouté.
La secrétaire d’État à la santé publique et à la prévention Zenab Bechir Moussa souligne que la santé de la femme occupe une place de choix dans les politiques et se résume en deux objectifs qui sont d’une part, la protéger pour sa vulnérabilité et d’autre part, la soutenir car elle doit agir comme agent susceptible d’apporter le changement. Elle poursuit, la sage-femme est un maillon important et incontournable de la chaine sanitaire et contribue résolument à la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et infantile.
Pour elle, dans le programme du président de Transition, cette contribution est en bonne posture comme le témoigne la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. Le Tchad à travers le ministère de la Santé Publique et de la prévention va continuer d’accroître les investissements dans la formation des sages-femmes, d’augmenter leurs effectifs avec pour finalité de couvrir l’ensemble du territoire national et mettre en place l’ordre des sages-femmes, c’est la seule façon de veiller à ce qu’il y ait suffisamment de Sages-femmes qualifiées pour s’occuper de toutes les femmes, familles et nouveaux nés, a-t-elle conclu.
Noël Adoum
Ce vendredi 5 mai, le président du Collectif Tchadien Contre la Vie Chère (CTVC) Dingamnayal Nely Versinis a fait point de presse à la Radio FM Liberté. Il appelle à une journée sans engin le lundi 8 mai de 06h à 18h.
Dingamnayal Versinus affirme, que les Tchadiens sont pris en otage sur tous les plans en ce moment à cause de la politique d'oppression sociale érigée en système de gouvernance par les dirigeants en place pour nous asservir au maximum afin de nous dompter davantage, a-t-il dit. Le Gouvernement de Transition bâillonne et réduire tout le monde au silence, mais il se trompe largement à ce niveau, a-t-il martelé. Pour lui, le CTVC est de retour sur le terrain de lutte pour dire au gouvernement de la transition « qu’on ne gouverne pas un peuple de cette façon, la transition n'est pas synonyme d'affamer, de tuer le peuple en masse et à petit feu », a-t-il déclaré.
« Les Tchadiens sont à bout de souffle, ils broient du noir, ils souffrent dans leurs âmes et dans leurs chairs. Ils sont abandonnés à leur triste sort et ne savent plus à quel saint se vouer à cause de la cherté de vie sciemment orchestrée, entretenue, bien ficelée par un lobby et imposée aux populations », a-t-il souligné.
M. Dingamnayal affirme que la population tchadienne n'est pas dupe, car elle est au courant de tous les circuits commerciaux flous entretenus par nos gouvernants pour vendre le carburant hors de nos frontières. « Que les autorités de la transition nous disent où vont les produits de la Raffinerie de Djarmaya destinés à la consommation locale? Où est passé le stock de carburant ? »
En réalité, derrière cette grave pénurie délibérée se cache une provocation pour tester la capacité de réaction des consommateurs. Comme il n'y a pas de réaction immédiate, le gouvernement continue par abuser sans élégance du silence de la population. « Nous disons trop, c'est trop, la caravane de la misère doit s'arrêter. Il est temps de réagir pour démontrer à nos fossoyeurs qu'on en a marre, que nous pouvons changer notre destin en luttant avec détermination. Il est demandé à tout le monde sans acception d'observer une journée « zéro engin » le lundi 08 mai 2023 de 06h00 à 18h00 en guise de protestation ».
Le Collectif demande au public « garez vos engins à la maison, restez chez vous, pas de travail, pas d'école, pas de voyage pour les usagers, marchez à pied ».
Noël Adoum