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Dans le cadre de ses activités de promotion de l'emploi, le bureau de l’Office National de la Promotion de l’Emploi (ONAPE) de Moundou, en partenariat avec l'ONG ESSOR, forme les jeunes sur les techniques de recherche d'emploi.

Cette formation s'inscrit dans la logique et le calendrier du « Projet Jeunesse vers l'emploi Durable », une initiative pour propulser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi de la province du Logone occidental. Il faut rappeler que dans son plan d'action, l'ONAPE de Moundou compte former chaque mois des jeunes pour un accompagnement et une insertion réussie.

Pour Djikoloum Frédéric, chef de bureau provincial son institution œuvre inlassablement afin d'aider les jeunes diplômés sans emploi pour une insertion et l’auto-emploi. Il rajoute pour dire que la technique de création reste un défi et invite les jeunes diplômés ou non à s'engager dans la lutte contre le chômage.

Pour rappel, cette assise durera trois jours et regroupe une dizaine des jeunes issus des différents arrondissements de la commune de Moundou.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Le secrétaire général du département de Lac Wey Tordjibaye Ngahourba a présidé la cérémonie du lancement officiel des travaux de l’atelier de renforcement de capacité de 150 femmes en gestion de latrines et traitement, en vente des déchets plastiques et solides dans les deux provinces de la zone sud. Cette formation qui vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé des populations à travers la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et durera deux jours.

Pour Issa Mbodou Abdoulaye chef d’antenne PAEPA selon le joint monitoring programme OMS /UNICEF 2017, 9,5 millions de personnes pratiquent la défécation à l’aire libre, soit 68% et 10 millions de Tchadiens ne pratiquent pas le lavage des mains au savon. C’est dans cette perspective, dit-il, que le gouvernement tchadien a souscrit aux objectifs de développement durable afin de réduire l’impact sanitaire imputable aux faibles couvertures d’assainissement au niveau national en assurant l’accès de tous dans les conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquate et mettre fin à la défécation a l’aire libre. Il faudra accorder une attention particulière aux besoins des femmes, des filles et des personnes en situation d’urgence. Selon Issa Mbodou Abdoulaye cette formation aidera à la bonne gestion des ouvrages réalisés et assurer un changement de comportement afin d’asseoir une vie saine, propre afin que la défécation à l’aire libre soit bannie dans nos villes, villages, et campagnes.

Dans son discours, M. Tordjibaye Ngahourba a déclaré que selon une vision de la feuille de route de la politique et stratégie nationale d’assainissement validé en 2017 et le code d’hygiène en 2011, une vision selon laquelle d’ici à 2030 100 % des Tchadiens ne déféqueront plus à l’aire libre, soit plus de 14 millions et 60% de ceux-ci utiliseront des ouvrages sanitaires améliorés. Tordjibaye Ngahourba affirme que malgré la mise œuvre des instruments et stratégiques pouvant faire des avancées dans ce secteur en matière d’accès à l’eau durant la période des Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable (OMD), malheureusement déplore-t-il ces instruments juridiques et stratégies ne sont pas systématiquement appliqués et mal conçus des communautés rurales.

Pour finir, M. Tordjibaye Ngahourba exhorte les participantes et participants à plus d’attention afin d’être des acteurs incontournables dans la gestion des latrines, son traitement et la vente des déchets plastiques solides.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Le 24 février dernier la mairie centrale de N'Djaména a interdit la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain de la capitale. Cette décision est décriée par la majorité des jeunes qui exercent ce métier. La rédaction s'est rendue sur les sites de Walia pour échanger avec les jeunes. Reportage.

Sur les sites de fabrication de Walia, les jeunes ont des visages de mauvais jours. « Ils sont plus de 300 jeunes qui débrouillent avec cette activité », déclare le délégué du site Djirombaye Bernard. Pour eux, cet arrêté est injuste.

M. le délégué qui vit de cette activité depuis 2014, affirme qu'il respecte la décision des autorités, mais en principe l'État doit d'abord avertir les fabricants des briques et leur donner un délai. « Il y a plusieurs orphelins qui travaillent sur le lieu. Ils ont besoin d'être pris en charge ». Il appelle la mairie à revoir sa décision qu’il trouve très surprenante.

M. Kabo est diplômé sans emploi. Il affirme que la décision n'a pas été notifiée. « Normalement la mairie devrait sensibiliser d'abord avant d'agir. C'est le même gouvernement qui encourage l'entrepreneuriat, c'est le même gouvernement qui arrête les jeunes ».

Selon lui, il y a des diplômés sans emplois, des étudiants, des élèves qui viennent travailler pour payer leurs droits universitaires et scolaires. Il soutient que maréchal de son vivant avait affirmé « qu’il faut que les jeunes osent en travaillant la terre, car la fonction publique ne peut contenir tout le monde. La mairie n'a pas respecté les vœux du défunt maréchal » a-t-il dit.

Il demande que la mairie laisse les jeunes comprendre pour qu'ils finissent leurs études. Il poursuit, certains traversent des moments très difficiles, car les gens qui travaillent sur ce site il y a des victimes des inondations. Ils veulent reconstruire leurs maisons écroulées. « Je suis licencié depuis 2013, c’est avec ce travail que je prends soin de ma famille ».

Juliette Halimé est vendeuse de jus d'oseille. Elle affirme qu'avant cette mesure elle rentrait au moins avec une somme de 10 à 15 milles, maintenant que les activités sont arrêts, ses chiffres d’affaires ne sont plus que 3 000 FCFA. « Il faut que la mairie laisse les pauvres se débrouiller, c'est avec cet argent qu'on paye le loyer », a-t-elle martelé.

Le maire de la ville de N'Djaména, Bartchiret Fatimé Zara Hanana Douga, envisage trouver à ces jeunes débrouillards un autre site afin de leur permettre de continuer leur activité.

Noël Adoum

Une année après le début des travaux de réhabilitation du stade Idriss Mahamat Ouya est toujours en chantier, le délai de livraison peut ne pas être respecté. Un détour ce 13 mars sur le chantier a permis constater l'avancement des travaux avec la construction d'une nouvelle tribune.

Pour Mianosso Nadjingar Franklin ingénieur des travaux à l'entreprise sous-traitante Baya International Design (BID) affirme que la nouvelle tribune en réalisation, grosse œuvre, a pris du temps. « Nous avons fini avec la fondation et la super structure. Après cela, nous avons continué avec le coffrage de gradeur » dit-il. Il reste à faire l'allure des assises. Une fois fini cette étape terminée, ils passeront au coulage des gradins.

Si le rythme est maintenu et en continuant dans le même élan, il croit que les travaux vont finir dans 4 à 6 mois. M. Nadingar pense que la patience paye toujours, car ils sont à la limite selon le plan qui répond aux normes de la FIFA.

Tarek Guennichi Directeur de l'entreprise sous-traitante dit « nous construisons une tribune de forme circulaire d'une capacité de 2500 places, mais nous avons modifié au niveau de structure pour avoir entre 3000 et 3500 places. C’est un atout pour le stade ». Il affirme qu’ils utilisent du béton 450 avec des grandes sections des poteaux et des poutres. La société a apporté une machine spéciale pour garder le dosage en respectant les normes et les plans d'études. Il confirme que pour la pelouse synthétique avec structure d'arrosage qui fera la filtration pour dégager à travers le caniveau au niveau des pistes d'alerte Il conclut en ce terme il y a des matériaux spéciaux avec des pentes.

Ousmane Bello Daoudou

Pour faire suite aux activités de la Semaine Nationale de la Femme tchadienne (SENAFET), Forever communication à organiser un atelier de formation sur « Comment intégrer les réseaux sociaux dans la presse à l'ère du digital ? ». Une séance à l'intention des femmes journalistes et étudiantes en communication ce lundi 13 mars 2023 dans les locaux de Wenaklabs sur avenue Maldoum Bada dans 2e Arrondissement de la ville de Ndjamena.

Cet atelier a regroupé plus de 40 journalistes venues de déférents organes de presse de la ville de N’Djamena, celles de quelques provinces et les étudiantes en communication.  « Forever communication » contribue ainsi à l'essor du numérique du Tchad, dit son manager général Nguemadji Alfred, « l'organisation de cette formation répond à un double impératif : celui de renforcer la capacité des femmes journalistes et étudiante en communication afin de lutter contre le « fake news » et utiliser les différentes plateformes sociales pour entreprendre », dit-il.

Selon le formateur, M. Deuhb’e Zyzou dont l’enseignement porte sur le bloging, dit qu'au Tchad les gens ne s'intéressent pas trop à cette plateforme qui portant est une plateforme excellente qui permet aux utilisateurs de rédiger dans un style libre sur divers sujets et publier. Il ajoute que les blogueurs et les journalistes font à peu près le même travail, mais le journaliste prend le temps d'aller sur le terrain et vérifier l'information, tout de même, le blogueur et le journaliste sont complémentaires.

Au cours de cet échange, M. Deuhb’é demande aux participantes d'utiliser leurs pages Facebook comme professionnelles de média, car à travers cela, elles peuvent avoir des opportunités. « Soyez sérieuse dans tout ce que vous faites sur vos pages personnelles, car les gens peuvent suivre ce que vous faites et à travers cela on peut vous solliciter pour un travail qui peut vous aider. Personnellement, j'ai eu beaucoup des opportunités à travers ce que je publie dans mon blog ». Aussi, complet-il, les jeunes journalistes doivent travailler par rapport à l'évolution des technologies de l'information et de la communication pour diffuser vite les informations.

Narhinguem Anastasie

Selon Me Vetada Vounsia Atchenemou, avocate des prisonniers de la rébellion du Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), les informations circulent sur les réseaux sociaux tchadiens faisant croire que ses clients ont été condamnés à perpétuité sont fausses. Elle qualifie ces informations de « fake news ».

Ouvert le 13 février passé, le procès des prisonniers du FACT, capturés lors de l'incursion entre eux et les troupes gouvernementales en avril 2021 se poursuit dit Me Vetada Vounsia Atchenemou. « Dire qu'il y a un délibéré, c'est des fakes news », a-t-elle indiqué. Elle précise que les juges n'ont pas encore statué. « Nous sommes en phase d'interrogation au fond et peut-être à la fin de la semaine prochaine, il y aura l'audience de plaidoirie et après les verdicts », a-t-elle justifié. Elle relève que, n'eût été les 18 prisonniers qui ont été omis, sans être écoutés à l'enquête préliminaire par le juge du cabinet d'instruction, cette affaire aurait dû être close. « On ne peut pas prendre cette session criminelle et les laisser. Si on les laisse, ça veut dire qu'il faut attendre une autre session criminelle », dit-elle. Elle ajoute, « voilà pourquoi, on a encore suspendu pour régulariser la procédure et attendre un arrêt additif et recommencer ».

Me Vetada affirme que lundi 13 mars les 18 prisonniers vont se faire notifier leurs infractions, suivra ensuite une audience d'interrogation au fond. « Si on finit bien dans la semaine, ils vont laisser le temps aux parquetiers de faire leur réquisition et après nous allons plaider, c’est après cette plaidoirie que le juge va mettre le dossier en délibération »

Abderamane Moussa Amadaye

Les commerçants du marché du marché de Dembé, déguerpis en 2012 se sont réunis en Assemblée Générale extraordinaire ce samedi 11 mars dans la salle multimédia de Centre des Études de Formation et de Développement (CEFOD). Ils demandent l’intervention personnelle du président de transition pour résoudre leur problème. Reportage.

C’était en présence de plusieurs commerçants (es) et journalistes que la rencontre a commencé à 10h. Elle a démarré par une minute de prière pour implorer Dieu. Le président du comité de crise des commerçants du marché de Dembé, Oumar Mahamat Attona a affirmé, «il y a plus d'une dizaine d'années que nous menons des actions et des démarches pour rentrer dans nos droits, mais en vain ». Il ajoute que depuis le déguerpissement, les autorités ont décidé de réattribuer la gestion du marché à des non-commerçants.

Ce déguerpissement, disent les participants est complètement illégal. Ils soutiennent avoir engagé des démarches et des procédures administratives dans plusieurs ministères, au Conseil supérieur des affaires islamiques ainsi que des démarches judiciaires pour tenter de rentrer dans leurs droits. « Il y a des magouilles et des lobbies sur la commission qui a été mise en place tout récemment sans introduire une personne du comité de crise. Nous allons lutter jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications. Nous appelons les autorités d’intervenir pour que les commerçants retrouvent leur place », disent les commerçants.M

M. Oumar Mahamat Attona affirme qu’ils ne vont pas abandonner leur place à d’autres personnes. « Soit cet espace est libre, soit nous allons récupérer ce qui nous revient de droit. Ceux qui occupent le marché de Dembé actuellement ont le même corps, même chaire, même sang et même os que nous. Nous allons nous défendre au péril de nos vies », a-t-il martelé.

Toujours selon le président de comité de crise, il y a des gens qui se croient au-dessus de la justice parce qu’ils sont venus demander aux gendarmes de quitter les lieux et donner l’ordre aux maçons de continuer la construire des boutiques malgré l’ordre donné par le procureur d’arrêter les travaux.

Enfin, les commerçants demandent l'intervention personnelle du président de Transition pour la restitution de leurs hangars, leurs boutiques et leurs espaces afin d'instaurer la paix si non ils ne céderont jamais leurs places aux gens qui ont acheté ces places sans aucun papier.

Noël Adoum

Dans un point de presse organisé cet après-midi, 11 mars au Centre d'études pour la formation et développement (CEFOD), le Mouvement citoyen notre Tchad (MOCINT) désapprouve le rapport de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) sur les évènements du 20 octobre.

M. Korom Acyl Dagachew Coordonateur National du MOCINT désapprouve le rapport de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH). Il qualifie le rapport de subjectif et l’œuvre de quelques membres minoritaires du CNDH. « Nous émettons des réserves sur sa fiabilité », affirme le Coordonnateur. Le MOCINT ne s'est pas arrêté là. Les sujets d'actualités n'ont pas été occultés, notamment, la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) et le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) qui selon lui, constituent le baromètre par excellence, de la démocratie et de l'État de droit. « Nous saluons les pourparlers engagés par le Premier ministre de transition avec les leaders politiques...le MOCINT en tant que force plaide pour l'implication active de la société civile dans les instances de prises de décisions », a-t-il déclaré. Il a salué l'intégration des diplômés à la fonction publique en dépit du contexte économique particulièrement difficile et le paiement effectif des salaires, dit-il.

M. Acyl Dagache soutient également que la date du 11 mars choisie pour ce point de presse n'est pas fortuite, mais marque les 600 jours de l'existante de leur organisation et la commémoration du 33e anniversaire de la création du mouvement patriotique du salut (MPS).  Il affirme que son mouvement a soutenu la transition et continue d'œuvrer sans relâche pour sa réussite.

Abderamane Moussa Amadaye

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