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Le président de la Commission National des Droits de l'Homme (CNDH) Mahamat Nour Ahmed Ibédou a organisé un point de presse ce mardi, 28 mars dans son bureau dans lequel il félicite le président de transition Mahamat Idriss Deby d'avoir gracié les ex-combattants de Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact) et les manifestants du 20 octobre 2022.

Le président de la CNDH Mahamat Nour Ahmed Ibédou se félicite de la grâce que le chef de l'État a accordé le 25 mars 2023 aux 380 membres de la rébellion du FACT, condamnés à la prison à perpétuité et l'encourage à poursuivre ses efforts de consolidation de la paix et du bien-être des Tchadiens.

Il a exprimé également le vœu de voir la grâce présidentielle élargie aux personnes condamnées à la suite des manifestations du 20 octobre 2022, « c'est avec satisfaction que la CNDH a appris la nouvelle de la grâce présidentielle accordée à 259 manifestants, accusés et condamnés entre autres pour des faits d'attroupements non autorisés, destruction de biens publics et privés, coups et blessures involontaires, troubles à l'ordre public », a-t-il souligné.

Selon lui, la CNDH pense que cette seconde transition en cours ne saurait se dénouer dans des bonnes conditions sans le pardon, la promotion, la protection et à la sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Il soutient que la valeur démocratique et la crédibilité de cette deuxième transition dépendront largement du respect effectif des droits et des libertés fondamentales.

Noël Adoum

Le haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme en partenariat avec la coalition /RENCO Tchad a organisé une rencontre entre les étudiants, élèves des universités et des Écoles supérieures et les forces de défense et de sécurité de la ville de N’Djamena au musée national dans le 5e arrondissement.

Pour Kamré Elie chef d'escadron de la police judiciaire, la crise de confiance entre la population et la force de sécurité est la cause de différentes crises et de déstabilisation politique qu’a connu le Tchad. « Il est temps que cette confiance soit établie. La sécurité étant un facteur de développement, il n'y a pas un pays développé sans sécurité », dit-il. Il faut, estime-t-il, être optimiste les choses vont changer et le climat de confiance est rétabli. Il invite les étudiants à se ressaisir et d'éviter la violence.  « Nous sommes là pour contribuer de rétablir le climat de confiance sur les questions d'intérêt commun qui sont la sécurité et la protection ».

Les étudiants des universités et des Écoles supérieures affirment que cette rencontre leur a appris le rôle de FSI et sa mission de protection. Pour elle, les violences causées dans les campus sont dues aux non-satisfactions de certaines situations non réglées par les responsables. Elle demande aux forces de défense et de sécurité d'utiliser la diplomatie que de faire appliquer la violence sur les étudiants, car ils sont les futurs cadres du pays, dit-elle.

Ousmane Bello Daoudou

Le 28 mars est la journée internationale de l'Acceptation Universelle. Le Tchad célèbre cette manifestation et c’est la toute première édition cette année à travers l'organisation Housse of Africa. Plusieurs activités se sont déroulées ce mardi 28 mars dans la capitale tchadienne, N’Djamena, parmi ces activités il y avait un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacités.

Pour le Président du comité d'organisation de cette journée, M. Ahmat Abakar Youssouf, l'objectif de cet atelier en marge de cette journée l'acceptation est d’aider l’écosystème local provenant des différentes parties prenantes de l'écosystème à mieux appréhender les notions autour du concept de l’acceptation universelle et de son intérêt pour un internet multilingue incluant les langues locales africaines.

Aussi, il souligne que cette journée a plusieurs avantages, « comme vous le savez la population Internet actuelle est composée de plus de 5 milliards d'utilisateurs actifs, et au moins 1 milliard d'autres devraient se connecter d'ici 2023 ».  Selon lui, avoir accès au Net est essentielle pour l’inclusion de tous les utilisateurs. « Il y a des  avantages économiques et sociaux à soutenir les utilisateurs multilingues d'Internet dans leur capacité d'accéder et de se connecter au commerce électronique, aux communautés locales et aux gouvernements, ainsi que d'embrasser et de faire proliférer les traditions culturelles par le biais de la langue », explique-t-il. Pour lui, grâce à l’acceptation universelle, toutes les personnes qui développent, fournissent ou gèrent des sites web et des applications en ligne ont la possibilité de permettre aux utilisateurs du monde entier de profiter de la puissance sociale et économique d’Internet.

Pour rappel, House Africa est une organisation à but non lucratif qui contribue à la promotion de la jeunesse et de la femme, puis la promotion de  l'éducation de qualité et au développement de technologie de l'information et de la communication (TIC).

 Narhinguem Anastasie

Les ex-combattants  du Front pour l'Alternance et  la Concorde au Tchad (FACT) ont été graciés par le président de transition Mahamat Idriss Déby samedi 25 mars.  La rédaction a recueilli les impressions des quelques ex politico-militaires. Reportage.

Ils sont au total 380 prisonniers membres du FACT a être graciés.  Le président du parti de la Réforme et de l'indépendance économique (PRIE) Abdallah Chidi Djorkodei salue cette décision, « elle marque un pas vers la réconciliation et la paix », dit-il. Mais ajoute qu'elle est loin d’être satisfaisante, « on ne pourrait oublier les prisonniers morts en détention par manque de soins médicaux, par des actes de tortures ou par exécution extrajudiciaire », a-t-il dit. Il interpelle le gouvernement de transition sur ces morts en détention et demande que justice leur soit rendue. « La paix et la réconciliation pour lesquelles nous nous sommes engagés ne pourraient souffrir de manquements et d’injustice aussi graves».

Pour Néné Ehemir, c'est un acte juridique, le FACT en tant qu'organisation politico- armée qui a refusé de signer l'accord de Doha prendra ça comme un bon geste. « La notion de bien et du mal n'existe pas en politique. Du point de vue humain, on peut se réjouir, ils ont été arrêtés dans une circonstance particulière que ceux arrêtés dans une manifestation ». Selon lui, le président de transition a annoncé à la fin du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) que les prisonniers de guerre seront libérés. C'est un acte politique qui a été pris pour les graciés, a-t-il martelé. Il ajoute que, les mêmes personnes qui ont condamné la condamnation des prisonniers sont les mêmes qui applaudissent la grâce de ces prisonniers. « C'est un bon geste politique que le président a posé ».

Pr. Mohamed Aguid Bachar Assed, lui, affirme « le président de transition a prouvé une fois par cette grâce sa sincérité pour la paix et la refondation du Tchad ». Il félicite le président de transition qui a tenu sa promesse.

Rappelons que le chef du FACT, Mahamat Ali Mahdi, est condamné par contumace à la prison à vie. Il est exclu du décret.

Noël Adoum

Le Tchad célèbre ce 27 mars la journée mondiale du théâtre (JMT). La rédaction a échangé avec quelques artistes professionnels, passionnés de ce métier.

Mako Fiz alias « Le Chinois Noir », de son vrai nom Fizouné Richard, web-humoriste, créateur des contenus, la célébration de cette journée doit rappeler les hommes et femmes de théâtre l'importance de cet art. Il soutient qu'elle doit aussi rappeler les autorités l'existence de ce secteur incontournable pour la sensibilisation, l'éducation, etc. afin de mettre des moyens pour le théâtre tchadien. Selon Mako, les comédiens tchadiens ont toujours fait de leur mieux surtout avec amour et dévotion pour représenter le Tchad partout où ils peuvent, « mais le manque d'accompagnement fait que ce secteur a dû mal à décoller comme ailleurs », dit-il. Le web-humoriste a pris son propre exemple pour illustrer les difficultés de ses confrères, « personnellement je me sens vraiment artiste que quand je suis en dehors du Tchad. Parce qu'on reconnaît simplement l'importance de ce que je fais », a-t-il expliqué. Il estime que l'artiste tchadien a d'abord un problème de reconnaissance chez lui, « le statut de l'artiste est encore en grossesse. Quand il sera né, on espère que l'artiste aura un petit budget pour ses créations, des salles de spectacles qui répondent aux normes internationales, le droit d'auteur et l'accompagnement du ministère de tutelle », a-t-il lâché. Mako pense qu'il est temps que la population et les autorités s'investissent à bras le corps pour le décollage de ce pouvoir, « sinon c'est le Tchad qui perd », dit-il.

Alhadj Tawa, artiste, présent sur scène depuis de nombreuses années dit être heureux de célébrer cette journée étant à l'extérieur du pays. Tout comme Mako, Tawa a souligné les difficultés du théâtre au Tchad. Il estime que le véritable problème, c'est « la négligence des responsables chargés même de cette plateforme culturelle, le manque d'attention et d'ouverture pour la formation, manque de la promotion culturelle surtout le 6e Art, manque d'implication de la haute autorité de l'État », a-t-il relevé. Il souligne que le théâtre tchadien peut se faire une place si un investissement conséquent est fait de la part des artistes et des autorités.

L'artiste Abicho Abouna alias Gagnarké n'est pas du reste. Il est présent sur scène depuis 30 ans. Il explique que le théâtre tchadien est en retard, « mais ces dernières années, la population y compris le gouvernement commence à prendre conscience de ce métier fédérateur et de cohésion sociale », a-t-il déclaré. Il affirme qu'il y a des difficultés qui font en sorte que ce métier stagne dû à l'absence des écoles de professionnel, manque de soutien financier, des salles de spectacle, etc. « Dommage, que ces derniers temps, des « tiktokeurs » usurpent le titre d'artiste et sont considérés plus que nous les professionnels de ce métier », s'est-il plaint. Il exhorte le gouvernement d'union nationale à sa tête le Premier ministre et aussi le Président de Transition à trouver un cadre idéal pour que le théâtre tchadien trouve sa lettre de noblesse.

Abderamane Moussa Amadaye

Boumnodji Félicité, directrice des Études de Collège d'enseignement général (CEG) de Gassi I, a été poignardée mortellement à coup de couteau, vendredi 17 dernier à Lota à une vingtaine de kilomètres sortie Est de N'Djamena non loin de Lignia. Le levé de corps a eu lieu ce matin 25 mars à l'église n°12 de Dembé dans la commune du 7e arrondissement de N'Djamena.

Selon son beau-frère, Mbaiakambeye Nathan, la directrice s'est rendue à Lota, pour inspecter et d'entretenir le verger familial. « Sur le lieu, des chèvres se sont introduits. Ils ont ravagé les arbres fruitiers qu'elle a plantés », a-t-il confié. Il ajoute, « ce n'est pas la première. Très mécontente elle a arrêté les chèvres afin de les transférer au commissariat le plus proche pour être compensé », dit-il. Toujours selon Nathan, le propriétaire des chèvres s'est opposé. Après un échange tendu, le monsieur a sorti un couteau et poignarde mortellement Félicité. Il affirme aussi que deux jeunes compagnons de la défunte présents sur le lieu ont tenté de s'opposer à cette bagarre, ils ont également été poignardés. « Pour l'heure, ils sont à l'hôpital de référence nationale pour des soins », a-t-il ajouté. Les yeux pleins de tristesse et d'émotions, M. Nathan exige, justice soit rendue.

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale, Mme Amina Longoh Priscille, présente à la cérémonie a condamné l'assassinat de la directrice. « Cet acte est odieux, lâche et d'un autre âge », dit-elle. Elle invite la justice à jouer pleinement son rôle.

Rappelons que Boumnodji Félicité est mariée, mère de 3 enfants. Elle était institutrice avant de gravir les échelons jusqu'à son affectation au CEG de Gassi I en qualité de directrice des Études, poste qu'elle a occupé jusqu'à son assassinat.

Abderamane Moussa Amadaye

Après 3 mois des travaux de réfection payée de la poche du président Mahamat Idriss Deby Itno, la grande mosquée Roi Fayçal a ouvert ses portes ce vendredi 24 mars, premier vendredi et deuxième jour du mois de. La prière était dirigée par l'iman Ahmat Alnnour Mahamat AL-Hilou. Les fidèles étaient au rendez-vous pour l’inauguration officielle. Ils venaient de tous les coins de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Dans son « khoutba », l’imam Ahmat Alnnour Mahamat AL-Hilou iman a souligné que la première chose que le prophète a faite à la Mecque, c'est la construction, et l'aménagement d'une mosquée. « Plusieurs appels ont été lancés pour la réhabilitation de la grande mosquée mais c'est Mahamat Idriss Deby qui a répondu à l'appel », a-t-il dit. Il enchaîne, « quiconque construit une mosquée sur cette terre, construit une maison au paradis ». Il enfonce le clou en soutenant qu’il y a ceux qui détiennent immensément d'argent mais ne peuvent pas faire un rond à la communauté. Il y a très peu qui peuvent faire quelque chose, c'est l'exemple du président de transition.

Dans son homélie l’imam a aussi exhorté les musulmans à faire bon usage de la mosquée, d’aider ceux y travaillent au nettoyage. Il invite les commerçants et d'autres personnes qui passent leur temps à la mosquée à ne pas cracher sous les tapis, cette pratique est déshonorante. « Le caractère d'un bon musulman, c'est la propriété », dit-il.

Abdelbassit Ibrahim est un fidèle musulman. « Nous avons prié le premier vendredi du mois saint du ramadan dans joyaux architectural réfectionné. Il répond aux attentes. Je dis merci pour tous ceux qui ont contribué ».

Zakaria Ramadan dit remercier celui qui a financé cette réfection. « Il ne l’a pas fait pour lui mais pour la communauté et cela sera récompensé par Dieu »

Ousmane Bello Daoudou

La construction d'un canal moderne est prévue à d'Ardep-Djoumal, un quartier de la capitale tchadienne N’Djamena afin de répondre aux problèmes des inondations durant la saison de pluie.

C'est un projet d'aménagement du canal dit des jardiniers, il est financé entièrement par l'Agence Française de Développement (AFD) et mise en œuvre par la Mairie. Ces travaux s'exécutent en 18 mois et le coût s'élève à plus de 7 milliards de nos francs. Selon les manœuvres, la construction du canal partira de derrière le lycée technique commercial pour finir au quartier Ridina. Des passerelles remplaceront des ponts archaïques.

Rappelons que N'Djamena a enregistré ses premières pluies le 21 mars dernier. Certains quartiers craignent les inondations de la saison dernière.

Mireille Kouladoum Justine

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