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A l'occasion du mois du ramadan, l'association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST) a organisé un iftar collectif ce 7 avril au sein de la commune du 2e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. 150 plats ont été distribués aux différentes couches invitées à cette œuvre de charité.

Achta Adoum Bichi, présidente de l'AFPST relève que cet iftar consiste à ressembler non seulement les musulmans, mais les Tchadiens dans leur généralité, « le ramadan, c'est un mois de partage et il est fortement recommandé de partager le peu qu'on a avec nos frères et sœurs », dit-elle. Mme Achat estime qu'il est important en ce temps particulier de se réunir, d'écouter la parole de Dieu et d'éclairer nos frères et sœurs de l'importance et le rôle de la femme dans la société et son apport dans la consolidation de la paix et la construction du développement. Toujours selon elle, le ramadan est un mois sacré pour les frères musulmans, à ce titre elle les invite à poser des actes positifs. Celui d'aider les démunis en organisant des iftar, prêcher les valeurs de l'unité, de la concorde, de la justice ou encore de la paix, a-t-elle indiqué.

Fatimé Amsissane Lamana, Conseillère nationale qui était présente, félicite et encourage l'initiative de charité organisée par l'AFPST en ce mois de ramadan à l'endroit des Tchadiens sans aucune exception. « C'est un mois saint, béni où nous devons partager ce qu'on a et assister aux nécessiteux », a-t-elle confié.  Elle ajoute, « nous nous pensons que ce moment doit-être plus culturel, celui d'être ensemble, d'être au côté de notre prochain, de prêcher la bonne parole, d’assister les nécessiteux, etc. », a-t-elle laissé entendre.

Rappelons que cet iftar a été organisé par l'association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST) en partenariat avec le ministère du Genre et de la Solidarité nationale et la maison des femmes.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un communiqué publié mardi 4 avril 2023, le 1er vice-président chargé des relations extérieures et de la communication, porte-parole du Parti Union Nationale de la Démocratie et le Renouveau (UNDR) Célestin Topona Mocna dénonce le comportement des militants du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) qui met le bureau de la Commission Nationale Chargé de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC). Le porte-parole du parti MPS Jean Bernard Padaré n'a pas tardé à se justifier dans un communiqué publié hier. Reportage.

Pour Célestin Topona, depuis plusieurs semaines déjà, le MPS envoie des délégations sillonner les provinces pour mettre en place les bureaux de la CONOREC composée presque exclusivement de ses militants sans attitude de consensus entre les acteurs de la transition. Il affirme qu'une telle pratique qu'on croyait révolue risque d'entraîner des conséquences dommageables sur la suite du processus électoral. Notamment le référendum constitutionnel en préparation, a-t-il dit. Il poursuit, l'UNDR estime que les consultations référendaires constituent le premier acte qui sera posé par les autorités de la transition pour confirmer l'application des décisions du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). Il sera fâcheux qu'un des éléments principaux de cette phase charnière de recherche de la paix ne puisse pas être en phase avec l'esprit de la transparence. La refondation du pays est un acte de nationalisme qui doit engager toutes les forces sociopolitiques, a-t-il souligné.

Il poursuit, en conséquence de quoi le bureau exécutif de l'UNDR prend à témoin l'opinion nationale et les partenaires qui ont encouragé les Tchadiens a enterré la hache de de guerre, que quelque chose de malsain se trame et risque de ressusciter les pratiques qui ont plongé le Tchad dans les ténèbres. Par sa voix, l'UNDR demande aux autorités de transition de prendre urgemment des mesures pour que la sérénité s'impose dans le pays entre organisations politiques et la société civile pour le succès de la transition.

Le Secrétaire de Mouvement Patriotique du Salut (MPS) Jean-Bernard Padaré exprime son étonnement et son incompréhension à la suite de la publication du communiqué de presse publié par UNDR relatif au processus de mise en place de démembrement de la Conorec, dans les provinces. Pour lui, le MPS ne se livre à aucune action frauduleuse ou contraire à l'esprit des directives du gouvernement de transition. Il ajoute que le MPS comme toute formation politique organisée et travaillant avec méthode et efficience accomplit simplement sa mission en optant pour la formation et la sensibilisation de ses militantes et militants eu égard aux directives liées à l'organisation et à la composition des structures provinciales de la CONOREC, a-t-il martelé.

Il est prévu des places pour des partis politiques dans la composition des démembrements de la Conorec  dans les provinces et les départements. Il a illustré la commission provinciale composée de 13 membres, dont 6 membres désignés parmi les chefs de service déconcentrés de l'État. Il y a 3 représentants des partis politiques et 3 représentants de la société civile. Suivant la proposition du gouverneur qui est président de la Conorec départemental, a-t-il souligné.

Au niveau départemental, la Conorec est composée de 11 membres, dont 7 membres désignés parmi les chefs de service déconcentré, de l'État (suivant proposition du préfet) 4 représentants des partis politiques et 3 représentants de la société civile dont la présidence est assurée par le préfet, a-t-il dit.

Quant au niveau sous-préfectoral, la commission est composée de 11 membres et présidée par le sous-préfet et comprend en outre 10 membres choisis parmi les fonctionnaires de l'État.

Le secrétaire général de MPS se dit surpris par l'attitude incompréhensible de L'UNDR qui pouvait également faire monter d'anticipation et de responsabilité en menant la même action sur le terrain. Il souligne que L'UNDR comme le MPS sont pour l'État unitaire décentralisé. Il invite L'UNDR a plus de retenue et de sagesse, a-t-il conclu.

Noël Adoum

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques GCAP a organisé une conférence de presse ce jeudi 6 avril dans la salle de conférence de la Fm Liberté dans le quartier Chagoua du 7ème arrondissement.

Un panel de trois acteurs politiques MM. AVOCKSOUMA Djona ATchenenou, Néatobey Bidi Valentin et Abdelkerim Siddick Haggar se sont entretenus avec les journalistes.

Le premier intervenant AVOCKSOUMA Djona ATchenenou du parti les Democrates estiment que dans cette transition l'échec et la médiocrité s'alignent, se rencontrent, s'embrassent sur le fond de népotisme virtuel et d’affairisme à haut niveau, dit-il.  « C’est  les pires moments de la vie de notre pays », insiste-t-il.

Le second à intervenir est Abdelkerim Siddick Haggar, président du parti  l’Union pour la Refondation du Tchad (URT), dit « l'allure effrénée de ce gouvernement de récompense, de la prédation financière traduit bien la stratégie de l'enrichissement massif. Les partis politiques de l’opposition et les populations ne sont pas les ennemis de cette transition. Il ajoute que leurs ennemies sont l'inclusion, l'injustice, l'arbitraire, le chômage de masse, l'insécurité, la gestion scabreuse et l'absence d'alternance du pouvoir qui menace la survie de la nation ».

M. Neotobey Bidi Valentin affirme bien que le retour à l'ordre constitutionnel soit impératif jusqu'à l'avenant des élections libres, il propose d’apaiser les choses pour retrouver un climat de sérénité et de sécurité générale dont la libération de toutes les personnes arbitrairement arrêtées, une justice égalitaire et répartition pour toutes les victimes innocentes. Ensuite, faire adhérer la population et les principaux acteurs au processus sur la base d'un consensus élargi enfin la définition d'un cadre juridique électoral inclusif égalitaire et transparent.

Ousmane Bello Daoudou

Happy Child Hood association a organisé ce 5 avril à la Maison de la femme située à N'Djari dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena une conférence et une formation sur le thème «vision de l'espoir ». Reportage.

Calvin Renodji, Coordonateur de l'association affirme que cette conférence se déroule dans le cadre de la vision de l'espoir qui s'inscrit dans le cadre de l'ONU Femmes. Selon lui, il s'agit d'une conférence qui durera 4 jours, elle est  couplée d'une formation dans la lutte contre les violences basée sur les genres (VBG). « Seulement dans les différents arrondissements de N'Djamena, on compte 300 participants et 200 autres venants de 10 provinces choisies du Tchad. Au toit nous aurons 500 participants », a-t-il indiqué. Le Coordonateur souligne que de plus en plus les VBG se multiplient dans le pays. Pour y remédier il estime qu'il est indispensable d'impliquer la jeunesse dans ce. « Étant jeunes, si nous nous battons contre les VGB, je crois qu'arriver à un moment nous pourrons être des relais communautaires afin de conscientiser la masse pour éviter cette violence », dit-il. Il ajoute, «c'est pourquoi nous avons choisi de jeunes venants de provinces associés à ceux de N'Djamena pour cette formation » .

Au sujet de l'objectif, M. Calvin précise qu'il est indispensable de se ranger au côté du gouvernement pour matérialiser la politique contre les VGB, d'outiller les jeunes à travers des thématiques et d’impliquer directement cette jeunesse qui des fois est une victime, dit-il. Il assure que plusieurs thématiques seront abordées durant ces 4 jours, « d'abord nous allons échanger sur les concepts et les types de violences, ensuite la stratégie de communication et de dénonciation et enfin l'assistance et la prise en charge des victimes de VGB », a-t-il déclaré. Pour finir, le Coordonateur a annoncé qu'une visite guidée sera faite à l'endroit des participants chez les victimes de VGB afin d'échanger avec eux.

Signalons que cette conférence-formation durera 4 jours et regroupe les participants venant des 11 provinces du pays. Les débats vont s'accentuer sur la question de l'implication des jeunes dans la lutte contre les VBG avec des thématiques bien précises.

Abderamane Moussa Amadaye

Libre Afrique Tchad en partenariat avec ATLAS NETWORK a organisé une formation à l'intention des journalistes de la presse publique et privée, blogueur et leaders des organisations des sociétés civiles des jeunes sur « la qualité du traitement de l'information liée à la dignité humaine  » à la Maison des Médias du Tchad dans 6e arrondissement de la capitale tchadienne.

Pour Josué Nekoura Koumnobeye vice-président affirme « la formation qui nous réunit aujourd'hui a été inspiré des derniers cours des événements qui ont animé la vie politique, économique et sociale du Tchad caractérisé durant quelques années par les répressions des manifestations pacifiques, les restrictions des libertés fondamentales, les recrudescences de la haine et des violences communautaires qui se sont transposées sur les réseaux sociaux ».

Pour lui, les journalistes sont les maillons forts de la démocratie. Une presse plus responsable est gage d'une gouvernance plus saine de la société où les droits de chaque citoyen sont préservés.

Il souligne que libre Afrique Tchad a envisagé cette formation pour renforcer les capacités des participants, mais aussi pour rappeler la responsabilité du journaliste et des leaders des organisations. Il dit que journalistes, blogueurs et des hommes des médias ne sont pas des imposteurs ni des opposants, mais des contributeurs et partenaires au développement du Tchad.

Dr Ali Mbodou Mahamat, formateur, souligne qu'il faut faire preuve de retenue dans le « témoignage de dignité » en évitant la complaisance, la banalisation et l’exagération de la souffrance humaine. «  L'inclusion, l'inégalité sociale peuvent conduire à l'extrémisme violent qui à son tour pourrait être source d’instabilité de nature à porter atteinte gravement à la dignité humaine à travers les crises. Donc nous avons l'intérêt à préserver et appelez les autorités à tous les niveaux de prendre les dispositions nécessaires pour éviter les situations extrêmes » martèle-t-il.

Enfin pour lui, le journaliste va prendre ses dispositions pour alerter la population et les décideurs sur les questions de l'injustice, d'inclusion qui contribue à l'indignité.

Pour rappel, Libre Afrique Tchad est une association de droit tchadien qui regroupe des jeunes. Elle a pour objectif de transformer les idées libérales en fondement d'un monde juste, prospère.

Ousmane Bello Daoudou

La cérémonie de lancement officiel des activités de la commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (Conarec) pour la ville de N'Djamena a eu lieu ce matin 4 avril au palais des arts et de la culture, pour la capitale N’Djamena avec un couac. Les membres n’ont pas pu être désignés faute de consensus.

Malgré la présence du ministre de la Communication, celui de la justice, du genre de la Maire de ville de N'Djamena et autres cadres publics, des leaders politiques et de la population des différents arrondissements de N'Djamena. Et après plusieurs heures d'échanges, le CONOREC pour la ville de N'Djamena la séance a été renvoyée aux consultations afin de trouver une entente pouvant aboutir à l'installation des différentes commissions respectant l'inclusivité et l'égalité

Amina Kodjiana, déléguée générale du gouvernement auprès de la Commune de N'Djamena, par ailleurs, présidente de la CONOREC souligne que l'organisation du référendum constitutionnel est au cœur des préoccupations du gouvernement. Il est une des priorités du Président de Transition. Elle a exhorté les participants à une contribution active, en mettant à profit leurs riches expériences en tant que citoyens. « L'apport de chacun serait une importance capitale pour l'atteinte des objectifs du Dialogue National Inclusif » a-t-elle indiqué.

Abderamane Moussa Amadaye

La glace en barre est trop consommée en cette période de canicule sans tenir compte des conditions d'hygiène. Fabriquée à la base de formol pour servir de rafraîchissant des boissons et à la conservation de certains produits, la glace en barre est aussi consommée directement dans les verres d’eau. La consommation de la glace en barre et des boissons en poudre ont des effets secondaires dans l'organisme selon la nutritionniste Heloua Jean-Baptiste. Reportage.

Dans certaines fabriques de glace en barre dans la ville de N'Djamena, les conditions d'hygiène sont déplorables. Selon nos sources, la glace en barre est fabriquée à la base de formol. Appelé aussi le formaldéhyde avec pour formule chimique (CH2O) méthanal ou aldéhyde formique est un liquide au goût sucré utilisé pour conserver les spécimens en étude dans les laboratoires ou pour embaumer des cadavres sont hautement toxiques et cancérigènes.

Selon la nutritionniste Heloua Jean-Baptiste, toute chose qui provient de l’industrie chimique est nocive pour l'organisme que ce soit pendant le mois du ramadan ou pas. « La glace fabriquée à la base du formol est très dangereuse pour l'organisme humain. Le formol est un composé utilisé pour la conservation des cadavres et quelques fois, pour la conservation des tissus animaux ou végétaux. Il est aussi utilisé dans la production des produits chimiques » a-t-elle martelé.

Il y a aussi la poudre pour boisson très prisée pendant le mois de ramadan, ces boissons en poudre communément appelée « Asira » sont source de plusieurs problèmes de santé. Ces boissons sont importées de Dubaï, de Turquie et d’autres pays d’Asie sont très abondantes sur les marchés et boutiques de la ville de N'Djamena. Vendues entre 50 à 200 FCFA le sachet, elles sont utilisées dans plusieurs familles modestes à la rupture du jeûne.

La nutritionniste Heloua Jean-Baptiste explique que sa consommation, pendant le ramadan, accentue le risque de développer le diabète. C’est un produit très riche en sucre simple et augmente très rapidement le taux de glycémie dans le sang. Elle ajoute, « cela provoque d'autres maladies comme l’asthme, allergie cutanée, inflammation de gorge, migraines, diarrhée, fatigue de rein ». Toujours selon elle, ces boissons sont cancérigènes et peuvent provoquer des troubles de concentration et des retards de croissance chez les tout petits.

Mlle Heloua Jean-Baptiste donne quelques solutions au sujet de la consommation de glace en barre, « pour les personnes qui n'ont pas les moyens de s'acheter un réfrigérateur, il est préférable d'acheter les jarres traditionnels pour obtenir de l'eau fraîche ou soit acheter de la glace, mais la mettre dans un plastique avant de l'introduire dans l'aliment ».

Pour la consommation des boissons en poudre, elle conseille d'opter pour les jus naturels notamment le jus de mangue, d'oseille, de bissap, de tamarin, de baobab, etc. Ces produits sont riches en fibres et micronutriments et offrent une multitude de bienfaits pour l’organisme.

Mlle Heloua Jean-Baptiste demande au gouvernement de mettre en place une législation qui interdira la fabrication et la vente de la glace à base du formol pour éviter les risques liés à la consommation de formol et elle appelle le public à ne pas consommer excessivement les boissons en poudre qui ont des effets secondaires, a-t-elle conclu.

Noël Adoum et Narhinguem Anastasie

Le renforcement de l'innovation dans l'entrepreneuriat Agro-Pastoral des jeunes et Femmes du Tchad (Renfort) a clôturé son atelier de lancement de ses activités ce mardi 4 avril dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Le Projet se distingue des initiatives existantes au Tchad par son orientation thermique, sa stratégie et sa portée géographique, y compris la transformation vers le système alimentaire inclusif et durable. Il indique c'est une approche intégrée, dynamique et différenciée pour la promotion des solutions numériques.

Abdoulaye Mahamoud Labite soutient que le projet Renfort contribue à l'accroissement de revenus et à la création d'emplois décents pour les femmes et les jeunes, à l'intégration économique durable dans les chaînes de valeur « agrosylvopastorales » et halieutiques.

Pour lui, il s'agit des cultures maraîchères, les céréales, la séance, les petits ruminants (embûche bovine, ovine, caprine), la volaille traditionnelle, la pêche artisanale et les produits sylvicoles (Karité, gomme arabique miel), dit-il.

Le Directeur pays, Alexandre Marini a souligné l'importance que le gouvernement tchadien attache au partenariat avec FIDA afin de maximiser les investissements en faveur des populations tchadiennes les plus vulnérables (femmes et jeunes)

Il affirme que le FIDA a investi dans 12 provinces, ce qui permettra d'exploiter les synergies envisagées avec les projets de renforcement de la productivité des exploitations Agro-Pastorales familiales et résilience. Et donnera une opportunité économique aux couches défavorisées.

Ousmane Bello Daoudou

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