dimanche 24 novembre 2024

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Le sous-comité défense sécurité paix et cohésion sociale et réconciliation du Haut comité de pilotage de suivi de la mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) a échangé ce 1er juin 2023 avec la ministre du Genre et de la Solidarité nationale.

Pour le Général Abdoulaye Moyalta, président de ce sous-comité, cette rencontre vise à faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations du DNIS afin que celles-ci puissent porter très rapidement les fruits de cette phase II de transition. Il affirme, « le ministère du Genre à deux points essentiels : la relecture du Code de famille et la cohésion sociale entre citoyens tchadiens », dit-il.

Il assure que le premier point est en bonne voie, mais le second est loin d'être atteint, a-t-il dit. « Nous sommes à 40% de l'objectif fixé. Il reste beaucoup de travail à faire. Nous espérons l’atteindre avant la fin de la transition », a-t-il souligné. Toujours M. Moyalta, un travail de fond doit-être fait pour que les Tchadiens puissent s'unir et au sortir de cette transition, le Tchad puisse enterrer définitivement les conflits et retourner résolument vers l'unité et le développement de leur pays.

Rappelons que le sous-comité découle du Comité d'Appui au Haut Comité de Pilotage du suivi des recommandations du DNIS. Il est l'axe 1 chargé du suivi de la défense, sécurité, cohésion sociale et réconciliation nationale.

Abderamane Moussa Amadaye

Le coordinateur du Collectif des Associations du Département des Monts de Lam Nodjitoloum Salomon a animé une conférence de presse ce mercredi 31 mai. L’association a fait le bilan des massacres au sud du pays et réitère ses différentes recommandations.

Pour le coordinateur Nodjitoloum Salomon, depuis plus d'un mois, plusieurs villages des Monts de Lam ont été la cible des attaques des mercenaires et de la bavure des forces de l'ordre. Ces attaques ont occasionné des morts, des blessés, des déplacés, des bœufs enlevés, des cases brûlées, des motos emportées, de l'argent volé, etc. Selon lui, plusieurs voies se sont élevées pour condamner ces attaques criminelles. Et ont appelé le gouvernement à plus de responsabilités. Malheureusement, toujours selon eux, les autorités censées protéger la population civile, sans défense se sont mises à minimiser l'ampleur de ces crimes et à s'en prendre aux associations, partis politiques ou toutes les personnes qui dénoncent ces tueries, a-t-il déploré.

Il ajoute, « les cadres du Logone Oriental » reçus le 24 mai dernier dans son palais climatisé, Mahamat Idriss Deby Itno s'est permis le luxe de donner de leçons de citoyenneté à ceux-ci en affirmant, « les discours de haine et de division distillés par certains politiciens ont amené la province à cette situation. Pour assainir la situation et éviter que de telles violences ne se reproduisent, les cadres du Logone oriental doivent s'investir pour sensibiliser les populations sur ce danger... ». Approche plutôt curieuse, insolite de la part d'un Chef d'État dont la mission première est la sécurité des personnes et de leurs biens, a-t-il dit. Cette déclaration du président de transition vient confirmer que c'est bien le gouvernement tchadien qui entretient et protège ces mercenaires, a-t-il affirmé.

Toujours selon lui, les Tchadiens affirment que le génocide d'une partie de la population du Sud du Tchad est en réalité une guerre d'occupation des terres, en complicité avec la multinationale singapourienne OLAM (entreprise ARISE) pour un grand projet d'élevage dont le Tchad serait actionnaire à 35%. N’étant pas certain d'avoir les espaces de terre qu'il faut, la meilleure solution est d'éliminer les populations pour libérer les terres. Une partie des terres du Logone oriental serait déjà vendue à l'entreprise OLAM ce qui aurait dû provoquer le génocide des populations du sud.

Face au silence méprisant des autorités du Tchad et des institutions de l'ONU, le Collectif des associations des Monts de Lam (CAMOL) appelle les organisations humanitaires et aux personnes de bonne volonté pour venir au secours des 14.284 personnes ayant trouvé refuge dans les écoles les églises et les centres de santé. Il poursuit, ces déplacés sont sérieusement menacés de famine et de toutes sortes de fléaux, pour avoir tout perdu. Selon le collectif, le nombre provisoire des déplacés internes s'établit comme suit : Bessaa Ngadjbian 9 582 personnes, Laramanaye Andoum/Koutere 2 702 personnes, dont 457 femmes et 1 874 enfants et Moundou 1 200 personnes dont en majorité des femmes et enfants etc.

Le CAMOL réitère ses différentes recommandations, notamment de celle de mettre fin au projet de colonie de peuplement des éleveurs de prestige, la nomination des cadres compétents aux postes de responsabilité, l'ouverture des enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités, le désarmement de toute la population sans discrimination. Aussi, de traduire tous ceux qui sont impliqués dans ces tueries, notamment les autorités locales et les commanditaires et les complices. Il faut la libération immédiate et sans conditions des autorités traditionnelles.

Enfin, le CAMOL affirme qu’il organisera, dans les prochains jours, une marche de protestation contre ces tueries dans la capitale N'Djamena et des provinces.

Noël Adoum

La 18e mission médicale chinoise en collaboration avec l'ambassadeur de Chine au Tchad Wang Xining ont offert ce 31 mai 2023 des kits alimentaires, sanitaires et éducatifs au centre SOS villages d'enfants dans le 8e arrondissement de N'Djaména.

Pour l'ambassadeur chinois, il s'agit d'une initiative du professeur Peng Liyuan, épouse du président chinois Xi Jinping, pour témoigner de l'importance accordée par la Chine à la santé et au bien-être des enfants des pays en développement. Cet événement caritatif est baptisé, « Réchauffer le cœur des enfants, une action conjointe Chine-Afrique », dit-il. Il a affirmé que ce don est composé des kits alimentaires, « du riz, de lait, de la farine, de l'huile...des matériels scolaires et sportifs ». Il a dit également qu'une équipe de mission médicale offrira aux enfants et aux personnels du centre des consultations gratuites. Il finit par rappeler les bonnes relations entre le Tchad et la Chine. L’ambassadeur a affirmé que son pays s’engage à être au côté du Tchad. « La Chine suivra toujours les principes de sincérité, de résultats concrets, d'affinité et de bonne foi, et s'engagera en faveur du bien commun et des intérêts partagés », a-t-il précisé.

Pour finir, Ndoutabet. N Richard, Directeur national du centre a salué cet acte et encourage la Chine à faire davantage pour que la relation entre les deux États puisse bénéficier aux peuples.

Abderamane Moussa Amadaye

La coordination des mouvements politico-militaires pour la défense et l'application intégrale de l'accord de paix de Daha a organisé un point de presse ce mercredi 31 mai pour demander l'application de l'accord de Doha.

Dr Abdel Aziz Abdallah Kodok explique les motifs de la création de la coordination qui était l'initiative des pactes et des accords de paix à leur participation au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). « Depuis notre retour au pays, rien n’a avancé sur les points essentiels. Pire les conditions de vie que traverse les Tchadiens, impacte négativement la scène politique, économique et sociale du pays ».

Selon ces politico-militaires, les garanties internationales qui ont été signées ne sont pas respectées. Il rappelle le gouvernement l'esprit pacifique de l'accord de Doha basée sur l'unité du pays, le dialogue, la non-violence puis les dispositions sécuritaires, le partage du pouvoir, la justice et l'intégration des annexes qui sont violées par l'expulsion des politico-militaires de l'hôtel Ledger Plaza.

Il dit la coordination est un organe habilité à représenter les mouvements signataires pour sauver cet accord négligé et à combler le fossé afin de restaurer la confiance entre les signatures. Il souligne que la coordination s'adressera aux organisations internationales pour contribuer à la mise en œuvre de cet accord pour la stabilité et le développement du pays.

Ousmane Bello Daoudou

Ce mardi 30 mai, a eu lieu la cérémonie de lancement du projet fond genre Sahel par l'Association des Peuples Autochtones et des Femmes Peules (AFPAT) dans la maison de la femme située au quartier N'Djari dans la commune de 8e arrondissement. Cette cérémonie a vu la présence du ministre de la communication Aziz Mahamat Saleh et de la ministre du genre et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh. Reportage.

La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, des hommes de médias et des femmes Peules venues d'autres provinces du Tchad notamment de Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi ouest et logone occidental. Pour la coordinatrice de l'association Hindou Oumarou Ibrahim, l'objectif de ce projet c'est de soutenir les femmes du Sahel, ce projet est financé par l'UNPFA afin de soutenir tous les pays du Sahel notamment le Tchad, le Burkina, le Niger, la Centrafrique et la Mauritanie.

Elle relève que l'aide cible les femmes autochtones du Tchad dans les régions du Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi ouest et du Logone occidental qui sont des agro-pastoresses et des femmes nomades. Leur objectif spécifique c'est d'aider les autorités locales à respecter les femmes, à promouvoir les valeurs des femmes pour leur juste place, d'aider aussi les femmes à mieux comprendre leurs Droits, revendiquer elles-mêmes leurs Droits et à les aider à travers les activités génératrices de revenus, des transformations des produits locaux et aux travaux agricoles qui pourra aider les femmes à obtenir le Droit de la terre,

Selon Hindou, ces femmes font la transformation du lait et que la première phase du projet est d'identifier les besoins des communautés. Pour elle, ils vont aller sillonner plusieurs groupements des femmes pour s’imprégner des réalités des femmes.

La seconde phase consiste à faire des sensibilisations à la communauté locale, des formations des agronomes et à donner aux femmes toutes les législations au niveau national, leurs droits à elles, à visiter les écoles afin de voir le nombre des filles en hausse pour promouvoir l'excellence en primant les meilleures. Elle conclut qu'ils vont aussi lutter contre les violences conjugales et les violences basées sur le genre.

Noël Adoum

Le Président du Parti Union des Nationalistes Tchadiens (UNT) a fait une déclaration cet après-midi à son siège à Gassi dans la commune du 7e arrondissement de N'Djaména. Il approuve la décision de l'Union Africaine sur la non éligibilité des autorités de transition.

Pour Adam Agadji Kawou les autorités de transition doivent obtempérer sans conditions les décisions de l'Union Africaine qui les ont légitimé au départ lorsque tout le monde était contre eux. « La non éligibilité était l'un des engagements des autorités de transition envers l'Union Africaine. Le moment est venu de tenir cette promesse que de contourner derrière les résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain », a-t-il confié. Selon le président de l'UNT, la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA est salutaire et juste. « Cette décision va dans l'intérêt collectif des tchadiens et aussi de ceux qui dirigent cette transition. En respectant cette décision salutaire, nous respectons cette institution continentale, nos engagements et aussi le continent africain », a-t-il conclut. Toujours selon M. Adam Agadji, si aujourd'hui la transition existe et qu'elle n'a pas été sanctionnée comme certains pays d'Afrique de l'ouest, c'est grâce à l'intervention de l'Union Africaine qui a dépêché une mission au lendemain du décès du Maréchal et qui a jugé le cas du Tchad exceptionnel et a validé cette transition. « Ils étaient tous contents quand c'était en leur faveur. Ils ont tout fait au Dialogue pour dribbler l'Union Africaine en sapant leur engagement. Nous voulons leur faire savoir que l'armée, sa place c'est à la caserne et les accompagnateurs doivent laisser les jeunes servir leur pays après cette phase 2 de transition », a-t-il précisé.

Abderamane Moussa Amadaye

La Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma a animé une conférence de presse ce lundi 29 mai 2023 à la bourre du travail dans la commune de 3e arrondissement de la capitale tchadienne. Une déclaration au cours de laquelle, elle a relancé officiellement ses activités 7 mois après les évènements douloureux du 20 octobre 2022. Reportage.

La Coordination des Actions Citoyennes WAKIT TAMMA relance ses activités après les événements douloureux du 20 octobre 2022. « Cette date nous rappelle les massacres de nos camarades, le nombre important des personnes torturées, disparues, détenues et exilées, sans oublier le cauchemar de la fin sanglante du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) », a déclaré son porte-parole Soumaïne Adoum. Selon M. Soumaïne, « Wakit Tamma et ses partenaires continuent d'être traqués dans toutes les villes du Tchad. Des manœuvres insidieuses sont orchestrées pour écraser et anéantir la Coalition ». Il relève en suite, « on nous demande de nous taire devant les pillages de nos ressources, les massacres de masse et d'être des spectateurs passifs du processus politique en cours dont les élections prochaines sont loin d'être crédibles et transparentes ». Il s'interroge en ces termes, faut-il donc regarder et laisser la junte militaire s'accaparer de notre devenir ?

M. Soumaïne relève que, Wakit tama renouvelle son engagement de citoyen responsable et continue de rêver d'un Tchad mieux gouverné, prospère et havre de paix. Il affirme, qu'en le considérant comme des opposants, la junte se trompe de combat. Car son rôle ne doit pas être celui de museler les citoyens et de les soumettre à l'oppression. Bien au contraire, il faut tenir compte des antagonismes au niveau national, conséquences logique de la diversité des cultures et des expressions, dit-il.

Selon lui, « les membres de Wakit tamma revendiquent une autre République qui respecte la dignité des citoyens, met fin aux meurtres de masse, au pillage systématique des ressources de l'Etat, et surtout ne tolère pas les successions dynastiques c'est ce qui nous divise fondamentalement avec la junte au pouvoir », a-t-il martelé.

Il relève également que ce processus de transition est pris en otage par la junte, le MPS et leurs affidés. L'avenir est incertain si le peuple ne s'implique pas et la communauté internationale ne joue pas un rôle plus engagé. La position récemment prise par l'Union Africaine s'opposant à toute candidature des dirigeants de la transition aux prochaines élections est encourageante. L'UA prend enfin ses responsabilités en main et il reste à poser des actes concrets, a-t-il dit.

 De plus, la situation sécuritaire, à l'intérieur du Tchad et dans les pays voisins, est plus que préoccupante. Car les massacres se généralisent et s'amplifient dans les différentes provinces sous le narratif du confit éleveurs-agriculteurs. On peut compter pour s'en plaindre Kouri bougoudi, Sandanan, Mangalmé  et aujourd'hui le Mont de Lam, et le Mandoul pour ne citer que ceux-là, a-t-il déploré.

Toujours selon lui, le mode opératoire de ces massacres est different de ceux connus jusqu'à présent, Les armes de guerre sont détenues par les uns mais elles sont interdites aux autres, les services publics de sécurité n'interviennent pas si non prennent fait et cause pour ceux qui détiennent ces armes au détriment de leurs victimes, le pillage systématique du bétail et l'incendie des villages. Vieillards, femmes et enfants ne sont pas épargnés des massacres. La situation sécuritaire se dégrade chaque jour plus. La gouvernance socioéconomique est aussi catastrophique. La pénurie du carburant ainsi que l'inflation généralisée des prix de tous les produits, y compris ceux des denrées alimentaires de première nécessité comme les céréales et l'huile de cuisine. Aussi l'électricité et l'eau sont quasiment supprimées de la consommation des tchadien.

Par ailleurs, les relations de coopération connaissent des turbulences et le Tchad n'entretient pas les rapports de stabilité et de paix avec les autres États. L'expulsion de l'ambassadeur d'Allemagne, le risque d'immixtion dans le conflit soudanais, et d'incursions sur le territoire centrafricain, la présence de l'armée française dans cette zone de tension, pour ne citer que ces exemples, ne sont pas de nature à consolider la solidarité sous régionale et internationale. La coïncidence de la présence de l'armée française avec le démarrage des hostilités, dans les Monts de Lam et dans le sud du pays ne cesse de surprendre.

 Il déclare en fin, la mission de Wakit Tamma se réadapte pour plus de détermination et d'intelligence dans l'action, « nous poursuivrons notre travail de dialogue et d'influence en combinant à la fois les actions de sensibilisation des populations, de dénonciation par des manifestations publiques, et les actions de plaidoyer auprès des missions diplomatiques et des organisations internationales », a-t-il conclu.

Noël Adoum

Par un communiqué publié ce 27 mai 2023, la plateforme du Dialogue Inter-religion et de la Paix Communautaire (PDIPC) dénommée ‘’Nekemando’ a dénoncé les conflits de sud et impute la responsabilité à l'armée française.

Bishop Mamate, Coordonnateur de cette plateforme dit exprimer sa désolation et son indignation face à la recrudescence de la violence qui se perpétue contre les paisibles paysans au sud du Tchad et sous le nez et les yeux complices de ceux qui sont supposés protéger la population, dit-il. Selon lui, cette attitude des forces de défense et de sécurité laisse croire qu’il y a une intention délibérée de maintenir un climat de terreur pour pousser les autochtones à quitter leurs propriétés pour des fins qui restent inavouées.

« La plateforme Nekemando qui regroupe en son sein des Chrétiens, des Musulmans et aussi des aumôniers juges de paix condamne avec la dernière énergie cette politique de terre brulée, savamment orchestrée pour satisfaire les exigences du Maitre tapis à l’ombre », a lâché le coordonnateur. Le Coordonnateur estime qu'aujourd'hui une dizaine des villages sont touchés, et des chefs, des pasteurs et des paisibles citoyens ont été tués. « Incapable de justifier cette barbarie, les dirigeants essayent de faire porter le chapeau aux soit disant “Codos“ ou des bandits armés », dit-il. Le Coordonnateur estime également que ce qui se passe la partie méridionale du pays vise à installer « un conflit religieux afin de couvrir les plans machiavéliques de ceux qui se plaisent à verser le sang des africains depuis des générations », a-t-il confié. Le coordonnateur tire à boulets rouges sur la France en mettant un accent particulier sur la présence militaire au sud du Tchad, « les prétendus points de surveillance et de contrôle de frontière en construction par l’armée française semblent bien couvrir les manœuvres impérialistes de la France entretenues depuis avec la complicité des traitres de la nation », a-t-il déclaré. Il s'interroge, « pourquoi le Tchad donnerait-il ce chantier à la France alors que les entreprises tchadiennes peinent à trouver le marché. Que nous cache encore la France ? Cette horreur qui n’épargne ni les femmes, ni les enfants et même les bébés prouve à suffisance qu’un génocide est en voie de se déclencher », a-t-il lâché. Le pasteur relève que leur organisation Nekemando tient pour responsable la France qui vient d’occuper les zones stratégiques du Tchad tant au nord qu’au sud sans l’accord du peuple, dit-il. « Les auteurs et complices locaux devront un jour répondre de leurs actes devant Dieu et devant les juridictions internationales », a-t-il précisé. 

Pour l’Association Nekemando, les conflits au Sud du Tchad sont savamment orchestrés par la France et exige le départ immédiat de toutes les bases françaises sur l’ensemble du territoire tchadien, « le Tchad ne doit pas être une base retranchée d’une armée d’occupation qui ne fait que tuer, semer de désordre et piller les ressources du pays sans l’accord du peuple », dit-il. Il demande aussi au gouvernement d’assumer et d’assurer son rôle régalien de sécuriser les populations et enfin exige la renégociation des accords signés avec le Tchad par le passé qui sont devenus obsolètes.

Pour finir, le pasteur a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a déclaré que la vengeance viendra de Dieu et que le Tchad survivra grâce à Dieu, « la lutte pour notre libération continue. Vive le Tchad uni et fort », a-t-il conclut.

Abderamane Moussa Amadaye

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