dimanche 24 novembre 2024

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Dans un communiqué diffusé ce 13 juin, la plateforme de la coordination des chefs de race et du comité ad hoc des cadres du Guéra résidants à N'Djamena dénonce l'inaction du gouvernement dans le conflit entre les éleveurs nomades et les sédentaires.

Selon le signataire de ce communiqué, Younous Mahadjir, la plateforme avait à son temps félicité l'effort de paix entrepris par le gouvernement qui a abouti aux accords de paix, entre les communautés sédentaires et les éleveurs nomades à la suite des tragiques conflits de Mangalmé.  M. Mahadjir affirme que les éleveurs nomades n’ont pas respecté les accords signés à Mangalmé le 09 mai dernier.

« Depuis lors, plusieurs cas de violation flagrante ont été constatés. À Irégué, 4 personnes ont été tuées le 3 juin, à Saraf-ousba 31 moutons ont été volés par les nomades le 20 mai 2023. C’est une violation pure et simple de ces accords», a-t-il dénoncé.

M. Mahadjir dit être étonné par le laxisme et les agissements des forces de l'ordre. « Comment comprendre que les forces de l'ordre, à la poursuite des criminels armés ayant tués 4 personnes, rebroussent chemin après avoir entendu un coup de fusil tiré à partir d'un ferick suspect, soi-disant qu'ils n'ont pas reçu ordre de répliquer », s'interroge-t-il.  Toujours selon lui, des gendarmes obligent les villageois de Saraf à payer 900 000 FCFA les excréments d'un chameau trouvés près du village, des gendarmes arrêtent à Dorotate (Amhabilé), 4 personnes sont accusées de faire la patrouille de vigilance et les transfèrent à Mangalmé, dit-il.

m. Mahadjir termine en soutenant « cette renonciation évidente de l'accord par les éleveurs nomades risque de mener à la confrontation avec les sédentaires, surtout avec la remontée des bétails transhumant du sud vers le nord ». Il invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour éviter le risque d'une récidive, il y a des signaux extrêmement inquiétants, conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Un décret signé par le président de transition met 47 officiers généraux de force de défense sont admis à la retraite. Parmi eux figurent les généraux des corps d'armée, les généraux de division et les généraux de brigade. Un d’entre eux, le général de brigade Idriss Dokony Adicker conteste sa mise en retraite en écrivant une lettre au président.

Ils sont 47 généraux sont concernés par ce décret présidentiel signé hier. Il s’agit entre autres de Moussa Haroun Tirgo, Yosko Hassani, Issackha Diar, Mahamat Nouri, Gouara Lassou, Idriss Dokony Adiker etc.

Il est 14h quand Le Général Idriss Dokony Adiker, officier de brigade de l’armée tchadienne et ancien ministre de la Sécurité publique a publié sur sa page Facebook une lettre de 2 pages pour contester sa mise à la retraite.

Il écrit, « je suis né le 15 juillet 1964. À ce jour, j’ai 58 ans, 11 mois et 1 jour et je fais partie des enfants soldats recrutés par le FROLINAT en décembre 1978, à l'âge de 13 ans, en tant que combattant. J'ai atteint ma majorité en 1983. Cela signifie que j'ai accumulé 40 ans de services effectifs jusqu’à présent ». Il poursuit, le décret n'est pas conforme à l'article 308 qui dit que les officiers généraux sont également mis à la retraite pour atteinte de la limite d'âge du grade, par réforme définitive à la suite d’une infirmité incurable, à une inaptitude physique, etc. Cela, après l’avis d'une commission de réforme, par anticipation d'office ou sur demande, après acquisition des droits à pension de retraite à jouissance immédiate, a-t-il dit.

M. Adiker soutient qu’il est spécialiste des blindés, « mon départ à la retraite doit se faire à l'âge de 62 ans, conformément à l'Annexe de l'Ordonnance N°002/PT/2023 », a-t-il souligné. Selon lui, il n'est en aucun cas concerné. Et pense que sa présence sur cette liste doit est une erreur d'appréciation une confusion par rapport à sa demande de mise en disponibilité adressée le 30 mai dernier. Le général Adicker demande donc au président de transition de voir son cas.

Noël Adoum

Nous publions le premier papier d’une série de deux articles sur la nationalisation des actifs pétroliers au Tchad.

La soudaineté, la précipitation et la légèreté de la nationalisation des actifs pétroliers, conduites au pas de charge par le président de transition Mahamat Idriss Deby fils et sa cour royale de sherpas et mentors, sans une appréciation raisonnable et rationnelle du risque financier pour le trésor public et la réputation de la signature du pays, est une hérésie à la fois économique, juridique et stratégique.

Grisé par les lauriers que lui tressaient certains de ses pairs africains[1] pour sa diplomatie martiale qui, à la vérité, n’était souvent qu’une sous-traitance très intéressée des opérations extérieures de l’armée française en Afrique[2], Idriss Deby père se rêvait d’un destin de patriote et panafricaniste de haut vol à l’instar des Patrice Lumumba, Kouamé Nkrumah et Thomas Sankara.

Son discours « mémorable » du premier Forum de Dakar en 2014, organisé, paradoxalement, par son intime, le ministre français Jean-Yves Le Drian, ou encore, sa tonitruante sortie d’août 2015 sonnant l’hallali du franc CFA, n’étaient pourtant que de l’esbroufe : soit juste de la fanfaronnade pour tromper et étourdir le chaland. Car, en effet, l’emprise de l’armée française au Tchad n’a jamais été aussi prégnante que dans ces années, et les entrepreneurs primaires de l’international anti-CFA et plus généralement de l’anti-France, pour qui cette monnaie est le symbole s’il en est du néocolonialisme, et qui avaient convergé à N’Djamena croyant trouver en Deby leur porte-étendard, avaient vite déchanté pour avoir été priés d’aller voir ailleurs. La frange locale qui recrute pour l’essentiel dans les rangs grossissants des arabisants, est pour sa part, toujours maintenue sous cloche et n’est autorisée à reprendre du service qu’occasionnellement lors des dépits amoureux comme ce fut le cas notamment en 2001 lorsque la pétrolière Elf Aquitaine avait renoncé à sa participation au projet du consortium d’exploitation.

De même, aucune initiative n’avait été entreprise pour la réforme du CFA par la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) alors sous la férule d’un Deby père marchant sur l’eau et en état d’hubris des années 2013-2018 ; plaçant par un claquement de doigts les membres de sa famille de génies dans tous les arcanes majeurs de la CEMAC. Aujourd’hui encore, s’il n’y a plus d’obligation pour les pays de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMAO) de disposer des comptes d’opérations extérieures au Trésor public français et les représentants de la Banque de France siégeant au conseil d’administration de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) n’ont plus de voix délibératives ; la CEMAC et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) continuent pourtant de procrastiner à défaut d’assumer officiellement le « confort » du statu quo de la tutelle monétaire. Bref, Déby père n’avait ni l’art et la pratique, ni la conviction et la foi et encore moins le corpus idéologique d’un authentique patriote et souverainiste africain ou alors il ne s’agirait que d’une acception complètement galvaudée. Son invraisemblable aveu relatif à l’intervention de la France à travers son fameux « constitutionnaliste » pour modifier le verrou de la Constitution de 1996 et lui permettre, un troisième mandat à l’« insu de son plein gré », en était un morceau de choix. Sa diplomatie du tête-à-queue, mue par l’instinct et l’émoi, ses alliances et mésalliances contre nature, ses reniements dans les grandes latitudes, mais surtout la pérennité du règne comme seul déterminant de l’action publique, rendaient incompatible sa trajectoire avec la noblesse du statut convoité.

Mais hélas, Déby père avait fait des émules au confluent des fleuves Logone et Chari, et qui plus est, le cœur du nucléaire de son système de non-gouvernance lui a survécu. Dès lors, tous les Saleh KEBZABO, les Gali NGATTA, les Mahamat Ahmat AL HABO, les Mahamat Saleh ANNADIF[3] du monde n’y changeront rien si ce n’est, de se faire complètement phagocyter eux-mêmes par le système. D’ailleurs, à force d’avaler, non pas de couleuvres, mais des boas, ils n’ont plus de repères métaboliques et plus largement, de centre de gravité de principe, d’éthique et de morale.

Deux occurrences récentes donnent la mesure du continuum du système Déby. D’une part, la nationalisation des actifs pétroliers et d’autre part, les clashs diplomatiques avec l’Allemagne et le Cameroun[4].

S’agissant de la nationalisation, la soudaineté, la précipitation et la légèreté de la procédure conduite au pas de charge par Déby fils avec sa cour de sherpas et mentors, réunit tous les ingrédients pour faire de ce nième oukase un autre gouffre financier pour le pays, mais aussi un vecteur de dissuasion massive des investissements directs étrangers au Tchad. L’absence de méthode et de réflexion dans sa conduite en fait une hérésie à la fois économique, juridique et stratégique. Jugez-en.

De l’hérésie stratégique de la nationalisation

« L’État a suffisamment démontré qu’il est un actionnaire calamiteux », disait un homme politique français. L’affirmation vaut particulièrement pour l’État tchadien dont l’inaptitude entrepreneuriale frise le cataclysme.

Les entreprises publiques (de l’Énergie, de l’Eau, du Ciment, du Coton, du Sucre, etc.) du pays ne remplissent ni la mission de service public dont la continuité, la disponibilité, la qualité et l’accessibilité sont les déterminants ni la profitabilité de l’exploitation. Elles sont maintenues en activité sous perfusion de subventions par l’État-actionnaire au détriment des politiques publiques existentielles pour la population, et au mépris des règles communautaires de concurrence restreignant les aides directes d’État. Si la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) fait exception avec des exercices bénéficiaires, elle n’a aucun mérite.

En effet, cette société n’a pas d’activités de production, car son bilan se contente, d’une part de répliquer les résultats des entreprises (privées, bien gérées), dans lesquelles elle détient des participations et d’autre part, d’agréger les redevances et royalties versées par les pétrolières. Et encore, pour quels impacts et efficiences pour le pays profond, quand on en juge par le scandale des 20 milliards et sans doute davantage, des consorts DGA SHT et ex-secrétaire particulier de la présidence ; scandale promptement noyé par la Cour Suprême ? Dans ces conditions, au mieux, la nouvelle société Chadian Petrolium Company (CPC), substituée par les autorités, aux droits du consortium Esso-Petronas, suivra le destin d’une SHT, comme une « pompe à fric » pour la famille régnante et au pire, elle partagera le sort des SNE, CST, STE et autre CotonTchad, qui sont de véritables pompes aspirantes des subventions publiques, mais également de réserves d’emplois pour les enfants des pontes du régime et de la nomenklatura.

Aussi, le personnel tchadien d’Esso qui a désormais acquis la compétence certaine et les qualifications nécessaires s’est poussé du col. Il ne se serait pas privé d’inciter et de flatter l’ego du palais rose dans sa fièvre souverainiste. Ses hiérarques sont récompensés par leur nomination à la direction exécutive de la CPC. Simplement, de quelle autonomie décisionnelle et stratégique peuvent-ils disposer par rapport à un conseil d’administration composé pour l’essentiel d’administrateurs ignorants les fondamentaux du management de l’industrie pétrolière ? Mais pire, que pourront ils, contre les oukases lancinants de la présidence de la République ou encore, contre les demandes de « bons de commandes » et de placement des membres de familles des « 600 généraux » de Mahamat Idriss Deby comme le titrait récemment l’hebdomadaire Jeune Afrique ? 

Entre se soumettre et prendre la porte, le choix est vite fait et au détriment de l’intérêt et de la pérennité de l’entreprise. Or, la tuyauterie pétrolière est très exigeante en matière de maintenance et de renouvellement de pièces. Il en est de même de la remise à niveau de la qualification du personnel de production qui ne pourra plus désormais bénéficier du benchmarking des compétences et du réseau international des majors. Les nouveaux dirigeants nationaux ont-ils la capacité de gagner les arbitrages budgétaires nécessaires à cet effet ? Le doute est plus que permis. L’exemple de la PDVSA, compagnie nationale pétrolière du Venezuela qui a vu sa production réduite de 3 millions de barils/jour à une peau de chagrin, en dépit d’immenses réserves, à cause du manque d’investissement dans la maintenance et le renouvellement des équipements, mais surtout de la mauvaise gestion, est à méditer.

Enfin, si la production du pétrole brut revêt un caractère « vital et stratégique » dixit les autorités dans la confusion des arguments (voir ci-après), elle ne l’est pas plus que le raffinage, compte tenu de la sensibilité de tout le pays à la disponibilité des produits pétroliers finis : essence, gasoil, gaz, pétrole lampant, etc. Dès lors, la priorité n°1 de l’investissement stratégique de l’État ne devrait-elle pas être, non seulement dans l’augmentation de la capacité de production de la NRC de Djermaya, mais également, dans la création ou l’incitation à la création d’une entité concurrente de raffinage pour réduire la dépendance du pays aux opérations de maintenance de la NRC ou aux sautes d’humeur de ses dirigeants représentants les intérêts de Pékin ? Manifestement, le gouvernement de transition qui n’a pas l’intention de nationaliser la CNPC, ni de créer une nouvelle raffinerie, a une échelle de priorités stratégiques que la rationalité économique et managériale ne peut expliquer. Mais ce n’est pas tout : la nationalisation des actifs pétroliers bégaie aussi du point de vue économique. 

De l’hérésie économique de la nationalisation

Dans un des rares moments d’accès de lucidité, Deby père battait sa coulpe à propos des conditions d’acquisition des droits de Chevron en 2014 en avouant : « Je dois reconnaître que le prêt obtenu de Glencore était une démarche irresponsable. Comment est-ce arrivé ?...... ».

[1] Notamment les ex-présidents malien et guinéen Ibrahim Boubakar Keita (IBK) et Alpha Condé qui le gratifiaient, rien de moins que d’un Commandant en chef de l’Afrique.
[2]  V. en ce sens, J. Tubiana, Le Tchad sous et après Déby : transition, succession ou régime d’exception ? in Politique africaine, n° 164, avr. 2021.
[3] Des éminentes pièces rapportées du système.
[4] Le volet diplomatique dont l’intérêt public et scientifique est aussi manifeste, n’est cependant pas traité dans la présente.

La suite, volet 2, dans notre prochaine publication. À suivre.

Abdoulaye Mbotaingar
Docteur en Droit
Maître de conférences, Université d’Orléans
Membre du centre de recherche juridique Pothier, CRJP, EA 1212
Chargé d’enseignement, Université Paris-Dauphine-Psl

Dans un communiqué rendu public ce 13 juin, la plateforme Citoyens sans frontières (CSF) pour la défense des droits de l'homme condamne l'arrestation, dit-elle, illégale de l'enseignant-chercheur Dr Adoudou Al-Amine Abdallah, également président de la coordination la voix libre pour la défense des droits de l'homme.

Selon le Coordonnateur de cette plateforme, Hassan Oumar, l'arrestation dimanche passé de M. Adoudou à son domicile par les agents de renseignements est contraire aux principes des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dit-il. « Aucun citoyen tchadien ne doit être arrêté pour son opinion ou son point de vue », dit-il. Il invite les autorités de transition à mettre de l'eau dans leur vin dans leurs ardeurs en garantissant la liberté d'expression, en respectant la loi, en protégeant le droit de tout individu et à œuvrer pour un système judiciaire juste et apolitique. La plateforme exige la libération sans condition de M. Adoudou.

Rappelons que Dr Adoudou a été ancien ambassadeur du Tchad en Égypte. Il est universitaire, juriste constitutionnaliste arabophone. Depuis quelques mois, il est devenu membre de la société civile et a participé en étant à la tête de la dernière marche organisée par Wakit Tamma contre l'immixtion de la France dans les affaires tchadiennes.

Abderamane Moussa Amadaye

La ministre Déléguée Chargée de l’Indépendance Énergétique, Dr Ramatou Mahamat Houtouin, a lancé deux Projets dans le domaine d’Interconnexion des Réseaux Électriques du Cameroun et du Tchad (PIRECT) et le Projet d’Appui au Secteur de l’Énergie Électrique au Tchad (PASET) dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Des experts et des conseillers nationaux étaient présents. Une première présentation des objectifs du PIRECT a été faite. Notamment l’amélioration de l'offre, la fiabilité et l'accessibilité de l'électricité au Cameroun et au Tchad, contribution au développement de marché régional de l'électricité en Afrique centrale. Ensuite, à la seconde les objectifs du PASET ont été présenté. Ces objectifs visent à contribuer au développement socio-économique du Tchad à travers l’accroissement du taux d’accès à l’énergie. Ces projets permettront de renforcer les infrastructures électriques, de développer les énergies renouvelables, d’améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales et de renforcer les capacités des acteurs du secteur.

Pour le Directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNE) le Général Ramadan Erdebou Dougourou, « ces projets représentent une étape cruciale dans le développement électrique du Tchad et s'inscrivent dans la droite ligne de la politique du Président de Transition ».

Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Tchad, Kurt Cornelis affirme qu'au-delà de l’impulsion au développement économique et social par la réduction du déficit structurel d’accès à l’énergie, ces projets permettront aux populations d’avoir accès à l’électricité à moindre coût. Il poursuit, « cette infrastructure permettra la mise en place du premier réseau de transport d'énergie électrique régional d'Afrique centrale, au service de la population de N'Djamena et du couloir suivi par la ligne ira de la ville de Bongor et rejoignant la capitale N’Djamena. L'interconnexion prévoit des réseaux de distribution et d'électrification rurale le long de son tracé, qui permettront d'électrifier 69 localités situées le long de la partie tchadienne », a-t-il affirmé.

Le représentant de la Banque Mondiale (BM) au Tchad Rasit Pertev souligne que l’électricité est la priorité numéro 1 du Tchad. « Il est inadmissible de voir les Tchadiens souffrir à cause de l’électricité. Cette pénurie est l'affaire de tous », a-t-il dit.

La ministre Ramatou Mahamat Houtouin soutient que le PIRECT contribuera à la construction d’une ligne de haute tension de 225 KV, de 238 km, de Bongor à Gassi, « c’est l’opportunité d’une exploitation d’énergie de 40 à 100 MW à partir du Cameroun, l’électrification en solaire de 69 localités situées dans le corridor de la ligne et le financement de trois sous-projets pour l’autonomisation des femmes et des jeunes », a-t-elle souligné.

Selon elle, le PIRECT constitue une étape majeure pour concrétiser l’interconnexion de nos réseaux électriques. Toujours selon elle, cette interconnexion renforcera la coopération bilatérale entre les deux pays frères tout en ouvrant des nouvelles perspectives de développement.

Pour rappel les deux projets sont le fruit de la collaboration du gouvernement du Tchad, du Cameroun, de la BM, de la Banque Islamique de Développement (BID), la Banque africaine de Développement (BAD) et enfin l’UE.

Noël Adoum

En marge de la conférence internationale de travail (CIT) qui se tient depuis le 5 juin dernier à Genève en Suisse, la délégation tchadienne multiplie ses travaux. C'est dans ce cadre que le directeur général de l'Office Nationale de l'Emploi (ONAPE) a échangé ce lundi 12 juin avec le président de l’Association africaine des services d’emplois publics (AASEP).

Le directeur général de l’ONAPE, Abdallah Chidi Djorkodeï a échangé une heure environ avec le président de l’Association africaine des services d’emplois publics (AASEP), M. Ibrahim Ag Nock.  Les échanges ont porté essentiellement sur les activités de la mise en œuvre de la convention de partenariat bilatéral entre l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) du Mali et l’ONAPE Tchad.

Les deux responsables ont convenu d’accélérer la finalisation du programme d’activités, la déclinaison du plan d’action signé à Bamako en novembre 2022, en vue d’une mission au Tchad courant cette année.

Rappelons qu'une délégation tchadienne à sa tête le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mbodou Mbami séjourne depuis le 5 juin à Genève pour la conférence accès sur le travail. La question de l'emploi est ah cœur des échanges. Cette conférence prendra fin le 16 juin prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

Lors d’une conférence de presse animée ce 11 juin, les culturistes tchadiens ont annoncé le lancement officiel de la 1re édition du bodybuilding dénommé « Bôl » qui se tiendra du 13 au 14 juin.

Pour Malachie Diasrangar, président des culturistes tchadiens et promoteur de ce festival, le culturisme est un sport, une gymnastique permettant de développer ses muscles. « C'est un sport qui permet d'avoir un corps bien taillé et bien formé à travers des exercices physiques », a-t-il expliqué. Selon lui, cette activité a pour objectif de montrer à la population que le sport est un facteur essentiel à la vie, un élément fédérateur et aussi un métier qui peut éventuellement générer des revenus à celui qui le pratique.

 « Aujourd'hui dans le monde, les publicités des marques et autres sont faites par les culturistes, des compétitions internationales, etc. peuvent aussi générer de l'argent », a-t-il souligné.  Obi-Sadji, conseiller culturistes affirme que plusieurs demandes de sponsors ont été adressées à des entreprises, mais elles sont restées sans suite. Il souligne que malgré cette déception, leur moral est excellent, « toutes les fois que nous avons eu des difficultés, notre mentalité de fer a su se relever. Les culturistes ne sont pas là uniquement pour la beauté physique, nous avons aussi forgé une mentalité d'acier et notre moral est notre premier sponsor ».

Decoded Body, culturiste international nigérian invité pour la circonstance à encourager la jeunesse à venir et à pratiquer ce sport, qui selon lui, est rentable et bénéfique pour la santé. Le culturiste nigérian affirme aussi qu'il est disposé à apporter son expertise aux Tchadiens pour le développement de ce sport qui est encore moins pratiqué en Afrique particulièrement au Tchad.

Abderamane Moussa Amadaye

Le ministre de la Fonction Publique Abdoulaye Mbodou Mbami a conduit une délégation tchadienne séjourne depuis le 6 juin dernier pour prendre part à la 111e conférence internationale du travail (OIT) à Genève en Suisse.

L'objectif principal de cette rencontre de 11 jours est d'évaluer et d'échanger sur plusieurs sujets liés à l'emploi. Notamment de dégager les problèmes et de trouver des solutions. C'est dans ce sens que le ministre de la Fonction a été accompagné par le directeur général de l'Office Nationale de la Promotion de l'Emploi (ONAPE), Abdallah Chidi Djorkodeï, du Fond d'appui à la formation professionnelle (FONAP), Hamid Yamouda Djorbo, de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) par son directeur Rozi Mamaye, etc.

Plusieurs sujets seront discutés avec le directeur général de l'OIT, Gilbert F. Houngbo. Entre autres, la promotion de l’emploi, la modernisation de la sécurité sociale, la révision du Code du travail, la question de la représentativité et surtout les syndicats de travailleurs sont à l’ordre du jour.

Abderamane Moussa Amadaye

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