dimanche 24 novembre 2024

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Le collectif des avocats de l'État tchadien et du chef d'État-major général des armées a animé un point de presse ce 27 juin à FM Liberté pour justifier l’arrestation et l’incarcération de l’ex-ambassadeur M. Al-Amine Adoudou

Pour Me Mocna Kembetiade, représentant du collectif, M. Al-Amine Adoudou a jeté du discrédit sur l'armée nationale tchadienne (ANT) à la suite de ses propos diffusés en message audio sur les réseaux sociaux dans lequel il affirme que 15.000 soldats toroboro (milice soudanaise) sont au sein de l'armée nationale au détriment des citoyens tchadiens. « Des propos que M. Adoudou a reconnu formellement avoir tenus dans sa déposition à la police judiciaire », dit-il.

Toujours selon Me Mocna, ces propos diffamatoires ont provoqué la réaction légitime et légale du Chef d'État-major des armées, le Général Abakar Daoud Abdelkerim dit « Kerenkeyno », a-t-il précisé. Une dénonciation est faite auprès du Procureur de la République pour le compte de l'État tchadien, dit-il. C'est à la suite de cette saisie que le parquet, par une procédure régulière, à procéder à l'audition du mis en cause, M. Adoudou. Et puis l’a placé sous mandat de dépôt le 19 juin pour délits de diffamation, incitation à la guerre, etc. conformément aux dispositions du Code pénal a expliqué Me Mocna.

Pour l'avocat, en voulant exercer son opinion, M. Adoudou a outrepassé les limites de la liberté d'expression, a-t-il expliqué.

Pour finir, Me Mocna soutient que la procédure déclenchée contre M. Adoudou n'est pas l'affaire personnelle du Chef d'État-major, mais plutôt une affaire de l'ANT réglée au plus haut niveau de l'État tchadien qui est partie civile au procès. « Force reste à la loi et que justice soit rendue à notre armée », a conclu le représentant du collectif.

Abderamane Moussa Amadaye

Tabaski, fête du sacrifice pour les musulmans aura lieu ce mercredi 28 juin. Un jour synonyme de joie et de partage. Au marché des moutons, on se bouscule pour l’achat de mouton. Les vendeurs des moutons sont occupés. Chacun veut son mouton Reportage.

A 48h de la fête de Tabaski, les musulmans tchadiens se bousculent pour acheter de moutons. Les uns, après achat, jettent leurs moutons à l’arrière de leurs voitures ou camionnette, d’autres les installent à califourchon au-devant ou en derrière de leurs motocyclettes. Du quartier Habena sur l'axe de Santana Hôtel, en passant par Amtoukoui, Ndjari, Diguel jusqu'au marché SNER, les bords de la voie bitumée sont occupés par les vendeurs de moutons. Le marché de bétails est bondé. Les quelques parcelles de terrains vagues sont envahies par des hommes se disputant les prix et la clientèle, on dirait un marché boursier.

M. Abdelsalam Daoud Khassim résidant au quartier Ndjari cherche à acheter un mouton. Il affirme, « la fête de Tabaski est spéciale pour tous les musulmans et particulièrement pour moi-même. Je suis habitué à égorger un mouton chaque jour de la fête, ça fait partie du sacrifice et des valeurs religieuses à respecter. Je m’organiser à l’avance, comme de nombreuses familles tchadiennes pour être à jour pendant la fête ».

Mahamat Moussa est de retour de Bitkine en province affirme, « Après 7 heures de route longue et chaotique, je viens d’arriver à N'Djamena, le prix du mouton reste abordable selon la capacité de chaque citoyen, raison pour laquelle je suis venu chercher un mouton. Je suis très content de retrouver mes proches parce que je ne les ai pas vus depuis près de 4 mois. La Tabaski est une bonne occasion pour se ressourcer en famille ».

Selon le vendeur Alhadj Issa Hamidi, les moutons ne sont pas chers cette année, le prix varie en fonction de la grosseur du mouton. « Il y a des moutons de 80 000, 75 000, 50 000 et le prix du petit est de 35 000 CFA ».

Noël Adoum

Par un communiqué de presse rendu public ce soir 24 juin 2023, la Radio FM Espoir 89.7 Mhz de Walia décide d'attaquer la société nationale d'électricité (SNE) suite à un délestage qui a endommagé l'émetteur de la radio.

Selon les termes du communiqué de la direction, la Radio « a subi des dommages collatéraux suite à la mauvaise gestion de la SNE ». Toujours selon le communiqué, ce samedi 24 avril 2023 aux environs de 6 heures du matin, le délestage sans avertissement a causé un dommage. L’émetteur a été grillé et d'autres matériels de travail de la Radio Espoir FM sont aussi touchés, indique le communiqué.

La direction a d'abord présenté ses excuses auprès de « ses auditeurs pour ce désagrément qui a créé un temps mort ». Ensuite, elle annonce attaquer la SNE en justice, «la direction de la Radio entend porter plainte contre la SNE qui fait souvent des jeux avec l'électricité sans penser aux conséquences que cette manière peut créer sur les clients ».

Abderamane Moussa Amadaye

La présidente de la commission du 10e congrès ordinaire de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT) Fakolné Padeu Dorothée a animé un point de presse ce samedi 24 juin à la maison des médias du Tchad au quartier Moursal. Et déclare que l'organisation du 10e congrès ordinaire de l'UJT aura lieu à Sarh, capitale la province du Moyen Chari.

Dans son point de presse, Mme Fakolné dit que le thème sera, « le journaliste tchadien face à la recrudescence des conflits et discours de haine à l'ère du numérique ». Elle poursuit le Comité d'organisation a pour mission de préparer et d'organiser le 10e Congrès ordinaire au terme du mandat des membres bureau exécutif actuel. « Comme toute organisation, nous avons rencontré des difficultés qui ont empêché la mise en œuvre et le respect de l’agenda prévu », dit-elle.

Selon elle, des dispositions sont prises pour la tenue effective du Congrès en application des recommandations du 9e congrès ordinaire tenu à Bongor en 2020, qui exige une décentralisation et une rotation au sujet de la tenue du congrès.

Mme Dorothée affirme que, pour la tenue du congrès, de manière souveraine, la ville de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen Chari est choisie au détriment de Moundou et Pala. Le choix de la ville de Sarh se justifie par la grande capacité d'accueil et la disponibilité exprimée par les autorités provinciales, a-t-elle expliqué. L'ouverture des travaux du 10e congrès ordinaire est prévue le 5 juillet prochain dans la ville de Sarh.

Elle ajoute que le comité d'organisation a pris des dispositions nécessaires pour accueillir les congressistes. Selon les organisateurs, tous les membres de l'UJT de toutes les provinces sont invités à y prendre part. Le Comité d'organisation assure le transport, l'hébergement et la restauration de tous les journalistes membres de l'UJT.

Mme Dorothée affirme que l'enregistrement des participants commence dès le lundi 26 juin et prendra fin le lundi 3 juillet 2023 à 16h au siège de l'UJT sis à la Maison des médias où une permanence sera assurée.

Noël Adoum

Les membres du Bureau exécutif du Conseil national des pétroliers (CNP) ont été installés ce matin 24 juin en présence de leur avocat.

Pour le Secrétaire général, 3e adjoint, Nouradine Saleh Bakay, la nouvelle équipe travaillera sans relâche et en franche collaboration avec ses membres pour en faire un véritable cadre d'échange pour tous les entrepreneurs du secteur pétrolier, dit-il. Le président du comité d'organisation, Dr Mahamat Lamine Yacoub affirme de son côté que la nouvelle équipe dirigeante va faire de son mieux que possible pour que les pénuries de produits pétroliers ne se répètent plus au Tchad.

Selon le Président par intérim installé, M. Ousmane Moussa Toloba, c'est un nouveau départ pour ce secteur qui est le pilier et le poumon de l'économie tchadienne. Il se fixe l'objectif de défendre et promouvoir les intérêts économiques des Tchadiens, de développer, coordonner et de faciliter les actions entre les marqueteurs, consommateurs et les transporteurs dans le secteur pétrolier, dit-il. Le nouveau président assure que son organisation luttera contre la cherté de vie et la rareté des produits pétroliers sur l'ensemble du territoire national. « Nous allons aussi lutter contre la corruption, le clientélisme, le népotisme et le monopole des produits pétroliers qui crée une pénurie artificielle », a-t-il confié. Il promet de valoriser le dialogue permanent avec les autorités pour rendre les produits disponibles en collaboration avec le ministère du Pétrole, la raffinerie, etc.

Pour finir, Me Benjamin Mamgodibaye souligne que conformément au texte de base et aux lois de la République le nouveau président est installé pour assurer l'intérim du BE du CNP jusqu'aux prochaines élections.

Abderamane Moussa Amadaye

La capitale tchadienne a enregistré hier dans la nuit du 22 au 23 juin une première grosse pluie pour ce début de saison pluvieuse. Cette pluie diluvienne a durablement touché une majeure partie du 5e arrondissement de N'Djaména. Reportage.

Contrairement aux années précédentes, le 5e arrondissement de N'Djaména a été cette fois-ci considérablement inondé. Une partie de l'axe bitumé reliant le quartier Amriguébé-Ridina qui passe par l'Université Roi Fayçal s'est transformé un marigot. Les ruelles sont à majorité impraticable, la boue est partout et les caniveaux non curés sont engloutis.

Le désastre, c'est à Ridina. Plusieurs maisons se sont écroulées, plus de 10 maisons se sont retrouvées par terre a dit le maire du 5e arrondissement, Saleh Goudja Mallah. Toujours selon lui, ce dégât est dû au blocus du canal qui est en réhabilitation. « Hier, nous avons enregistré une grosse pluie, les eaux ont stagné à cause du blocus du canal qui est en réhabilitation. Les eaux ne s’écoulent pas et ont créé d'énormes dégâts. Le bilan est en cours », a-t-il dit. Il rassure la population de sa circonscription que bientôt tout rentrera dans l'ordre et les victimes seront indemnisées. Il invite la population à la patience, à se rapprocher de leur commune et à ne pas être brutale. « L'entreprise Encobat doit cesser ses travaux en afin de minimiser les dégâts ».

Quelques victimes rencontrées sur places ont exprimé leur désolation à notre micro. C'est le cas de Ali Malloum Nour a qui affirme que 5 chambres et la clôture de sa maison sont écroulées. « Il nous reste qu'une seule chambre pour plus de 6 familles. Nous n'avons ni de lit, ni de drap, ni habits. Tout est dans l’eau », a-t-il déploré d’un triste. Il dit être étonné par le silence méprisant de la société responsable de la réhabilitation du canal. « Aucun membre de cette entreprise n'est venu nous consoler, alors qu'ils avaient sciemment bloqué le passage de l'eau ». Il soutient qu'il va attaquer en justice cette société pour la reconstruction de sa maison. De même, Acheikh Ibrahim Charfadine est aussi victime. Il déplore l'écroulement de plusieurs chambres, la perte des documents administratifs, etc.

Sur les lieux, une association s'est mobilisée pour assister les victimes. Moussa Idrissa Abakar, président de l'association « Debout et à l'ouvrage », dit que son organisation est là pour soutenir la population. « Nous leur donnons un coup de main pour récupérer leurs objets récupérables, les déplacés, etc. Nous invitons les organisations humanitaires et les personnes de bonnes volontés à faire la même chose ».

Abderamane Moussa Amadaye

Les cadres, personnels et enfants du SOS villages d'enfants antenne du Tchad ont célébré ce 23 juin dans leur local situé à Ndjari dans le 8e arrondissement de N'Djaména la fête internationale des villages d'enfants SOS.

Roassoum Ngarbim Cyril, représentant par intérim de SOS villages d'enfants (SOSVE) à cette cérémonie a d'abord rappelé que cette organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée est en 1949 à Imst en Autriche par Herman Gmeiner. « Elle œuvre dans le domaine de protection et promotion des droits de l'enfant en générale et particulièrement ceux qui ont perdu ou qui risquent de perdre la prise en charge parentale », dit-il. Toujours selon lui, pour garantir la protection, le bien-être et le développement de l'enfant, SOSVE défend les droits d'enfants et s'engage pour que l'enfant d'aujourd'hui devienne demain un citoyen indépendant, responsable et actif au sein de sa communauté. Il a également indiqué que cette institution s'est installée au Tchad depuis 2005 et se repose sur trois piliers qui sont, la prise en charge de remplacement, le renforcement des familles et le plaidoyer. Il a affirmé que « SOS Villages d'Enfants dispose d'un programme à N'Djamena qui renferme le village d'enfants, le renforcement de la famille, le centre médical, une École primaire Herman Gmeiner, etc. », soutient-il. M. Roassoum a laissé entendre que plus de 184 enfants et jeunes sont soutenus au sein du SOSVE et plus de 800 enfants issus de 168 familles sont dans le programme de renforcement de famille à Ligna à la sortie Est de N'Djaména.

Pour finir, le représentant du Directeur de SOSVE a rendu un hommage aux cadres de cette organisation qui ont consenti depuis 18 ans à l'encadrement des enfants, qui selon lui, est une mission noble.

Rappelons que le 23 juin est une fête internationale des villages d'enfants SOS. Elle commémore l'anniversaire de naissance de Hermann Gmeiner, fondateur des villages d'enfants SOS. L'ONG a été créée en 1949 et œuvre pour la protection de l'enfant dans plus de 137 pays à travers le monde, afin que chaque enfant grandisse dans une famille.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a organisé un atelier sur le sujet des droits de l'homme ce vendredi 23 juin tel qu’évoqué dans le cahier de charges du Dialogue national inclusif et souverain.

Abdoulaye Seye Représentant le représentant de Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme affirme qu'en juin 2011 le Conseil des droits de l'homme intergouvernemental de l'ONU chargé de promouvoir et protéger les droits de l'homme a adopté dans sa résolution 17/4 les principes directeurs relatifs aux droits de l'Homme. « Ces principes ont marqué la première étape qui est le premier cadre réglementaire mondial de référence valable pour les États comme pour les entreprises ».

Il ajoute que ces principes directeurs s'articulent autour de l'obligation incombant à l'État de protéger les droits de l'homme y compris les entreprises. La responsabilité incombe aux entreprises de respecter les droits de l'homme. Il dit que l'objectif est d'offrir un espace d'apprentissage et d'échange en vue de stimuler, de soutenir l'élaboration et d’adopter de plans d'action nationaux des pays d'Afrique centrale. Il affirme que grâce à ce dialogue, le Tchad devrait être en mesure de partager les préoccupations et les principaux défis et obstacles auxquels il est confronté pour mettre en œuvre des principes directeurs au cours de la deuxième décennie. Il conclut que ce dialogue national sera utilisé comme une opportunité pour propulser les efforts en cours au Tchad. Et lui donner l’opportunité de contribuer de manière significative à la mise en œuvre de la feuille de route de la prochaine décennie.

Pour Bourkou Louise, Secrétaire d'État représentant le ministre de la Justice et des Droits humains, le Tchad est partie prenante de plusieurs instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits civils et politiques. Et aussi aux droits économiques, sociaux et culturels. Pour elle, le gouvernement du Tchad accorde une place importante à la promotion et protection des droits de l’Homme.

Ousmane Bello Daoudou

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