dimanche 24 novembre 2024

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Trois des quatre ex-activistes Makaila Nguébla, Abel Maïna, Tahirou Dagga ont organisé une conférence-débat sur le thème « Bilan et perspectives de la transition » cet après-midi dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Pour Makaila N'guébla ex-activiste le but de cette conférence est de faire comprendre le rôle important que les ex-activistes ont joué dans la sphère politique tchadienne en répondant à l’appel des autorités de la transition. Selon lui, leur retour a permis la signature de l'accord de Doha, la tenue de dialogue national inclusif et souverain (DNIS) avec la participation de politico-militaires pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Mais, dit-il, « nous avons enregistré les ratés et les échecs qui sont l'événement de 20 octobre qui a endeuillé les familles et la composition de la CONOREC qui ne fait pas l'unanimité. Certains acteurs politiques estiment que sa composition n'est pas inclusive. Mais il demande à tous ceux qui sont frustrés de rejoindre le processus pour que le Tchad devienne un havre de paix. »

Abel Maina est intervenu pour parler des arrêtés d’intégration de jeunes à la fonction publique. « Il y a quelques avancés, mais il déplore les problèmes de l'électricité et l'extrême pauvreté de nos concitoyens qui vivent dans les campagnes ». Il soutient que le plus grave est la question de l'armée avec l'élévation de centaines des généraux qu'il qualifie d'erreur, « je suis déçu par la manière dont les choses sont faites ».

Enfin, c’est autour de M. Tahirou Hissein Daga qui dit être mécontent. « Les décrets de nominations sont à sens unique et à une symétrie non variable. C’est frustrant. Le manque d'eau potable dans certaines zones du pays, etc. Il suggère une réorientation de la politique du président. Il doigte certains collaborateurs du président de transition.

Visiblement échaudés, les anciens activistes rappellent au président de transition et à son cabinet les engagements qu’ils ont pris.  Habib Ben le quatrième activiste désormais conseillé national est silencieux.  

Ousmane Bello Daoudou

La marche pacifique du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET) prévue le 14 juillet 2023 est strictement interdite dans une note publiée par le ministre de la Sécurité publique Mahamat Charfadine Margui, à travers un arrêté signé ce mercredi 12 juillet 2023. Le président du parti RAJET Ordjeï Abderrahim Chaha contexte l'arrêté.

L’arrêté signé par le ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration Mahamat Charfadine Margui, dit que la marche du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET)est strictement interdite pour deux motifs : la copie de l'arrêté accordant autorisation de fonctionner au RAJET n'est pas jointe à la déclaration et le domicile de l'organisateur n'est pas mentionné dans la déclaration.  

« En cas de non-respect du présent arrêté, les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions compétentes des éventuelles casses, effractions, de toute autre infraction ou de débordements », dit le ministre.

Interrogé par la rédaction, le président de RAJET M. Ordjeï Abderrahim Chaha affirme que les arguments du ministre ne sont ni solides et ni fondés. « On n’est pas obligé de joindre l'autorisation de fonctionner pour une autorisation de demande de manifester. La mention du numéro de Folio 283 est largement suffisante pour subsister à l'acte de fonctionner ».

Concernant le domicile de l'organisateur, M. Abderrahim Chaha déclare, « ce n'est qu'un prétexte avancé pour interdire la marche. Nous sommes des légalistes. Vu l'ampleur de forcing pour nous faire reculer, nous ne céderons pas, on tient à notre marche pacifique ».

Les organisateurs de cette marche demandent aux Tchadiens de sortir massivement, pour, disent-ils désolidariser de la dynastie et exiger l'inéligibilité de ceux qui dirigent la transition. L'itinéraire de la marche commence du Rond-point de 2e arrondissement au Rond-point de Sonasut. « Sortez massivement à 8h 00 comme prévu pour assister à la marche », dit M. Ordjeï.

Noël Adoum

La plateforme « Nouveau citoyen » a lancé ses activités cet après-midi 12 juillet dans la salle de multimédia du Centre d’Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) au quartier Ardeb-Djoumal dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne.

Dr Adam Inoua explique que l'idée de la création est née de l'initiative de quelques associations qui se sont réunies en toute indépendance, ont discuté et ont jugé utile de mettre sur pied cette plateforme « Nouveau citoyen » pour une meilleure synergie d’actions dans le but d'impacter positivement la société. « C’est un engagement qui vise à protéger l'environnement, les droits sociaux, sanitaires et les droits de l'homme ». Pour lui, il faut des citoyens actifs capables d'agir en toute objectivité pour mener des actions positives (humanitaires, solidarité des citoyens, contre les violences basées sur le genre, etc.) dans la transparence pour le bien-être des Tchadiens.

Selon lui, le concept nouveau Citoyen développé comme dénomination de cette plateforme apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif n'est rien d'autre qu'un engagement citoyen dédié au Bien-être des individus et à la lutte contre l'incivisme, le sous-développement, a-t-il confié. « L'objectif est de promouvoir une participation active des citoyens pour la paix, concorde, l’unité, l’amour de prochain et la refondation qui sont chantés du matin au soir, du jour au lendemain, des années en années ne doivent pas être des mots creux ».

Il affirme que le pays a connu tant des moments sombres dans son histoire qu’il est temps d'éveiller les consciences, d'œuvrer pour un changement de comportement et de mentalité, « c'est tout le sens de notre engagement citoyen ».

Ousmane Bello Daoudou

Après Bongor en 2020, la ville verte du Tchad accueille le 10e congrès de l'union des journalistes tchadiens (UJT). Il s'est ouvert ce matin 12 juillet au centre Don Bosco dans la commune de 3e arrondissement de Sarh. Reportage.

C'est sous le thème, « journaliste tchadien face à la recrudescence de discours de haine à l'ère du numérique ». La cérémonie d'ouverture de ce congrès a été présidée par le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Général Ousmane Brahim Djouma en présence des représentants de la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA), des autorités administratives.

A l'entame de ses propos, le président de l'UJT Abbass Mahamoud a remercié les membres de l'UJT et le gouverneur de la province du Moyen-Chari pour l'accueil chaleureux offert aux journalistes dans la ville verte. Ensuite, il a rappelé l'historique et les objectifs fixés par cette structure. « L’UJT a été créé une année avant l'avènement de la démocratie et de la liberté au Tchad soit 34 ans. Et a pour objectif de rassembler et de défendre leurs droits matériels et moraux afin de travailler à renforcer les capacités professionnelles des journalistes et de promouvoir la liberté d'expression et celle de la presse », a-t-il rappelé. Toujours selon M. Abbass, l'UJT est devenu un acteur majeur qui exerce son rôle de défendre le journaliste et l'assume pleinement. « C’est l'une des rares organisations et associations professionnelles qui tiennent leurs congrès ou assemblées générales à échéances pour évaluer la marche de l'UJT, renouveler son bureau exécutif et élaborer de nouveaux plans qui répondent aux aspirations et aux préoccupations des journalistes comme l'exige la profession », a-t-il confié. Il a aussi fait savoir que depuis leur accession à la tête de l'UJT en janvier 2020 à l'issue du 9e congrès de Bongor, tout n'a pas été rose. La pandémie COVID-19, le décès du Maréchal Idriss Deby, l'ouverture d'une phase de transition a impacté les activités de l'UJT, a-t-il indiqué. « Mais cela n'était pas une période de tout repos pour nous à l'UJT, mais plutôt une période décisive pendant laquelle notre organisation était présente et défendait fermement les droits des journalistes ». M. Abbass a mis également l'accent sur les travaux qui vont se dérouler lors de ces trois jours de congrès plus précisément la révision des textes de l'UJT. Pour les conditions de vote, il indique que seuls les membres de l'UJT en règle pourront participer au vote lors de ce congrès.

Pour finir, le président de l'UJT a remis une attestation de reconnaissance au gouverneur de la province du Moyen-Chari, lui décernant le titre de président d'honneur de l'UJT. Le gouverneur du Moyen-Chari a rappelé quant à lui l'importance du journalisme dans la démocratie. Il estime qu'il est devenu une réalité depuis l'avènement de la démocratie.

Abderamane Moussa Amadaye

Ces derniers jours, le président de transition (PT) Mahamat Idriss Deby a décidé d’envoyer plusieurs généraux, tous ex-compagnons et/ou parents de son défunt papa Maréchal Idriss Deby Itno à la retraite. Cet acte a fait « ruer dans les tranchées » les généraux. Acte courageux du PT? Bluff des généraux?

Plusieurs généraux sont donc fâchés. Ils sont même beaucoup remontés, dit-on. Ils se sont mobilisés. La discussion entre eux derrière les rideaux a été âpre. Ils se sont décidés pour aller confronter le PT, le faire plier pour qu’il annule le controversé décret. Rien à faire, le jeune président tient tête aux hommes en « Kaki » et « bérets étoilés ». Ils sont surpris par la niaque du jeune président. Ils ruminent l’affront de ce fils, installé au mépris de la Constitution. Et qui s’est rebiffé sans qu’ils ne puissent détecter le moindre signe annonciateur.

Ils ont tenté le coup du « poker menteur », mais visiblement le PT a remporté la première partie face à des généraux, sans troupe, qui n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.

La décision de mise à la retraite est en soi une bonne nouvelle. Une décision bien réfléchie, et appliquée avec audace. Son annonce a pris tous ces généraux inutiles au dépourvu. La niaque du PT est doublée d’une malice perfide et tétanisante. Elle a été suivie par la nomination d’une quarantaine de jeunes généraux, tous issus du clan, tous parents, fils, petits-fils des généraux fâchés. Pire, cette fâcherie aura un avantage pour la présidence : la chicane se fera désormais dans les réunions familiales des généraux.

Certains membres de la famille intercéderont pour dire au général X que son temps est passé, sa pension de retraite est alléchante et qu’après tout sa place est prise par le neveu, le cousin, le fils ou le petit-fils de... Le PT a conscience aussi que les anciens généraux sont mal aimés du public. Les nouveaux aussi, parce que triés par affinités claniques sans tenir compte de leur nombre pléthorique ni de leur probité. La preuve, il y en a un parmi eux qui n’a que 27 ans. Même un génie ne peut réaliser cette prouesse. D’ailleurs il a été recalé et mis aux arrêts pour fraude. Un autre était radié de l’armée pour crime crapuleux, le voilà, à la surprise de tous, général. Les anciens comme les nouveaux sont tous rejetés par la majorité des Tchadiens. Tous n’ont pour seul mérite que leurs filiations claniques. Les anciens sont les produits de l’ancien système de Papa Maréchal. Les nouveaux sont, eux, les nouveaux produits du nouveau système du fils « Kaka ».

Alors que peuvent-ils reprocher au PT ? Peuvent-ils réussir à renverser les rapports de force? Non. Il est normal que le PT s’émancipe de leur emprise. Un bon prince c’est celui qui ne veut devoir à personne. Plusieurs personnalités qui profitent de la transition disaient que le PT est un bon prince. Il l’aimait à la vie comme à la mort. Il était temps que le prince tant aimé se fasse aussi craindre. Il commence à appliquer cette vieille maxime du penseur Nicolas Machiavel, « vaut mieux être craint, qu’être aimé ».

 Bello Bakary Mana

Lors d'une conférence de presse ce 8 juillet, le président national du Parti pour la Paix et la Cohésion Sociale (PCS) Moustapha Mahamat Masri a lancé officiellement ses activités politiques dans la commune municipale de 2e arrondissement de la capitale tchadienne.

Sur la place du rassemblement, des banderoles aux couleurs du parti et à l'effigie du chef sont accrochées, des militants portants des t-shirts, des casquettes et des écharpes du parti s’agitent.  

Le président national du parti Moustapha Mahamat Masri déclare, « le PCS est un parti rassembleur de notre diversité, un parti pour un Tchad nouveau, un parti de paix, d'unité dans notre unicité qui s'inscrit dans l'orientation politique de la démocratie sociale, un parti d'écoute et à l'écoute, un parti de concertation et d'échange, un parti indépendant et au service de tous pour le Bien commun, un parti au service d'une nation, une et indivisible, d'un peuple, celle de Toumaï. Le PCS compte 23451 militants ».

Pour Masri, les objectifs stratégiques du parti consistent à promouvoir le développement durable, de garantir la démocratie, de s’assurer du respect des droits humains, de faire la promotion de la bonne gouvernance, de favoriser la paix et la sécurité, etc.

Les militants du PCS prônent la concertation, le dialogue, l'engagement participatif avec les gouvernants, les forces vives, la société civile et les partis politiques, seront le moteur de la réflexion et de l'action pour relever les défis qui se dressent devant le peuple tchadien.  « Le Tchad est l'avenir, nous devrions être un bloc uni, tous ensemble, en rassemblement au côté et pour une transition saine et apaisée permettant de poser les fondations d'un Tchad meilleur ». À la fin de son intervention, M. Masri a présenté les membres du Bureau exécutif de son parti.

Noël Adoum

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques GCAP (GCAP) composé de 14 partis politiques a organisé une conférence de presse ce samedi 8 juillet pour informer l'opinion nationale du résultat de sa tournée en Europe. Dans la foulée, le groupe a créé une plateforme républicaine pour empêcher la tenue irrégulière du référendum et faire barrage à une succession dynastique, disent les organisateurs.

« Dans les prochains, il aura la mise en place d'une large plateforme Républicaine pour empêcher la tenue irrégulière du référendum et constituer ainsi un barrage anti-succession dynastique », dit le groupe.

Les organisateurs appellent à la mobilisation de l'ensemble de la population, des groupes sociaux et professionnels dont les syndicats des magistrats plus précisément la principale centrale syndicale l’Union des Syndicats du Tchad (UST), les organisations de la société civile crédibles, les organisations des confessions religieuses ainsi que les partis politiques sérieux pour la mise en place en urgence de cette plateforme républicaine.

Aussi, le groupe a expliqué l’objet de la tournée qui a conduit le groupe dans trois capitales européennes : Rome, Paris et Bruxelles pour échanger avec les principaux pays amis et les partenaires du Tchad afin d'inscrire la transition sur l'agenda international.

Selon le groupe, durant cette tournée la gestion actuelle de la transition a abordé, ses échecs qui se dessinent à l’horizon et les conséquences graves sur la stabilité et maintien de la cohésion nationale, aussi l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens. Aussi, le GCAP rejette le projet de constitution sans profondeur, « c’est un bricolage juridique et politique », dit le groupe, tout en condamnant la mise en retraite de certains généraux et l'élévation d’autres au grade de généraux de façon irrégulière.

Max Koumkoye l'un des panellistes, dénonce, dit-il, les artifices et les manœuvres du pouvoir et de ses réseaux.  « Malgré les événements macabres du 20 octobre, le problème du Tchad est resté méconnu, sinon insuffisamment pris au sérieux par les pays amis et les principaux partenaires du Tchad », dit-il.

Selon le groupe, aucun parti aucun groupe politique sérieux ne peut se contenter du silence coupable pour laisser-faire

Ousmane Bello Daoudou

Le coordonnateur du projet de l'Association des Jeunes pour le Développement de la Région du Barh El Ghazal (AJDB) Yacoub Mahamat Nahar a animé un point de presse ce samedi 8 juillet 2023 au centre culturel Almouna. Dans sa déclaration, il a souligné les objectifs du projet de structuration et de renforcement des politiques de développement de la région du Barh El Ghazal (PREBARH – EL Ghazal).

Sous le slogan, « Bahr El Ghazal vers une région unie et développée par ses dignes fils et filles », le coordinateur du projet affirme que l'objectif du projet est de faire un rapport général sur la situation du développement de la province du Barh El Gazel (RGSDB). Et de mettre en place une politique de renforcement pour la création des stratégies et des solutions pour répondre à toutes les questions qui freinent le développement de la province, a-t-il souligné.

AJDB s’est prononcé aussi sur la question de la forme de l’État débattue lors du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). « C'est un devoir en tant qu’acteur du développement de trouver la meilleure manière de mettre dès aujourd’hui la politique et la stratégie décentralisée pour le développement de chaque province. « Le projet PREBARH EL-Ghazel est un projet qui arrive au bon moment avec la refondation et la construction des bases solides pour un développement inclusif au Tchad où tout le monde sera considéré à égalité de chances ».

Le coordonnateur appelle le gouvernement de transition, les partenaires du Tchad, les cadres, les commerçants, les jeunes et la population du Barh El-Gazel à accompagner cette initiative portée par les jeunes de la province afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes de développement de la province du Barh El Gazel.

Noël Adoum

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