L’esprit de la fête de Tabaski a fait ses effets sur le président de transition. Il s’est souvenu des manifestants du 20 octobre 2022. Ceux que j’appelle les « sacrifiés en exil » de la seconde phase de la transition, ou « les insurgés armés » comme dirait le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo.
Ils sont pardonnés. Oui pardonnés. Vous êtes surpris? Pas moi.
Je me rappelle une discussion avec un compatriote qui approuvait cette répression. Parce que, argumentait-il, « ces manifestants sont tous manipulés par le président du parti Les Transformateurs Succès Masra, ils sont tous originaires du sud, ils sont tous des drogués, ils sont tous des antis de ceci, des antis de cela, des haineux, des détestables, etc. ».
J’ai eu de la peine à lui faire comprendre que manifester pacifiquement est un droit. Et même s’il détestait ces manifestants ou les partisans des transformateurs, il se doit de dénoncer cette répression aveugle, inacceptable, exécutée par des Tchadiens sur d’autres Tchadiens. Et qu’il faudra faire attention à ne pas faire du « Kebzabo ». C’est-à-dire vouloir être plus dur que les durs partisans du président de transition.
Surtout que demain, les mêmes qui ont qualifié cette manifestation « d’insurrection armée », ne pourront invoquer le droit de manifester. Ils s’exposent, en soutenant une telle répression, d’être à l’avenir victimes de la même méthode. Les Tchadiens ont un adage pour bien résumer cela, « la lame qui a rasé Issa, rasera Moussa ».
J’ai fini en disant à mon contradicteur, « si j’étais le conseiller du président de transition, je lui aurais conseillé de choisir Succès Masra comme Premier ministre. Parce que, objectivement, c’est son meilleur allié et adversaire. Cela le débarrassera de cette vieille classe politique de l’opposition. Et surtout marquera la rupture, la montée d’une nouvelle génération, même si cela risque d’être symbolique. Les symboles comptent en politique ». Mon ami est resté insensible à mes arguments.
J’avoue que le Tchad est le paradis des apprentis politiques. La répression du 20 octobre a fait des dizaines de morts, un millier de jeunes incarcérés, des centaines d’exilés, un parti politique décimé, son chef chassé du pays, des procès bidons, une justice aux ordres tout cela est passé comme lettre à la poste à part le rapport du président de la Commission Nationale des droits de l’Homme (CNDH) Mahamat Nour Ibédou qui a dit la vérité. Depuis lors, on lui mène la vie dure.
Ce qui choque dans ce pardon, c’est le fait que le président, de surcroît d’une transition, se réveille le matin d’une fête et dit avoir pardonné ceux qui ont offensé sa présidence pour avoir manifesté après les avoir massacrés, embastillés, forcés à l’exil, etc. Lui le maître du ciel et de la terre tchadienne pardonne à qui il veut sans rendre de comptes à personne.
Je me suis alors rappelé la fougueuse sortie du président de transition clamant qu’il ne baissera jamais la tête devant un autre président d’un autre pays.
Mais selon plusieurs sources, son dernier voyage en France lors du sommet pour un nouveau Pacte Financier Mondial, le tête-à-tête, la veille du sommet entre le président français et tchadien, cachait autre chose. L’Élysée a d’abord remonté les bretelles du président de transition au sujet de l’arrestation des militaires français à la frontière soudanaise. Ensuite, il a exhorté le Tchadien à se ranger sur la position du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) demandant qu’aucun acteur de la transition ne se présente aux futures échéances électorales. De plus, il a fortement été recommandé au Tchadien une ouverture politique sincère à la principale opposition armée le Front pour l’Alternance et la concorde au Tchad (Fact), le retour du chef des Transformateurs et de ses militants exilés au pays et un apaisement des tensions sociales.
Voilà les raisons cachées de ce pardon le jour de la Tabaski. Un pardon sur commande. Menton levé « Jupiter Macron » a ordonné. Tête baissée « Mahamat Kaka » a exécuté. Reste à savoir s’il s’abstiendra de se présenter aux futures élections. Là, c’est une autre histoire.
Bello Bakary Mana
Une Assemblée Générale de l'Ordre National des Architectes du Tchad (ONAT) s'est tenue ce samedi 1er juillet dans la salle multimédia au Centre d'Étude de Formation pour le Développement (CEFOD). Ordre du jour : plan d'action (PA) 2023-2025.
Le secrétaire général Abdelkader Djidda a présenté plusieurs axes du PA. Pour lui, le redressement de l'ONAT est reparti en quatre actions. Notamment la demande des audiences avec les autorités, dont l'évaluation est de 1 million, la réforme et l'harmonisation de texte de l'ONAT, la relecture de texte, le lancement de concours, etc.
Le président de l'ONAT Senoussi Ahmat Senoussi a lancé un appel au gouvernement de leur donner accès à l’administration publique pour rencontrer tous leurs grands décideurs administratifs pour faire de N'Djamena une ville verdoyante attractive et là où il fait bon vivre.
Selon lui, « A la veille de la saison de pluie, l'inondation va venir bientôt et on aimerait que toutes nos réflexions se focalisent pour les longs termes. Le quotidien d'urgence ne peut que résoudre les problèmes actuels, mais pour le futur. Il faut que les architectes soient présents pour accompagner nos villes ».
Pour l’ONAT toutes ces occupations anarchiques, tous ces espaces publics qui deviennent des propriétés privées peuvent redevenir publics. Ce sont des endroits qui permettent l'écoulement des eaux de pluie. Ils sont hélas quasiment bloqués. M. Senoussi affirme, « en pleine vacances on aimerait voir nos enfants dans des lieux sécurisés et non sur les voies publiques. L'équipe est motivée pour réaliser tout ce plan d'action avec la forte volonté politique des autres et l'aide de Dieu ».
Enfin la secrétaire aux Finances Loubna Matar Hissein, a lancé un appel à ses confrères et consœurs de mettre leurs cotisations à jour, « ensemble nous réaliserons ces actions très importantes ».
Noël Adoum
L'Alliance Citoyenne pour l'État fédéral au Tchad (ACEFT) Natoi-Allah Ringar a animé un point de presse ce vendredi 30 juin au cours duquel, elle a dénoncé l'adoption du projet de loi de la Constitution.
Le porte-parole de l’ACEFT M. Natoi-Allah Ringar affirme que lors de la conférence nationale et souveraine de 1993, les participants ont jeté leur dévolu sur la décentralisation vantée comme étant la forme de l'État qui satisfera la démocratie tchadienne. « La population qui a cru à ce changement a vite déchanté ». Le fédéralisme est la voie royale pour gérer la diversité socioculturelle et politique du pays.
Dans son plaidoyer pour le fédéralisme, le porte-parole a souligné 12 vertus de la fédération notamment. Il qualifie l’État unitaire de système des « voleurs politiques de la république ». Et affirme, « les promoteurs de cette machine ont une stratégie et plan de détournement. Voler l'avenir, les rêves, la passion, le salaire, l'éducation, la santé, la force et la joie des autres pour développer leur propre région ». Seul l'État fédéré bloque et empêche le détournement de deniers publics, a dit-il. Un digne fils d'un État fédéré ne peut ni piller ni détourner les biens de son État. La fédération est une alternative pour contrecarrer les plans des partisans de l’État unitaire. « L'État fédéral mettra fin aux gouvernements des illettrés et des incompétents armés ». Il fera disparaître le complexe de supériorité ou d'infériorité de certains « aucune ethnie ne sera supérieure aux autres, aucune ethnie n'a aura plus de droits que d’autres, aucun éleveur armé ne peut détruire les champs d’un agriculteur. Les éleveurs seront systématiquement désarmés. Personne ne pourra être traité de Abite, Kirdi, Doum c'est la fin de la haine tribale et religieuse », dit-il.
Selon les fédéralistes, la fédération éradiquera l'exploitation de l'homme par l'homme et bannira « le business de la rébellion » qui coûte des milliards au Trésor public. Il poursuit en soutenant que l'État fédéral empêchera les riches de s'enrichir quotidiennement sur les pauvres.
Avec véhémence, M. Ringar affirme que, les filles, les enfants, les femmes, dans un État fédéral, seront protégés, défendus et sécurisés. Toujours selon lui, « notre pays le Tchad est enterré et vendu ce 26 juin 2023 par les vendeurs d'illusions en quête de gain facile. L'adoption du projet de constitution de l'État unitaire par les conseillers nationaux de transition acquis à la solde de la junte au pouvoir tombe comme un coup de massue sur la tête des Tchadiens ».
L'alliance citoyenne pour l'État fédéral du Tchad, condamne cette adoption. Elle rejette cette démarche boiteuse qui viole allègrement les résolutions et recommandations du DNIS et demande au gouvernement et au président de transition d'annuler sans délai cette adoption qui mettra en péril l'unité nationale et la cohésion sociale.
Noël Adoum
Lors d’un point de presse animé ce 30 juin à la Maison des médias, l'association « Tchad notre pays » a lancé une campagne de collecte de fonds en faveur des réfugiés soudanais.
Pour la présidente, Mouna Kallimi Sougui, depuis l'éclatement des conflits au Soudan, des vies sont bouleversées et des rêves brisés qui ont drainé des milliers de réfugiés dans la partie orientale du Tchad. « Ces personnes ont besoin de notre aide, de notre solidarité et de notre soutien », a-t-elle déclaré. Toujours selon la présidente, des liens forts existent entre les peuples, du Soudan et du Tchad, liés par l'histoire, la culture, l'éducation, la santé, etc. Elle estime que les réfugiés soudanais sont des frères et des soeurs, « ils sont nos parents, ils ont tout perdu et ont besoin de nous ».
C'est dans ce sens que son organisation, « Tchad notre patrimoine » a décidé de lancer une campagne mondiale de collecte de fonds en faveur de réfugiés et déplacés soudanais en vue de collecter sur chaque individu 1 dollar. Elle justifie ce projet par le slogan, « Au-delà des statuts et des frontières, l’humanité ».
Mme Mouna invite chacun à être solidaire à ce projet humanitaire, « aujourd'hui, je m'adresse à vous au-delà des frontières et des statuts, en tant que membres d'une seule et même humanité à participer à cette campagne mondiale de collecte de fonds en faveur des réfugiés et déplacés soudanais. Cette campagne de collecte de fonds ne connaît pas de frontières, de limite géographique ou de statuts social. Elle est ouverte à tous, car nous sommes tous concernés par cette crise humanitaire. Peu importe votre origine, votre religion, votre nationalité ou votre situation financière, vous pouvez faire une différence en donnant 1 dollar ».
Abderamane Moussa Amadaye
Les musulmans du Tchad ont célébré ce mercredi 28 juin 2023, l’Aïd Al Adha communément appelée aussi la fête de sacrifice ou de Tabaski. Ils se sont réunis pour prier ce matin à la grande mosquée Roi Fayçal de N'Djamena en présence du président de transition Mahamat Idriss Deby Itno. Reportage.
Toutes les voies de la grande mosquée sont sécurisées par les forces de l'ordre pour assurer la sécurité du président de transition. Hommes, femmes et enfants des différents quartiers vêtus de leurs habits traditionnels tout neufs, pour la plupart, déboulent à la grande mosquée pour effectuer la prière. Plusieurs autorités politiques, traditionnelles, religieuses ainsi que les membres du gouvernement rejoignent la grande mosquée.
Comme à l'accoutumée, la tradition est respectée au pied de la lettre. À son arrivée, le président de transition Mahamat Idriss Deby a accompli les deux unités de prière surérogatoires avant de prendre place dans la grande salle. Il est aussitôt suivi par l’Imam, Cheikh Abakar Walar Modou qui dirige la prière et le Premier ministre de la transition Saleh Kebzabo à sa droite.
Le sermon de l’imam Cheikh Abakar Walar Modou a été orienté vers l’actualité marquée par la violence aux portes du pays. Il a également abordé les notions de paix et de stabilité en lien avec la situation de guerre qui prévaut actuellement au Soudan et dont les conséquences touchent directement le Tchad. Il poursuit, « ceci est la conséquence directe de l’éloignement de la plus grande des grâces divines, celle de la paix et de la stabilité ». Se basant sur des versets, hadiths et d’autres préceptes de l’Islam, Cheikh Abakar Walar Modou explique que les frères soudanais n’ont pas respecté la prescription prophétique qui affirme la fraternité, l’unité et la sacralité de la vie humaine. Il n'a pas manqué de prier pour le Soudan.
À la suite de l'ouverture des frontières par le Président de transition aux frères soudanais et en engageant les ressources du pays, l'imam affirme que ce dernier a envoyé un message fort au monde entier, car « la nation tchadienne est une nation de valeurs. La meilleure des solidarités est celle qui se manifeste pendant les moments difficiles » a-t-il dit.
Au sujet des conflits intercommunautaires, l'imam appelle le gouvernement et les chefs traditionnels à s’impliquer objectivement afin que le sang des Tchadiens ne coule plus. Il implore la clémence divine de veiller sur le Tchad et aider ses fils à mener à bien la transition dans laquelle se trouve le pays.
Noël Adoum
Amine Badjoury Abbanou a annoncé la parution de son livre, un recueil de poèmes intitulé « Les tumultes d'un coeur », paru aux Éditions du printemps à Cotonou dans la capitale béninoise. 80 pages poèmes sur plus de 40 thématiques.
L'auteur poétise 42 thématiques notamment l'Afrique comme l'avenir de l'humanité, la splendeur de la passion, la solitude, la mort, la paix, et chanté la gloire de sa terre natale qui est le Kanem, le Guéra, selon lui berceau d’hospitalité et d’amour, etc. Ces thèmes reflètent, dit-il, l'image de notre société. « Le bonheur est une condition pour une vie meilleure. Nous vivons dans un monde où les ennemis de la paix se multiplient, alors que la société a besoin de paix pour son développement ». Il affirme que nous traversons une ère où l'harmonie n'est plus au rendez-vous, il y a donc nécessité de la conserver. Et comme cette poésie est quasiment lyrique, l'exaltation de l'être cher de Dieu commande cette production. Une grande partie est dédiée à l'amour pour le fait que, « l'homme, cette créature divine est mortelle. À son voyage éternel, nous pleurons, nous regrettons, mais nous acceptons ce fait est la condition humaine ».
Pour M. Badjoury l'Afrique qu’il nomme « terre des hommes noirs hardis » a souffert et continue de subir des souffrances. Elle doit renaître. L'invocation d'une Afrique libre et prospère doit être notre prière de toujours», a-t-il évoqué. Il dit être fier d'appartenir à un beau pays comme le Tchad. Caractérisé par les pittoresques et fresques paysages de ses divers endroits pleins de charmes à travers ses lacs, ses verdures, ses gravures rupestres, ses grands empires, etc.
Pour M. Amine Badjoury, «la poésie a toujours été un genre noble ou l'on peut librement exprimer ses pensées ». Il y a en lui, une sensibilité irrésistible. L'intention d'agir par l'écriture le hante illico presto. Les raisons qui l'ont poussé à écrire ce livre relèvent de la passion de lecture et de l’écriture des textes des grands auteurs.
M.Badjoury affirme, «je sens en moi une sensation étrange, me poussant à méditer sur la question de prendre la plume, griffonner, tomber, se relever, échouer, réussir, afin d'inscrire mon nom contre vents et marré, aux côtés de ces illustres félibres de tous les temps. Leurs écrits se lient à la folie. Car j'ai toujours rêvé d'être un écrivain afin d'apporter ma contribution dans ce vaste univers des Lettes ».
Ce livre «Les tumultes d'un coeur » est son deuxième ouvrage après « Mes écrits qui crient », paru aux Éditions ACCOM, à Yaoundé, au Cameroun.
Noël Adoum
Tabaski, fête du sacrifice pour les fidèles musulmans, est célébrée ce mercredi 28 juin. Ialtchad Presse a fait tour dans les marchés de la ville de N’Djamena la capitale tchadienne.
Du grand marché en passant par le marché à mil, les N’Djamenois de confession musulmane, jeunes, vieux, filles, femmes vont et viennent. Une vendeuse de tomates explique, « tous ces produits nous viennent du Cameroun précisément à Ngaoundéré, c'est pour cela tout est cher. Nous achetons cher et nous revendons cher. Le temps de produits tchadiens est passé. Les simples tomates nous viennent de pays voisin ».
Les ménagères disent, « c'est compliqué ». Khadidja Seid affirme, « ce que vous voyez là, je l’ai acheté à 250 FCFA. Aujourd'hui il a grimpé, voir triplé de prix. Carotte, persil et tomates sont devenus très chers à la veille de la fête pourtant c'est un moment de joie ». Elle ajoute, il faut que l'État veille sur les prix, sensibilise les vendeuses à prendre conscience. Elle soutient que c'est même difficile pour un fonctionnaire parce qu'il paie tout, loyers et le mangé.
Zara Mahamat dit, « ce matin les prix ont explosé, mais en après-midi les prix ont un peu baissé. Un « coro » de pomme de terre coûtait 5 000 F CFA le matin, le soir il est tombé à 3 500 F CFA et le poivron à 1000 F CFA. Il faut que le gouvernement trouve une solution sur cette cherté de vie. Les pauvres souffrent parce le prix monte de jour en jour ».
Ousmane Bello Daoudou
Les lauréats professionnels de l'éducation en instance d'intégration à la fonction publique continuent leur recensement, commencé le 15 juin dernier à la bourse de la ville de N'Djamena. La rédaction a fait réagir le coordonnateur du collectif. Reportage.
Sur les lieux, plusieurs diplômés s’enregistrent en déposant une photocopie de leur diplôme, une photocopie d'acte de naissance et une photocopie de leurs Curriculum vitæ. Les dossiers sont remis mains à mains, à ceux qui sont chargés de les garder. Après avoir remis les dossiers, les lauréats inscrivent leurs noms sur la liste en mentionnant leurs numéros de téléphone.
Pour le coordonnateur des lauréats professionnels de l'éducation en instance d'intégration à la fonction publique de la promotion de 2014 Sokazia Amaté, le collectif a été mis sur pied depuis 2016 avec un objectif primordial « intégrer tous les membres », dit-il.
« L’activité actuelle, c'est de recenser tous les lauréats en instance d'intégration à la fonction publique. Et bien évidemment les lauréats de l'éducation, l'objectif c'est d'atteindre un certain effectif et d'aller trouver les autorités et voir dans quel contexte ils peuvent nous aider. Puisque les lauréats sont abandonnés par l'État qui les a formés ».
Selon M. Amaté, le collectif a eu échangé avec les autorités dans le passé, raison pour laquelle ils ont jugé utile d'avoir le nombre de l’effectif afin d'avoir des arguments plus solides pour faire face aux autorités pour un éventuel recrutement. Ils ont été au ministère de l'Éducation nationale, à la primature et au Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT). Confiant dans leur lutte, il indique qu'ils vont atteindre leur objectif principal.
Toujours selon le coordinateur, il faudrait que le collectif soit respecté, « nous irons chez les autorités avec des statistiques complètes. Et les faire réagir sur nos doléances. Si nous ne sommes pas satisfaits, nous serons contraints de sortir dans les rues pour revendiquer nos droits ».
Noël Adoum