L’Association Tchadienne pour l'Action citoyenne et le développement (ATCD) a organisé une cérémonie d'orientation pour les nouveaux bacheliers couplée à son lancement ce lundi après-midi à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Bakhit Abdoulaye Chaïbo président de cette association affirme lors ce salon que son organisation fera découvrir aux jeunes bacheliers, les métiers et les filières du futur. « Nous donnerons des exemples concrets dans des domaines et des métiers prometteurs et flexibles sur le marché de l'emploi », dit-il. Il affirme que pendant ce salon, son association encouragera les lauréats en leur donnant des prix d'excellence et en leur octroyant des bourses dans les universités. « Il faut préparer, orienter et former ces jeunes pour qu’ils aient un esprit de créativité et de compétitivité à l’internationale ».
Pour lui ATCD s'engage pour un Tchad uni et réconcilier pour créer une génération forte, citoyenne et civique. L’ATCD sensibilisera les jeunes sur l'utilisation de l'internet et les opportunités qu'elle offre et aidera le gouvernement à investir dans l’éducatif et le social, disent les membres de l’association.
Ousmane Bello Daoudou
Après le Mali, le Burkina-Faso, le peuple du Niger se réveille pour déposer son président valet de la France, Bazoum. Il faut être la France pour croire qu’il s’agit que des coups d’États.
La France, pays très pauvre naturellement, mais seconde économie de l’Union Européenne grâce aux détournements massifs des biens des pays autrefois colonies françaises est toujours démasquée, localisée et entrain d’être neutraliser. Ce n’est pas un secret aujourd’hui, la France est construite à partir des pillages permanents des ressources des pays africains et la manipulation illicite du Francs CFA. Autrement, la France sera derrière tous les pays du sud de l’Europe notamment l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce.
Démasquée et aux abois, la France essaie misérablement à vouloir à tout prix saboter l’élan général de conscience de la jeunesse Africaine. C’est une tentative dérisoire, car aujourd’hui la jeunesse africaine, majoritairement d’ailleurs, a identifié les maux qui ont miné son développement : c’est bien la France. En Afrique (Côte-d’Ivoire, Niger, Tchad, Centrafrique, Libye, Biafra, Congo, Gabon, Togo, Benin, Cameroun, Mali, Burkina, Madagascar, Sénégal, Guinée Conakry, Mauritanie, Burundi, Rwanda, Algérie, … ), l’esclavage, les guerres fratricides, les rebellions, les coups d’Etats, les massacres, le 20 octobre 2022, les assassinats des leaders africains, les déportations, les conflits interethniques, les pillages et autres détournements des ressources naturelles africaines, les dictatures, les démocraties bidons, les élections truquées, sont l’œuvre de la France et la France seule.
Aujourd’hui, la France ambitionne continuer à nous infantiliser mais peine perdue. L’Afrique est entre les mains d’une génération consciente, la vraie décolonisation est lancée, elle est inéluctable, elle est irréversible. Partout en Afrique, la jeunesse continuera sa lutte pour chasser la France hors de nos frontières, jusqu’à l’indépendance totale et effective.
Il ne s’agit pas de coup d’État, que la France prenne conscience ou pas, la jeunesse africaine ne veut plus des négriers et voleurs français, sources de tous les maux dont souffre l’Afrique. La jeunesse africaine vaincra la France et cela partout en Afrique. Le Mali est aux maliens, le Burkina-Faso est aux burkinabés, Le Niger est aux nigériens, ainsi de suite.
Oudalbaye Koriadoum
Le président de transition (PT) Mahamat Idriss Deby a été invité à Abuja au Nigeria pour se joindre à la réunion d’urgence de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à la suite du coup d’État au Niger où le président élu Mohamed Bazoum a été destitué. Il a été désigné médiateur à la surprise de tous. Mais une petite gêne, en petit caractère est écrit au bas du contrat : « un médiateur sans mandat acté de la Cédéao ».
En apprenant la nouvelle, j’ai compris pourquoi il a été invité. Je me suis alors posé cette question : ces dirigeants ouest-africains sont-ils sérieux? Non. Ils ne le sont pas. Pourquoi?
D’abord, le Tchad n’est pas membre de la Cédéao. Il est curieux que cette responsabilité soit accordée au président de mon pays. Le fait que le Niger soit notre voisin n’est pas suffisant. Le PT devait décliner poliment cette invitation et cette responsabilité. Pis, probablement le Tchadien a accepté la mission en espérant un jour le retour de l’ascenseur où lui aussi aura besoin que cette Cédéao plaide pour lui. Erreur. Il est aujourd’hui le seul militaire qui a fait un coup d’État et qui est ami avec la politique française en Afrique. Cette même classe politique de la « si grande France » qui mène la vie dure à ses collègues militaires. La politique de deux poids, deux mesures prend tout son sens.
Ensuite, je ne vois pas comment le président de transition va faire pour que ses amis « militaires et putschistes »; un peu comme lui, accepteront-ils de l’écouter? Lui aussi est en pleine médiation. Lui aussi est doublement fautif pour avoir piétiné la Constitution de son pays. Lui aussi a violé son propre engagement en ne respectant pas le délai de transition de 18 mois. Lui aussi a pris le pouvoir par la force. Lui aussi semble se préparer à ne pas respecter l’appel de l’Union africaine (UA) lui demandant de ne pas se présenter aux prochaines élections. Il y a dans cette mission quelque chose d’incongru.
Enfin, la Cédéao ne semble pas être aidée par le discours agressif des autorités françaises. C’est pourquoi le président de transition tchadienne devrait se tenir à l’écart. Il a déjà plein sur les bras avec sa transition à lui. Il n’a aucun intérêt à jouer ce rôle complexe dans un contexte compliqué. Pourquoi un président légitime et démocratiquement élu comme le Béninois Patrice Talon ne peut pas être désigné médiateur? Surtout que son nom était sur toutes les lèvres. Pourquoi un président en fin de mandat comme le sénégalais Macky Sall ne pouvait-il pas mieux assumer ce rôle? À l’allure où les choses se déroulent, il risque gros au cas où la junte nigérienne refuse de céder. Et la Cédéao, refusant de perdre sa crédibilité, s’engage militairement à chasser la junte nigérienne. Il ne faut pas oublier que Wagner et le président russe Poutine ne sont pas loin et voleront, peut-être via le Mali ou le Burkina Faso en sous-main, au secours des putschistes. Bref, cette mission confiée au président tchadien, arrivé au pouvoir par la force, sans expérience de médiation et étranger à la Cédéao est maladroite et dangereuse.
Bello Bakary Mana
Dans un point de presse organisé ce samedi 29 juillet à son siège à Amtoukouin, un quartier de la capitale tchadienne, N'Djaména, le parti Mouvement Révolutionnaire pour la Démocratie et la Paix (MRDP) dénonce l'ingérence de la France, invite le président de transition à la raison et le peuple à se tenir prêt pour une marche contre l'impérialisme français au Tchad.
Pour M. Abdelkerim Djibril, président fondateur du MRDP affirme, « la transition en cours au pays est l'œuvre de la France ». Il dénonce la France et appelle le président de transition à la retenue estimant que « la France, ce pays partenaire a outrepassé ses limites en s'ingérant indirectement dans la déstabilisation du pays ». Il estime que depuis l'ouverture de la transition, le Tchad va de mal en pire. Les institutions sont à terre, la justice est absente, l'autorité de l'État est sapée par des hommes sans foi et qui croient être au-dessus des Tchadiens et de la loi, a-t-il expliqué. Il affirme que des démarches et des déclarations ont été faites pour attirer l'attention des autorités de transition, « mais ils persistent dans la dérive sans écouter aucune personne ».
Selon M. Djibril, le président de Transition doit tirer une leçon sur ce qui s'est passé au Niger. « Bazoum s'est pris pour l'enfant chéri de la France en obtempérant à tous ses souhaits sans écouter le peuple nigérien, mais Dieu a décidé autrement. Il a été chassé. Cela doit servir de leçon à Mahamat Idriss Deby Itno », dit-il. Toujours selon lui, personne ne peut gouverner un pays sans son peuple. Il estime que cette époque est révolue et invite le président à revenir à la raison. Dans la même lancée, M. Djibril appelle les hommes politiques à l'union sacrée autour d'un seul idéal, « le Tchad libre sans aucune influence de la France. Le combat pour la liberté et l'indépendance totale du pays doit-être le crédo de tous les politiciens. Que certains opposants comme Masra cessent de dissimuler leur position sur l'ingérence de la France et arrêter de jouer sur des fibres religieuses. Cette façon de faire fragilise le combat digne que nous menons ».
Pour finir, le président du MRDP invite les Tchadiens à se tenir prêts pour la marche de gloire contre l'impérialisme français. « Nous allons nous organiser. Que le peuple se tient prêt, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, le moment venu nous allons investir les rues pour exiger le départ de la France qui nous maintient depuis plus de 60 ans dans le néocolonialisme et la servitude ».
Abderamane Moussa Amadaye
L'association des femmes pour la paix et la sensibilisation a lancé son projet de la consolidation de la paix ce samedi 29 juillet à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena. La rédaction s'est entretenue avec M. Khayar Oumar Defallah écrivain et ancien ministre de la Culture et Mme Titimbaye Mariam Tchëré conseillère au ministère du Genre, de la Solidarité et de la Protection de petite enfance.
Premier à intervenir, M. Khayar Oumar Defallah soutient que si les jeunes prennent des initiatives de cette nature pour faire la promotion du vivre ensemble, « cette initiative est une bonne chose, il faut encourager ce qui est fondamental. Le vivre ensemble ne signifie pas vivre côte à côte en se regardant en chiens de faïence. Il faut savoir partager la nourriture, le loisir, etc. pour avoir le même souvenir à transmettre à vos descendants », dit-il.
Il affirme qu'à l'époque entre le quartier Mardjandaffack, Gardolé, Ambassatna, Djambalbar et Bololo, « nous vivons en parfaite harmonie parce nous venons de toutes les provinces et nous partageons la cuisine de nos mamans ensemble. Mais les jeunes d'aujourd'hui s’auto excluent les uns, les autres, à travers leur comportement » dit-il sur un ton nostalgique. Ces comportements sont frustrants et conduisent au rejet et ensuite à la violence, conclut-il.
La seconde intervenante, Mme Titimbaye Mariam Tchëré souligne que les jeunes ont pris l'initiative de parler de la paix pour la consolider, « c’est une excellente initiative à saluer parce que cette jeunesse est la pépinière du pays. Si elle est déjà éveillée et consciente, la paix sera considérée et consolidée par cette même jeunesse, pour elle et pour le pays », dit-elle.
Selon elle, à leur époque les gens vivaient sans étiquette ethnique ni coloration politique, au travail c'est une symbiose, mais la génération actuelle a connu la guerre. Et c'est très difficile à comparer. « Nous sommes des éducateurs, comparons deux choses lorsqu'elles sont semblables ».
Ousmane Bello Daoudou
Ce vendredi 28 juillet a eu lieu la cérémonie de remise des clés du bâtiment rénové du centre de formation des bouchers dans les locaux de la Caisse Nationale de la Prévoyance sociale (CNPS) située dans la commune municipale du 1er arrondissement de la capitale tchadienne.
Le ministre de l’Élevage et des productions animales, Abderrahim Awat Atteib était présent lors à la cérémonie. Il affirme que cette dynamique s’inscrit dans le cadre de partenariat public-privé prôné pour la diversification de l’économie. Cet élan passe à travers la production, la transformation et la commercialisation des produits et sous-produits d’élevage. « Ce centre est un moyen de fournir des qualifications et des compétences aux jeunes dans diverses disciplines du métier de boucher et du savoir-faire en matière d’entrepreneuriat ». Selon le ministre, le gouvernement s'est lancé dans la construction de complexes industriels d'abattoirs pour offrir de réelles opportunités d'emplois aux jeunes.
Le bâtiment est équipé d’appareils nouvelles générations grâce au cofinancement de l’Agence Française de Développement (AFD) et celui du Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP). M. Hamit Yamouda Djorbo, directeur du FONAP, a relevé que ce centre est le premier dans un pays à vocation pastorale qui aspire à devenir un leader dans la sous-région, voire du continent. « La réhabilitation du centre a coûté exactement 40 283 896 FCFA entièrement financés sur concours de AFD ».
La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de reconnaissance aux apprenants fraîchement sortis du centre.
Noël Adoum
Au cours d'une cérémonie présidée par Dr Gotoum Nadjinangar présidente du Jury ce vendredi 28 juillet à l'Office National des examens et concours du supérieur a annoncé les résultats du Baccalauréat session de juin 2023.
Dr Gotoum Nadjinangar affirme que pour la série A4 sont admis au 2e série sont 13393 soit un pourcentage 23,76 pour un effectif de 34115 par contre la série AA est 17 14 admis avec un pourcentage de 21,80. Elle ajoute que pour AB, C et CA respectivement 29 admis avec 27, 36 %, 154 admis avec 14,03 %et 9 admis avec 14, 75%. Elle soutient D, D arabe et E avec 5045 admis avec 22,79 %, et E 39 admis avec 39,39 %.
En ce qui concerne G1, G1arabe, G2 et G2 arabe puis G3 elle affirme que respectivement 274 avec 22,72 %, 11 admis avec 23, 91 %, et G2, G2 arabe 219 admis avec 24, 89 %, 1 admis avec 3,70 %enfin G3 avec 36 admis avec 35,29 %. Elle rappelle que le total des Admis de la 2e série est de 57546 avec 61,26%.
Il faut noter que l'effectif total de toutes les séries est de 93944, un pourcentage total de 61,26 %
Ousmane Bello Daoudou
Les Tchadiens donnent de moins en moins de sang. Les responsables du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) alerte de la situation en cette journée de célébration mondiale du Donneur de Sang sous le thème, « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent! ». La cérémonie a eu lieu à l'agora du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS). Le Secrétaire général (SG) du ministère de la Santé et de prévention M. Dabsou Guidaoussou. Plusieurs ONG, médecins et autorités politiques ont brillé par leur présence dans cette cérémonie qui a commencé par un sketch sur l’importance du don volontaire du sang.
Pour le SG, la journée mondiale du donneur de sang est significative. C’est le moment d’exprimer la reconnaissance solennelle du mérite des citoyens qui se sont engagés à sauver volontairement des vies par le don de leur sang, a-t-il dit. « La demande de sang est plus pressante pour les femmes du fait des complications à l’accouchement, pour les enfants à cause du paludisme, mais aussi à cause des maladies génétiques ».
Le Directeur Général du CNTS Dr. Mbanga Djimadoum a expliqué que le centre fait face à une baisse de don de sang ces dernières années. Il a interpellé les citoyens à faire plus de dons de sang pour sauver des vies. « C’est un précieux liquide, vital qui coule dans vos veines, vous en êtes les propriétaires exclusifs, personne d’autre que vous ne peut décider de le faire ce don, à part vous-même, dans un élan de générosité, d’altruisme et de compassion pour sauver la vie de nos semblables. Le don de sang devient pour nous, citoyens, un devoir national » a-t-il affirmé.
Le représentant de l’OMS, Dr Mamoudou Thierno a abordé les facteurs qui empêchent les citoyens de s’approcher du CNTS pour le don de sang. Il affirme que les Tchadiens sont réticents à donner du sang. On constate une couverture insuffisante des besoins dans le pays. Il ajoute, « selon l’OMS pour qu’il ait une couverture suffisante, il faut 1 à 2% de la population à participer au don de sang. Les croyances religieuses et culturelles sont les principales causes de ce refus de don ».
Il n'a pas manqué de souligner la répercussion de la crise soudanaise sur le Tchad. « Le Tchad accueille les victimes de la crise soudanaise parmi lesquelles plus de 2 000 blessés ont besoin de sang. Tous ces aspects doivent interpeller les citoyens à faire plus de dons afin de couvrir ces besoins », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, le ministère de la Santé a constaté une baisse progressive de donneurs bénévoles de sang à cause de la pandémie COVID-19, à la crise économique due à la chute du prix de pétrole qui a entraîné la baisse de la sensibilisation en faveur du don de sang. « La célébration de cette journée est une occasion pour conscientiser, informer et sensibiliser les populations sur l’utilité du don volontaire de sang ».
La cérémonie de la journée mondiale des donneurs de sang a été clôturée par des remises des attestations d'honneurs aux donneurs de sang.
Noël Adoum