dimanche 24 novembre 2024

DT

DT

Le président de la section syndicale des impôts Mahamat Hassan Aguid a, dans un point de presse à la Direction des Impôts a annoncé une grève de 3 jours des agents des impôts.

Le président de la section syndicale des impôts Mahamat Hassane Aguid affirme que les agents des impôts entrent en grève. Il explique que les problèmes à l'origine de cette grève sont nombreux. Il cite que les conditions de travail du personnel sont déplorables. Par exemple, il affirme que les fonctionnaires des impôts sont logés dans des bâtiments insalubres et vieillissants légués par la colonisation. « Des infrastructures qui n'ont pas bénéficié de réfection depuis des années. On a demandé les responsables pour discuter de ce problème, mais en vain », a-t-il déclaré.

M. Aguid affirme que lors d'une Assemblée générale, ils ont donné un préavis de grève. Et ont rencontré le secrétaire général du ministère qui leur a demandé un délai pour qu'il puisse donner une suite.

Deux semaines après ce préavis, les agents des impôts c’étaient réunis pour décider d'aller en grève de 3 jours qui commence le 6 et se termine le 8 juin. « Si aucune solution n'est trouvée pendant ces 3 jours, nous déclencherons une grève jusqu'à la satisfaction totale ».

Pour le syndicat, leurs revendications d'avoir un local digne et l'amélioration des conditions de travail des agents comme dans d'autres pays, sont non négociables. « Les impôts font rentrer des centaines de millions par jour. Quand les agents des impôts ne travaillent pas une journée, c’est une perte de recettes de l'État. La faute revient à ceux qui refusent de dialoguer avec nous ».

Noël Adoum

Le Brevet d'Étude Fondamentale (BEF) a débuté hier lundi 05 juin 2023 dans les différents centres de la capitale tchadienne.  L’équipe Ialtchad Presse a visité quelques centres plus précisément au GEG N°1 et au Lycée Félix Éboué. Quelques élèves s'expriment.

Gloria kakessé élève au Collège Assemblée chrétienne, « le BEF a été bien passée, la 1ère épreuve était la rédaction qui parle des conflits entre éleveurs-agriculteurs et on nous a demandé de proposer des solutions. La deuxième épreuve était la mathématique, j’avoue, ça été difficile mais j'ai tenu le coup. Le sujet en Instruction Civique était abordable. Selon mon travail je vais l’avoir ». 

MBodou Abakar élève au CEG la Concorde, « Depuis le matin, le BEF a bien démarré et les épreuves sont abordables. Nous avons fait 3 matières. J’encourage mes amis, il faut que nous mettons du sérieux sur ce que nous faisons et ça ira inchallah ».

Komokoina Boniface élève au Félix Eboué, « très bon, c'est facile pour moi parce que j'ai compris, je ne sais pas pour les autres. J’ai répété plusieurs fois au moment de préparatif et les mêmes exercices sont tombés, je suis sûr de moi ».

Zanouba Hassan élève au collège privé de quartier Bololo, ce n’était pas mal, certaines matières sont restées abordables pour moi. Vous savez, dans le milieu scolaire, il y a trop de la corruption mais nous avons bien préparé. En tout cas nous aurons par la grâce de notre seigneur.

Zara Boulama, « par la volonté de Dieu nous réussirons.  Le premier jour nous avons bien entamé. Nous avons mis notre énergie à et notre sérieux pour la réussite. Inchallah, j'aurai mon BEF ».

Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou

Les épreuves écrites du brevet d'étude fondamentale (BEF) ont été officiellement lancées ce lundi 5 juin au Lycée Féminin dans le 5e arrondissement de N'Djaména.

Ils sont 108629 candidats à passer l'examen du BEF sur l'ensemble du territoire national a indiqué la Secrétaire d'État à l'Éducation Nationale, Mme Gemdjé Liliane. Elle a tenu encouragé les candidats au travail et au respect strict des surveillants. « Après 9 mois, vous y êtes enfin pour l'examen. Ce n'est pas de la magie. Vous aurez exclusivement des sujets ressortis de vos cours. Vous allez démontré ce que vous avez acquis et retenus », a-t-elle confié. Elle leurs a souhaité bon courage et une bonne concentration. Pour Mahamat Djibrine Saleh, Délégué à l'éducation nationale et à la promotion civique de la commune de N'Djamena, l'année scolaire fut un succès sans perturbation.

« Pour la commune de N'Djaména plus de 39.000 filles et garçons composent le BEF dans 68 centres répartis dans les 10 arrondissements de N'Djaména », a-t-il expliqué. Il ajoute que plus de 1000 enseignants sont mobilisés pour assurer le déroulement de cet examen. « Les effectifs démontrent très largement que la ville de N'Djaména regorge le plus grand nombre de candidats », précise-t-il. Il lance un défi aux candidats sur le banc de composition, « les enseignants ont déjà fait leur part de devoir, aujourd'hui, c'est à votre tour de relever le défi en démontrant ce que vous avez appris durant l'année scolaire ». Pour finir, le délégué à l'éducation pour la ville de N'Djaména a souhaité une bonne chance aux candidats.

Signalons que cette année, 108 629 candidats composent le Brevet d'Étude Fondamentale sur l'étendue du territoire national répartis sur 443 centres dont 23 en provinces et un centre à l'extérieur du pays, celui de Djeddah en Arabie Saoudite.

Abderamane Moussa Amadaye

Ousseina Ahmat Darkou a présenté son livre « Mariages forcés et viols à ciel ouvert » au public samedi 3 juin 2023 au centre Al-Mouna dans la commune du 2e arrondissement de N'Djaména. Livre paru aux éditions Plume d'Afrique, collection classique.

Selon l'écrivaine, ce livre est parti d'un constat réel ici en Afrique et plus particulièrement au Tchad où viols et violences basées sur le Genre sont devenus monnaies courantes. « Les femmes subissent des actes d'injustices, leur droit est bafoué et elles sont traumatisés », dit-elle. Elle relève que ce livre dénonce les injustices à l'égard de la femme et propose des postes de solutions idoines pour mieux protéger cette créature qui donne vie, éduque et contribue au développement d'un pays et au-delà, l'humanité.

L'auteur indique le livre contient 72 pages et est subdivisé en deux grandes parties. « En première étape, j'évoque de la préparation des mariages forcées et en seconde partie sur les violences, ses conséquences et l'importance de la femme dans la société », a-t-elle précisé.

Selon Mme Darkou, des instruments juridiques existent pour la protection des femmes, malheureusement elles sont foulées au pied par certains individus qui continuent à croire être au moyen-âge. Elle les interpelle à travers ce livre à changer de comportement. Pour elle la femme est sacrée et mérite une attention particulière.

Ousseina Ahmat Darkou est juriste de formation. Elle est titulaire d'une maîtrise en droit. Passionnée de la lecture, amoureuse du verbe, de l'écriture et des lois, elle a écrit un livre à l'honneur de la femme.

Abderamane Moussa Amadaye

Le conseil des commerçants déguerpis du marché de Dembé a tenu un point de presse ce samedi 3 juin dans la salle de conférence au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD). Les commerçants dénoncent, disent-ils, les manœuvres de tricheries organisées la mairie de N’Djamena et demande au Président de transition de s'imposer pour que ces commerçants retrouvent leur place. Reportage.

Ils sont au nombre de 6 parmi lesquels, Djimadoum Torde, Lokouble Francis, Adoum Moussa et Idriss Mahamat Hassan avocats au Barreau du Tchad, Conseils de 6000 commerçants tchadiens déguerpis du marché de Dembé, dénonce le comportement de Mme la Maire de la commune de N’Djamena qui prive leurs clients de leurs boutiques au profit des commerçants venant d'ailleurs.

Ils affirment que leurs clients avaient exploité l'espace de leur boutique depuis 30 ans sans avoir des problèmes avec les autorités compétentes. Mais au courant de 1992, ils ont été déguerpis par la mairie centrale sans mesure d'accompagnement et l'espace a été alloué à une association marocaine.

Pour Me Loukoulbé Francis, face à cette injustice, plusieurs démarches ont été menées auprès des autorités et des instructions ont été données afin que les déguerpis soient recasés, mais en exécution de cette décision, la mairie avait exigé et obtenu une somme de 300 0000 000 de FCFA pour les attribuer le marché Djaborona, a-t-il souligné.

Il affirme, après le paiement de cette somme colossale, plusieurs mairies se sont succédé à la tête de la mairie centrale et tous se sont accordés pour permettre aux déguerpis de reprendre leurs boutiques du marché de Dembé, c'est pourquoi un nivellement du site a été effectué après la contribution financière des commerçants.

Me Francis poursuit, malgré plusieurs démarches menées par les commerçants pour ramener le maire à la raison, ce dernier en complicité avec certains agents ont procédé nuitamment à l'attribution de ce site à d'autres personnes. Ainsi, ces nouveaux attributaires qui n'ont aucun lien historique avec ce marché avaient lancé un grand chantier de construction de plusieurs boutiques sans se préoccuper des anciens attributaires.

Selon lui, « c’est un comportement de déni de droit, nos clients se sont rendus sur les lieux pour demander gentiment à ces inconnus de suspendre les travaux malheureusement ils ont refusé d'entendre raison et c'est après une démarche inclassable que les travaux ont été suspendus ». Mais après la nomination de Mme la maire Bartchiret Fatimé Zara Douga, les mêmes personnes véreuses ayant entraîné l'ancien maire à la perdition contre les intérêts de leurs clients au profit de leurs intérêts propres, a-t-il souligné.

Toujours selon lui, dans sa logique de satisfaire ses proches, Mme la maire met sur pied une commission composée que des agents de la mairie sans associer les commerçants déguerpis du dans le but de reprendre les travaux. « Nous convions Mme la maire de cesser de cautionner l'injustice, nous sollicitons l'implication personnelle du Président de transition pour permettre aux déguerpis d'avoir chacun sa boutique ».

Noël Adoum

Le président provincial de l'union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) pour la ville de N'Djaména a installé hier après-midi à Farcha Djougoulié dans la commune du 1er arrondissement de N'Djamena le comité départemental du parti.

Ils sont 15 membres exécutifs du 1er arrondissement de l'UNDR à prendre fonction. Kewa Boulsala Augustin, président de cette structure communal à réaffirmer son engagement et sa loyauté vis-à-vis du parti et de son Président, Saleh Kebzabo. Pour lui, la politique est faite de haut et de bas et pour la faire, il faut s'armer d'audace. « Depuis que nous avons décidé d'accompagner la transition qui était d'ailleurs un choix réfléchi et assumé pour sauver le Tchad du chaos, certains adversaires nous critiquent, pires encore, d'autres tiennent de discours erronés et diffamatoires à l'encontre de notre parti et de son Président », dit-il.

Selon lui cet engagement à cette transition ne vise pas à satisfaire le parti, mais plutôt le Tchad et les tchadiens, « la participation du camarade Saleh Kebzabo au prédialogue de Doha et la signature de l'accord de paix qui a permis le retour de 48 groupes politico-militaires en est la parfaite illustration », a-t-il signifié. Il ajoute que le parti se porte à merveille dans sa circonscription où se trouve aussi le Vice-président Célestin Topona qui ne ménage aucun effort pour l'éclosion de l'UNDR.

Le nouveau président du 1er arrondissement souligné qu'il existe plusieurs défis à relever parmi lesquels les futures échéances électorales. « Nous serons présents et prendrons part à toutes les élections et l'objectif ultime pour nous les oranges et surtout nous du 1er arrondissement est d'élire démocratiquement le camarade Saleh Kebzabo président de République ».

Mahamat Saleh Adam président provincial de l'UNDR pour la ville de N’Djaména, invite les militants du parti à l'unité et à l'activisme positif qui doit aider la formation à grandir à développer le pays. « Nous sommes au bout du tunnel, mobilisons-nous derrière le président national pour gagner les élections présidentielles avenirs et faire du premier camarde, Saleh Kebzabo le futur Président de la République », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Le lycée Félix Éboué et le porteur de projet « foire d’orientation professionnelle » ont organisé le lancement de cette foire professionnelle des filles mères du lycée Félix Éboué hier vendredi 2 juin.

La Secrétaire d'État à l'éducation nationale et à la promotion civique Mme Liliane Guemdje indique cette initiative soutenue par l'ambassade de France à travers son programme FSPI (Fonds de soutien aux projets innovants) Genre et enseignement supérieur entre dans la droite ligne de la politique des plus hautes autorités du pays en matière de la scolarisation et du maintien des filles à l'école. Elle dit éduquer une fille c'est éduqué une nation.

Pour le proviseur du lycée Félix Éboué littéraire Chamsadine Mahamat Dahab, l'orientation professionnelle des filles mères est une préoccupation pour leur après baccalauréat si elles décident de poursuivre leurs études supérieures sans avoir un projet professionnel. « En plus de l'orientation, les filles mères ont des problèmes d'accès à l'hygiène sanitaire, à la promotion de la culture de la paix et de l'éducation environnementale ».

Le porteur de projet Holoum Djirangyang soutient que ce projet vise le renforcement de la résistance des filles mères scolarisées par une orientation en leur offrant la possibilité de choisir parmi les nombreuses filières de formation, en fonction de leurs compétences pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle dans l'avenir à travers un emploi décent. Il affirme que les difficultés que les jeunes diplômés éprouvent aujourd'hui sont les conséquences d'une mauvaise orientation professionnelle et d'un manque d'information. « Il faut que les filles profitent de la présence de campus France pour aller poursuivre les études hors des frontières surtout la France ».

Ousmane Bello Daoudou

La cérémonie de passation de service au siège de l'Office Nationale de la Promotion et de l'Emploi (ONAPE) entre le directeur sortant Sadick Brahim Dicko et l’entrant M. Abdallah Chidi Djorkodeï a eu lieu au quartier Bololo dans la commune de 2e arrondissement de la ville de N'Djamena. Reportage.

Le nouveau directeur de l'Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE) Abdallah Chidi Djorkodei a pris officiellement fonction ce 02 juin. Dans son discours il a remercié le président de transition pour la confiance et assure qu'il ne ménagera aucun effort pour l'atteinte des objectifs de son institution : la question de l'emploi des jeunes et toutes les couches vulnérables qui ont besoin du soutien de l'ONAPE, a-t-il martelé.

 « L'amélioration du climat des affaires, la transparence dans la gestion des marchés publics, les mesures d'accompagnements pour les petites et moyennes entreprises, les facilités à l'entreprenariat des jeunes, ces conditions parmi tant d'autres, aideront à la création d'emplois sinon à les rendre moins précaires », a-t-il indiqué. Il ajoute, la conjoncture internationale et nationale du marché de l'emploi est forte mais notre pays dispose des moyens pour y faire face.

Pour lui, l'attente du président de transition pour la jeunesse tchadienne, pour les travailleurs et les sans-emplois, est de les voir formés, intégrés dans le service public, le privé ou dans l'auto-entreprenariat, et activement présents dans les différents projets de développement du Tchad. « L’État continuera à créer les conditions favorables pour la création d’emplois ».

M. Abdallah Chidi Djorkodeï affirme que l'État, depuis l'indépendance a été pratiquement le seul grand employeur dans notre pays. « L’État a donc joué pleinement son rôle sur ce registre. Car ailleurs, c'est le secteur privé national, les sociétés étrangères et l'auto-entreprenariat qui restent les premiers contributeurs à la création d'emplois », a-t-il dit

Enfin, Abdallah Chidi Djorkodei invite tous ses collaborateurs et collaboratrices à garder les manches retroussées pour relever ensemble d'autres défis.

Noël Adoum

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays