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L'association d'encouragement pour l'amélioration des Races de chevaux au Tchad (AEARCT) a organisé une course hippique à l’hippodrome de Ouka à 3 km de Djarmaya dans la province de Hadjer Lamis ce dimanche 21 mai dénommé le grand prix AGL.

Pour Brahim Doudou six courses sont au programme, pour lui les deux premières courses de 1200 m, la première course appelée course de néant regroupe les chevaux qui n'ont jamais gagné qui sont dans une catégorie. Pour lui qui a été remporté par le cheval numéro 5 du nom Ouka avec une enveloppe de 79800FCFA plus une coupe, le 2e le cheval numéro 11 avec 33250 F CFA et le 3e cheval numéro 6 19800 F CFA qui fait total de 133 000 FCFA.

Selon lui la deuxième course comprend les deuxièmes et troisièmes de la première course qui ont totalisé de 15 à 25 points, cette course est gagnée par le cheval n'11 qui porte le nom de Kamoubayé Houra avec 100200 +une coupe suivie du cheval n"9 avec une enveloppe de 41750 FCFA et le 3e le cheval n"3 avec 25500 FCFA.

Ensuite vient la 3e course de 1500 m du nom Race- Race qui totalise au moins de 60 à 80 points et de 100 à 180 points. Elle a été remportée par le cheval numéro 6 nommé Alkhawa qui a 120 000 FCFA + une coupe et le 2e est le cheval numéro 4 qui est à 50 000 F CFA et le 3e le cheval numéro 8 qui a eu 30000Fcfa.et la 4e respectivement avec le cheval n"5, 2 et 1 qui a la même enveloppe que la 3e course.

Il indique, la 5e course qui est appelée Gagachi sont des chevaux qui ont remporté plusieurs prix ou victoires qui totalise de de 180 à 300 points qui a été gagné par le cheval n"6 du nom Rasse 2, puis le cheval numéro 5 et le n"1. Le 1er 150000 F CFA +une coupe, le 2e 62500 FCFA et le 3e 37500 F CFA.

 Enfin la 6e course qui est nommée Gargache, ces chevaux sont chevronnés qui ont remporté plusieurs prix sur le plan national qui ont 300 points et plus. Le cheval numéro 1 a empoché 150000 + une coupe, le 2e cheval numéro 6 avec 75000 F CFA et le cheval numéro 3 qui aura 45 000 F CFA qui occupe la 3e place.

Le président de l'association, Idriss Ahmed Idriss affirme, l'association est créée vers les années 60 pour l'encouragement et l'amélioration des Races de chevaux au Tchad et aussi permet d'apporter un support à l'élevage tchadien surtout la race de cheval. Il estime que c’est un brassage entre la population nomade et celle qui vit en ville.

Ousmane Bello Daoudou

Lors d’un point de presse animé cet après-midi 21 mai, le Mouvement citoyen notre Tchad (MOCINT) déclare avoir suivi avec stupéfaction le communiqué du Conseil Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine relatif à la Transition encours au Tchad qui interdit les autorités de transition de se présenter aux futures échéances électorales.

Pour le Coordonateur national, Dr Korom Acyl Dagache, l'Union Africaine, après avoir dépêché une mission de terrain, avait apporté son soutien au Conseil Militaire de Transition (CMT) en mettant en exergue les circonstances qualifiées d'exceptionnelles. Dès son accession à la Magistrature Suprême, suite au désistement du Président de l'Assemblée Nationale, Mahamat Idriss Deby Itno, président du Conseil Militaire de Transition (CMT) a pacifié le pays et organisé le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), dit-il. « Ce dernier avait pour principale mission la refondation de l'État, le retour à l'ordre constitutionnel, et ce, après la tenue des Accords de Doha avec les politico-militaires. Ainsi, plusieurs recommandations ont été formulées, dont les plus importantes portent sur l'éligibilité des membres ayant servi durant la transition, la dissolution du Conseil Militaire de Transition prononcée le 8 octobre 2022 en lieu et place du Président de Transition, la mise en place d'un Gouvernement d'union nationale, l'organisation des élections présidentielles en 24 mois, la création d'un cadre de concertation des partis politiques et surtout celle des organes chargés de veiller à la mise en œuvre des recommandations du DNIS qui est à pied d'œuvre avec toutes ses structures déjà opérationnelles », a-t-il justifié. Dr Korom ajoute, « joignant l'acte à la parole, il a veillé au strict respect de la feuille de route tracée. Soucieux de traduire en actes les résolutions du DNIS, le Président de Transition a nommé par décret n°0085 du 25 janvier 2023 les membres du CONOREC qui, de façon concertée avec les autorités provinciales concernées, ont installé des démembrements. Il en est de même pour les autres entités chargées du suivi de la mise en œuvre des recommandations du DNIS», dit-il. 

Toujours selon lui, le chronogramme du CONOREC prévoit l'organisation du référendum constitutionnel fin 2023 et un retour à l'ordre constitutionnel à terme de la transition prévue fin 2024. Le MOCINT dit  saluer la dynamique de l'Union Afrique et la promptitude dont elle fait preuve pour résoudre les problèmes du Continent, mais l'invite à reconsidérer sa position par rapport à certaines décisions prises au cours de sa plénière qui sont contradictoires sur l'inéligibilité  des membres de transition. Pour lui notamment les paragraphes 3 et 6 du communiqué. Il s'agit de l'article 7 de son Protocole, le Conseil de paix et de sécurité rappelant le communiqué (PSC/BR/COMM (CMXCVI)\ adopté le 14 mai 2021 lequel déclare inéligibles les membres des autorités de Transition. Pour lui, « il est important de signaler que la décision portant sur l'éligibilité des autorités de transition émane des participants au Dialogue National inclusif et souverain. Elle a d'ailleurs été entérinée par un acte législatif. Toutes les autorités de la transition ainsi que tout citoyen respectant les conditions légales est éligible et électeur », a-t-il confié. Dr Korom souligne que le souhait de la société civile est de solliciter l'appui constant de l'Union Africaine afin qu'elle intercède en faveur du Tchad auprès des partenaires techniques et financiers en vue de soutenir le processus de transition en cours. « Il n'est un secret pour personne que la transition tchadienne a démocratisé les débats à tel point que les forces vives peuvent émettre des opinions qui engagent la vie de leur pays en toute quiétude», dit-il. Il rajoute, «une résolution du Dialogue national inclusif et souverain est d'office mise en application et l'Union Africaine a le devoir d'appliquer le choix des peuples et non s'y opposer», conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) a lancé une campagne nationale d'éducation civique phase 1 ce samedi 20 Mai 2023 au Palais des Arts et de la Culture dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « Référendum Constitutionnel : Enjeux et Défis pour un retour à l'ordre constitutionnel, rôle de la société civile.

Pour Mahamat Digadimbaye Coordonnateur de la CASCIDHO, cette campagne nationale d'éducation civique phase 1 a pour objectif, la sensibilisation pour garantir la paix, la stabilité et l'organisation du référendum constitutionnel sur la base des principes de la transparence en répondant aux aspirations profondes du peuple tchadien. Il relève que la confiance sera créée entre le gouvernement, les différents acteurs socio-politique et la population.

Une campagne nationale d'éducation civique qui, selon la CASCIDHO, se fera dans les 23 provinces et durera trois mois à travers des ateliers, des débats, des rencontres de proximité, les réseaux sociaux et des affiches. Selon le Coordonnateur, la campagne vise à responsabiliser les citoyens, à promouvoir et défendre les valeurs de l'unité nationale dans cette phase importante vers le référendum constitutionnel qui est une étape fondamentale vers un retour à l'ordre constitutionnel.

Mahamat Digadimbaye se dit très inquiet de la montée en puissance du tribalisme, du confessionnalisme et du communautarisme. Face à cette situation, le CASCIDHO appelle le gouvernement et les forces vives de la nation à une synergie et une unité d'action pour sensibiliser les populations au calme et à œuvrer pour un renforcement du vivre ensemble, de l'unité nationale pour un retour apaisé à l'ordre constitutionnel.

Par ailleurs, la CASCIDHO condamne avec fermeté les incursions dans le territoire national des bandits armés qui massacrent sans pitié des populations innocentes et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre définitivement un terme à ce phénomène.

Ousmane Bello Daoudou

Les conflits intercommunautaires dans le sud du pays ont endeuillé plusieurs personnes des localités concernées. Les condamnations se multiplient de la part de certaines associations parmi lesquelles, l'Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT) et des partis politiques dont le Parti Action pour la République, la Démocratie et le Développement (ARD) à travers des communiqués rendus. Reportage.

L'Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT) exprime sa profonde indignation suite aux tueries perpétrées dans la Province du Logone oriental notamment dans les départements de la Nya Pendé et du Mont de Lam durant ces derniers jours. Pour L’Association, la prise du pouvoir par les militaires suite à la disparition tragique du Maréchal a été justifiée principalement par la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité. Malheureusement, les autorités de la transition n'ont pas tenu la promesse faite à l'endroit du peuple et de la communauté internationale en matière de sécurité des personnes et de leurs biens. « Nous assistons régulièrement à des graves violations des droits de l'Homme, des massacres des populations civiles sur une grande partie du territoire national et le dernier cas en date est celui de la Sous-préfecture de Larmanaye, dans la province du Logone oriental » rapporte l’APLFT.

L'APLFT rappelle que le droit à la vie est un droit universel reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que par la Charte de Transition révisée en République du Tchad.

L'APLFT invite le gouvernement à entreprendre des actions concrètes pour assurer la sécurité des populations civiles et de leurs biens. De veiller à prévenir des bavures des militaires déployés dans les zones d'opérations. L'APLFT exige qu'une enquête indépendante soit menée pour identifier et retrouver les auteurs de ces différents crimes pour être jugés. Elle appelle au dialogue qui est la voie légale pour obtenir justice et réparation.

Le Parti Action pour la République, la Démocratie et le Développement (ARD) exprime sa désolation face à la situation ignoble et alarmante qui prévaut depuis quelques jours dans la zone méridionale du Tchad, où des massacres sont organisés et perpétrés contre les populations autochtones par des éleveurs et autres individus non identifiés. Le Parti exige du Gouvernement des mesures urgentes face à la détresse humaine des paisibles concitoyens, sans défense et sans protection, qui voient leurs familles décimées, leurs habitations et leurs réserves d'aliments systématiquement détruites et leurs bétails arrachés et emportés dans une sanglante et aveugle barbarie digne d'un autre siècle.

Selon l’ARD, cette situation s’apparente aux prémices d'un génocide. L’ampleur des pertes en vies humaines suites aux tueries, enregistrées depuis des mois à travers le territoire national est inacceptable.

L'ARD demande au président de transition de s'investir personnellement afin que des mesures urgentes et proportionnelles soient prises pour sécuriser les populations assaillies et sévir durement contre les auteurs de ces crimes odieux, qui défient toute prétention à la paix et à la cohésion sociale.

L'ARD, tout en encourageant les efforts des Forces de Défense et de Sécurité déployées sur le terrain, rappelle au Gouvernement d'Union Nationale de Transition, issu du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), les attentes du Peuple tchadien qui, tout autant que l'opinion internationale, est témoin de cette horrible tragédie. « Il est temps que cesse la permissivité face au mépris du droit à la vie de certaines communautés tchadiennes », a-t-il conclu.

Noël Adoum

La plateforme Nakemando a animé un point de presse ce 20 mai 2023 à la maison des médias en réaction à la barbarie entretenue dans le sud du Tchad, dit la plateforme. Reportage.

Habillée en noir, signe de deuil, une dizaine de citoyens issues de deux religions, musulmane et chrétienne notamment des pasteurs et imams ont mis sur pied une plateforme dénommée Nakemando, « qui veut dire en langue Laka, désolation », a expliqué Bishop Amane Mamate, Président de l'Alliance évangélique des églises de Pentecôte du Tchad. Il indique que cette plateforme est mise pour dénoncer les exactions commises au sud du pays, qui selon lui semble être une guerre religieuse sciemment entretenue pour diviser les tchadiens de deux confessions religieuses, « musulmans aux chrétiens ou nordistes au sudistes », dit-il. Pour le pasteur, les évènements qui se déroulent au sud du pays sont déplorables. Selon lui, l'armée française est pour quelque chose dans ce conflit meurtrier qui oppose les tchadiens qui vivaient fort longtemps dans l'unité et la tolérance malgré leurs petites divergences. « Nous constatons que les éléments qui ont déclenché la période la plus sombre de l'histoire du Tchad marquant d'estampille du sang fané 1979 sont au point d'être restaurés. Qu'il soit au nord ou au sud, là où l'armée française est passée, le sang finit par couler », a-t-il exprimé d'un ton sec. Il ajoute, « Comme si par hasard, une colonne de l'armée française vient de séjourner au sud et le résultat est identique à celui de Miski ou au Tibesti », a-t-il relevé. Le pasteur indique que la plateforme proteste contre l'omniprésence de l'armée française qui selon lui, se croit sur terre conquise et qui sème que la désolidarisation dans des familles. Il clarifie aussi que des actions seront entreprises très prochainement afin d'éclaircir l'opinion notamment la descente d'une équipe des jeunes musulmans et chrétiens au sud du pays, rencontrer les victimes, sensibiliser la population de ne pas tomber dans le piège de certaines forces occultes qui veulent mettre le pays à sang et à feu, etc. « Nous sommes tchadiens et c'est dans nos diversités ethniques religieuses et communautaires que notre fierté s'y trouve », a-t-il conclu sous l'ovation de ses camarades présents dans la salle.

Rappelons que la plateforme Nekemando est créée par les imams et pasteurs avec les jeunes chrétiens et musulmans. Elle est dénommée Nekemando en langue du terroir "Laka" qui signifie la désolation. Cette plateforme est créée dans le but de répondre à tout cri qui se lèvera du nord au Sud, d’Est à l'Ouest et au Centre du Tchad afin de préserver

Depuis quelques années, la capitale tchadienne, N'Djamena connaît une prolifération des espaces aménagés où se développent des pépinières. Une activité qui semble profiter à certaines couches de la jeunesse en leur offrant des « petits emplois ». Reportage.

De N'Djari en passant par Sabangali jusqu'à Habbena devant les grandes artères de la ville des pépinières sont aménagées dans des coins réservés. De la verdure illumine la vue, la fraîcheur et du parfum naturel se dégagent rendant le lieu et l'odorat plus agréable. Sur les différents sites visités par la rédaction, quasiment toutes les plantes sont mises en pot. Certains jardiniers s'occupent de l'entretien et d’autres des semences. Un véritable travail d'équipe.

Bakargué Oueina Dabei, jardinier pépiniériste et Secrétaire général de l'association N'Djamena Vert rencontré à la pépinière non loin de l'Institut français du Tchad (IFT) affirme qu’il a obtenu son diplôme universitaire grâce à cette activité. « J'ai fait mes études et aujourd'hui je suis intégré à la fonction grâce à cette pépinière et je ne manquerais pas de passer de temps en temps pour former mes cadets », dit-il. M. Dabei soutient que cette activité est rentable et lui a permis de joindre les deux bouts. Les plantes sont souvent importées de l'extérieur à l'instar du palmier, mais d'autres ont leur semence au niveau local, dit-il. « Nous avons quasiment toutes les plantes, les privâtes saoudiens communément appelés 6 mois, les goyaviers, les bananiers, les citronniers, les mangues greffiers, les raisins, les pommiers, etc. ». Il ajoute, « les plantes sont semées ou faites par boutures ». Le SG indique aussi que la vente des plantes est à la hausse en ce moment de canicule. « Nous vendons plus entre avril-mai-juin. On peut vendre entre 30 à 40.000 FCFA par jour », a-t-il justifié. Il a rassuré aussi qu'avec les revenues, leur progéniture étudie à l'étranger. « Nous avons même envoyé nos enfants étudiés à l'étranger avec les revenus que nous faisions. Ils font des hautes études », a-t-il confié.

Leigue Marcel, pépiniériste dans le même parage raconte la même chose. II est élève en classe de troisième. « Je suis venu du village à la cherche de l'emploi. Aujourd'hui, Dieu merci, je gagne ma vie grâce aux pépinières. Je me suis réinscrit à l'école que j'ai abandonné depuis plusieurs années. Aujourd'hui, je suis en classe de troisième. J'aide mes parents au village, aussi », a-t-il déclaré. Il a énuméré plusieurs difficultés auxquels il fait face, comme les manques de matériels de travaux : pèles, brouettes, râteaux, tuyau d'eau, etc.

Abderamane Moussa Amadaye

La 25e journée de la ligue provinciale de N'Djamena a opposé ce vendredi 19 mai 2023, TP Elect sport contre As EMAT dans le stade de Paris-Congo situé dans la commune de 6e arrondissement de la capitale tchadienne. L'équipe de TP Elect sport s'est imposé dans la douleur à un quart d'heure de la fin du match. Reportage.

Dès le coup d’envoi, As EMAT a montré sa supériorité technique surprenante en ouvrant rapidement le score grâce à Idriss Hassan (dossard 3). L'équipe d'EMAT a mené à la pause le Tout Puissant Elect en construisant une fondation dynamique en défense pour avoir pris la longueur d'avance sur le score de 1-0.

De retour des vestiaires, les deux formations se sont accrochées dans une pression intense. L'équipe de TP Elect sport, s'est vite réveillée en provoquant un corner, bien servi par son ailier (dossard 16), Ahmat Nangosdé (dossard 19) a profité d'une détente incroyable pour marquer un but d'égalisation en donnant la joie aux siens. A un quart d'heure de la fin du match, après avoir éliminé ses adversaires en un contre deux, Abbo Idriss (dossard 7) a marqué un but de victoire dans la douleur grâce à ses efforts personnels en contribuant à la fête de l’équipe suite à cette remontée de score.

À la suite de cette victoire l'équipe TP Elect Sport continue sa course au titre de la League provinciale de N'Djamena. Quant à l'équipe d'EMAT, elle jouera sa dernière carte contre l'As Farcha pour éviter la relégation à la deuxième division.

L'entraîneur adjoint de l'équipe As EMAT Assida Henry déclare, « le match est à notre porté, la première partie on a su gérer le match mais nos joueurs n'ont pas tenu et voilà, ils ont trouvé deux occasions et ils ont marqué. Si non on était au-dessus d’eux ». Il ajoute, leur dernière chance est de jouer contre As Farcha et qu'ils feront le nécessaire pour gérer leur match pour ne pas être relégué en deuxième division.

Quant au coach de l'équipe de TP Elect sport Tokomo exprime sa joie de la victoire et une sensation de satisfaction car prendre le score en réalisant cette remontée n'est rien autre qu'une satisfaction. Il se dit confiant pour que son équipe soit championne, car « tant qu'on joue un match, l'équipe se battra jusqu'au bout ». Ils sont entrain de courir afin de viser le titre.

Rappelons que à la suite de la décision du CONOR, le match objet de litige entre les deux clubs TP Elect-Sport et Renaissance football Club est à rejouer avant la fin du championnat de la ligue provinciale de football de N'Djaména.

Noël Adoum

Le Cadre Indépendant de Suivi et Évaluation (CISE) des résolutions et recommandations du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) a échangé ce 19 mai 2023 à Radisson Blu de N'Djamena avec les leaders des organisations de jeunes pour discuter et évaluer la mise en œuvre des résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) avec accent sur la jeunesse.

Pour Hinansou Nassour Mahamat, représentant d'une organisation des jeunes indique après le DNIS est catastrophique. « Les résolutions et recommandations sont là mais personne ne les appliques. On dirait que le gouvernement d'union nationale est entrain de ronfler. Pas d'eau, la situation énergétique est inquiétante, pas de carburant, de gaz butane, etc. », s'indigne-t-il. M. Hinansou ajoute à cela le népotisme grandissant dans la quête de l'emploi des jeunes diplômés, l'insécurité au sud du pays. « Aujourd’hui le peuple d'une manière générale et la jeunesse très particulièrement est étouffé. C'est déplorable. Le gouvernement doit prendre conscience si non quand le peuple va se réveiller, rien ne peut l'arrêter », a-t-il déclaré. Au sujet de non-éligibilité des autorités de transition évoquée hier par le conseiller de sécurité et de paix de l'Union Africaine qui remet en cause les résolutions et recommandations du DNIS, M. Hinansou dit soutenir l'Union Africaine. Pour lui, la place de l'armée est dans les casernes. « L’Union Africaine est restée fidèle à elle-même. Le Président de Transition doit organiser les élections libres et crédibles et passer le pouvoir à un civil », a expliqué M. Nassour. Il indique que le Président a des ambitions et l'Union africaine a débusqué, « les tournées de précampagnes effectués ces derniers jours témoignent à suffisance. Il n'est pas en visite familiale, ni amicale, non. Il est en train de préparer le terrain pour être président », a-t-il signifié.

 Quant à Ousmane Abbas, coordonnateur général de la plateforme patriote et citoyenne, les indicateurs sont presque tous aux rouges. « En tant que jeune, je me soucie de l'éducation, de la santé, de la crise alimentaire, de la crise énergétique qui perdure depuis ma naissance... », dit-il. M. Abbas invite les autorités à doubler d'efforts pour que ces choses changent pour le bien-être de la population. « Je ne doute pas de l'engagement du président Mahamat Idriss Deby mais un travail de fond est encore vivement recommandé pour sortir ce pays encore plus grand », a-t-il confié.

Pour Abakar Dangaya, Président conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT) cette rencontre vise à évaluer les résolutions et recommandations du DNIS. « Il vous souviendra que lors du dialogue, il y a eu plus de 300 recommandations et résolutions en vue de contribuer à l'amélioration de vie des Tchadiens, à la bonne gouvernance, etc. Notre échange est axé sur ces problématiques, de voir les manquements afin d'apporter des solutions appropriées », dit-il. A la question de l'Union africaine sur la non-éligibilité du Président de Transition, Dangaya a signifié que le Tchad est un pays libre et il n'appartient qu'au Tchadien de décider qui sera éligible ou non à la présidentielle, dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

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