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Le Collectif des Tchadiens pour la promotion de l'agriculture (COJEPRAG) a lancé ses activités cet après-midi au CEFOD dans le quartier Ardedjoumal au 3e arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « Un homme, un hectare »

Choua Mahamat Zene, directeur général de COJEPRAG souligne que l'agriculture est le premier secteur qui peut régler le problème de la faim. Au Tchad, la moitié de la population vivant en milieu rural dépend directement ou indirectement de l'agriculture.

Selon lui, le COJEPRAG a une approche qui intègre les enjeux de sécurité alimentaire, de protection de l'environnement, de l'autonomisation des bénéficiaires et de l'assistance humaine. C'est un projet d'appui au renforcement de la gouvernance agricole au Tchad repartie en zone d'intervention.

 A : Mayo Kebbi /Tandjilé, B : Ouaddaï, Sila et Wadi Fira, C : Chari Baguirmi /Hadjer Lamis, D : Moyen Chari-Mandoul, E : Batha Geura et Salamat, F : Lac-Kamen et Bahr El-Gazal, G : Logone occidentale et orientale, H : Borkou, deux Ennedis et Tibesti.

Pour Choua, le collectif a pour mission d'aider à l'amélioration durable des conditions de vie à travers la réduction de la pauvreté des jeunes et des communautés en milieu rural par le développement et le soutien à l'agriculture par des méthodes agricoles alternatives :la conservation et la transformation de produits agricoles.

Toutefois, ce secteur est confronté à plusieurs difficultés dues aux effets de changements climatiques, de la dégradation des sols par les produits chimiques, l'épuisement des sols, le manque des intrants agricoles, l'absence des moyens mécaniques.

Il ajoute le manque de volonté politique pour passer d’une agriculture rudimentaire à une agriculture concurrentielle.

Ousmane Bello Daoudou

Le programme auto-emploi de l’Office national pour la promotion de l'emploi (ONAPE) a organisé la cérémonie de remise de chèque par son projet de renforcement des capacités et d'inclusion financière à 500 femmes exerçant des activités génératrices des revenus (AGR)dans les cinq communes de la ville de N’Djamena ce vendredi 12 mai.

Placé sous le thème « Augmenter le capital commercial des femmes pour leur garantir une activité pérenne et un emploi durable » constituant la tranche de la population la plus nombreuse est un enjeu important pour assurer et garantir le plein emploi au Tchad.

Pour Sadick Brahim Dicko, l’ONAPE a consacré un volet de son programme auto-emploi à l'inclusion et à l’autonomisation financière des femmes. Pour lui, ce volet propose une réponse adaptée tendant d'une part à promouvoir l’auto-emploi des femmes et d'autre part à garantir leur insertion socio-économique. Il adopte un système de financement direct sous forme de crédit d’un montant de 2 000 000 F CFA pour 500 femmes dans 5 communes de la ville de N’Djamena à un taux d'intérêt zéro et dont le paiement est échelonné sur plusieurs mois et suivant le rythme de l'évolution du marché.

Les bénéficiaires de ce financement disent que c'est une initiative louable d'accompagnement. Elles remercient le président de transition de l'intérêt qu'il accorde à l'amélioration de conditions de vie de la femme tchadienne.

À l'ONAPE de mettre en œuvre de la politique de développement. Ce fonds n’est ni perdu ni à gaspiller, mais utiliser à faire le commerce, à produire de bénéfice, à rembourser les crédits pour améliorer la situation des ménages bénéficiaires.

Ousmane Bello Daoudou

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 12 mai, la plateforme des Diplômés Sans Emploi en Instance d'Intégration dénommée les « Orphelins » par la voix de son porte-parole Dieudonné Pircolossou Raoul a dénoncé certaines manœuvres sur le mode et la méthode utilisée par le gouvernement pour le recrutement à la fonction publique depuis les premiers arrêtés jusqu'aujourd'hui.

Le porte-parole de la plateforme des diplômés sans emplois en instance d'intégration Dieudonné Pircolossou Raoul réagit, « les vôtres ont aussi droit pour le travail, mais ce recrutement est fait par un système discriminatoire, etc. a atteint son paroxysme avec les différents arrêtés d'intégration à la fonction publique », a-t-il martelé.

Selon lui, ces pratiques malsaines mettent les diplômés sans emploi dans le désarroi et le désespoir. « Nous sommes oubliés, humiliés, déshonorés par un cercle vicieux de marchandage de recrutement à la fonction publique » a-t-il déploré. Il poursuit, « notre sacrifice sur les bancs de l'école est récompensé par une ingratitude de la part du gouvernement ».

Les « orphelins » soulignent que, au cours de ces deux dernières années de la transition, ils auraient tout vu en matière d'innovations destructives des valeurs morales traditionnelles ayant enraciné la corruption, le népotisme et la discrimination. Ils mettent en garde le Premier ministre de transition et le ministre de la Fonction publique pour leur mauvaise volonté qui écarte souvent les diplômés sans emploi dans les arrêtés d'intégration.

La plateforme réitère la mise en garde au gouvernement de transition. Au cas contraire, « Les Orphelins » useront de tous les moyens possibles pour réclamer leur droit dans les jours prochains.

Noël Adoum

La tournée du président de transition en provinces alors que le pays traverse une crise sociale avec la rareté de carburant et de gaz butane, Ialtchad presse a baladé son micro pour recueillir les avis des citoyens ce jeudi 11 mai. Vox pop.

Fourida Avenir étudiante en première année de droit. « Pas normal, mais il a aussi raison d'une part puisque ce n'est pas lui seul, il y a aussi les membres du gouvernement qui l'aide à gérer la cité au moins une tâche à valider. Il y a le ministre de l’Énergie qui est chargé spécifiquement des questions énergétiques. Ce n'est pas le président seulement qui va être là pour régler les problèmes. Sa tournée est aussi importante puisqu'il est allé voir de près les questions liées à la santé, à l'eau, etc. Des choses importantes de la vie. Toutefois, il devait prévenir. C’est gênant pendant que le pays est en crise, la population cri la rareté du carburant, d'électricité et gaz. Il devait d’abord régler ses problèmes de faire sa tournée. Quand on accumule plusieurs choses en les laissant dernières, ce n'est pas facile de les réussir à 100%. Donc la priorité revient au ministre de l’Énergie de prendre en compte quand le président n'est pas sur place ».

David Odering entrepreneur. « Je pense que la situation de notre pays est délicate. Nous vivons une situation incomparable avec les autres pays. Je crois que la tournée du président de transition n'a pas son sens. Les Tchadiens souffrent dans leur chair, pour un président honnête, responsable, il doit plutôt s'atteler à réfléchir sur la situation que vit sa population au lieu d'aller se promener. Moi, j'appelle ça de la promenade. C'est comme un père de famille, les enfants crient à gauche, à droite. Et lui il sort, il se promène parce que les enfants font de bruit. Il doit réunir le gouvernement pour voir ce qui ne va pas et trouver des solutions urgentes à ses problèmes ».

Zoulmainssou Proksou Kladje étudiant en 3e année. « Le président incarne la nation, il a des obligations diverses dans différents domaines. Il a des ministres qui ont des charges. Je crois que rester dans son palais n'apporte pas une solution. Il peut aller accomplir d'autres tâches en attendant que les autres cherchent des solutions. Cela dépend des mobiles de son déploiement, si la raison de son déplacement est utile, ou le besoin de son déplacement ne peut pas attendre. C’est parfait ».

Propos recueillir par Ousmane Bello Daoudou

Après la levée de la grève par l'Union des Syndicats du Tchad (UST), les cours ont repris mollement dans la capitale tchadienne, N’Djamena. La rédaction est allée dans quelques établissements publics de la place pour constater la reprise. Reportage.

Après la grève de 3 jours, les établissements ont repris les cours. Au Lycée Technique Commercial (LTC), la cour était déserte. Raison : l'administration a accordé un congé de 3 jours aux élèves afin de préparer leurs devoirs départementaux sauf les élèves en classe d'examen qui continuent normalement avec les cours, ont déclaré les responsables de cet établissement. Au lycée Félix Eboué, les portes des classes sont ouvertes, quelques élèves et enseignants sont dans la cour.

Mariam Hissein Hangata, élève en terminale G1 au Lycée Technique Commercial affirme qu'ils ont fait cours. Elle ajoute que les élèves en classe d'examen continuent les préparatifs des cours appelés « prépa bac ». Pour elle, la grève a freiné le programme.

Ramadji Tari Théodore élève en classe de terminale TCG dit que l'établissement est mou puisque les 3 jours qu'ils ont passés à la maison étaient ennuyeux. Il ajoute, « on est dans la salle d'examen et voilà on nous a fait rester à la maison 3 jours et certains enseignants refusent de venir donner cours, ça fait très mal ». Il poursuit, « notre avenir dépend des cours, certains enseignants sont venus et d'autres sont pas absents. Il reste peu du temps pour finir, aujourd'hui on a fait seulement 2h avec un professeur puisque les autres ne se sont pas présentés ».

La Directrice de CEG Félix Eboué Noumaïssei Sylvie affirme que dans le système éducatif tchadien, quand les cours sont suspendus, c’est difficile de reprendre normalement. « Les cours ont repris effectivement, mais pas comme nous voulons », a-t-elle martelé. Il y a quelques élèves qui traînent encore les pas, certains enseignants sont présents à cette reprise qui n'est pas effective. Elle ajoute, qu'il y aura des répercussions sur les programmes. Bientôt ce sont les examens, les heures perdues seront difficiles à rattraper.

Noël Adoum

A trois journées de la fin de la League provinciale de N'Djamena, la bataille pour le titre reste un véritable combat. Renaissance FC détrônée de la tête, Foullah Édifice arrache provisoirement la couronne. Quelques entraîneurs sont insatisfaits et ont témoigné ce 10 mai. Ils dénoncent l'arbitrage.

La League de N'Djamena devient plus intense ces derniers jours et attire le public. Après la vingt-troisième journée, le champion en titre, Foullah Édifice prend provisoirement la tête sur le club du peuple, Renaissance FC. Quant au tenant du championnat national, TP Elect Sport non seulement il s'éloigne du titre (5e place), il risquerait de rater la qualification pour le championnat national. Son entraîneur, Madjiadoum Tokomon dénonce l'arbitrage. Il affirme que la contre-performance de ses joueurs est due à un match qu'ils ont remporté face à Renaissance FC, mais les points les ont été retirés pour être donné à l'équipe adversaire pour le simple fait que lui, l’entraîneur et ses supporters ont envahi le terrain, dit-il. « Le club n'a pas digéré cette sanction stupide qui ne s'est possible qu'au Tchad ».

L'entraîneur critique sévèrement l'arbitrage et invite la ligue provinciale et la commission d'arbitrage à désigner des arbitres professionnels qui peuvent être à la hauteur des matchs et des commissaires capables de faire des rapports sur les arbitres. « C’est un clique d'amis. Ils se protègent entre eux et tuent à petit feu le football et la volonté de la ligue provinciale », a-t-il confié les yeux rougis par la colère. Toutefois l'entraîneur des jaunes et noirs promet une qualification au championnat national. « Je peux vous rassurer que notre qualification est possible. Nous sommes sereins et savons où nous allons », a-t-il justifié.

Cette situation est aussi décriée par Saleh Abbazen, entraîneur de la nouvelle équipe montée en première division, Stars jeunes talents de N'Djari, qui réalise des exploits. Il dénonce de la qualité des arbitres. M. Abbazen estime que certains arbitres favorisent les grands clubs au détriment des petits.

Zakaria Rahma, Secrétaire Général de la ligue, soutient que le classement au tableau reste toujours serré et chaque club battu cherche à cacher sa contre-performance derrière l'arbitre. « Nous sommes sereins et nous estimons que nos arbitres font du bon boulot. Les petites erreurs peuvent toujours exister, mais nous continuons de discuter avec la commission des arbitres sur leur rendement. Nous espérons finir d'ici la fin de ce mois le championnat en beauté », a-t-il conclu.

Rappelons qu'après la 23e journée, Foullah Édifice prend la tête du championnat avec 51 points soit 1 point d'avance sur RFC, classé deuxième. As PSI suit RFC avec 47 points et Gazelle FC est quatrième avec 47 points et Tout-puissant Elect Sport est en cinquième position avec 47 points.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Parti TCHAD UNI a organisé une conférence de presse cet après-midi au sein de son siège au quartier Sabangali dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne.

Pour Mahamat Zene Chérif le Président National, le Parti TCHAD UNI est une force politique de dimension nationale et regroupement représentatif de la diversité tchadienne qui œuvre depuis sa création pour un retour à l'ordre constitutionnel. Il indique que grâce à une réconciliation nationale à travers un dialogue souverain, sincère et inclusif. Il soutient que bientôt 2 ans après que TCHAD UNI a été reconnu officiellement comme parti.

Selon lui, le parti a interpellé plus d'une fois, le Conseil Militaire de Transition, les politico-militaires, l'ensemble des forces vives de la Nation et les partenaires du Tchad à conjuguer leurs efforts pour un dialogue inclusif et sincère souhaité respectueux de la légalité républicaine et consciente de l'importance du dialogue dans le contexte actuel de notre pays.

Il ajoute que le Parti TCHAD UNI avait réaffirmé cette constante position à travers son Mémorandum intitulé « Appel pour un Dialogue Inclusif, Souverain, Respectueux des Principes et Valeurs républicaines » rendu public le 30 juillet 2022.

Il confirme pour un consensus national dans l'équité, l'inclusion et la transparence pour l'intérêt supérieur du peuple Tchadien, le TCHAD UNI constate avec amertume que le président de Transition, qui s'est engagé à transmettre le pouvoir à un civil démocratiquement élus après une période de transition de 18 mois n'a tenu parole, ni organisé une transition inclusive et apaisée. Il dit la mise sur pied de manière unilatérale des organes de la transition est la parfaite illustration de ce manque de volonté politique.

Il martèle que le TCHAD UNI, a constaté jusqu'à présent l'absence d'un chronogramme précis des élections qui constituent un espoir pour une paix durable pour les Tchadiens. À cela s'ajoute la cherté de vie et indisponibilité des besoins primordiales pour la population notamment la pénurie des carburants et du gaz butane.

Il conclut qu'une telle situation risquerait de porter atteinte à la fragile cohésion nationale, à la stabilité précaire et favorisera une crise politique majeure. Enfin, à travers son programme politique, le parti TCHAD UNI entend tout mettre en œuvre pour construire un État démocratique, fort, prospère et uni au tour de ses valeurs républicaines la vision du Parti TCHAD UNI est d'entamer un processus de construction durable de l'État dans la justice, la paix et l'unité l'espoir et la confiance entre les Tchadiens. Pour finir le Programme politique qui prend en compte les valeurs de civilisation du peuple dans sa diversité socioculturelle pour une ambition principale du Parti TCHAD UNI est l'édification d'un État démocratique.

Ousmane Bello Daoudou

Des citoyens tchadiens ont animé ce 9 mai un point de presse afin de continuer avec des actions de grandes envergures dans les jours à venir contre la cherté de vie au Tchad. Le président du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET) a fait une déclaration. Il appelle à une manifestation pacifique prévue le 14 mai 2023. Reportage.

Des militants, partisans, sympathisants et des citoyens tchadiens réunis au sein du parti, sont sortis publiquement pour faire une déclaration sur la crise sociale au Tchad notamment la pénurie de carburant, de gaz, les coupures intempestives d'électricité et la flambée des prix des denrées alimentaires.

A cette occasion, le président du parti RAJET Ordjeï Abderahim Chaha a lancé un vibrant appel au peuple tchadien, sans distinction à sortir massivement le 14 mai 2023 pour la marche pacifique de la souveraineté, la crise sociale et les conditions inhumaines que vit le peuple tchadien. « Ceux qui sont au pouvoir notamment la junte et ses commerçants commencent à piétiner le peuple tchadien » a-t-il déclaré. Il poursuit, « c'est à nous de prendre notre responsabilité et notre destin en mains ».

Selon lui, le pays est frappé par une crise sociale et économique dont les gouvernants sont les causes. « Le pays appartient à tout le peuple tchadien mais pas à quelques individus qui se croient supérieur » a-t-il martelé. Il ajoute, ces gens sont entrain de vendre le pétrole du Tchad à la Centrafrique afin de maximiser leur propre intérêt. « A la tête de ce pays on a pas des dirigeants mais des commerçants qui ont créé cette pénurie » s'est-il indigné.

M. Ordjeï appelle le peuple à se réveiller et de ne pas baisser la garde. Pour lui, il faut que le peuple se prépare pour manifester afin de changer le pays, le peuple tchadien est privé de tout s'exclame t'il. Ainsi, il appelle les jeunes à les rejoindre le dimanche 14 mai afin de lancer des nouvelles actions des grandes envergures pour le changement au pays. Car, sans le changement, il n'y a pas d'espoir et sans le changement notre vie quotidienne et sociale ne changera pas parce que les autres ont pris ce pays en otage, a-t-il souligné.

Toujours selon lui, la multiplication de la crise, la pénurie de carburant, les coupures intempestives d'électricité, la hausse des prix des denrées alimentaires, l'augmentation des taxes douanières, sont le quotidien du peuple tchadien. Il appelle les tchadiens à prendre leur liberté et leur responsabilité en main. Il faut que le peuple se fasse entendre pour revendiquer ses droits.

Également, M. Ordjeï affirme qu'ils ont déposé une demande d’autorisation de la marche pacifique et les responsables en charge de la sécurité ont refusé de prendre la demande. Il poursuit, « pour protester contre la crise artificielle et pour sauvegarder notre souveraineté bafouée », nous allons faire cette marche pacifique pour exprimer notre mécontentement. Car on ne peut rester bras ballants et voir le pays pourrir chaque jour un peu plus. « Si nous ne prenons pas des durs engagements face à cette situation qui prévaut, nous allons tous périr par la bêtise de nos gouvernants », a-t-il conclu.

Noël Adoum

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