Le Réseau des leaders jeunes pour la paix et la cohésion sociale (RIJPCS) a organisé cet après-midi du 15 avril à la maison des jeunes de Walia, dans la commune du 9e arrondissement de N'Djamena une compétition inter-établissement sous le thème, « redynamiser chez les jeunes l'élan de la paix, de la cohésion sociale et encourager le vivre ensemble, présent et futur ».
Au total 30 établissements scolaires du public et du privé prendront part à cette compétition qui va se dérouler chaque week-end, dit le président du RIJPCS, Dobah Peter. « Cette initiative comprend un jeu d’art oratoire, de la gastronomie, de la danse, etc. et est baptisée « Koulina sawa » en arabe local », dit-il. Il explique que cette initiative est née à la suite d’un constat amer en milieu jeune. « Nous, jeunes du 9e arrondissement, sommes désunis, divisés et manipulés. C'est ce qui explique le retard de notre commune », a-t-il lâché. Il poursuit, « face à ce retard et à la désunion, nous avons décidé de lancer cette activité pour encourager la jeunesse à aller au-delà de leur divergence et unifier les jeunes de cette commune qui nous est chère afin de bâtir un 9e que nous désirons », a-t-il confié.
Mahamat Saleh Yerima, maire de la commune du 9e arrondissement, présent à la cérémonie salue l'initiative entreprise par le RIJPCS. « Cette initiative mettra en compétition les talents des élèves. J'ose espérer qu'il ne s'arrêtera pas seulement en 3 mois, mais continuera jusqu'à 30 ans », a dit le maire tout souriant sous une pluie d’applaudissements. Il rassure les organisateurs en disant que la commune du 9e appuiera cette compétition, « je m'engage à soutenir cette activité fédératrice à tous les niveaux et aussi en organisant à la fin une cérémonie de grande envergure pour primer les gagnants », a-t-il promis. Le maire poursuit, « aujourd’hui à N'Djamena, on ne peut pas parler de la jeunesse sans parler de vous, ceux du 9e. Vous avez du talent à tous les niveaux. Dorénavant, comptez sur nous. La mairie va vous accompagner dans toutes vos activités », a-t-il conclu.
Abderamane Moussa Amadaye