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L'association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du Festival de mode et de traditions ont organisé une conférence de presse ce vendredi 25 novembre à la maison de Médias dans le 6e arrondissement de la ville pour dénoncer l'injustice sur l'organisation du projet du festival Dary depuis sa création.

Au cours de sa communication, le représentant de l'association Hissène Adamou Camara souligne qu'ils sont conscients de l'importance de cet événement qui se déroule désormais à la fin de chaque année,  « nous l'avons pensé, écrit et proposé après avoir entamé sa construction en marge, mais pour récompense nous avons été tout simplement balayés ». Il ajoute qu'il est grand temps de corriger cette injustice qui est n'honore pas  notre pays qui en phase de refondation. Pour lui, le Tchad nous appartient tous et la justice doit être désormais le maillon fort de la construction de la paix.

La Cour d'appel a reconnu la légitimé du projet du festival Dary à l'association tchadienne des couturiers formateurs et condamner les promoteurs dudit festival puis demande à l'État de réparer les torts qu'ils ont causés, affirme M. Camara. Car, toujours selon lui, cette manière de faire tant d'écriées par les Tchadiens est contraire aux engagements du président de transition. Pourtant la 4e édition qui doit normalement se tenir en parfaite collaboration avec le l'association et les promoteurs est malheureusement en train d’être organisé en marchant sur la justice par les individus qui pensent qu'ils sont au-dessus de la loi, qu'aucune justice ne les fera fléchir.

Enfin, l'association met en garde les personnes qui veulent induire la justice en erreur à travers une voie de recours irrégulière. Elle interpelle la plus haute autorité à faire appliquer la loi conformément aux résolutions de Dialogue national inclusif et souverain et aussi à l'engagement du président de transition de faire du Tchad un pays juste et équitable.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Lévis

L’association WOLHANG Vérité pour le changement ont posé un acte à caractère humanitaire à l’égard des blessés de la manifestation du 20 octobre et ceux victimes du conflit intercommunautaire de Krim Krim à l’hôpital provincial de Moundou ce vendredi 25 novembre 2022. Objectif : réconforté les blessés et passer le message de paix, le tout accompagné des boules de savons et une enveloppe remise à chaque blessé.

En remettant le don au bénéficiaire Dionmba Donatien chargé à la protection de l’environnement a souligné que ce geste vise à réconforter les innocents lésés dans leurs droits. Sans la paix un pays ne peut pas se développer, nous demandons au gouvernement de s’investir pour que de tels actes ne se reproduisent plus. Si aujourd’hui nous sommes arrivés à cet incident, c’est suite aux mécontentements de la population, nous interpellons l’État pour intervenir du côté des blessés et qu’il puisse trouver la paix définitive, ajoute-t-il. Par rapport au comportement de force de l’ordre ayant occasionné des morts d’homme lors des affrontements du mardi 22 novembre à Krim Krim Dionmba justifie cela d’un laissé aller.

 Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Ce jeudi 24 novembre 2022, a eu lieu la cérémonie de présentation du livre “«Re» prenez votre vie en main pour devenir la meilleure version de vous-même” de Halimé Ali Abbas à 16h00 dans la salle bleue de l'Office Nationale des Médias Audiovisuels (ONAMA). Reportage.

C'est dans une ambiance chaleureuse remplie d'un monde tout couleur, responsables administratifs, politiques, étudiants, élèves, et famille ont répondu présent à la cérémonie de dédicace du livre de Halimé Ali Abbas. Le livre intitulé "« Re» prenez votre vie en main pour devenir la meilleure version de vous-même” est divisé en trois parties, 5 chapitres et 195 pages.

Dans la première partie, l'auteure évoque la prise de conscience et le développement personnel. Pour elle, on a qu'une seule vie qui peut s'arrêter à tout moment. Elle affirme qu'il faut jouir de notre vie afin de développer notre potentiel sans passer à côté de notre vie.

Dans la deuxième partie, elle souligne la connaissance, la confiance et la prise de responsabilité. Le livre présente des techniques et des méthodes avec une question qui sommes-nous ? Le livre invite à avoir une idée de nos forces et faiblesses. L’auteure rapporte, travailler sur soit c'est apprendre à gérer ses émotions afin de mieux vivre avec les autres. Elle s'interroge sur comment bâtir son avenir à travers les échecs ? Pour elle, il faut nécessairement passer par la prise de conscience et la responsabilité face à tout aléa. Mme Halimé décrit à ces lecteurs les techniques de maîtrise des émotions pour booster sa confiance et atteindre ses objectifs. Car pour elle, notre qualité de vie est le reflet de nos émotions. Dans le dernier chapitre, elle appelle ses lecteurs à prendre une décision cruciale peu importe les circonstances tout en définissant ses désirs et fixer des objectifs puis travailler sur soi et de tenir bon au quotidien.

Enfin, l'auteure dit que la raison pour argumenter ce livre vient de longues années d'études et d'expériences cumulées. Elle a voyagé à travers le monde pour apprendre cette connaissance, « Comment s'en sortir, comment faire pour vivre ».  Ensuite, elle insiste sur le devoir de responsabilité vis à vis de notre comportement. Car reprendre sa vie en main c'est avoir la confiance.

Noël Adoum

À l'occasion du mois du livre et de la lecture, 6e édition 2022, Laring Baou a organisé un atelier d'écriture ce jeudi 24 novembre à la bibliothèque nationale dans le 5e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. Au  centre de la formation, plusieurs sujets liés à la lecture ont été abordés.

L'objectif de cette formation est de montrer aux participants les techniques d'écriture, comment écrire, comment doit être un livre. Montrer, raconter ce qui est une technique souvent utilisée par les écrivains pour permettre au lecteur d'éprouver l'histoire par l'action.

Bakit Ahmat Abdelmakim  participant et directeur d'étude du Collège d’Enseignement général (CEG) de Gassi  se réjouit de cette formation. « Nous avons bien bénéficié de cette formation, c'est une formation pertinente qui nous a donnés des idées sur l'écriture  ». Pour lui, seule la lecture libère. À l'échelle mondiale beaucoup des pays sont développés à travers la lecture et si nous voulons un bon développement dans notre pays il nous encourage l’habitude la lecture, dit-il. Il ajoute que la jeunesse tchadienne ne s'intéresse pas à la lecture, si cela continue on aura une jeunesse dangereuse dans l'avenir.

Laring Baou précise que la lecture est en train de reculer même dans le pays développé. Donc, il faut faire la promotion du livre pour l'intérêt de la lecture parce que de nos jours les lecteurs téléchargent les livres, ils lisent aussi les informations qu’à travers l'intérêt.

Au sujet des Tchadiens et la lecture, Laring Baou explique que la précarité tue la vie des Tchadiens. Ils ont faim. Certains sont dans la misère et d'autres dans les soucis du quotidien. Ces problèmes freinent leurs envies de lecture. « Sortir le matin, chercher quoi manger est leur principale préoccupation. Donc, tout ce qui est loisir ne les intéresse pas ».

Essibeye Lévis

Les épreuves du concours d’entrée à l’institut national de la jeunesse et sport session 2022 ont démarré ce jeudi 24 novembre dans les locaux de l’école normale des instituteurs de Moundou (ENIM) sous la supervision de la délégation de la jeunesse et sport du Logone occidental.

Plus de 200 candidats repartis dans les deux branches à savoir conseiller d’animation de la jeunesse, et le professeur adjoint d’éducation physique et sportive composent ce concours. Le démarrage des épreuves est donné par le secrétaire général du département de Lac Wey, en présence des délégués, ainsi que le président du centre et les responsables des forces de défense et de sécurité .

Le secrétaire général du département du Lac Wey Tordjibaye Ngarhouba a affirmé que le gouvernement tchadien est soucieux du bien-être et de la formation des jeunes, «  c’est vous permettre aux jeunes d’embrasser une carrière professionnelle. Un concours c’est une compétition, on ne peut que retenir que les meilleurs , on espère que tous les candidats sont des meilleurs , chacun doit travailler selon ses compétences pour pouvoir décrocher ce concours », dit le secrétaire général du département de Lac Wey Tordjibaye Ngarhouba.

Pour être admis à un concours on doit faire confiance à ce qu’on écrit, renchérit-il. « Faites un travail méthodique avec sérénité, je pense que chacun d’entre vous y arrivera » conclut le secrétaire général du département.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Les prix des différents légumes explosent sur les marchés de la capitale tchadienne, N’Djamena. Cette hausse est dans toutes les causeries des marchés et des ménages. Ialtchad Presse est allé constater cela sur les marchés. Reportage

Selon maman Angel vendeuse au marché  à mil, les légumes étaient cultivés à N’Djamena au bord du fleuve Chari, mais ces derniers temps avec les inondations ont submergé l’espace réservé à cette culture.  La plupart des légumes verts proviennent du Cameroun, sauf les carottes qui viennent du lac Tchad. C’est la principale raison de l’augmentation vertigineuse des prix. Pour maman Angel, si elle continue ce commerce c’est parce qu’elle n’a pas trouvé mieux. « Je ne sais pas faire autre chose. Je préfère faire cela que de rester à la maison ».

Une autre vendeuse de légumes Mme Madame Mounyom  Denise vendeuse , « un sac de légumes ( oseille, gombo, épinards, etc. ), coûtait avant les inondations environ 2 000 F, mais depuis quelques semaines le prix d’un sac de légumes peut aller jusqu’à 9 000 à 10 000 F. Mais, même à ce prix, il faut sortir très tôt le matin pour pouvoir en trouver. Quelques rares légumes arrivent de Mandalia et d’autres de Kousserie, ville camerounaise à la frontière ». Toujours selon Mme Denise depuis quelques jours elle re vend à perte, « je n’arrive pas vendre et à récupérer mes dépenses. Les légumes coûtent cher, les clients n’achètent pas aux prix fixés. Moi je ne peux pas vendre sans faire une petite marge de profit. Ce n’est pas possible »

Sur les places des différents marchés, par exemple les prix du « coro » d’oignons et de l’ail variaient entre 1500 à 2000 F. Actuellement, le « coro » d’oignons est entre 3 000 à 3 500f, celui d’ail est monté juste qu’à 7 000 F. Le vendeur des oignons Brahim dit « en ce moment les oignons sont chers, simplement parce les cultivateurs travail encore sur le mil, la récolte des oignons est prévue plus tard en décembre.

Enfin,  la ménagère Rosalie  dit que la hausse de prix des légumes au marché n’aide pas les ménages qui en consomment beaucoup. « Quand j’arrive au marché, je ne sais pas quoi acheter pour faire la cuisine tellement c’est dispendieux, cela m’énerve alors que les légumes sont très importants dans la cuisine. J’ai hâte que ces eaux baissent afin qu’on retourne à nos gombos », a-t-elle conclut.

Donatienne Rakindang

La coopérative Femme et Synergie en partenariat avec l’agence de l’État turque ont coorganisé une formation en transformation des produits locaux. La cérémonie du lancement a eu lieu ce mercredi 23 novembre à la Maison de la Femme.

Ce sont 50 femmes à former avec pour objectif de valoriser les produits locaux et permettre à ces femmes d’entreprendre à base de la transformation des produits locaux.

Selon Amouna Hissein, vice-présidente de la coopérative Femme et synergie, cette coopérative est une plateforme de transformation des produits locaux : ails, oignons en épices d’assaisonnement des produits locaux, etc. « Nous avons des machines de transformation comme les séchoirs électriques qui nous permettent de sécher les condiments verts et autres. Nous avons des moulins qui permettent de les rendre en poudre avant la transformation », explique-t-elle. Les épices transformés en produit final comme en jus de gingembre, et bien d’autres sont vendus au l’intérieur du pays ainsi qu’à l’extérieur, ajoute-t-elle.

Pour Vedat Bass, le coordonnateur de Tika, « former une femme, c’est formé toute une société », c’est dans ce sens que son agence apporte son aide pour renforcer la capacité de ces femmes et les outiller avec les matériels consommables et non consommables pour leur permettre d’être indépendantes « on leur apprend d’abord à transformer les produits en épices, puis leur montrer comment vendre sur le terrain », a-t-il souligné. 

Cette formation qui se déroule du 23 au 30 novembre regroupe les femmes démunies, des veuves et des filles mères issues de différentes associations de la ville de N’Djamena.

Haoua Adoum Ibeth
Narhinguem Anastasie

Lancé depuis le  21 novembre dernier les travaux du festival Djanvi poursuivent son chemin  dans le Musée National au quartier Amriguébé avec de différents types des formations et des compétitions.

« Djamvi » signifie N’Djamena vie. C’est un concept de festival qui est à sa 15e édition. Il s’interroge ou enseigne comment faire pour vivre la vie? Comment faire l'art pour la culture? Comment amener la joie dans la ville de N’Djamena ? Ce festival est un véritable processus à l'industrialisation du secteur culturel. Il est créatif, porteur des richesses et pourvoyeurs d'emplois selon ses organisateurs.

Le festival « Djamvi » 2022 est une édition spéciale qui offre des formations aux artistes. Notamment de la formation sur la technique de présentation des scènes, spectacles, le marketing digital, la mobilité des artistes et leurs œuvres en Afrique centrale, etc.

Pendant les étapes des formations, il y a un appel d'offres des candidatures qui a été lancé dans le domaine culturel. Il a été remporté par un opérateur culturel de Moundou M. Djim Black. Son projet consiste à former des jeunes en danse contemporaine en s’inspirant des danses traditionnelles tchadiennes.

Toutefois une compétition musicale sera organisée pour décerner le prix de jeune talent, prix World musique, prix hip-hop et le prix musique d'inspiration orientale.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Levis

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