En prélude du démarrage du championnat de football première division du département de Lac Wey les équipes se préparent activement.
Le président du bureau exécutif de l'équipe de football AGRI-Sport Djérané Jean Michel au cours du point de presse « j’éprouve un immense plaisir d’être aujourd’hui à Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidentale, département du Lac-wey. « Je saisis l’occasion pour saluer la mémoire de toutes les grandes figures emblématiques du ballon rond moundoulais, disparues Neldé Doumdé, Ndolar Blaise, Mbairamadji Jules, Djimaldé Dossengar, Doumdé Gaius, Modobe Kari et Lokissimbaye dit Loko. Ne doit-on pas nous poser la question de savoir pourquoi notre football peine à trouver sa marque sur le plan national et international? S'interroge Jean Michel Ne devons-nous pas nous reposer sur le passé pour mieux asseoir notre football? »
Il continue en affirmant « nos anciens ont fait briller le drapeau tchadien dans la sous-région. Il est temps que nous emboîtions leurs et faire en sorte que le football tchadien retrouve son attrait d’entant ». M. Jean Michel soutient qu’il est important de repartir à la base et pour retrouver des nouvelles énergies. « Le développement des championnats départementaux en est la clé », dit-il. C’est pourquoi, selon lui, il est judicieux d’accompagner AGRI-SPORT FC pour relever ce défi. AGRI-SPORT FC, qui sera affilié à la ligue du championnat départemental s’est fixé des grandes ambitions pour le football tchadien.
Pour réussir ces objectifs ambitieux, il faut travailler en étroite collaboration pour faire du football un vecteur de paix et de la cohabitation pacifique. Et aussi un moyen de rassembler les filles et les fils du Tchad.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
L’Office Nationale pour la Promotion de l’Emploi antenne de Moundou organise la première campagne de sensibilisation et d’information des entreprises sur les mécanismes du Programme d’Appui aux Diplômés sans Expérience et le stage pré-emploi.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général (SG) de la province du Logone occidental Tchouzebeu Sindang Basile à rappeler à l’assistance que l’ONAPE, est une institution publique, à caractère administratif, disposant d’une personnalité morale et de l’autonomie de gestion. M. Sindang Basile a déclaré qu’en plus du conseil, de l’orientation, de l’intermédiation qui consiste à mettre les jeunes chercheurs d’emploi avec les employeurs pour une insertion socioprofessionnelle, l’ONAPE a développé plusieurs programmes parmi lesquels le Programme d’appui aux diplômés sans expérience (PADE).
Pour le SG de la province, ce PADE est une réponse aux difficultés liées à l’accès à l’emploi salarié des jeunes. Il consiste à mettre en stage de qualification ou stage pré-emploi pour lier la théorie à la pratique. C’est un cadre d’apprentissage pratique auprès des professionnels de même métier pour acquérir l’expérience professionnelle pour propulser l’employabilité des jeunes.
Le stagiaire est encadré par un tuteur en entreprise et suivi par un superviseur de l’ONAPE pour le conseil et les orientations. C’est un stage d’une durée de 3 mois renouvelables à la demande de structure d’accueil des stagiaires.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Ce mercredi, 25 janvier a eu lieu la cérémonie de remise des attestations de reconnaissance aux participants de l'Ennedi Ouest qui ont représenté leur province à la 4e édition du Festival Dary. La cérémonie s'est déroulé cet après-midi dans un grand l’hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena. Reportage.
Tout a commencé par les danses folkloriques dans un climat de convivialité. Après les mots de remerciement et d'ouverture du délégué de la région, le point focal Chérif Allatchi Galma a affirmé que plusieurs attestations seront distribuées pour les cadres de l'Ennedi Ouest pour la qualité de leur geste apprécié par les festivaliers. Pour lui, ces attestations sont une reconnaissance pour que les festivaliers rendent à ces dignes fils et filles qui se sont distingués à travers leurs sens d'amour de leur province.
Pour le ministre Secrétaire général du gouvernement Haliki Choua Mahamat, à travers le Festival Dary, la culture tchadienne est reconnue par tout le monde. Il ajoute que la diversité des cultures contribue au vivre-ensemble, « la culture est l'âme nourricière d'un peuple, une identité remarquable » a-t-il-dit. La culture peut asseoir une paix durable dans un pays. Il conclut en soutenant que la province de l'Ennedi Ouest a toujours été le Tchad, « elle est l'une des provinces la plus cosmopolite et accueillante dans le pays ».
Dr. Djidi Ali Sougoudi a fait une brève présentation de la région de l’Ennedi-Ouest. « L'Ennedi Ouest est une des 23 Provinces du Tchad dont le chef-lieu est Fada. Elle a été créée le 4 septembre 2012 par démembrement de la région Ennedi. La région est située au Nord-Ouest du pays, elle est frontalière des provinces de l’Ennedi-Est, de Wadi-Fira, du Batha, du Borkou, du Tibesti et de la Libye », a-t-il expliqué. Il ajoute que le découpage administratif l’a décomposé en 6 départements avec des départements ou des préfectures. Il s’agit de Fada,Tebi, Mourtcha, Torboul, Ounianga et Gouro.
Pour l'aspect culturel, il affirme, « l'Ennedi-Ouest est la seule région d’une beauté et d'une richesse culturelle intenses, c’est pourquoi deux de ses zones sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO ». En première place, Dr Sougoudi fait référence au lac Ounianga qui explique la climatologie du Sahara dans son assèchement actuellement. Ounianga a une myriade de plus de 50 lacs dont le grand est d'une couleur bleu azur, 5 fois plus salée que les eaux des océans. Et en deuxième place, il a parlé de la chaîne montagneuse de l'Ennedi pour ses vallées humides, ses arches et ses peintures rupestres d'une richesse féerique. L'Ennedi-Ouest est, dit-il, une région riche dont les principales mamelles économiques sont son cheptel de caprins, de camelins, son or, ses dattes et ses échanges commerciaux avec la Libye.
Noël Adoum
Par un communiqué de presse, le président de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT), Abbass Mahmoud a condamné au nom de l'Union des Syndicats des Professionnels de la Presse d'Afrique centrale (USYPAC) l'assassinat du journaliste à la radio Amplitude FM de Yaoundé, Martin Zogo de nationalité camerounaise et dénonce les conditions extrêmes des journalistes dans la sous-région.
Abbass Mahamoud dit apprendre avec tristesse l'assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo. Selon le communiqué, le journaliste a disparu il y a 5 jours, son corps sans vie, en état de putréfaction et dépouillé a été retrouvé dimanche dans une banlieue de Yaoundé. Au nom de l'USYPAC, M. Abbass Mahamoud dit condamner « avec la plus grande fermeté cet acte barbare et brutal qui remonte à un autre âge empreint d'obscurantisme ». Par la suite, M. Mahamoud a présenté ses condoléances et sa sympathie à la famille de la presse des pays de l'Afrique centrale et du Monde. Il ajoute que cet incident odieux révèle l’ampleur des risques graves auxquels sont confrontés les journalistes dans l'exercice de leur travail au péril de leur vie et celle de leur sécurité. Selon lui, « c’est un coup dur porté à la liberté de la presse et aux libertés fondamentales reconnues par les chartes internationales et les constitutions nationales ». Il dénonce également les menaces dont font face les journalistes de l'Afrique centrale dans leur rôle d'informer.
« Les journalistes sont confrontés à de nombreux défis allant de l'emprisonnement, à l'arrestation, à l'enlèvement, aux menaces et à l'assassinat, comme ce qui est arrivé à notre collègue Martinez Zogo, qui a été assassiné alors qu'il pratiquait son travail de journaliste », précise-t-il. L'USYPAC dit joindre sa voix à celle du syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) pour exiger une enquête indépendante afin que le droit soit dit. M. Abbas Mahamoud appelle les gouvernements des pays d'Afrique centrale à œuvrer pour assurer la sécurité et la protection des journalistes et dit être prêt à collaborer avec ces gouvernements pour l'amélioration des conditions de travail des journalistes dans la région et d'assurer leur sécurité.
Abderamane Moussa Amadaye
La Fédération des Jeunes Agriculteurs (FJA) distribue des kits alimentaires aux malades de l’hôpital provincial de Moundou.
Dans le cadre de lancement de ses activités, la FJA a planté quelques centaines des plants et a distribué des kits alimentaires aux patients de l’hôpital provincial de Moundou. C’était en présence du délégué sanitaire de la province du Logone occidental, les représentants des autorités administratives civiles et militaires à divers niveaux, ainsi que le personnel de l’établissement.
Mahamat Nour Salim président de la FJA a indiqué que le choix porté sur son établissement est pour des raisons de santé précise-t-il. « Si l’arbre est considéré comme source de vie et d’espoir, notre action est la manifestation de nos compassions à tous les malades de l’hôpital ». Ce réconfort poursuit-il, est valable pour le corps médical pour son abnégation et son courage quotidien au chevet des malades. Ces quelques kits distribués au profit de quelques malades sont un geste certes modeste, mais c’est de l’amour manifesté pour des personnes vulnérables, a dit M. Mahamat Nour. Le président de FJA demande au directeur de l’hôpital de s’occuper des arbres plantés, car « elles vous appartiennent. Surveillez-les comme vos propres enfants ».
Mbaiwanodji Adrien, correspondant, Ialtchad Presse à Moundou
Campus France -Tchad a organisé ce 24 janvier une journée portes ouvertes réservée aux journalistes et jeunes créateurs de contenus au sein de l'espace Campus France à N'Djamena sur le boulevard de Paris non loin de la direction des ressources humaines (DHR). Reportage.
C’est en plus de deux heures d’horloge que les responsables de Campus France-Tchad ont échangé avec la presse et de jeunes créateurs de contenus sur les réseaux sociaux. L'objectif est d'expliquer l'existence et le travail de cette structure dans la démarche et l'accompagnement des personnes désireuses de poursuivre leurs études supérieures en France.
Pour Sylvain Lamourette, attaché de coopération scientifique et universitaire à l'ambassade de France au Tchad, Campus France est une agence pour la promotion de l'enseignement supérieur, l'accueil et la mobilité internationale des jeunes, dont le rôle est de faciliter la mobilité des étudiants et de les accompagner dans leurs projets d'études en France. Selon lui, l'objectif de cette journée vise à informer les Tchadiens, surtout la jeunesse et le monde étudiant sur les possibilités qu'offre Campus France. « Nous souhaitons orienter les jeunes vers des informations fiables et les aider à produire un bon dossier de candidature et multiplier ainsi leurs chances d'étudier en France », a-t-il déclaré. Il affirme que depuis novembre 2019, la plateforme « Étude en France » est déployée au Tchad, et facilite l'accès aux procédures de candidature dans des établissements d'enseignants supérieurs français. « En 2018-2019 on ne comptait que 1500 dossiers... dès 2020, le nombre de candidatures...a atteint 6000 en 2022-2023 », a-t-il confié. Il explique aussi que l'année dernière, 9100 candidats, 1400 ont été retenus. 55% n'ont pas eu le visa et 45% l'ont obtenu.
Mme Charlotte Lepiniec, chargée de mission universitaire, responsable Campus France Tchad a expliqué la procédure à mener pour qu'un candidat puisse postuler. Selon elle, la procédure se réalise en ligne sur la plateforme « études en France », dit-elle. Elle ajoute, « le dossier comprend les pièces d'identité, les diplômes, les relevés de notes, une lettre de motivation, un CV, etc ». Toujours selon elle, il existe deux types de candidatures, l'un est le parcours classique et l'autre pré consulaire. « Elles sont toutes reçues par Campus France pour un entretien de validation », dit-elle. Par rapport au coût, elle justifie qu'il est fixé à 75.000 FCFA et rappelle que « les candidats retenus bénéficieront d'une importante remise sur le prix du visa, qui passe de 65.000 à 33.000 FCFA », explique-t-elle.
Les deux intervenants ont attiré l'attention des candidats sur l'arnaque qui se fait au nom de Campus France. Selon eux, leur structure n'a aucun sous-traitant ou partenariat avec une entreprise, cyber ou une agence.
Au sujet de la question d'obtention de visa, M. Sylvain Lamourette affirme que le taux accordé l'an dernier est de 45% et la très grande majorité de refus s'explique par le fait que les preuves fournies sont insuffisantes. Contrairement aux années antérieures, M. Sylvain assure que Campus France et le consulat français ont mis en place un certain nombre de mesures, « dorénavant la gestion des rendez-vous pour des visas études passe désormais directement par Campus France via un système sur la plateforme. La liste est transmise chaque semaine au Consulat, la mise en place d'un calendrier de RDV », a-t-il précisé.
Abderamane Moussa Amadaye
Le parti Mouvement National pour le Changement au Tchad traverse une crise politique au sein de son bureau exécutif. Des militants du parti disent avoir éjecté leur président Mahamat Ahmat Lazina pour détournement et mensonges récurrents. M. Lazina affirme le contraire et dénonce. Reportage.
L'annonce de la destitution a été annoncée par le chargé de communication du parti, Aboubacar Assidick. Il déclare, « ayant constaté les périls qui menacent la crédibilité et l'existence du parti, périls dus aux actes de M. Lazina. Détournement, mensonges récurrents, etc. Le Bureau exécutif (BE) de MNCT décide de la suspension de Mahamat Ahmat Lazina pour faute grave ». Il soutient qu'après concertation, le BE désigne M. Ibrahim Abderamane Ahmat président intérimaire jusqu'à l'organisation du prochain congrès.
De son côté Mahamat Ahmat Lazina affirme qu'il a appris sa suspension à la tête du parti via les réseaux sociaux par un membre du BE accompagné des 5 autres individus qui n’ont pas adhéré au MNCT. Pour lui, cette déclaration est un non -évènement. Il affirme que ce dernier était suspendu de MNCT depuis le 18 janvier 2023 conformément aux textes en vigueur pour trahison et manquement grave.
M. Mahamat Ahmat Lazina poursuit qu'il n’appartient pas à un membre du bureau exécutif de destituer le président national du MNCT selon les textes du parti. Il conclut en soutenant l’élection d’un président ou sa suspension ne se décide que lors d’un congrès (ordinaire ou extraordinaire). Toujours selon M. Lazina, aucune rencontre n’a eu lieu pour décider d’une telle décision.
Noël Adoum
Abdoulaye Ibet Youssouf, un homme âgé de 80 ans vivant dans le canton de Mandjabok au Ouaddaï. Il a eu une fracture ouverte grave il y a 3 ans. Faute des moyens financiers, il n'a pas pu se faire soigner. Il dit être abandonné par la société et lance un appel à l'aide.
Ben Haïdar Kadabio depuis Mandjabok au Ouaddaï, Ialtchad Presse