Campus France -Tchad a organisé ce 24 janvier une journée portes ouvertes réservée aux journalistes et jeunes créateurs de contenus au sein de l'espace Campus France à N'Djamena sur le boulevard de Paris non loin de la direction des ressources humaines (DHR). Reportage.
C’est en plus de deux heures d’horloge que les responsables de Campus France-Tchad ont échangé avec la presse et de jeunes créateurs de contenus sur les réseaux sociaux. L'objectif est d'expliquer l'existence et le travail de cette structure dans la démarche et l'accompagnement des personnes désireuses de poursuivre leurs études supérieures en France.
Pour Sylvain Lamourette, attaché de coopération scientifique et universitaire à l'ambassade de France au Tchad, Campus France est une agence pour la promotion de l'enseignement supérieur, l'accueil et la mobilité internationale des jeunes, dont le rôle est de faciliter la mobilité des étudiants et de les accompagner dans leurs projets d'études en France. Selon lui, l'objectif de cette journée vise à informer les Tchadiens, surtout la jeunesse et le monde étudiant sur les possibilités qu'offre Campus France. « Nous souhaitons orienter les jeunes vers des informations fiables et les aider à produire un bon dossier de candidature et multiplier ainsi leurs chances d'étudier en France », a-t-il déclaré. Il affirme que depuis novembre 2019, la plateforme « Étude en France » est déployée au Tchad, et facilite l'accès aux procédures de candidature dans des établissements d'enseignants supérieurs français. « En 2018-2019 on ne comptait que 1500 dossiers... dès 2020, le nombre de candidatures...a atteint 6000 en 2022-2023 », a-t-il confié. Il explique aussi que l'année dernière, 9100 candidats, 1400 ont été retenus. 55% n'ont pas eu le visa et 45% l'ont obtenu.
Mme Charlotte Lepiniec, chargée de mission universitaire, responsable Campus France Tchad a expliqué la procédure à mener pour qu'un candidat puisse postuler. Selon elle, la procédure se réalise en ligne sur la plateforme « études en France », dit-elle. Elle ajoute, « le dossier comprend les pièces d'identité, les diplômes, les relevés de notes, une lettre de motivation, un CV, etc ». Toujours selon elle, il existe deux types de candidatures, l'un est le parcours classique et l'autre pré consulaire. « Elles sont toutes reçues par Campus France pour un entretien de validation », dit-elle. Par rapport au coût, elle justifie qu'il est fixé à 75.000 FCFA et rappelle que « les candidats retenus bénéficieront d'une importante remise sur le prix du visa, qui passe de 65.000 à 33.000 FCFA », explique-t-elle.
Les deux intervenants ont attiré l'attention des candidats sur l'arnaque qui se fait au nom de Campus France. Selon eux, leur structure n'a aucun sous-traitant ou partenariat avec une entreprise, cyber ou une agence.
Au sujet de la question d'obtention de visa, M. Sylvain Lamourette affirme que le taux accordé l'an dernier est de 45% et la très grande majorité de refus s'explique par le fait que les preuves fournies sont insuffisantes. Contrairement aux années antérieures, M. Sylvain assure que Campus France et le consulat français ont mis en place un certain nombre de mesures, « dorénavant la gestion des rendez-vous pour des visas études passe désormais directement par Campus France via un système sur la plateforme. La liste est transmise chaque semaine au Consulat, la mise en place d'un calendrier de RDV », a-t-il précisé.
Abderamane Moussa Amadaye
Le parti Mouvement National pour le Changement au Tchad traverse une crise politique au sein de son bureau exécutif. Des militants du parti disent avoir éjecté leur président Mahamat Ahmat Lazina pour détournement et mensonges récurrents. M. Lazina affirme le contraire et dénonce. Reportage.
L'annonce de la destitution a été annoncée par le chargé de communication du parti, Aboubacar Assidick. Il déclare, « ayant constaté les périls qui menacent la crédibilité et l'existence du parti, périls dus aux actes de M. Lazina. Détournement, mensonges récurrents, etc. Le Bureau exécutif (BE) de MNCT décide de la suspension de Mahamat Ahmat Lazina pour faute grave ». Il soutient qu'après concertation, le BE désigne M. Ibrahim Abderamane Ahmat président intérimaire jusqu'à l'organisation du prochain congrès.
De son côté Mahamat Ahmat Lazina affirme qu'il a appris sa suspension à la tête du parti via les réseaux sociaux par un membre du BE accompagné des 5 autres individus qui n’ont pas adhéré au MNCT. Pour lui, cette déclaration est un non -évènement. Il affirme que ce dernier était suspendu de MNCT depuis le 18 janvier 2023 conformément aux textes en vigueur pour trahison et manquement grave.
M. Mahamat Ahmat Lazina poursuit qu'il n’appartient pas à un membre du bureau exécutif de destituer le président national du MNCT selon les textes du parti. Il conclut en soutenant l’élection d’un président ou sa suspension ne se décide que lors d’un congrès (ordinaire ou extraordinaire). Toujours selon M. Lazina, aucune rencontre n’a eu lieu pour décider d’une telle décision.
Noël Adoum
Abdoulaye Ibet Youssouf, un homme âgé de 80 ans vivant dans le canton de Mandjabok au Ouaddaï. Il a eu une fracture ouverte grave il y a 3 ans. Faute des moyens financiers, il n'a pas pu se faire soigner. Il dit être abandonné par la société et lance un appel à l'aide.
Ben Haïdar Kadabio depuis Mandjabok au Ouaddaï, Ialtchad Presse
Le ministère des Finances, du Budget et des Comptes Publics (MFBCP) a organisé la journée internationale de la Douane édition 2023 sous le thème : « Accompagner la nouvelle génération : promouvoir le partage des connaissances et renforce la fierté de la profession douanière ». Les activités se sont déroulées ce lundi 23 janvier 2023 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod) et se poursuivent jusqu'au mercredi 25 janvier.
Les activités se sont ouvertes par une conférence-débat sur « le partenariat Douane, opérateur économique : diagnostic et piste de solutions » lors de cette conférence, les panellistes ont fait comprendre aux participants la relation qui existe entre les douaniers et les opérateurs économiques qui est caractérisée par des activités qui gravitent autour du commerce international notamment l'importation et l'exportation des marchandises.
L'opérateur économique dans l'exercice de ses fonctions doit accomplir ses formalités auprès de l'administration de la douane. De même, la Douane doit protéger le territoire contre la fraude pour permettre aux opérateurs économiques d'accomplir leurs activités dans la sérénité et la sécurité, souligne l'un des conférenciers, M. Soumaine Ousmane.
Les douaniers et les opérateurs économiques éprouvent d'énormes difficultés dans l'exercice de leur fonction. Il s'agit notamment pour les douaniers: le non-respect des textes régissant le contrôle de change, le non-respect des instruments de l'organisation mondiale des douanes, etc.
Pour les opérateurs économiques, il y a un manque d’agents formés et expérimentés sur les lignes de prise en charge des documents et de contrôle des déclarations, problème d'escorte des marchandises en transit à l'importation où les agents confisquent les documents.
Pour pallier cette difficulté, une recommandation a été faite à l'endroit de l'administration de la douane notamment la mise en place d’un observatoire pour permettre de dénoncer et de contrôler les entraves au bon fonctionnement des activités, promouvoir la compréhension des agents de la douane pour le traitement des déclarations en douane. Et celle de l'opération économique, le respect des textes communautaires réagissant le contrôle de change, l'arrêt de la demande de la prestation des intermédiaires, etc.
Narhinguem Anastasie
La 4e édition du Festival Dary lancée depuis le 24 décembre 2022 sur le slogan « Notre pays, nos merveilles » tire à sa fin. Que retenir, en bon et en mauvais, de ce grand évènement culturel ?
Ce festival est bien un moment exceptionnel. Un moment qui, peu à peu, s’est installé dans l’esprit du public. Un moment où les Tchadiens oublient leurs éternelles querelles, se retrouvent, chantent, dansent, mangent, boivent un peu pour « faire la fête », pour se déconstiper, se dégourdir. Bref pour fraterniser encore plus.
Rien n’a été facile pour les organisateurs. Beaucoup a été fait, mais beaucoup trop reste à faire. Il ne faudrait pas se contenter de ce résultat, il faut encore faire plus, faire mieux pour que Dary progresse mieux et se professionnalise plus. Il faut aussi que Dary mette à l’avant les artistes tchadiens sans fermer la porte aux artistes étrangers. « La culture c’est ce qui reste lorsqu’on tout perdu », selon une expression bien connue, au Tchad cette assertion a tout son sens. La culture, c’est ce qu’il y a de plus rentable et de plus rassembleur.
L’objectif de valoriser la culture tchadienne et de sensibiliser les citoyens sur le vivre-ensemble s'est un peu détourné de son objectif principal malgré des belles prestations des différentes danses traditionnelles, des expositions des produits locaux et des concerts géants qui sont les symboles de l'unité.
Pour récapituler, à 24h de coup d'envoi, les réseaux sociaux tchadiens s’étaient mutinés contre les parapluies multicolores aux couleurs arc-en-ciel qu'ils ont qualifiées de signes LGBT (homosexuel). Et le raccourci a vite été fait sur les organisateurs commandés par un réseau LGBT tapis dans l’ombre. Œuvre satanique selon les détracteurs du festival. Alors que cette couleur représente en réalité la diversité, l’harmonie et la paix, pas forcément la communauté LGBT. Ce groupe n’a fait que récupérer ces couleurs pour en faire son symbole. Bref, le comité d'organisation a bien fait de retirer les parapluies. C’était une polémique futile qui allait entacher le festival pour rien, surtout que plusieurs extrémistes religieux ont trouvé l’occasion de discréditer l’évènement.
Le jour du lancement le 24 décembre dernier, le président de Transition accompagné de sa délégation sont venus assistés à la cérémonie, durant le défilé devant le président, il y a « remplacement numérique instantané » des habitants urbains de certaines provinces ont mis d'autres habitants ruraux à la touche pour représenter leur région.
L’aspect culturel et plaisant de l’évènement a été assombri par une division latente accompagnée de repli identitaire au sein de certaines communautés. Il y a eu le malentendu entre les ressortissants de la province du Ouaddaï qui se sont retirés du festival pour revenir après. Aussi il y a eu quelques « têtes brûlées », chantres de la haine qui ont formé un cercle en scandant « birti barr râ » à travers les réseaux sociaux qui a choqué le public et à froissé d’autres communautés. Il y a eu également bagarre entre deux femmes en pleine prestation de leur province, de la discrimination communautaire, le retrait de la province de Mayo-Kebbi Ouest.
L'aspect pervers de l’évènement a été l’incivisme du public, mais aussi les harcèlements et les attouchements des filles durant ce festival, les querelles entre les jeunes au milieu de la foule, etc.
L’aspect affaire du festival a laissé plusieurs commerçants amers par rapport aux coûts des stands entre 150 000 à 300 000 sans véritable retour sur investissements, les vendeurs de crèmes glacées, de café, paient 100 000 pour le pousse-pousse. Des vendeurs, venus de loin attirés par les retombés économiques de Dary disent avoir perdus beaucoup d’argent contrairement aux propriétaires de parkings qui sont contents de leurs investissements.
L'élection Miss Dary a suscité des réactions, deux provinces ont refusé de présenter leurs candidates. Ils ont traité cette élection d'impudique. Ils estiment qu’une femme ne peut défiler devant un homme, selon le coran. La candidate de la province du Moyen Chari a remporté l'élection Miss, une polémique a suivi sur les réseaux sociaux.
L’aspect sécurité a été bien géré malgré leur brutalité, les forces de l’ordre ont fait un bon travail. À chaque 5 mètres, il y a un agent de sécurité qui veille. Plus de 100 faux badges ont été confisqués à la rentrée.
L’aspect hygiénique du festival a été catastrophique. Par exemple, l'insalubrité avec des toilettes nauséabondes est à améliorer.
Dans cette grande messe culturelle, il y a plusieurs manquements. Notamment l'absence remarquée des écrivains, des poètes et des conteurs. Les organisateurs doivent pour les prochaines éditions intégrer les femmes et les hommes des lettres. La littérature est un aspect majeur de la culture. Dary ne doit pas être réservé uniquement aux danses folkloriques et aux concerts géants.
Enfin, l'aspect le plus important est les concerts géants. Des grands artistes locaux sont écartés. Le comité d'organisation se défend et affirme qu’une liste a été ouverte pour que les artistes viennent s'inscrire accompagnés de leurs managers. Mais le Comité n'a pas contacté des artistes à dimension internationale comme Célestin Maoundoé, Bâton Magique, etc. pour donner une tribune à des artistes internationaux notamment Naza et Youssoupha plus deux autres artistes soudanaises. Il n’est pas question de fermer la porte à ces artistes, mais il est question de donner le leadership et le devant de la scène aux artistes tchadiens. Malgré les manquements, festival Dary s’est définitivement installé. Et c’est une excellente nouvelle.
Noël Adoum
Le Think tank « Tchad notre patrimoine » a lancé une conférence-débat ce samedi, 21 janvier au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod) sous le thème, « 100 jours du Gouvernement d'Union Nationale de Transition : bilan et perspectives ». Le panel était composé du Pr. Ahmat Mahamat Hassan, des MM. Kébir Mahamat Abdoulaye, Ali Fadil Guiderké, François Djekombé et Ousmane Bechirmi Abdelmoumine. Le journaliste Madjasra Nako a modéré les débats. Reportage.
Pour le Pr. Ahmat Mahamat Hassan, le dialogue et le consensus doivent être le maître mot dans cette phase cruciale, avec pour but de revenir à l'ordre constitutionnel. Il ajoute que la question qui se pose au Tchad c'est la misère et la pauvreté. Elles poussent certains opposants à rejoindre le régime en place, car les personnels politiques tchadiens sont dans le même panier. Il affirme que les institutions judiciaires sont créées pour assurer un État de droit pour enraciner l'égalité des citoyens en 1993 après la conférence nationale souveraine. Il faut une justice militaire et des magistrats spécialisés dans le domaine militaire, a-t-il dit.
Kébir Mahamat Abdoulaye soutient que le bilan du gouvernement d’union nationale est positif. Il fait l’éloge de la révision de la feuille de route qui permet au gouvernement d'avoir une vision sur ses activités, la création de 3 zones économiques : Moundou, Sarh, N'Djamena, la réforme de l'armée, le recrutement de 5000 jeunes à la Fonction publique, le budget de l'État voté déjà en vigueur dont les recettes sont de 1885 milliards, la revalorisation des pensions des retraités, la reprise des travaux suspendus dans certaines provinces, le soutien actif du gouvernement en faveur des sinistrés victimes des inondations, la rentrée des activistes et des politico-militaires au pays. Ce sont d’après lui des éléments concrets qui rendent également positif le bilan du Gun
Ousmane Bechirmi Abdelmoumine, lui, salue l'amélioration de l'électricité, la dette de 600 milliards dont le gouvernement a remboursé 400 milliards. Il souligne la réduction des taxes sur la construction, le financement des projets pour les jeunes. « Il faut que le gouvernement communique sur ses projets. Il faut la création des entreprises dans plusieurs secteurs, car on ne peut pas se développer en autarcie », dit-il.
Le conseiller national François Djekombé, affirme que ce qui s'est passé le 20 octobre ne pourrait plus jamais se reproduire. Quelques soient les bords, les responsabilités sont partagées. « La politique est une science dynamique, je ne peux pas rester éternellement opposant dans la rue. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté la main tendue du président de transition ».
Le dernier intervenant Ali Fadil Guiderké pointe du doigt le problème du chômage des jeunes. Il appelle le gouvernement à aider à la création de plusieurs entreprises afin de recruter les jeunes diplômés qui sont plus de 50 000.
Noël Adoum
Trois mois après leur suspension à la suite de la manifestation du 20 octobre, les partis politiques concernés ont été autorisés hier 20 janvier par le ministre de l'Administration du Territoire à reprendre leurs activités. Quelques leaders de ces formations politiques ont réagi au micro de Ialtchad Presse. Reportage.
Sept partis politiques organisateurs de la manifestation du 20 octobre, Le Parti socialiste sans Frontières (PSF), Les Transformateurs, Rassemblement pour la Justice et l'Égalité des Tchadiens (RAJET), le Front populaire pour la Fédération (FPF), Les patriotes (LP), Al-Takhadoum et le Parti des démocrates pour le Renouveau (PDR) sont autorisés à reprendre leurs activités politiques. Leur suspension est arrivée à terme, selon un communiqué officiel rendu public par le ministre de l’Administration, M. Liman Mahamat.
Cette nouvelle est incongrue pour certains leaders politiques. Ils affirment sur un ton sec qu'ils n'ont jamais reconnu la suspension ni la levée des restrictions, qu'ils jugent illégitimes. C'est le cas du président du Parti socialiste sans Frontières, Yaya Dillo Djerou Betchi. Il affirme à notre micro, « pour nous, c'était une mesure illégale, venant d'une autorité totalement illégale. À partir du 20 octobre, cette junte s'est imposée en faisant un second coup d'État », dit-il. Selon lui, malgré cette décision sa formation politique a continué de fonctionner, mais avec des difficultés, « parce que la junte dispose de la puissance publique et l’utilise contre nos militants qui essayent de s’organiser », estime-t-il. M. Dillo ajoute, « si leur mesure de suspension est levée hier, tant mieux, cela les regarde. Nous continuons la lutte pacifique », a-t-il déclaré. Il estime aussi qu'il est nécessaire de changer de méthode, « nous allons certainement changer de méthode. Pour les futures actions, nous allons probablement nous imposer par d'autres types d'actions telles que, les villes mortes, grèves sèches, etc. », dit-il. Il poursuit, « pour l'instant, nous suspendons les marches, parce qu'ils permettent à la junte de tuer. C'est devenu une sorte de boucherie. Alors, temporairement nous suspendons les marches, mais le combat politique continue. L'espoir est là et il est permis. Nous allons arracher notre liberté », a-t-il affirmé.
M. Dillo n'est pas seul à refuser de reconnaître la suspension ou la levée de cette mesure. Ordjei AbdelRahim Chacha, président, du Rassemblement pour la Justice, l'Équité des Tchadiens (RAJET), partage pratiquement le même avis. « Nous n'avons jamais lâché prise malgré leur mesure. Au sein du RAJET nous n'avons pas reconnu cette suspension », dit-il. Pour Chaha, la lutte continue. Il affirme qu'une marche pacifique du peuple est déjà prévue pour le 25 janvier. « Nous revendiquons le départ sans condition de la dynastie et de la France, une alliée de la dictature », a-t-il confié. Selon lui la France contrôle le sol, le sous-sol, l'espace aérien et même les dirigeants. Il est temps de dire au revoir à ce mal cancérigène, a-t-il affirmé. Il finit par, « je ne suis pas contre la France ou les Français, mais je ne serais jamais d'accord avec sa politique d’ingérence ».
Abderamane Moussa Amadaye
La Société Al-Bihera Tchad a organisé ce samedi après-midi à la grande mosquée d'Adré, chef-lieu du département d'Assounga, 3313 récitations coraniques pour la paix et la stabilité au Tchad.
C'est le préfet du département d'Assounga M. Ali Mahamat Sibey qui a présidé la cérémonie en présence des autorités administratives, traditionnelles et des leaders religieux de la place.
Le directeur de l’entreprise Al-Bihera Tchad Abdelkerim Sinin Adam en collaboration avec le Conseil Islamique du Ouaddaï, ont conclu la cérémonie. L’objectif est d’exhorter les jeunes au vivre ensemble et à soutenir la transition.
Ben Haïdara Kadabio, Adré pour Ialtchad Presse