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L'artiste musicien Bâton Magique à l'état civil Betoudji Kagro Ngaba présent sur scène depuis plus de 13 ans a annoncé dans la soirée du 29 janvier la sortie de son premier album à la couleur internationale, titré « Révolution », le 11 mars prochain. L'album contiendra deux collaborations avec des artistes internationaux. Ialtchad Presse a échangé avec l'artiste sur son nouveau projet.  

C'est sur sa page Facebook que l'artiste musicien Bâton Magique a rendu public la date de sortie de son album « Révolution ». Il a affirmé à notre micro que l'album contiendra 10 morceaux, « c’est une sélection de 10 titres », dit-il. Il assure que 2 sont des collaborations (featuring) avec des artistes internationaux, « j’ai eu la chance d'être accompagné au studio par des chanteurs congolais, il s'agit de Pam Love la congolaise et de Martic le vieux », a-t-il confié. Il affirme que ce projet lui a pris 3 grosses années, pour l'écriture et l'enregistrement, dit-il.

A la question de savoir pourquoi l'album est titré « Révolution », Baton justifie que, « c’est la révolution de la jeunesse africaine dans tous les domaines. Nous allons débuter à réveiller les consciences des plus jeunes africains à savoir défendre les intérêts de l'Afrique et en particulier le Tchad », a-t-il clarifié. Pour lui, cette révolution est d'abord culturelle, « elle est contre l'ingérence des occidentaux dans les affaires internes de nos pays. Il est aussi temps d'arracher notre indépendance militaire », a-t-il affirmé. Il ajoute, « les soldats d'Afrique doivent être aussi bien traiter que l'armée française puisqu'ils courent les mêmes risques...en tout cas le seul moyen de libérer l'Afrique c'est la révolution dans tous les domaines ... sans oublier les religions occidentales qui sont aussi des poisons pour la jeunesse », a-t-il laissé entendre. Il invite la population à se mobiliser massivement le 11 mars prochain à l'espace culturel Talino Manu à partir de 18h pour déguster le nouvel album pour une Afrique et un Tchad libre, une armée libre, pour l'égalité et la justice.

Rappelons que l'artiste musicien Bâton Magique à 4 albums à son actif. « Révolution » est le premier qui répond aux normes internationales de la production musicale professionnelle. Le nouvel Album est accompagné des clips vidéos.

Abderamane Moussa Amadaye

La capitale tchadienne, N’Djamena, a repris avec les coupures intempestives d’électricité dans certains quartiers. Ialtchad Presse a promené son micro ce lundi 30 janvier pour recueillir quelques réactions.

M. Ngassi habite le quartier Ardedjoumal. « Il y a trop de la coupure au motif que le carburant est insuffisance or des citernes sont tous les jours fournis à la société nationale d’électricité (SNE).  Pourtant le Président de transition avait promis la fin d'ici fin janvier 2023. Malheureusement rien n’a changé, la SNE peut faire passer 2 à 3 jours certains quartiers sans leur fournir d’électricité. Certains quartiers cotisent pour donner aux agents de la SNE pour laisser leur ligne. Il faut régler cette situation ».

M. Telba Matnegar est résident du quartier Moursal. « Depuis quelques, il n'y a pas d'électricité dans le quartier. Quelques fois ça revient pour une heure et après plus rien. Le constat est que dès qu’il recommence à faire chaud, l'électricité disparaît. Que les autorités respectent la parole donnée et qu’elle passe à l’action ».

M. Pasambé Talpaye est du quartier Gomba. « Ici il n'y a même pas l'électricité. Je ne me fais pas de soucis. Je suis aux panneaux solaires fourni par Dieu. Ces coupures ne sont injustes pour ceux qui ne reçoivent pas le courant pourtant les responsables eux ont l'électricité chez eux ».

Une femme anonyme du quartier Dembé. « Pas d'électricité depuis 5 à 10 minutes seulement. Pour les délestages, nous ne savons pas les causes. Nous perdons beaucoup de choses de nos aliments. Il fait trop chaud, mais nous supportons. Nous attendons que la promesse des autorités se concrétise. »

Réalisation Ousmane Bello Daouda

La saison 2023-2024 de la ligue départementale de football de première division de Lac Wey, du Logone occidental, est officiellement lancée hier 29 janvier au stade municipal de Moundou.

La cérémonie a regroupé 8 clubs et était présidée par le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh entouré des responsables des services publics et privés, des autorités administratives civiles, militaires et des chefs traditionnels.

Mahamat Ahmat Abba, président de la ligue départementale de football première division de Lac Wey, « du démarrage à la finale est un réel challenge, il y a un long chemin à parcourir qui exige de toutes les parties prenantes, abnégation et sacrifices, pour faire de cette première édition, un modèle d’organisation et de réussite ». Il a lancé un appel aux entreprises, aux personnes de bonnes volontés, qui voudraient accompagner la ligue et les jeunes, il faudra qu’ils se mobilisent et s’engagement pour faire éclore les talents bruts du département. « Le championnat départemental que nous lançons sera le ciment de cette nouvelle ère à laquelle, nous devons, tous, apporter notre pierre », dit-il.

Dans son intervention, le coordonnateur du développement de football de la zone 5 Allado Sylvestre a affirmé qu’il est un secret de polichinelle que le football est plus qu’un sport. « Vous voulez la paix, investissez dans le football. Vous voulez le développement, investissez dans le football. Vous voulez le vivre-ensemble, investissez dans le football. Vous voulez une image positive de votre pays dans le monde, investissez dans le football », dit M. Sylvestre.

Enfin, un match inaugural a opposé Educat FC à Dangoté FC et s’est soldé par un score nul. Signalons que ces deux nouvelles équipes clubs font leur réapparition. Il s’agit de AS Commune et Agri Sport dans ce championnat qui annonce de toutes les couleurs.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Présenté Samedi dernier à la bibliothèque nationale, Mahamat Moussa Absakine Gadaya explique le sens de son livre intitulé “Le Département de Mangalmé est-il le Turc de son histoire politique ? ». Dans ce livre l'auteure fait le flash-back sur « la révolte des Moubi » contre l'injustice tout en soulignant les conflits agriculteurs-éleveurs qui ont ensanglanté le département de Mangalmé en 2022. Reportage.

Le livre "Le Département de Mangalmé est-il le Turc de son histoire ?” composé de 111 pages est scindé en 4 chapitres notamment la présentation générale de la province du Guera, la problématique du retard du développement de département de Mangalmé, les tentatives des solutions relatives aux problèmes de développement et les figures emblématiques originaires du département de Mangalmé et leurs apports dans le développement et la consolidation de la paix.

L'auteur affirme, cet ouvrage met en exergue les questions essentielles afin de connaître l'histoire politique, économique et culturelle de Mangalmé qui est l'un de département du Guera. Il relève qu'il s'est focalisé sur le contexte historique marqué par la « révolte des Moubi » qui a complètement plongé ce département dans un dédale Politique et économique. Depuis cette révolte les Moubi faisaient face à des moments difficiles d'où ils assistent à un drame qui a causé la perte des vies humaines, a-t-il déploré. Il ajoute que, « la révolte qui était au début une lutte contre l'injustice imposée par le pouvoir central a pris une autre tournure ». Selon lui, cette révolte a nourri les germes d’un conflit interne qui s'est soldé par un clivage social entre les Moubi. Dès lors, Mangalmé a porté sa croix à cause de la mésentente entre ses fils, l'analphabétisme, le faible investissement du gouvernement, l'absence d'un cadre de concertation et de réflexion et souvent le comportement radical de la population contre l'autorité de l'État.

Aussi, dans son livre, l'auteur a cité deux éléments qui sont les causes internes et externes de la révolte des Moubi en 1965. Parlant des causes internes, l'auteur déclare que plusieurs habitants de Mangalmé ont quitté leur village pour le Soudan, le deuxième élément remonte de la mésentente des Moubi entre eux et la dislocation des cantons en 3 parties par le président François Tombalbaye, le troisième élément c'est le refus catégorique de l'école des habitants de Mangalmé. Les causes externes quant à elles relèvent de la question de l'État qui considère le département de Mangalmé comme un département des opposants.

M. Mahamat Moussa Absakine Gadaya conclu que la page de la couverture du livre est de couleur noire tout simplement parce que c'est dû « au sang coulé depuis la révolte des Moubi en 1965 jusqu'aux conflits agriculteurs-éleveurs de 2022 qui ont fait plus de 100 morts ». Il appelle les agriculteurs et les éleveurs à vivre dans l'harmonie comme avant.

Noël Adoum

Le rappeur, slameur Djasrabé Kimassoum Yilmian dit Ray's Kim ou encore Bunda Boss du Ghetto et récemment le Mohemed Ali du Game a rendu public le clip de sa nouvelle chanson intitulé « Noir » ce 29 janvier 2023 sur sa chaîne YouTube. Des images et quelques scènes horribles des évènements tragiques du 20 octobre refont surface sur le clip. Ialtchad Presse a échangé cet après-midi avec l'artiste sur le contenu de cette chanson

10h après sa publication, le clip vidéo du rappeur Ray's Kim et porte-parole du Parti Les Transformateurs, réalise plus de 9.000 vues sur YouTube et plus de 1000 j'aime. Un clip que semble apprécier des milliers de Tchadiens sur les réseaux sociaux où depuis ce matin des challenges « Noir » sont lancés. Des personnes s'habillent en noir comme dans le clip pour exprimer leur soutien à l'artiste et aux victimes du jeudi Noir.

Interrogé au téléphone sur le titre de ce nouveau clip, Ray's Kim répond, « Noir parce que le jeudi 20 octobre, le Tchad a connu une des dates les plus sombres qui soit dans son histoire. Une date qui restera planquée dans les esprits des Tchadiens à jamais », dit-il. Le Bunda Boss ajoute, « Noir parce que depuis l'avènement de la junte militaire au pouvoir, dirigée par le fils du défunt maréchal, l'atmosphère ne s'est jamais dépeinte de sa noirceur. Noir pour rappeler aux dirigeants de la transition qu'ils ne sont pas à leur place. Donc, des usurpateurs », a-t-il confié. Selon lui, Noir c'est aussi pour raconter dans les détails, les atrocités de ce jour, pour le documenter, rendre hommage et en fin pour revendiquer justice pour toutes les victimes de cette date, soutient-il.

Au sujet du contenu de cette musique, l'artiste affirme, « cette chanson a plusieurs facettes. Au-delà du fait qu'elle rend homme et demande réparation aux victimes du temps de la junte, elle attire l'attention sur les intentions malveillantes de Mahamat Idriss Deby de se maintenir au pouvoir par tous les moyens et surtout la volonté d'un clan, d'une minorité des Tchadiens à vouloir dicter leurs lois à la majorité », dit-il. Il poursuit, « cette vidéo appelle à la rupture définitive d'avec la dynastie. Elle met en lumière la volonté du peuple tchadien de se libérer de tant d'années de domination clanique et souhaite un bouclier protecteur pour le peuple pour que plus jamais l'on n'abuse de lui comme ce fut le cas en avril, mai et octobre », a-t-il précisé.

À propos du temps d'écriture et d'enregistrement, il affirme que le projet a démarré juste deux semaines après les événements du 20 octobre, « j’ai commencé par mûrir l'idée. Je voulais coûte que coûte me libérer parce que les atroces images du 20 étaient logées dans ma tête », a-t-il renchéri.

Signalons que Ray's Kim est l'un des artistes qui a redonné souffle nouveau au rap tchadien en rappant en Bunda, une langue du ghetto qui ressemble au Nouchi de la Côte d'Ivoire ou au Franglais du Cameroun. Il s'est engagé en politique depuis quelques années pour dénoncer les injustices sociales. Depuis les évènements du 20 octobre qui a coûté la vie à plusieurs de leurs militants, comme son Président, Ray's Kim serait en exil forcé.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Bloc Fédéral publie un mémorandum relatif à la mise en place de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) lors de sa conférence-débat organisée hier 28 janvier au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod).

Le communiqué était lu par Noubathessem Jonathan Boguyanan, était par des organisations de la société civile et des partis politiques fédéralistes qui ont participé aux assises du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) et accepté que la question de la forme de l'État soit soumise au référendum pour une réponse sans équivoque du peuple tchadien, unique détenteur de la souveraineté nationale. Malheureusement, selon eux, cette initiative de DNIS qui avait suscité de l'espoir est torpillée par des forces obscurantistes. Le passage en force des résolutions du DNIS a conduit le pays tout droit aux événements prévisibles du 20 octobre qui ont endeuillé le peuple tchadien, terni durablement l'image de la République du Tchad et fait reculer la démocratie dans notre pays.

Pour le Bloc Fédéral, la mise en place de CONOREC et de ses démembrements dans la précipitation et sans concertation n'est pas de nature à assurer la crédibilité, la transparence et l'acceptabilité de ce qui ressemble désormais à un simulacre de référendum. Il poursuit que ce procédé malheureux pourrait porter gravement atteinte à l'unité nationale, à la paix sociale et à la stabilité du pays.

Le bloc Fédéral rappelle que le référendum sur la forme de l'État est un arbitrage vital pour notre pays. Il ne peut être assuré que par un organe indépendant et impartial pour laisser la population trancher en toute responsabilité et connaissance de cause. Cette question ayant opposé essentiellement deux camps, notamment le camp d'État unitaire et celui de la fédération, cet organe d'arbitrage devra être paritaire. Le Bloc Fédéral estime que la mise en place de la CONOREC, inféodée au gouvernement, est un recul de la démocratie au Tchad et ne saurait être toléré.

Dans le communiqué, il est écrit « le président de la transition doit dissoudre purement et simplement ces organes ». Le bloc Fédéral prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale de ce qui adviendra. Ils les interpellent sur les dérives en cours de nature à imposer par la force, à l'écrasante majorité de la population tchadienne, des institutions contraires à leurs aspirations légitimes.

Noël Adoum

Au cours d'un point de presse tenu ce dimanche, 29 janvier à son siège situé sur l'avenue Maldoum Badda Abbas, la plateforme « le Tchad d'Abord » s'est félicitée de la mise en place de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC).

Dr Adoum Inoua, chargé des Droits de l'Homme de cette plateforme affirme que depuis la fin du dialogue national un climat apaisé où le consensus et la concertation sont les deux mots d'ordre de gestion de la transition. Il félicite et encourage le Président de la Transition pour avoir associé les différentes sensibilités dans la gestion de la Transition. « Notre plateforme a toujours demandé l'implication de la société civile dans les instances et les procédures du référendum en cours et au retour à l'ordre constitutionnel », dit-il.

Au sujet de la polémique sur la CONOREC, « Le Tchad d’Abord », se réjouit plutôt. Et affirme que la commission est équilibrée. « Le Président de la Transition ainsi que le Gouvernement de Transition sont à l'écoute permanente des attentes de la société civile en les impliquant effectivement dans la CONOREC....ainsi que dans le comité Adhoc chargé d'élaborer l'avant-projet de la Constitution », s'est-il félicité.

Dr Inoua demande aux autorités de garder cet élan de gouvernance participative afin d'impliquer davantage la société civile et les autres sensibilités dans les commissions provinciales et départementales avenirs, conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La cérémonie marquant le 31e anniversaire du parti le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) s’est déroulée ce samedi 28 janvier au palais des arts et de la Culture dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale du Tchad. C'est dans une mobilisation joyeuse de retrouvailles empreintes que les membres du RDP se sont retrouvés réunis pour célébrer l’anniversaire de leur parti.

Pour Mahamat Allahou Taher président National, du 29 décembre 1991 au 29 décembre 2022, cela fait 31 ans que son parti est au service de la paix, de l'unité, de la justice sociale, du vivre ensemble et du progrès au Tchad. Pour lui en 31 ans de lutte démocratique malgré les risques et les dangers son parti a atteint des résultats appréciables qui traduisent la justesse de leur engagement. Selon lui, ces acquis indéniables doivent constituer le socle sur lequel leur combat doit se poursuivre avec plus d'intelligence et de discernement. Mahamat Allahou Taher affirme que le RDP reste et restera un parti national de poids sur la scène politique nationale. « Le parti doit compter au-delà des alliances, d’abord sur la mobilisation de ses militants pour réaliser ses objectifs. Sur leur attachement à la paix et la recherche du consensus qui les a conduits à accompagner la transition d'abord le CMT puis cette seconde phase dans l'espoir de mettre fin aux crises récurrentes afin stabiliser le pays ».

Toujours selon M. Allahou Taher, le RDP a fait un choix de la paix et de la stabilité, mais déplore les événements du 20 octobre 2022. Il appelle le gouvernement à créer les conditions de confiance entre les acteurs politiques. Le RDP, dit-il, attend de la transition le renforcement des institutions démocratiques, les libertés, la neutralité politique de l'administration, la mise en place d'une commission électorale nationale et indépendante crédible et impartiale en vue des élections libres et transparentes dans un climat de paix et de réconciliation. « Le RDP condamne toutes les stratégies de déstabilisation de notre pays axées sur la division et l'exploitation dangereuse des lignes de fracture pendant cette phase délicate de transition ».

Une minute de silence a été accordée au président fondateur du parti, le défunt Lol Mahamat Choua et des danses traditionnelles ont mis fin à la cérémonie.

Ousmane Bello Daoudou

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