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Par une notre circulaire, le Président de l'Université de N'Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar a supprimé les congés de Noël et du Nouvel An. Une suspension qui s'explique, selon lui, par le retard dans l'exécution du chronogramme académique 2021-2022. Ialtchad a fait réagir l'exécutif de l'Union Nationale des Étudiants tchadiens (UNET) et quelques autres étudiants ce 22 décembre à la faculté d'Ardemdjoumal.

La nouvelle de la suppression des congés de Noël et de la fête du Nouvel An est tombée hier, 21 décembre. Ce matin à la faculté d'Ardemdjoumal, les étudiants et les qu'enseignants sont présents. Le service de restauration est ouvert et les bus font leurs navettes habituelles.

Toutefois la décision fait polémique et divise les concernés en deux camps.

Nodjitoum Isidore, étudiant à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion dénonce. Il estime que la décision n'est pas nouvelle. Pour lui, elle existe même dans les années antérieures. « Nous constatons avec tristesse qu’à l'approche de la fête, les cours continuent malgré que nous aimerions avoir du temps pour préparer cette occasion qui ne vient qu'une fois par an », a-t-il dit. Selon lui, la suspension des congés est un mal nécessaire. Pour lui, la période de congé est devenue un moment de rattrapage pour les enseignants qui dispensent des cours dans les instituts. « Ils nous maintiennent au cours pour pouvoir finir leur programme, sinon quand les cours vont reprendre dans les instituts, ça sera difficile pour eux de s'en sortir parce que là-bas c'est obligatoire et ici non. Telles sont nos réalités » a-t-il affirmé.

Contrairement à Isidore Nodjitoum, l'étudiant en licence 2 en économie Marceline Kominata satisfaite de la décision. Pour elle, la suppression des congés leur permet d'achever l'année au plus tard en février. Idriss Mahamat Doungouss, étudiant en communication partage le même avis que Marceline. Il estime que les congés ne pourront pas leur arrangé surtout vu le programme inachevé. M. Doungouss pense également que la suppression des congés est une obligation pour le respect du calendrier et l'achèvement des programmes dans un bref délai.

Interrogé sur le sujet, Yaya Barkai Mahamat, Secrétaire exécutif (SE) de l'Union des Étudiants tchadiens (UNET) affirme que c'est une décision mûrement réfléchie. Pour lui, cette année, des retards sont constatés. « les cours ont été suspendus lors du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), les inondations, etc. Ces évènements ont impacté le calendrier», dit-il. Il souligne que les congés vont plomber davantage l'année académique en cours. « Certes nous ne pourrons pas rattraper le temps perdu, mais nous pouvons désormais cesser de perdre de temps tout en exploitant ce congé et finir en beauté l'année », a confié le SE de l'UNET.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Conseil National de la jeunesse du Tchad (CNJT) organise depuis ce matin la première édition du salon de la jeunesse sur l’emploi du 22 au 24 décembre à la Maison de la Femme dans le quartier Karkadjié dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena.

C'est dans une salle pleine à craquer des jeunes venus des 23 provinces du pays qu’a commencé la cérémonie du lancement en entonnant l'hymne national. L'objectif de ce salon est de diagnostiquer la situation de l'emploi, de l'employabilité et de l'entrepreneuriat des jeunes pour dresser un tableau d'ensemble.

Pour Abakar Allamine Dangaya le président du CNJT, la 1re édition du salon consiste à diagnostiquer la problématique de l'emploi et d’identifier des solutions afin d'offrir des pistes de solutions d'emploi pour les jeunes. Selon lui, le salon vise l'amélioration de l'employabilité, la réduction du chômage des jeunes.  M. Dangaya indique qu’il faut élargir l'accès à la formation technique et professionnelle afin de promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes. Ensuite, mettre en place une politique et un plan d'action national pour l'emploi répondant aux exigences de l'environnement national et international.

Mme Fatimé Boukar Kossei Secrétaire d'État à la jeunesse, au Leadership et de l'entrepreneuriat souligne que ce salon contribue à rendre dynamique le marché de l'emploi avec la mise effective des compétences et de l'émergence. Elle soutient que ce sont des mécanismes d'auto-emploi pour apporter une solution aux problèmes de chômage des jeunes. Le salon est un véritable outil d'assurance pour décrocher des emplois durables et de qualité. Pour elle, le salon permettra d'asseoir un consensus à l'image des leçons apprises  sur la promotion de l'emploi des jeunes au Tchad. Elle pense que cela insufflera une dynamique démocratique à la base de sa contribution pour amorcer un véritable développement endogène et durable sur la question de l'emploi des jeunes.

Ousmane Bello Daoudou

En ces temps des fêtes de fin d’année, les ménages ont des difficultés financières. La cause : les prix des denrées alimentaires et produits de premières nécessités passent du simple au double dans les marchés de la ville de Moundou. Et pourtant les autorités de transition ont pris quelques batteries de mesures afin  de réguler cette flambée. Reportage.

L’augmentation drastique des prix de céréales et autres produits de premières nécessités suscite des craintes chez les consommateurs en cette période de fête de fin d’année. Une flambée des prix dans tous les marchés de Moundou, le prix de détail de blé, de la farine a connu une augmentation sans précèdent, bien que la province du Logone soit productrice de l’arachide les ménages font des mains et des pieds pour se procurer 1 litre d’huile. L’année dernière en cette période 1 litre se vendait 1000 F CFA. Il est aujourd’hui à 1500 F CFA. Un sac de sorgho coûte 23 000 F CFA, le sac de riz est à  40 000, le 50 kg de farine de blé à 32500, une boule de savon gros modèle coûte 450, un « coro » de sucre 2 750 francs, un sac de charbon à 5 500.  Les consommateurs moundoulais n’ont que cette question en bouche : comment fêter ?

Une mère de famille se lamente après son retour du marché chercher les cadeaux de noël, « avec 10 000 francs il est difficile d’acheter un habillement complet pour mon enfant de 8 mois. Les habits des petits enfants qui étaient à un prix abordable sont en ce moment plus cher », dit-elle.  Elle rajoute que cette situation vient torde le coût de vie des Tchadiens dont la plupart n’arrivent pas à se procurer un repas par jour. « La fête est une occasion de partages, de joie, de se faire des cadeaux, bref une réjouissance, mais au regard des raisons sociales, elle risque de laisser un goût amer ». Un père de famille affirme que chaque jour est une fête pourvue d’avoir les moyens, dit-il. Mais il se plaint de ne pas avoir la capacité d’offrir de moment de réjouissance à sa famille le jour de la fête. À Moundou, il n’est le seul à cause de la montée des prix, même les salariés ont de la misère.

La vieille des fêtes est une occasion pour les commerçants véreux de monter leurs chiffres d’affaires. Le consommateur, lui, a le choix entre payer ou s’abstenir de fêter en attendant que le gouvernement puisse réguler le prix des marchandises. Mais ça c’est une autre paire de manche selon les moundoulais.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Les travaux techniques  de la 4e édition du festival des arts et de la culture tchadienne, dénommé «Festival Dary» avancent à grands pas au palais du 15 janvier dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena. À 3 jours, tout semble prêt, mais des participants dénoncent des malversations des organisateurs. Reportage.

Contrairement aux éditions antérieures, le festival Dary pour sa 4e édition a été délocalisé de la place de la nation au palais du 15 janvier. Aucune explication n'a été donnée par les autorités à ce sujet. Certaines sources avancent des raisons sécuritaires.

 À 72h de son ouverture, dans toutes les entrées principales du palais des géants hangars en plafond sont placés, des stands d'exposition et des cases toutes faites ou presque sont construits à base de plafond embelli. Chaque case dispose d'une identification provinciale où toutes les provinces du  pays sont représentées par leur particularité. À l'entrée nord-ouest, un ornement de jeux de lumière et des parapluies à la couleur d'arc-en-ciel sont installés. De l'autre côté, en face de la porte d'entrée du bâtiment, une piste de concert est en phase de montage par des ouvriers certains en tenue de protection, d'autres non. Les installations ne finissent pas là. Les ouvriers sont éparpillés un peu partout pour les dernières retouches dans le stand pour l'électrification, la peinture, construction des escaliers en bois, etc.

Israël Olkoumou, ouvrier dit que les travaux sont en bonne marche. « Comme vous pouvez le constater, certains sont en train d'attacher les lumières, d’autres posent les pieds des hangars, etc.», a-t-il confié. Il poursuit que tout rentrera dans l'ordre d'ici deux jours. Le Chef de chantier du lieu qui va abriter cette grande messe culturelle, Khalil Moussa affirme que les travaux sont à 95% et d'ici demain le lieu sera livré au comité d'organisation du festival.

Si tout semble parfait de l'extérieur, les exposants rencontrés sur place se plaignent. Une femme d'une soixante révolue qui a parlé sous anonymat décrit un scandale orchestré par le comité d'organisation. Selon elle, un stand de 3m sur 15 est octroyé à 400.000 FCFA. « Malgré ce prix, il faut passer par un réseau et donner entre 100 et 200 milles de plus », a-t-elle dit. Elle soutient que le prix du stand actuel est injuste. «Quand nous étions à la place de la nation l'année dernière, le stand VIP a été loué à 400 milles FCFA et ici c'est à 1.000.000 ou plus», dit-elle.

Signalons que festival  Dary est une messe culturelle et patrimoniale qui va regrouper toutes les provinces du pays à N'Djamena du 24 décembre 2022 au 21 janvier 2023. Il consiste à promouvoir l'unité nationale, le vivre-ensemble et la cohabitation pacifique à travers des danses traditionnelles, urbaines, des expositions culturelles.

Abderamane Moussa Amadaye

Mounira Mitchalla a animé une conférence de presse pour annoncer un concert géant le 30 décembre 2022 pour la fraternité, l'unité et la paix (CGFUP) à la salle bleue de l'ONAMA  ce 21 décembre 2022 dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena . Ce concert est parrainé par le président de transition, la primature, l’Office National des Médias audiovisuels (Onama), l’Institut Français du Tchad (IFT), et la compagnie aérienne Air France.

Pour Mounira Mitchala, ce concert est un projet novateur de spectacle public en compagnie de plusieurs artistes féminines pour élever la voix afin de rappeler à la population tchadienne que nous sommes tous frères. Selon elle, les multitudes d'ethnies constituent une richesse culturelle pour notre pays. Pour l’artiste, les Tchadiens doivent être fiers d'être le berceau de l'humanité. Les mères, les filles vont monter au créneau pour porter un message de fraternité, d'unité et de paix dans les cœurs à travers des différentes prestations prévues. Elle reprend cette phrase de Nelson Mandela, qui disait, « La politique peut être renforcé par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique ». Elle soutient que la fraternité est la force qui unit la famille nucléaire,  « tu es ma sœur d'une autre mère  » et puis l'unité est un mot cher dans nos cœurs pour le respect de soi et de son prochain. Elle souligne que la femme est la matrice de la vie, elle est la mère de l'art et de la culture pour contribuer à la consolidation de la fraternité, de l'unité et de la paix dans notre pays. Elle affirme que la place de la femme dans notre société doit être restaurée pour lui permettre d'exprimer sa force, son amour, son inspiration et sa créativité afin d'embellir nos vies et mettre de la joie surtout la paix dans nos cœurs, car elle cite un autre ancien président, l’Ivoirien Félix Houphouet Boigny qui disait toujours que la paix n'est pas un vain mot, c'est un comportement.

Ousmane Bello Daoudou

L’ONG Oxfam renforce les capacités des acteurs de la société civile pour participer activement dans tout le processus d’élaboration de la politique foncière nationale au Tchad. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord entre Oxfam et la FAO, intitulé « Mobilisation des acteurs de la société civile dans le processus d’élaboration de la politique foncière au Tchad dans le contexte de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers au Tchad ».

La salle de L’Association tchadienne pour la Non-Violence (ATNV) abrite l’atelier. Ils sont une trentaine des participants venus des 8 provinces méridionales qui verront leurs capacités renforcées en la matière. Le coup d’envoi officiel des travaux est donné par le secrétaire général de la province du Logone occidental Tchouzeube Sindang Basile entouré des autorités administratives civiles et militaires, ainsi que le responsable chargé de la consolidation de la paix de l’ONG Oxfam.

Pour Nadjikong Innocent responsable chargé de la consolidation de la paix de l’ONG Oxfam, ce présent atelier dit-il, vise à mobiliser et renforcer les capacités des acteurs locaux de la société civile pour participer activement dans tous les processus d’élaboration de politique foncière nationale au Tchad.

Dans son discours, M. Tchouzeube Sindang Basile a affirmé que le Tchad ne dispose pas d’une politique foncière avec une vision et des orientations sur le foncier. Pourtant, une politique foncière appropriée au Tchad est considérée comme essentielle par les techniciens étatiques, par les experts et les acteurs de la société civile tchadienne. L’objectif est de clarifier les droits et obligations des différents usagers, promouvoir une gestion efficace du territoire, assurer une gestion durable des ressources naturelles, sécuriser les investissements, améliorer la gouvernance du secteur et créer les conditions d’un développement socio-économique harmonieux, équilibré et durable.

Le gouvernement a permis la mise en place d’un comité de relecture du projet de code domanial et foncier. Il est composé des représentants de 8 ministères, de 5 représentants des organisations de la société civile tchadienne, de l’Observatoire du Foncier au Tchad (OFT), d’universitaires et d’autres experts techniques. Ce comité a joué un rôle important pour relancer la relecture du projet de Code domanial et foncier selon une approche multi-acteurs.

En 2019, la collaboration entre la FAO et Oxfam a été renforcée, en particulier avec la possibilité que la FAO et l’initiative « Land-at-scale » financée par les Pays-Bas et mis en œuvre par OXFAM, appuient aussi le gouvernement dans ses efforts pour améliorer la gouvernance foncière à travers la mise en œuvre d’une réforme inclusive, mobilisant la contribution de divers acteurs et parties prenantes. Cette dynamique, basée sur des actions concertées, a été saluée par le ministère de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme (MATDHU) et, a donné une nouvelle impulsion au processus de révision du code.

Le Ministère en charge des Affaires foncières a sollicité l’appui de la FAO pour entreprendre le processus d’élaboration d’une Politique Nationale Foncière. Il est important précise, M. Basile de reconnaître que la Province de Logone Occidentale a bénéficié de beaucoup de Projets de développement durant les trois dernières décennies. Plusieurs programmes et projets de développement étaient mis en œuvre avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers et notamment celui de la FOA et le Pays-Bas à travers Oxfam qui œuvre pour le bien-être de nos populations, « ce qui doit nous interpeller tous pour apporter notre appui et de la mise en application des connaissances acquises et d’exploitation des Directives volontaires qui sera mis à votre disposition » dit le secrétaire général.  

Il rappelle aux participants notamment, les membres des organisations de la société civile, les autorités coutumières et religieuses à la restitution des connaissances acquises à leurs bases respectives. 

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Comme à l'accoutumée tous les chrétiens du monde célèbrent la fête de la nativité (naissance de Jésus-Christ) le 25 décembre prochain. Durant ces moments de réjouissances, les adultes offrent des cadeaux aux enfants et partagent de bons moments dans la joie qui est celle d'accueillir le Christ (nouveau-né, le divin enfant). La rédaction d'Ialtchad a passé le micro au pasteur de l'église évangélique de Melfi Job Miskine, lors de son séjour à Ndjamena. Reportage.

Noël vient du mot Natalis, en latin, qui signifie « Naissance ». A l'époque, Il existe déjà une fête appelée «Natalis Dominis» c'est à dire la fête du seigneur. C'est au IVème siècle qu'il y a eu un évènement majeur dans l'histoire de l'église à travers l'empire Romaine. C'était l'empereur Constantin qui a décrété que tout le monde doit être chrétien et la religion officielle de l'Empire sera le Christianisme. C'est à cette époque que l'empereur Constantin avait imposé que le 25 décembre sera la date de naissance de Jésus-Christ. Mais bien avant le règne de l'empereur Constantin, le 23 au 24 décembre c'était une date où Rome rendait un culte au dieu «Mithra», un dieu, une idole qui à ses origines depuis le Perse. Et le 25 décembre les Romains rendaient un hommage au dieu «Sol Invictus», c'est à dire le «Soleil Invaincu».

Pour le pasteur de l'église évangélique de Melfi Job Miskine, la fête de Noël est beaucoup plus ancienne car certains disent qu'elle appartient au siècle passé il y a des païens qui célèbrent «la nouvelle lune». Quant aux chrétiens, dans la Bible, les références Mathieu et Luc ne précisent pas la date de la fête mais c'est la naissance de Jésus-Christ qui est venu éclairer la date de 25 décembre. Raison pour laquelle la fête est devenue la célébration de la lumière dans le monde qui éclaire tout le monde. Et cette date a été acceptée au IV siècle. Selon lui, la date de naissance de Jésus-Christ est une nouvelle ère qui commence avec la lumière dans le monde. Pour la communauté chrétienne, cette fête est la nouvelle naissance du sauveur Jésus qui va apporter un changement dans le monde car à l'époque de roi Hérode, Jésus était déjà né et considéré comme un nouveau roi qui vient changer les cœurs et éclairer la lumière pour une vie nouvelle qui va délivrer les gens de leurs péchés après sa mort sur la croix. Il ajoute que quiconque croit en lui sera sauvé. Il souhaite joyeux Noël à tous les chrétiens du monde et particulièrement ceux du Tchad, pour que les gens la fête dans la joie et dans la paix et dans la concorde, ensemble que les gens voient cette naissance de Jésus. Il appelle les Tchadiens de toutes religions à fêter ensemble dans la joie et l'esprit de vivre-ensemble.

Noël Adoum

Un incendie d’origine électrique est survenu dans la soirée du 19 décembre 2022 au marché à mil dans la commune de 3e arrondissement de la ville de N’Djamena. Presque tous les médicaments sont partis en fumées et une somme de 1 million est consumée par le brasier. Les commerçants rencontrés sur le lieu de l'incendie disent qu’une vingtaine de boutiques a brûlé.

Il est 11h dans le marché à mil, tristesse et désolation se lisent sur les visages des commerçants sur le lieu de drame. Abakar Brahim explique que la cause de cet incendie est due aux installations anarchiques des fils électriques.  « Nous sommes en train de fermer nos boutiques, certains sont déjà partis quand la première attaque du feu est survenue. Nous avons essayé de couper les files avec des couteaux malgré la flamme, mais le courant continue et nous a électrocutés, cela nous a dépassés  ». Il affirme que quand la deuxième attaque est arrivée, c’était fini, nous n’avons rien pu sauver. « Tout est parti en fumée », dit-il.

Des commerçants sont montés sur le toit pour éteindre le feu, mais ce n'était pas facile. La boutique de mon voisin qui a commencé à se consumer, dit-il. Les sapeurs-pompiers sont venus avec un retard. Pour Abakar Ali à cause de la boutique de son voisin qui était fermée et a pris feu. « Lui était déjà rentré à la maison, ensuite le feu a contaminé la seconde boutique. Nous avons perdu des millions », dit M Abakar. Il donne l’exemple de son voisin qui a perdu 1 million et sa boutique a plus de 5 000 000 de marchandises, il y a aussi d'autres choses  « Nous ne savons pas le montant exactement combien », ajoute-t-il. Il dit avoir eu de la chance, une partie de sa boutique n'est pas consumée.

Un autre commerçant, Abakar Mahamat Tahir  « j'étais sorti pour aller à l'intérieur du marché. À mon retour, j’ai vu de la flamme dans ma boutique. Je me suis interrogé : qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un m'a dit que votre secteur a pris feu. À mon arrivée les uns et les autres ont essayé d'éteindre, mais tout est parti en fumée. Nous ne pouvons rien contre la volonté de Dieu ».

Enfin, Abdoulaye Abdou Moustapha  « j’étais dans ma boutique, j’ai aperçu que chez mon voisin a pris feu. Je ne savais même pas d’où est arrivé le feu. Nous avons perdu tous nos médicaments. Nous ne savons pas le montant de toutes les pertes subies par les boutiquiers. Chacun de nous a une boutique, chacun sait combien vaut sa boutique ».

Ousmane Bello Daoudou

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