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Dans le cadre des activités de la 5e édition de « 16 jours d’activismes pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles », une campagne de sensibilisation est organisée ce mardi 29 novembre 2022 au rond-point trésor au quartier Farcha par l’ONG la voix de la femme. Reportage.

Lancées le 25 novembre dernier sous le thème : Tous unis : activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et filles, les activités de 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles organisées par l’ONG voix de la femme en partenariat avec le ministère de Genre et de la Solidarité nationale se poursuivent en différé.

Pour Amina Tidjani Yaya, coordonnatrice nationale de l’ONG la voix de la femme, cette lutte  est une lutte nationale, tout le monde doit s’impliquer « ce n’est pas seulement l’ONG la voix de la femme qui est appelée à lutter bien qu’elle fait partie des toutes premières associations qui milite contre la violence faite aux femmes ». Elle ajoute que la lutte contre violences faites aux femmes est une question mondiale.  Partout dans le monde, tous les activismes s’organisent pour éradiquer définitivement les Violences Basées sur le Genre (VBG).  Elle affirme que la VBG ne concerne pas seulement les femmes, mais également les hommes. Il y a aussi des hommes qui subissent certaines violences, « il est tant d’impliquer les hommes, cette année le concept continental « la masculinité positive » lancé par des chefs d’État africains, nous édifie sur les engagements des hommes sur la VBG, maintenant on se base plus sur ce concept  et l’engagement de nos États sur la question de l’éducation de l’éradication de ces violences »,  dit Mme  Amina Tidjani. Elle appelle le gouvernement à multiplier les efforts pour mettre fin aux VBG.

 Evelyne Yadang Banda, présidente d’organisation de cet évènement, indique que chaque novembre, elles décident de consacrer 16 jours pour lutter efficacement contre la VBG « désormais nous ne voulons pas qu’une femme ou fille se fasse violer, violenter ou marginaliser ».

Pour cette édition, plusieurs activités sont programmées à N’Djamena, à Mongo dans le Guerra, notamment, les caravanes de sensibilisation, des émissions radiophoniques et télévisées, des ateliers de renforcement de capacité des femmes, les causeries débats, etc.

Narhinguem Anastasie
Donatienne Rakindang

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale est en mission à Moundou chef-lieu du Logone Occidentale pour une mission de travail.

Dans le cadre d'appui aux coordinations des organisations féminines et aux personnes vivant avec le handicap, la ministre du Genre et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh et son équipe séjournent ce mardi 29 novembre 2022. Objectifs du voyage : appuyer les organisations féminines et les personnes vivant avec le handicap .

Première étape, à son arrivée Mme la ministre a rendu une visite de solidarité, dit son entourage, dans deux ménages des veuves qui ont bénéficié d'une enveloppe dans le premier arrondissement, en présence du gouverneur.

Deuxième étape de sa visite de travail est marquée par une audience de Mme la ministre avec les organisations féminines et les personnes vivantes avec un handicap. Au quartier Djarabé le même geste est posé dans deux autres ménages.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Suite à l'annonce du Procureur de la République de l'ouverture des audiences foraines des manifestants arrêtés le jeudi noir qui s’ouvrira ce mardi 29 novembre 2022 à Korotoro, l'Ordre des Avocats du Tchad a animé un point de presse cet après-midi 28 novembre dans la salle de cet ordre à l'intérieur du Ministère de la Justice et des Droits Humains dans le 8e  arrondissement de la ville de N'Djamena. Selon l’Ordre, c’est une parodie de justice que le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena s’apprête à ouvrir. Reportage.

Le point de presse s'est tenu en présence des avocats du barreau du Tchad et quelques organes de presse . L'ordre des avocats du Tchad affirme qu'après les évènements douloureux du 20 octobre 2022, les forces de l'ordre ont procédé à une vague d'arrestation tant de nuit que de jours frisant des enlèvements et les personnes victimes de ces actes ont été déportées dans la prison de haute sécurité de Korotoro pour y être arbitrairement détenues. Pour l'ordre des avocats du Tchad, le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena a accepté de se rendre à Korotoro suivant un ordre de Justice afin de procéder aux auditions des personnes enlevées puis déportées à cette prison de haute sécurité, c'est en violation de toutes les règles régissant les limites des ressorts territoriaux des juridictions fixées. L'ordre des avocats du Tchad oppose un refus catégorique de plaider devant une juridiction de N'Djamena siégeant en dehors de son ressort territorial à Korotoro dans une prison sans accès à la population aux prétendues audience foraine que dans les ressorts juridictionnels des juridictions et non en dehors de son ressort.

L'ordre des avocats soutient que les faits que les forces de l'ordre ne relevant pas des autorités judiciaires arrêtent, enlèvent puis déportent des personnes pour les détenir arbitrairement à Korotoro avant que le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena et le parquet d'instance près du tribunal puissent se déplacer suivant un ordre de mission ministériel afin de procéder à l'audition sur le procès-verbal d'enquête préliminaire dans ces lieux, car c'est en violation des règles de procédures prévoyant une assistance ou une personne du choix du mis en cause.

Enfin, l'ordre des avocats attaché au respect des droits humains a décidé de cesser toutes les activités sur toute l'étendue du territoire pendant la période de la tenue de cette audience dite foraine à Korotoro et exige que les personnes détenues arbitrairement dans ces lieux puissent être libérées et ramenées purement et simplement à N’Djamena auprès de leurs familles respectives. Il rappelle le gouvernement tchadien à ses engagements internationaux qui l'obligent à prendre cette décision afin d'être considéré parmi les États de Droit qui se respectent.

Noël Adoum

La Carrière de fabrication des briques dans les quartiers de Moundou devient de plus en plus des mouroirs. Trois corps sans vie des garçons sont repêchés dans une flaque d'eau d'une carrière de fabrication des briques dans le quartier Guelkol1 dans le 4e arrondissement de la commune municipale de Moundou ce samedi 26 novembre 2022 vers 16h.

Selon les informations recueillies sur le lieu du drame, les trois garçons seraient en train de pêcher, c'est alors que l'un d'entre eux est tombé dans une partie de carrière de fabrication de briques trop profonde, plus de 3 mètres. Les deux autres garçons en voulant chercher à sauver la vie de leur camarade, ont été aussi emportés, des trous causés par les fabricants de briques.

Les quartiers périphériques enregistrent de plus des cas de décès par noyade à la fin des saisons, souvent pour les enfants aiment se laver et s’amuser dans ces flaques d'eau. Les corps repêchés par des pêcheurs volontaires devant les autorités administratives civiles et militaires ont été remis aux parents. « Les parents des enfants doivent être vigilants en cette période où l'eau se retire » a dit le délégué du 4ème  arrondissement M. Kalimbaye Obed à la population riveraine. La carrière de fabrication des briques constitue un danger public nous interdisons formellement sa pratique à partir d'aujourd'hui, a confirmé le délégué.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

L'association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du Festival de mode et de traditions ont organisé une conférence de presse ce vendredi 25 novembre à la maison de Médias dans le 6e arrondissement de la ville pour dénoncer l'injustice sur l'organisation du projet du festival Dary depuis sa création.

Au cours de sa communication, le représentant de l'association Hissène Adamou Camara souligne qu'ils sont conscients de l'importance de cet événement qui se déroule désormais à la fin de chaque année,  « nous l'avons pensé, écrit et proposé après avoir entamé sa construction en marge, mais pour récompense nous avons été tout simplement balayés ». Il ajoute qu'il est grand temps de corriger cette injustice qui est n'honore pas  notre pays qui en phase de refondation. Pour lui, le Tchad nous appartient tous et la justice doit être désormais le maillon fort de la construction de la paix.

La Cour d'appel a reconnu la légitimé du projet du festival Dary à l'association tchadienne des couturiers formateurs et condamner les promoteurs dudit festival puis demande à l'État de réparer les torts qu'ils ont causés, affirme M. Camara. Car, toujours selon lui, cette manière de faire tant d'écriées par les Tchadiens est contraire aux engagements du président de transition. Pourtant la 4e édition qui doit normalement se tenir en parfaite collaboration avec le l'association et les promoteurs est malheureusement en train d’être organisé en marchant sur la justice par les individus qui pensent qu'ils sont au-dessus de la loi, qu'aucune justice ne les fera fléchir.

Enfin, l'association met en garde les personnes qui veulent induire la justice en erreur à travers une voie de recours irrégulière. Elle interpelle la plus haute autorité à faire appliquer la loi conformément aux résolutions de Dialogue national inclusif et souverain et aussi à l'engagement du président de transition de faire du Tchad un pays juste et équitable.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Lévis

L’association WOLHANG Vérité pour le changement ont posé un acte à caractère humanitaire à l’égard des blessés de la manifestation du 20 octobre et ceux victimes du conflit intercommunautaire de Krim Krim à l’hôpital provincial de Moundou ce vendredi 25 novembre 2022. Objectif : réconforté les blessés et passer le message de paix, le tout accompagné des boules de savons et une enveloppe remise à chaque blessé.

En remettant le don au bénéficiaire Dionmba Donatien chargé à la protection de l’environnement a souligné que ce geste vise à réconforter les innocents lésés dans leurs droits. Sans la paix un pays ne peut pas se développer, nous demandons au gouvernement de s’investir pour que de tels actes ne se reproduisent plus. Si aujourd’hui nous sommes arrivés à cet incident, c’est suite aux mécontentements de la population, nous interpellons l’État pour intervenir du côté des blessés et qu’il puisse trouver la paix définitive, ajoute-t-il. Par rapport au comportement de force de l’ordre ayant occasionné des morts d’homme lors des affrontements du mardi 22 novembre à Krim Krim Dionmba justifie cela d’un laissé aller.

 Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Ce jeudi 24 novembre 2022, a eu lieu la cérémonie de présentation du livre “«Re» prenez votre vie en main pour devenir la meilleure version de vous-même” de Halimé Ali Abbas à 16h00 dans la salle bleue de l'Office Nationale des Médias Audiovisuels (ONAMA). Reportage.

C'est dans une ambiance chaleureuse remplie d'un monde tout couleur, responsables administratifs, politiques, étudiants, élèves, et famille ont répondu présent à la cérémonie de dédicace du livre de Halimé Ali Abbas. Le livre intitulé "« Re» prenez votre vie en main pour devenir la meilleure version de vous-même” est divisé en trois parties, 5 chapitres et 195 pages.

Dans la première partie, l'auteure évoque la prise de conscience et le développement personnel. Pour elle, on a qu'une seule vie qui peut s'arrêter à tout moment. Elle affirme qu'il faut jouir de notre vie afin de développer notre potentiel sans passer à côté de notre vie.

Dans la deuxième partie, elle souligne la connaissance, la confiance et la prise de responsabilité. Le livre présente des techniques et des méthodes avec une question qui sommes-nous ? Le livre invite à avoir une idée de nos forces et faiblesses. L’auteure rapporte, travailler sur soit c'est apprendre à gérer ses émotions afin de mieux vivre avec les autres. Elle s'interroge sur comment bâtir son avenir à travers les échecs ? Pour elle, il faut nécessairement passer par la prise de conscience et la responsabilité face à tout aléa. Mme Halimé décrit à ces lecteurs les techniques de maîtrise des émotions pour booster sa confiance et atteindre ses objectifs. Car pour elle, notre qualité de vie est le reflet de nos émotions. Dans le dernier chapitre, elle appelle ses lecteurs à prendre une décision cruciale peu importe les circonstances tout en définissant ses désirs et fixer des objectifs puis travailler sur soi et de tenir bon au quotidien.

Enfin, l'auteure dit que la raison pour argumenter ce livre vient de longues années d'études et d'expériences cumulées. Elle a voyagé à travers le monde pour apprendre cette connaissance, « Comment s'en sortir, comment faire pour vivre ».  Ensuite, elle insiste sur le devoir de responsabilité vis à vis de notre comportement. Car reprendre sa vie en main c'est avoir la confiance.

Noël Adoum

À l'occasion du mois du livre et de la lecture, 6e édition 2022, Laring Baou a organisé un atelier d'écriture ce jeudi 24 novembre à la bibliothèque nationale dans le 5e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. Au  centre de la formation, plusieurs sujets liés à la lecture ont été abordés.

L'objectif de cette formation est de montrer aux participants les techniques d'écriture, comment écrire, comment doit être un livre. Montrer, raconter ce qui est une technique souvent utilisée par les écrivains pour permettre au lecteur d'éprouver l'histoire par l'action.

Bakit Ahmat Abdelmakim  participant et directeur d'étude du Collège d’Enseignement général (CEG) de Gassi  se réjouit de cette formation. « Nous avons bien bénéficié de cette formation, c'est une formation pertinente qui nous a donnés des idées sur l'écriture  ». Pour lui, seule la lecture libère. À l'échelle mondiale beaucoup des pays sont développés à travers la lecture et si nous voulons un bon développement dans notre pays il nous encourage l’habitude la lecture, dit-il. Il ajoute que la jeunesse tchadienne ne s'intéresse pas à la lecture, si cela continue on aura une jeunesse dangereuse dans l'avenir.

Laring Baou précise que la lecture est en train de reculer même dans le pays développé. Donc, il faut faire la promotion du livre pour l'intérêt de la lecture parce que de nos jours les lecteurs téléchargent les livres, ils lisent aussi les informations qu’à travers l'intérêt.

Au sujet des Tchadiens et la lecture, Laring Baou explique que la précarité tue la vie des Tchadiens. Ils ont faim. Certains sont dans la misère et d'autres dans les soucis du quotidien. Ces problèmes freinent leurs envies de lecture. « Sortir le matin, chercher quoi manger est leur principale préoccupation. Donc, tout ce qui est loisir ne les intéresse pas ».

Essibeye Lévis

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