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Le comité olympique et sportif tchadien a lancé ce  05 décembre à l’Institut Nationale de la Jeunesse et du Sport (INJS) la semaine d’excellence sportive 1re  édition, sous le thème « Paix et cohésion sociale ».

Cette semaine d'excellence sportive est lancée afin de mieux préparer les compétitions mondiales qui sont en cours, mais également pour prouver  à l’opinion que le sport est un élément catalyseur de la paix et de la cohésion sociale. Il permet aussi de mettre en exergue les talents des athlètes tchadiens, disent les organisateurs.

Son Vice-président Bani Gata Goulou dit avoir l’obligation de créer les activités sportives parce que cette année est déclarée par le président de transition, une année de sport. Comme l’année tire à sa fin, le Cost a décidé d’honorer la parole présidentielle et d’aider le gouvernement dans sa politique pour que la jeunesse se mette en synergie autour du sport. Cette semaine consiste aussi à montrer le travail effectué par la fédération pour faire la promotion des athlètes.

Malheureusement, par manque de budget, parmi les 15 disciplines, 12 ont répondu présents pour participer. Durant ces 7 jours de compétition, les 12 fédérations sportives présenteront des activités dans les différents centres retenus pour la circonstance. Il s’agit du taekwondo, judo, karaoké, lutte, tir à arc, athlétisme, basket, etc.

Le vice-président signale que la semaine d’excellence est à sa 1ere édition. Il se déroule donc à l’échelle locale au niveau de N’Djamena. L’idée est de faire que les prochaines éditions puissent impliquer toutes les régions.

Donatienne Rakindang
Narhinguem Anastasie

Par une décision rendue publique samedi 03 décembre dernier par la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA) a suspendu le journal SALAM Info et son «Directeur général» Martin Inoua Doulguet. La HAMA reproche, la non-conformité du journal avec le texte régissant la presse au Tchad, la posture de défiance et de dénigrement continu par M. Inoua Douglet vis-à-vis de l'institution régulatrice des médias au Tchad et enfin le Directeur général de Salam Info ne dispose pas d'une carte professionnelle de journaliste, selon la HAMA. Cette suspension fait couler beaucoup d’encre. Le coordonnateur de Mouvement Citoyen pour la Préservation de la Liberté (MCPL) M. Sosthène Mbernodji réagit. Reportage.

Le journal Salam info et son Directeur de Publication Martin Inoua Doulguet ont été suspendus par la HAMA de toute parution (papier et numérique) jusqu'à l'obtention d'une nouvelle déclaration de parution auprès du Procureur de la République, près du Tribunal de Grande instance de N'Djamena et ensuite la suspension de Martin Inoua Douguet de toute activité journalistique jusqu'à l'acquisition de la qualité de journaliste.

Après la suspension du journal, le coordonnateur du MCPL M. Sosthène Mbernodji estime que cette décision est cynique et qualifie cette suspension de deux poids deux mesures. Pour lui, la HAMA est en train de surpasser ses prérogatives. « Elle ferme hermétiquement les yeux sur tout ce qui se passe dans les médias publics », dit-il. Il soutient que lors de la manifestation du 20 octobre dernier, aucun média public n'a parlé de la répression. Il est surpris qu’un après-midi, ces mêmes médias publics parlent de point de presse du Premier ministre. Pour lui, du point de vue professionnel, qu'il y a un problème.

M. Sosthène Mbernodji n'a pas manqué de dénoncer la suspension ou mise en demeure des certains médias privés notamment la radio paysan à Doba, la radio Terre nouvelle à Bongor et tout récemment le journal Salam info de N'Djamena. Pour lui, certains journalistes des médias publics ont rangé de côté l'éthique et la déontologie qu'ils ont apprise durant leur formation universitaire et se contenter du griotisme pour plaire aux rois. Il souligne qu'un média d'État fonctionne grâce à l’argent du contribuable, mais n'est pas le média d'un régime. Pour lui, la décision intervenue au lendemain de la journée et de la démocratie (1er  décembre) remet en cause ces valeurs. Il estime que la question de la conformité juridique du journal Salam info est un prétexte parce que l'autorisation et la déclaration de parution ont été attribuées par le Tribunal de Bongor. La ville de Bongor fait partie de la République du Tchad. Et donc, « le journal Salam info n'a pas besoin pour s'implanter et paraître dans d'autres villes du pays d’une autre autorisation», dit-il. Il affirme que la HAMA s'est érigée en tribunal et sanctionne tout organe de presse qui critique sa gestion.

Noël Adoum

 

Après la commémoration de la journée internationale le 03 décembre 2022, sous le thème « Des solutions transformatrices pour un développement inclusif de l'innovation dans la création d'un monde accessible et équitable ». Ialtchad Presse s'est entretenu avec quelques personnes vivant avec le handicap.

Célébrée chaque année depuis 1992 à l'initiative de l'Organisation des Nations Unies (ONU), le 3 décembre est la journée internationale des personnes handicapées. Elle vise à promouvoir la compréhension des questions de handicap et à mobiliser le soutien pour la dignité, le droit et le bien-être des personnes handicapées.

Une remise de matériels au Réseau des personnes handicapées du Tchad (RAPHAT) ce 4 décembre au quartier Amriguébé dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne.

Pour Achta Radia Abdoulaye Secrétaire général provincial de Sila de RAPHAT, s’interroge si cela vaut la peine de fêter cette journée ? Pour elle, cette journée est une occasion de changer le regard sur les personnes handicapées malheureusement ce n'est pas le cas, dit-elle.

Parlant des difficultés des personnes handicapées surtout celle de la province du Sila, elle affirme,  « il nous manque des tricycles, des moyens pour les activités génératrices de revenus et l’accès aux études supérieures ». Selon elle, les hautes autorités cherchent à tout prix à satisfaire les personnes handicapées dans la généralité, mais il y a certains individus à côté qui profitent pour nous écarter tout en nous regardant avec mépris. Elles traitent la question des personnes handicapées comme si c’est une question de charité. « Il faut changer de paradigme, il faut se battre pour gagner notre vie car le problème des personnes handicapées n'est pas dans la pensée  ».

Taryam Michael Secrétaire Général Adjoint du comité national Paralympique affirme que par le passé, les concitoyens négligeaient la question des personnes handicapées. Les handicapées rencontrent d'énormes difficultés dans la vie active par exemple la grande partie des édifices publics sont construits en étages et les concepteurs n’ont pensé aux personnes handicapées. « Toutefois avec la loi 07 les choses vont s'améliorer au fur et à mesure ».

Pour Galmaye Moussa Abderamane, président national du réseau des personnes handicapées du Tchad et Conseillère nationale représentante de la personne handicapée a offert des matériels du bureautique pour améliorer les conditions de travail des personnes handicapées.

Dans la même d'ordre idée Mme Haram Alkhali Moussa affirme,  « je voudrais féliciter tous les activistes de la question du handicap et lancer un appel aux autorités nationales et aux partenaires d'œuvrer davantage pour l'inclusion et le développement intégré en faveur des personnes handicapées ». Elle rajoute,  « j'offre au Réseau des personnes handicapées du Tchad est une expression de mon engagement personnel pour la cause du handicap, une cause noble et humaniste ».

Ousmane Bello Daoudou

Bet-Al-Nadjah  a lancé officiellement le marché des produits locaux  du Tchad ce vendredi 02 décembre dans les locaux de l’Institut Français du Tchad (IFT). A cette occasion, Ialtchad Presse s’est approché des producteurs pour recueillir leurs avis sur la transformation de leurs produits.

Pour Assane Sigui Sandrine, Directrice de « Star Up zass Bio », qui fait dans la transformation de gingembre granulé, poudre de moringa et bien d’autres, ses produits transformés sont naturels et sont destinés aux Tchadiens et a tout le monde « quand on produit, c’est d’abord pour la population locale et ensuite, les autres vont en profiter ». Au sujet de la cherté de ces produits transformes au Tchad, elle affirme qu’ils ne sont pas chers. Et que les prix sont fixés en fonction des dépenses évaluées « les produits bruts sur le marché sont très chers. En plus de cela, il y a le problème d’emballages qui s’ajoute. Parfois ce sont des emballages qu’on ne peut pas trouver ici au Tchad. Il faut faire la commande ailleurs, tout cela coûte cher », explique-t-elle. Selon elle, beaucoup des producteurs n’arrivent pas à faire valider leurs produits transformés par le CECOCDAT, puisque pour qu’un produit soit validé, il faut payer une grosse somme « pour un entrepreneur qui vient de se lancer, ce n’est pas facile, parce que, pour valider ou confirmer, il faut payer très cher, et comme s’il est à son début, c’est compliqué. C’est ce qui fait que beaucoup des produits ne sont pas validés. En tout cas, pour l’instant, nous les transformons et les vendons dans l’informel en attendant »

Djiraimadji Fulgence, responsable commercial de l’établissement douceur méridionale, qui fait dans la transformation d’huile de kournaka et de karité,dit que ses produits sont chers à cause de la rareté des produits bruts sur le marches, toute de meme, ils s’arrangent pour que leurs produits soient a la portés de la majorité des Tchadiens. Il confirme qu’il y a de l’échentillon au niveau de CECOCDAT et qu’ils attendent le résultat pour avoir plus de connaissance sur la composition chimique et la certification de CECOCDAT. Djiraimadji Fulgence interpelle la population tchadienne de valoriser les produits locaux du Tchad afin que les autres s’intéressent également à nos produits comme ça se passe ailleurs.

Agalebago Barnabas, producteur de thé Kinkileba, confirme que  les produits transformés au Tchad sont chers. « C’est normal parce que les taxes fixées  sont très élevées. Il confirme par la suite que ses produits sont vérifiés par le CECOCDAT « j’ai amené mes produis chez CECOCDAT pour validation. Ils ont été retenus pendant 6 mois avant que je ne puisse les retirer. Et les mettre en vente ». Il conclut que ses produits sont des produits naturels qui sont à la portée de tous les Tchadiens et également les étrangers.

Narhinguem Anastasie

Festival Hip-hop « Junior Yalade Goumoufock » 6e édition a démarré à la maison de quartier de Chagoua dans le 7e arrondissement de N’Djamena ce vendredi 2 décembre sous le thème  « la non-discrimination et l'inclusion pour chaque enfant  »

C'est dans une ambiance tricolore bondée des petits enfants filles, garçons, des adolescents de tout âge et des adultes ont rempli l'espace de la maison de quartier Chagoua dès 16h avec de la musique assurée par des enfants qui criaient de joie.

Selon Bonon Roukika Augustin artiste, Porte-parole des enfants, l'objectif est de contribuer à la promotion des droits des enfants à travers les activités artistiques et culturelles.

Pour lui, le festival offre une plateforme d'expression et de plaidoyer aux jeunes sur les thématiques et les problèmes prioritaires de tous les enfants et aussi sensibiliser les communautés à un changement de comportement positif en faveur des enfants, car ils sont nés égaux et ont les mêmes droits. Et donc aider à éclairer sur la question de la Non-Discrimination et de l'inclusion ou à connaître leur droit et en être des ambassadeurs .

Il affirme que tout jeune tchadien âgé de 10 à 14 et de 15 à 18 ans peut compétir dans les rubriques programmées qui sont : rap, poésies, slam, interprétation et danse hip-hop.

Bonon Roukika Augustin affirme que le festival hip-hop junior appelé sous vocal  « Yalade Goumoufock  » en Arabe locale qui signifie  « Les enfants, levez-vous » est un grand événement culturel qui donne l'opportunité aux enfants à l’expression de leurs potentialités artistiques en toute quiétude, de donner leur opinion sur toutes les questions qui les concernent et de participer au développement du Tchad.

Depuis sa création, le festival a eu plus de 1500 participants qui sont devenus des ambassadeurs de la promotion de leurs droits fondamentaux, dit-il.

La finale se déroulera à la Maison de la Femme le 23 décembre.

Ousmane Bello Daoudou

Jeudi 1er  décembre a été lancé le marché des produits locaux du Tchad au sein de l'Institut Français du Tchad au quartier Ardebdjoumal dans le 3e arrondissement de la ville de N'Djamena. Plusieurs jeunes et moins jeunes ont choisi eux-mêmes de devenir entrepreneurs et s’occuper de la marque de leurs produits. Reportage.

Depuis quelques années, des jeunes émergent dans le monde entrepreneurial tchadien et se distinguent départ leurs fabrications originales. Ces entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à s'investir et fonder leurs business. De la transformation à la modernisation des produits locaux et artisanaux, la conservation des aliments, la mode et la valorisation des produits artisanaux et locaux ou encore la parfumerie, ces jeunes révolutionnent la culture d’entrepreneuriat au Tchad.

En marge du marché des produits locaux du Tchad qui se déroule du 1er au 4 décembre, les produits présentés par les jeunes occupent une bonne place. Parmi les noms de leurs petites entreprises figure, 2i cosmétique, Dodo Kari d'or, Tchad craie et plusieurs objets artisanaux, etc.

Abakar Mahamat Adam artisan, affirme qu'il fabrique ses objets à base de cuivre et d'argent. Pour lui, ses produits c'est pour faire honneur du pays. Il appelle les Tchadiens à s'intéresser aux produits locaux.

Djedanem Mbaïndoum, commerçant de l'entreprise Tchad craie,  affirme qu'ils ont créé cette marque afin de réduire le taux de chômage. Il poursuit qu'ils ont emporté les matières premières de l'extérieur tels que les calcaires et le plâtre. Cette entreprise a été en 2020. Ils appellent la population à consommer la craie locale fabriquée au Tchad.

Agueleabo Barnabass produit du Kinkéliba, il s'est lancé dans l'entrepreneuriat il y a 2 ans, il fait la commande de ses produits depuis Abéché et Moundou. Il soutient que ses produits ont été analysés et vérifiés au laboratoire, il détient son certificat depuis 2020. Il fait la livraison partout dans certains quartiers de N'Djamena.

Noël Adoum

À l'occasion de la journée mondiale, du SIDA les jeunes de la Maison de quartier de Chagoua a organisé une journée de dépistage Ialtchad Presse a baladé son micro pour recueillir les avis de quelques jeunes. Voici leurs avis.

Patricia Tamlar : « De nos jours, on ne connaît pas qui est qui, je fais mon test, c'est la santé avant tout. On ne sait jamais, il faut être en santé tôt que tard. Comme dit un Adage  « mieux prévenir que guérir ». Le VIH ne se voit pas à l'œil nu donc il faut faire son test pour se rassurer et être en bonne santé. C'est très important   ».

Olivier Kagane :  « Je suis venu à la maison de quartier de Chagoua pour assister à la sensibilisation sur VIH /SIDA et faire le test de dépistage . Je me suis dépisté pour contrôler ma sérologie. La protection, la fidélité oui, mais il faut contrôler de temps en temps.  Je viens de retirer mon résultat. Au début j'avais peur, mais maintenant ça va »

Djivira Clémentine :  « J'ai assisté à la conférence et je me suis fait dépister pour me protéger et prendre des mesures afin de ne pas contracter la maladie. C’est aussi pour être en sécurité et en bonne santé et pour ne pas contaminer les autres. Mon résultat est négatif ».

Halimé Mahamat Seid : « Le dépistage consiste à faire connaître sa position sérologique.  Je suis satisfait et je demande à mon mari de se rendre au centre de santé pour bien gérer notre foyer ».

Ousmane Bello Daoudou

Une conférence-débat a eu lieu ce 1er décembre 2022 à la maison de quartier Chagoua dans le 7e à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Placé sous le thème  « le VIH /SIDA en milieu jeune et l'importance de vaccin contre le Covid- 19 ». Dans sa présentation, Stéphane Boyahre a axé son intervention sur les causes, les conséquences et les solutions pour éviter la contamination du Virus du VIH. Selon lui, ils ont parlé sur le comportement de jeunes sur la prise de l'alcool, et aussi le manque d'orientation sur la sexualité. Pour lui, ce sont des causes principales qui favorisent la contamination au VIH en milieu. Parlant de la solution « nous avons conseillé aux jeunes de prendre conscience en suivant le conseil de parents et aux parents d'assumer leur responsabilité sur la sexualité et bien d'autres maladies », martèle-t-il.

Il a aussi été question du gouvernement qui doit doter les maisons de quartiers de la capitale avec matériels et les dispositifs pour bien éduquer les jeunes. Enfin les conférenciers ont plaidé pour la création d’un centre de dépistage dans toutes les maisons de quartier. Ensuite, parlant de l'importance du vaccin de la COVID-19. C'est une maladie qui a fait rage dans sa spécialité dont il est important de prendre son vaccin.

Pour Kabanadiel Frédéric, les activités menées en faveur de la journée spéciale du SIDA, il affirme qu’ils ont débattu des causes, des conséquences et des solutions à appréhender afin d'éviter les infections. Pour lui, les différentes causes sont le civisme, l'adolescence comme est une période d'essai et les conséquences la stigmatisation des personnes et l’abandon des cours. Il faut aussi être fidèle à son partenaire.

Abdelkader Mahamat Amine Directeur de la maison de quartier Chagoua affirme, « les activités que nous organisons sont liées à la journée mondiale du SIDA. Nous avons assisté à la conférence-débat puis le Théâtre forum qui montre aux jeunes les modes de transmission pour bien se protéger».

Ousmane Bello Daoudou

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