La direction de la douane du Tchad a organisé la journée internationale de la douane 1re édition ce jeudi 26 janvier dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.
C’est dans une ambiance de partage entre les douaniers, les opérateurs économiques et les transitaires que la cérémonie a commencé.
Pour le directeur général de la Douane Ahmat Abdelkerim Ahmat durant une semaine, la douane a placé les discussions au cœur du capital humain afin de contribuer à la réalisation des objectifs communs. Il indique que la Douane doit collaborer avec le monde universitaire dans le domaine scientifique pour améliorer les compétences afin de mettre un plan stratégique pour atteindre des objectifs qui consolident et augmentent les recettes. Selon lui, la douane doit implanter une culture organisationnelle qui lutte contre la corruption. Et qui renforce l'intégrité de la Douane. Il invite les administrateurs à adopter un système cohérent et complet de gestion de connaissances qui favorise l’entrée des recettes dans la caisse.
« La douane doit éviter la perte de mémoire organisationnelle de sorte que les erreurs ne soient pas répétées et que les expériences soient transmises d'un service à un autre », dit-il. La douane contribue à faciliter les échanges économiques entre les pays afin de protéger les citoyens contre les trafics.
Le ministre des Finances Hamid Tahir Guilin affirme que grâce à l'informatisation les recettes douanières ont augmenté de 40%, soit des recettes de 560 milliards. « Il est difficile de réformer, mais je demande aux uns et aux autres de changer de comportement pour que les Tchadiens soient fiers de leur Douane. Il faut appliquer les mêmes règles à tous les opérateurs économiques et revoir les affectations des agents », dit-il. Toujours selon le ministre, il faut tisser de coopération avec la douane étrangère et les impôts locaux enfin d'atteindre l'objectif de 1000 milliards d'ici 2 à 3 ans.
Ousmane Bello Daoudou