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Les épreuves du concours d’entrée à l’institut national de la jeunesse et sport session 2022 ont démarré ce jeudi 24 novembre dans les locaux de l’école normale des instituteurs de Moundou (ENIM) sous la supervision de la délégation de la jeunesse et sport du Logone occidental.

Plus de 200 candidats repartis dans les deux branches à savoir conseiller d’animation de la jeunesse, et le professeur adjoint d’éducation physique et sportive composent ce concours. Le démarrage des épreuves est donné par le secrétaire général du département de Lac Wey, en présence des délégués, ainsi que le président du centre et les responsables des forces de défense et de sécurité .

Le secrétaire général du département du Lac Wey Tordjibaye Ngarhouba a affirmé que le gouvernement tchadien est soucieux du bien-être et de la formation des jeunes, «  c’est vous permettre aux jeunes d’embrasser une carrière professionnelle. Un concours c’est une compétition, on ne peut que retenir que les meilleurs , on espère que tous les candidats sont des meilleurs , chacun doit travailler selon ses compétences pour pouvoir décrocher ce concours », dit le secrétaire général du département de Lac Wey Tordjibaye Ngarhouba.

Pour être admis à un concours on doit faire confiance à ce qu’on écrit, renchérit-il. « Faites un travail méthodique avec sérénité, je pense que chacun d’entre vous y arrivera » conclut le secrétaire général du département.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Les prix des différents légumes explosent sur les marchés de la capitale tchadienne, N’Djamena. Cette hausse est dans toutes les causeries des marchés et des ménages. Ialtchad Presse est allé constater cela sur les marchés. Reportage

Selon maman Angel vendeuse au marché  à mil, les légumes étaient cultivés à N’Djamena au bord du fleuve Chari, mais ces derniers temps avec les inondations ont submergé l’espace réservé à cette culture.  La plupart des légumes verts proviennent du Cameroun, sauf les carottes qui viennent du lac Tchad. C’est la principale raison de l’augmentation vertigineuse des prix. Pour maman Angel, si elle continue ce commerce c’est parce qu’elle n’a pas trouvé mieux. « Je ne sais pas faire autre chose. Je préfère faire cela que de rester à la maison ».

Une autre vendeuse de légumes Mme Madame Mounyom  Denise vendeuse , « un sac de légumes ( oseille, gombo, épinards, etc. ), coûtait avant les inondations environ 2 000 F, mais depuis quelques semaines le prix d’un sac de légumes peut aller jusqu’à 9 000 à 10 000 F. Mais, même à ce prix, il faut sortir très tôt le matin pour pouvoir en trouver. Quelques rares légumes arrivent de Mandalia et d’autres de Kousserie, ville camerounaise à la frontière ». Toujours selon Mme Denise depuis quelques jours elle re vend à perte, « je n’arrive pas vendre et à récupérer mes dépenses. Les légumes coûtent cher, les clients n’achètent pas aux prix fixés. Moi je ne peux pas vendre sans faire une petite marge de profit. Ce n’est pas possible »

Sur les places des différents marchés, par exemple les prix du « coro » d’oignons et de l’ail variaient entre 1500 à 2000 F. Actuellement, le « coro » d’oignons est entre 3 000 à 3 500f, celui d’ail est monté juste qu’à 7 000 F. Le vendeur des oignons Brahim dit « en ce moment les oignons sont chers, simplement parce les cultivateurs travail encore sur le mil, la récolte des oignons est prévue plus tard en décembre.

Enfin,  la ménagère Rosalie  dit que la hausse de prix des légumes au marché n’aide pas les ménages qui en consomment beaucoup. « Quand j’arrive au marché, je ne sais pas quoi acheter pour faire la cuisine tellement c’est dispendieux, cela m’énerve alors que les légumes sont très importants dans la cuisine. J’ai hâte que ces eaux baissent afin qu’on retourne à nos gombos », a-t-elle conclut.

Donatienne Rakindang

La coopérative Femme et Synergie en partenariat avec l’agence de l’État turque ont coorganisé une formation en transformation des produits locaux. La cérémonie du lancement a eu lieu ce mercredi 23 novembre à la Maison de la Femme.

Ce sont 50 femmes à former avec pour objectif de valoriser les produits locaux et permettre à ces femmes d’entreprendre à base de la transformation des produits locaux.

Selon Amouna Hissein, vice-présidente de la coopérative Femme et synergie, cette coopérative est une plateforme de transformation des produits locaux : ails, oignons en épices d’assaisonnement des produits locaux, etc. « Nous avons des machines de transformation comme les séchoirs électriques qui nous permettent de sécher les condiments verts et autres. Nous avons des moulins qui permettent de les rendre en poudre avant la transformation », explique-t-elle. Les épices transformés en produit final comme en jus de gingembre, et bien d’autres sont vendus au l’intérieur du pays ainsi qu’à l’extérieur, ajoute-t-elle.

Pour Vedat Bass, le coordonnateur de Tika, « former une femme, c’est formé toute une société », c’est dans ce sens que son agence apporte son aide pour renforcer la capacité de ces femmes et les outiller avec les matériels consommables et non consommables pour leur permettre d’être indépendantes « on leur apprend d’abord à transformer les produits en épices, puis leur montrer comment vendre sur le terrain », a-t-il souligné. 

Cette formation qui se déroule du 23 au 30 novembre regroupe les femmes démunies, des veuves et des filles mères issues de différentes associations de la ville de N’Djamena.

Haoua Adoum Ibeth
Narhinguem Anastasie

Lancé depuis le  21 novembre dernier les travaux du festival Djanvi poursuivent son chemin  dans le Musée National au quartier Amriguébé avec de différents types des formations et des compétitions.

« Djamvi » signifie N’Djamena vie. C’est un concept de festival qui est à sa 15e édition. Il s’interroge ou enseigne comment faire pour vivre la vie? Comment faire l'art pour la culture? Comment amener la joie dans la ville de N’Djamena ? Ce festival est un véritable processus à l'industrialisation du secteur culturel. Il est créatif, porteur des richesses et pourvoyeurs d'emplois selon ses organisateurs.

Le festival « Djamvi » 2022 est une édition spéciale qui offre des formations aux artistes. Notamment de la formation sur la technique de présentation des scènes, spectacles, le marketing digital, la mobilité des artistes et leurs œuvres en Afrique centrale, etc.

Pendant les étapes des formations, il y a un appel d'offres des candidatures qui a été lancé dans le domaine culturel. Il a été remporté par un opérateur culturel de Moundou M. Djim Black. Son projet consiste à former des jeunes en danse contemporaine en s’inspirant des danses traditionnelles tchadiennes.

Toutefois une compétition musicale sera organisée pour décerner le prix de jeune talent, prix World musique, prix hip-hop et le prix musique d'inspiration orientale.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Levis

Dans le canton CAP sous-préfecture de Krim-Krim, un affrontement intercommunautaire a opposé des agriculteurs aux éleveurs. Selon plusieurs, la dévastation d’un champ par les bœufs serait à l’origine de ces affrontements meurtriers.

Tout a commencé vendredi 17 novembre alors que quelques agriculteurs sont dans leurs champs en train de faire la récolte, les bouviers ont laissé les bœufs dévaster le champ. S’en sont suivis des affrontements. « Pendant que nous étions en train de travailler dans notre champ, des éleveurs sont entrés  avec les bœufs. Automatiquement la bagarre a commencé. Ils ont fui », dit une victime sur son lit d’hôpital central de Moundou. En fuyant, dit-il, l’éleveur a laissé sa moto et le lendemain le préfet et le sous-préfet sont allés réclamés la moto et ensuite défoncé la porte au moment on se trouvait au champ pour ramener la moto  en plus un de nos frères à la brigade, poursuit la victime.

« Nous, et la population sommes venus à la brigade pour suivre l’affaire, et quand on est arrivé la brigade  a commencé par tirer sur nous, faisant des morts et des blessés », dit la victime. Une autre victime déclare qu’ils sont allés bien à la brigade avec des armes blanches, mais pas dans l’intention de faire du mal, mais les éléments de force de défense ont ouvert feu sur eux. Après constat, il y 8 morts. Ils sont déposés à la morgue de l’hôpital provincial de Moundou et plus d’une vingtaine des blessés admis au service de chirurgie.   

Pour Moussa Dachidi préfet du département de Gueni,  c’est vers 18 h dans la soirée de mardi que plus de 400 personnes débarquent du village avec des armes blanches. Ils ont investi  la brigade territoriale de la gendarmerie de Krim-krim, criant sur les gendarmes qui ont riposté. Et c’est ce qui a fait qu’il y’a plusieurs morts. Même s’ils avaient un problème à poser, ils doivent attendre le jour. Pourquoi attaquer nuitamment une garnison militaire. Hier nous avons déploré 5 morts  et 7 blessés assez sérieux qui sont évacués à Moundou. Toujours selon le préfet ce matin, il y a 3 blessés qui ont succombé suite à leurs blessures. Le nombre de morts est passé de 5 à 8.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Le porte-parole de la Présidence de la transition a annoncé dans un communiqué de presse ce 22 novembre une attaque terroriste contre une unité des forces de défense et de la sécurité de l'armée nationale dans l'île de Bouka-Toulorom dans la province du Lac. Elle a fait 10 morts  et des blessés.

 Il s'agit d'une unité des Forces et de Défense et de la Sécurité dépêchée en précurseur pour installer le poste avancé de l'armée nationale tchadienne dans l'île de Bouka-Toulorom dit le communiqué. Il affirme que cette unité spéciale a été « prise à partie par les éléments de la secte Boko Haram faisant une dizaine de morts et des blessés». Cette attaque est une surprise, selon le porte-parole. Il affirme que cet événement tragique confirme la présence active de la secte Boko Haram dans le bassin du Lac-Tchad et donne raison au Président de Transition à la suite de sa dernière visite sur le lieu (il y a une semaine).

Suite à cette attaque, le Président de Transition, Mahamat Idriss Deby a instruit le gouvernement pour une réplique, dit le communiqué. Toujours selon le porte-parole Brahim Mahamat, le Chef de l'État, a présenté ses « condoléances aux familles des victimes tombées. Et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Il invite la communauté internationale à prendre  la pleine mesure de cette menace réelle et à agir en conséquence », dit le porte-parole. 

Abderamane Moussa Amadaye

Suite aux inondations et à la crue des fleuves Chari et Logone, tout porte à croire que les prix des légumes vont flamber sur les marchés. IalTchad Presse s'est rendu ce mardi 22 novembre pour constater les faits. Reportage.

Il est 11h au bord du fleuve Chari tout est calme, les uns préparent leurs parcelles, les autres arrosent les leurs sous un soleil accablant. L’atmosphère est paisible. Au loin l’écho des bruits des eaux du fleuve se fait entendre autour des parcelles cultivables. Sur le fleuve les pêcheurs sont à l’œuvre.

Les eaux sont à perte de vue. Les terres agricoles sont inondées. De l'eau partout tous les espaces cultivables en ville comme dans les provinces sont impraticables à la culture maraîchère.

Pour Koudom Daikissam diplômé sans emploi (Master), « nous travaillons ici en respectant la période des cycles, mais en ce moment les inondations ont eu un impact négatif sur nos projections. Bien avant cela nous étions dans le bas fond. Il y a des moments qu'on cultive certaines variétés du mois d'avril pour faire la récolte du mois de juin juillet jusqu'à août. Quand le lit du fleuve commence à monter et envahit l'espace, nous les retirons pour les planter dans un lieu non inondable pour repiquer jusqu'au mois de septembre novembre ».

Djonoma Emmanuel affirme « auparavant nous avons assez d'espace, mais les inondations ont tout envahi, il n'y a plus d'espace cultivable. Nous sommes en train de gérer et de partager ces petites parcelles pour planter nos légumes » . Pour M. Djonoma, on ne peut pas rester bras croisés, « nous avons fait de notre mieux pour trouver une terre cultivable, les inondations n'ont pas seulement influé sur le prix de nos produits, mais nous ont handicapés ». Par manque d’espaces cultivables, certains jardiniers ont quitté le métier. « Avant nous avons beaucoup d'espace. Comme les eaux sont partout, certains sont partis faire le chantier parce qu'il n'y a pas d'espace ».

Toutefois, il faut noter que la plupart des diplômés, certains sont licenciés, d'autres ont des masters parce qu'ils n'ont pas l'emploi.  « Moi je suis un lauréat de l'école normale supérieure, je m'attendais pas à être ici, mais à ma grande surprise je me retrouve avec un arrosoir en main que vous voyez », a conclu Nicolas Djonowa.

Ousmane Bello Daoudou
Essibeye Lévis

A l'occasion du cinquantième anniversaire marquant la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC), il s'est tenu ce matin 22 novembre à l'hôtel Radisson Blu à N'Djamena le Symposium international du cinquantenaire de la BEAC sous le thème « Résilience des économies de la CEMAC à l'aune des réformes monétaires et financières ». La nouvelle gamme de billets de FCFA type 2020, sa mise en circulation dans l'espace de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) par le gouverneur Abbas Mahamat Tolli.

C’est dans une ambiance chaleureuse que la cérémonie a été ouverte. Danse traditionnelle, chevaux et chameaux étaient devant l'hôtel pour réserver un accueil inédit aux invités.  Placée sous le haut patronage du Président de Transition, Mahamat Idriss Deby, représenté à cette occasion par le ministre d'État à l'Agriculture, Laoukein Kourayo Médard, à ses côtés il y avait le Maire de la ville de N'Djamena, Ali Haroun et  le Gouverneur de la banque, Abbas Tolli.

Dans son luminaire, Ali Haroun maire de la ville de N'Djamena a souhaité la bienvenue à tous ceux qui séjournent à N'Djamena, capitale tchadienne, depuis quelques jours. Il affirme soutenir et encourager la politique monétaire de la sous-région et invite à la diversification pour une économie plus forte et résiliente en faveur de la population et une intégration régionale au bénéfice de tous.

Abbas Mahamat Tolli, à lui, souligné les différentes crises qui ont secoué l'économie planétaire particulièrement la zone CEMAC, avec le choc pétrolier de 2014 et la crise du COVID-19. Pour lui ces crises ont déjoué en défaveur d'une économie résiliente et ont bloqué aussi la mise sur pied de la nouvelle gamme de billets 2020. Le cinquantième anniversaire de la BEAC est l'occasion de présenter la nouvelle gamme, a annoncé dit M. Tolli. «J'ai l'honneur et le plaisir d'annoncer à toute la population de la communauté monétaire de l'Afrique centrale que la nouvelle gamme de billets BEAC type 2020 sera mise en circulation à partir du 15 décembre prochain», a-t-il déclaré. Il a expliqué que cette nouvelle gamme comprendra 5 coupures. Il s'agit du 500F, 1.000F, 2.000 F, 5.000F et de billet de 10.000F. Chaque billet comporte une thématique spécifique, dit-il. On peut lire sur la présentation animée sur écran géant, des thématiques sur l'agriculture moderne, la protection de l'environnement (faune et flore), l'éducation ou encore la santé.

Abderamane Moussa Amadaye

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