Offices des nations unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a organisé une formation sur le renseignement pénitentiaire et les droits des détenus au Tchad à l’intention des responsables de l’administration pénitentiaire et des agents de sécurité ce mardi 17 janvier dans un hôtel de place de la ville de Ndjamena.
C’est dans le cadre du projet « Trust Building » (renforcer la confiance entre la force de défense et de sécurité, les acteurs de chaîne pénale et la population) que quelques responsables du ministère de la Justice et celui de la Sécurité publique ont acquis des connaissances dans leurs domaines. Les formateurs sont des experts venus de Burkina Faso.
Cet atelier vise à renforcer les compétences en matière de renseignement pénitentiaire et de vulgariser les droits des détenus dans les maisons d’arrêt au Tchad. Et à rappeler aux Directeurs des prisons et les autres acteurs de la chaîne pénale les droits inhérents à la personne détenue. Selon nos sources, les conditions de détention dans la plupart des prisons du pays violent souvent les droits de l’homme.
Selon les experts les renseignements pénitentiaires sont importants, le formateur M. Baga, affirme que ces renseignements permettent de s’organiser et d’avoir des connaissances pour bien maîtriser le milieu carcéral et la société. Cette maîtrise doit se faire par le contrôle, la détection, le repérage, l’identification des trafiquants des drogues, l’anticipation et l’évaluation de la situation. De plus, les renseignements pénitentiaires permettent de connaître la population pénale. Puis il a un rôle préventif, défensif et offensif, dit-il.
Pour rappel, les renseignements pénitentiaires sont instaurés au Tchad il y a de 6 ans déjà.
Narhinguem Anastasie