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Le Secrétaire Général (SG) du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD), Mahamat Ahmat Alhabo a animé ce 23 décembre une conférence de presse au siège de sa formation politique. Il dénonce une insurrection institutionnelle contre sa personne orchestrée par « des militants de 24h », à leur tête l'un des fils du défunt premier Secrétaire Général, Ibni Oumar Mahamat Saleh. Reportage.

C’est dans le siège du parti bondé des militants habillés aux couleurs du PLD que la conférence de presse a démarré. Le SG a tout d'abord rappelé l'historique ensuite les principes fondamentaux et enfin des mesures fortes contre les militants contestataires, qui agissent malgré leur suspension au nom du PLD. Pour Alhabo, depuis sa création en septembre 1993, le PLD a connu trois phases.

La première phase, c’était de l'arrivée du Mouvement Patriotique du Salut (MPS, ex-parti au pouvoir) à 2001, elle est marquée par la participation du parti au gouvernement jusqu'aux dérives du régime.

La deuxième phase coulait de 2001 jusqu'en avril 2022, elle est marquée par l'opposition au régime de Deby père.

Et enfin, la dernière phase va d'avril 2021 à nos jours, elle est marquée par l'ouverture d'une nouvelle ère marquée par la transition.

M. Alhabbo affirme que c'est durant cette phase, un 26 mars 2022 lors de la commémoration de la Journée des Martyrs et de la Démocratie au siège du PLD, qu’un groupe de militants à leur tête Hicham Ibni Oumar ont perturbé la commémoration et se sont donnés en spectacle devant les médias nationaux et internationaux, ce qui a conduit à l’annulation de l'activité. Toujours selon lui, face à ce comportement peu orthodoxe, le Comité Exécutif (CE) réuni en conseil ordinaire a suspendu provisoirement les auteurs, qu'il qualifie des « conspirationnistes ». Selon les mots du SG, l'entrée du PLD au gouvernement de transition a aiguisé l'appétit des enfants de Ibni qui considèrent le parti comme un bien particulier ou un héritage familial, dit-il. M. Alhabo dit également qu'aucun des fils d'Ibni n'est pour le moment militant du parti, « Des quatre enfants IBNI, un seul est militant. Il a décidé de démissionner de son propre gré », a-t-il confié.

Face à ces dérives, le SG a annoncé une poursuite judiciaire, «le CE réuni en session extraordinaire le 18 décembre, a unanimement décidé de poursuites judiciaires pour mettre fin à toute tentative d'accaparement du parti par les enfants du SG défunt », a-t-il déclaré.

Abderamane Moussa Amadaye

Ce vendredi 23 décembre à eu lieu le lancement de la campagne « femmes et jeunes pour un Tchad sans faim» par Oxfam dans la grande salle de la Maison de la Femme au quartier Ndjari dans la commune de 8e arrondissement de la ville de N'Djamena. Cette cérémonie a vu la présence du ministre de l'Aménagement du territoire Mahamat Assilek Halata. Reportage.

La campagne «Femmes et Jeunes pour un Tchad sans faim» a été lancé ce matin en présence du ministre de l'Aménagement du Territoire, des conseillers nationaux et de plusieurs autres personnalités accompagnées des jeunes et des femmes venus d'autres horizons de la ville de N'Djamena. Tout a commencé par la prestation musicale de l'artiste Yasmine Abdallah qui a fait le show dans la salle. Sédo Yapia, Directeur de Oxfam affirme que le travail pour l'égalité explique l'appui du projet qui contribuera à soutenir le foncier, la mise en valeur et la sécurisation des propriétés foncières des femmes ainsi que la sécurité alimentaire.

La représentante de la femme Mme Dembété Robertine soutient que le secteur rural contribué à 40% de l'économie tchadienne et du produit intérieur brut (PIB). Pour elle, les investissements en agriculture restent à améliorer, car le pays investit moins de 10% dans ce secteur. Les femmes et les jeunes du Tchad constituent la force motrice de l'économie nationale et une force de l'économie agricole.

Le représentant des jeunes, M. Moussa Tahir Mahamat Abdallah a formulé plusieurs doléances notamment la mise en œuvre des résolutions prises lors du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) relatif au foncier, la reconnaissance du droit de mise en valeur de terre des jeunes et des femmes, l'implication des autorités administratives et traditionnelles dans la sécurisation de ces droits et la reconnaissance de mise en valeur des femmes et des jeunes, la mise en œuvre de la stratégie des finances inclusives, etc.

Enfin, le ministre de l'Aménagement du Territoire Mahamat Assilek Halata affirme que, « là où il y a la femme, il y a la vie, là où il y a les jeunes, il y a l'avenir ». Cette campagne est le projet d'une vingtaine d’organisations de la société civile. Il appelle tous les acteurs nationaux et internationaux de mettre dans leur intervention la problématique d'autonomisation des femmes et des jeunes afin d'alléger leur souffrance et d'améliorer leur condition de vie. L'accès à la terre est un facteur essentiel. Il prend l'engagement solennel pour l'accès des femmes et des jeunes à la terre. Il rajoute qu'il veillerait pour que la sécurité alimentaire soit effective.

Noël Adoum

Le sous-préfet de Moundou rural Ngondingam Mobéang Amos a présidé la cérémonie du lancement officiel des activités du Collectif des jeunes leaders pour la paix et le développement du Logone occidental (COLJPAD) ce jeudi 22 décembre 2022 dans la salle de réunion de PASOC. C’était en présence des autorités administratives, les représentants des organisations des jeunes.

Dans son allocution le coordonnateur de COLJPAD Djébégoto Galion a souligné que à travers la création de ce cadre, le collectif se met entièrement à la disposition de la Jeunesse pour son épanouissement et apportera sa pierre à la construction de cet édifice, « je voudrai parler ici de notre chère patrie qui est le Tchad », dit-il.

M. Galion a indiqué que désormais la jeunesse du Logone dispose d’un cadre juridique crédible sur lequel les acteurs à divers niveaux peuvent s’appuyer pour des actions visant le développement de la jeunesse, bref le développement tout court.

Le coordonnateur de COLJED lance un vibrant appel aux ONG et aux associations sœurs pour leurs différents appuis et partenariats en vue d’aider à mener à bien les objectifs fixés. « A l’opinion provinciale et nationale, nous voudrions vous faire savoir que compter sur nous et sur nos actions sera un gage de réussite et de stabilité perpétuelle à tous vos programmes de développement ».

Le sous-préfet de Moundou rural Ngondingam Mobéang Amos a déclaré, lui, que le pays est à l’une des phases les plus importantes de son histoire, avoir des jeunes leaders qui malgré les difficultés auxquelles ils font face décident de se regrouper au sein d’un cadre comme celui-ci pour échanger et agir en faveur de la paix et du développement est à saluer. Il poursuit son intervention en disant que pendant qu’il y a eu des jeunes qui il n’y a pas encore longtemps, se sont laissés manipuler par des hommes politiques véreux qui ne songent qu’à leurs intérêts égoïstes et politiciens sans toutefois penser au bien-être de cette même jeunesse qu’ils utilisent comme bon leur semble.

Toujours selon lui, un tel cadre, jadis servait de faire valoir pour les hommes politiques qui s’en servaient pour leurs propagandes politiques et voir démagogiques. « Pour ne pas que vous tombiez dans les mêmes erreurs que vos prédécesseurs, je vous demanderai d’être sincères avec vous-même, faites violence à vos ego respectifs et fiez-vous à votre mission. Nul doute que vous serez par moment courtisés, mais soyez à tout moment en droite ligne avec votre mission et objectif ». Et il a rappelé que c’est seulement cette crédibilité qui assurera un avenir radieux à votre Collectif renchéri le sous-préfet.

Pour lui, en voyant ces jeunes regroupés au sein de ce cadre et avec cette mission qu’ils se sont assignée, il est certain que demain ils seront capables de conduire ce pays sur le bon rail.

Pour finir il rassure les jeunes, que les autorités provinciales et nationales seront toujours à leurs côtés pour les aider à atteindre les objectifs louables qu’ils se sont donnés, « il n’y a rien de meilleur que de soutenir ceux qui se battent corps et âme pour la paix et le développement », a-t-il conclut.  

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Ce Jeudi 22 décembre s'est tenu un atelier de validation du rapport de participation des femmes au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) dans la grande salle Toumaï 1 à la Maison de la Femme. Cet atelier s'est déroulé en présence de la coordinatrice du mécanisme pour la participation des femmes au DNIS, Mme Élise Loum. Reportage.

C'était en présence de plusieurs femmes et des journalistes des différents médias que le rapport des femmes sur la participation des femmes au DNIS a été examiné et validé par les participantes. Pour la coordinatrice du mécanisme pour la participation des femmes au DNIS, Mme Élise Loum, la coordination de mécanisme est mise en place sous l'impulsion de Mme la ministre de Genre et de la Solidarité Nationale Mme Amina Priscille Longoh. Deux mois après la clôture du DNIS, les femmes se sont organisées à travers leurs différentes structures pour réaliser des activités dans le sens de s'impliquer dans le processus de la première phase de transition. Cela a permis à ce mécanisme d'offrir aux femmes un espace d'échange et de participation citoyenne, des préparations préalables au dialogue, du suivi d'évaluation de la mise en œuvre des conclusions.

La coordination de ce mécanisme a été opérationnelle pendant le dialogue. Un QG (quartier général)  a été installé au palais du 15 où se déroulait le dialogue. Plus de 252 femmes ont été enregistrées au niveau du QG et ce sont attelées à participer au dialogue. Plusieurs résolutions et revendications ont spécifiquement fait référence aux revendications des femmes. Toutes les femmes participantes ont apporté leur contribution.

La Secrétaire Générale Moudalbaye Noubadissem Apolline, se dit fière d'accueillir toutes ces femmes leaders qui représentent le courage, l'abnégation, la détermination et les vertus. Pour elle, le DNIS était une occasion de pour consolider la paix.  Selon elle, le mécanisme a permis aux femmes de participer d'une manière indépendante et souveraine. Les activités d'information et de plaidoyer des femmes ont bien fonctionné. Elle ajoute qu'il faut que les femmes marquent leur présence dans les grandes décisions du pays.

Noël Adoum

Par une notre circulaire, le Président de l'Université de N'Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar a supprimé les congés de Noël et du Nouvel An. Une suspension qui s'explique, selon lui, par le retard dans l'exécution du chronogramme académique 2021-2022. Ialtchad a fait réagir l'exécutif de l'Union Nationale des Étudiants tchadiens (UNET) et quelques autres étudiants ce 22 décembre à la faculté d'Ardemdjoumal.

La nouvelle de la suppression des congés de Noël et de la fête du Nouvel An est tombée hier, 21 décembre. Ce matin à la faculté d'Ardemdjoumal, les étudiants et les qu'enseignants sont présents. Le service de restauration est ouvert et les bus font leurs navettes habituelles.

Toutefois la décision fait polémique et divise les concernés en deux camps.

Nodjitoum Isidore, étudiant à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion dénonce. Il estime que la décision n'est pas nouvelle. Pour lui, elle existe même dans les années antérieures. « Nous constatons avec tristesse qu’à l'approche de la fête, les cours continuent malgré que nous aimerions avoir du temps pour préparer cette occasion qui ne vient qu'une fois par an », a-t-il dit. Selon lui, la suspension des congés est un mal nécessaire. Pour lui, la période de congé est devenue un moment de rattrapage pour les enseignants qui dispensent des cours dans les instituts. « Ils nous maintiennent au cours pour pouvoir finir leur programme, sinon quand les cours vont reprendre dans les instituts, ça sera difficile pour eux de s'en sortir parce que là-bas c'est obligatoire et ici non. Telles sont nos réalités » a-t-il affirmé.

Contrairement à Isidore Nodjitoum, l'étudiant en licence 2 en économie Marceline Kominata satisfaite de la décision. Pour elle, la suppression des congés leur permet d'achever l'année au plus tard en février. Idriss Mahamat Doungouss, étudiant en communication partage le même avis que Marceline. Il estime que les congés ne pourront pas leur arrangé surtout vu le programme inachevé. M. Doungouss pense également que la suppression des congés est une obligation pour le respect du calendrier et l'achèvement des programmes dans un bref délai.

Interrogé sur le sujet, Yaya Barkai Mahamat, Secrétaire exécutif (SE) de l'Union des Étudiants tchadiens (UNET) affirme que c'est une décision mûrement réfléchie. Pour lui, cette année, des retards sont constatés. « les cours ont été suspendus lors du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), les inondations, etc. Ces évènements ont impacté le calendrier», dit-il. Il souligne que les congés vont plomber davantage l'année académique en cours. « Certes nous ne pourrons pas rattraper le temps perdu, mais nous pouvons désormais cesser de perdre de temps tout en exploitant ce congé et finir en beauté l'année », a confié le SE de l'UNET.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Conseil National de la jeunesse du Tchad (CNJT) organise depuis ce matin la première édition du salon de la jeunesse sur l’emploi du 22 au 24 décembre à la Maison de la Femme dans le quartier Karkadjié dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena.

C'est dans une salle pleine à craquer des jeunes venus des 23 provinces du pays qu’a commencé la cérémonie du lancement en entonnant l'hymne national. L'objectif de ce salon est de diagnostiquer la situation de l'emploi, de l'employabilité et de l'entrepreneuriat des jeunes pour dresser un tableau d'ensemble.

Pour Abakar Allamine Dangaya le président du CNJT, la 1re édition du salon consiste à diagnostiquer la problématique de l'emploi et d’identifier des solutions afin d'offrir des pistes de solutions d'emploi pour les jeunes. Selon lui, le salon vise l'amélioration de l'employabilité, la réduction du chômage des jeunes.  M. Dangaya indique qu’il faut élargir l'accès à la formation technique et professionnelle afin de promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes. Ensuite, mettre en place une politique et un plan d'action national pour l'emploi répondant aux exigences de l'environnement national et international.

Mme Fatimé Boukar Kossei Secrétaire d'État à la jeunesse, au Leadership et de l'entrepreneuriat souligne que ce salon contribue à rendre dynamique le marché de l'emploi avec la mise effective des compétences et de l'émergence. Elle soutient que ce sont des mécanismes d'auto-emploi pour apporter une solution aux problèmes de chômage des jeunes. Le salon est un véritable outil d'assurance pour décrocher des emplois durables et de qualité. Pour elle, le salon permettra d'asseoir un consensus à l'image des leçons apprises  sur la promotion de l'emploi des jeunes au Tchad. Elle pense que cela insufflera une dynamique démocratique à la base de sa contribution pour amorcer un véritable développement endogène et durable sur la question de l'emploi des jeunes.

Ousmane Bello Daoudou

En ces temps des fêtes de fin d’année, les ménages ont des difficultés financières. La cause : les prix des denrées alimentaires et produits de premières nécessités passent du simple au double dans les marchés de la ville de Moundou. Et pourtant les autorités de transition ont pris quelques batteries de mesures afin  de réguler cette flambée. Reportage.

L’augmentation drastique des prix de céréales et autres produits de premières nécessités suscite des craintes chez les consommateurs en cette période de fête de fin d’année. Une flambée des prix dans tous les marchés de Moundou, le prix de détail de blé, de la farine a connu une augmentation sans précèdent, bien que la province du Logone soit productrice de l’arachide les ménages font des mains et des pieds pour se procurer 1 litre d’huile. L’année dernière en cette période 1 litre se vendait 1000 F CFA. Il est aujourd’hui à 1500 F CFA. Un sac de sorgho coûte 23 000 F CFA, le sac de riz est à  40 000, le 50 kg de farine de blé à 32500, une boule de savon gros modèle coûte 450, un « coro » de sucre 2 750 francs, un sac de charbon à 5 500.  Les consommateurs moundoulais n’ont que cette question en bouche : comment fêter ?

Une mère de famille se lamente après son retour du marché chercher les cadeaux de noël, « avec 10 000 francs il est difficile d’acheter un habillement complet pour mon enfant de 8 mois. Les habits des petits enfants qui étaient à un prix abordable sont en ce moment plus cher », dit-elle.  Elle rajoute que cette situation vient torde le coût de vie des Tchadiens dont la plupart n’arrivent pas à se procurer un repas par jour. « La fête est une occasion de partages, de joie, de se faire des cadeaux, bref une réjouissance, mais au regard des raisons sociales, elle risque de laisser un goût amer ». Un père de famille affirme que chaque jour est une fête pourvue d’avoir les moyens, dit-il. Mais il se plaint de ne pas avoir la capacité d’offrir de moment de réjouissance à sa famille le jour de la fête. À Moundou, il n’est le seul à cause de la montée des prix, même les salariés ont de la misère.

La vieille des fêtes est une occasion pour les commerçants véreux de monter leurs chiffres d’affaires. Le consommateur, lui, a le choix entre payer ou s’abstenir de fêter en attendant que le gouvernement puisse réguler le prix des marchandises. Mais ça c’est une autre paire de manche selon les moundoulais.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Les travaux techniques  de la 4e édition du festival des arts et de la culture tchadienne, dénommé «Festival Dary» avancent à grands pas au palais du 15 janvier dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena. À 3 jours, tout semble prêt, mais des participants dénoncent des malversations des organisateurs. Reportage.

Contrairement aux éditions antérieures, le festival Dary pour sa 4e édition a été délocalisé de la place de la nation au palais du 15 janvier. Aucune explication n'a été donnée par les autorités à ce sujet. Certaines sources avancent des raisons sécuritaires.

 À 72h de son ouverture, dans toutes les entrées principales du palais des géants hangars en plafond sont placés, des stands d'exposition et des cases toutes faites ou presque sont construits à base de plafond embelli. Chaque case dispose d'une identification provinciale où toutes les provinces du  pays sont représentées par leur particularité. À l'entrée nord-ouest, un ornement de jeux de lumière et des parapluies à la couleur d'arc-en-ciel sont installés. De l'autre côté, en face de la porte d'entrée du bâtiment, une piste de concert est en phase de montage par des ouvriers certains en tenue de protection, d'autres non. Les installations ne finissent pas là. Les ouvriers sont éparpillés un peu partout pour les dernières retouches dans le stand pour l'électrification, la peinture, construction des escaliers en bois, etc.

Israël Olkoumou, ouvrier dit que les travaux sont en bonne marche. « Comme vous pouvez le constater, certains sont en train d'attacher les lumières, d’autres posent les pieds des hangars, etc.», a-t-il confié. Il poursuit que tout rentrera dans l'ordre d'ici deux jours. Le Chef de chantier du lieu qui va abriter cette grande messe culturelle, Khalil Moussa affirme que les travaux sont à 95% et d'ici demain le lieu sera livré au comité d'organisation du festival.

Si tout semble parfait de l'extérieur, les exposants rencontrés sur place se plaignent. Une femme d'une soixante révolue qui a parlé sous anonymat décrit un scandale orchestré par le comité d'organisation. Selon elle, un stand de 3m sur 15 est octroyé à 400.000 FCFA. « Malgré ce prix, il faut passer par un réseau et donner entre 100 et 200 milles de plus », a-t-elle dit. Elle soutient que le prix du stand actuel est injuste. «Quand nous étions à la place de la nation l'année dernière, le stand VIP a été loué à 400 milles FCFA et ici c'est à 1.000.000 ou plus», dit-elle.

Signalons que festival  Dary est une messe culturelle et patrimoniale qui va regrouper toutes les provinces du pays à N'Djamena du 24 décembre 2022 au 21 janvier 2023. Il consiste à promouvoir l'unité nationale, le vivre-ensemble et la cohabitation pacifique à travers des danses traditionnelles, urbaines, des expositions culturelles.

Abderamane Moussa Amadaye

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