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Après la province du Mandoul, c'est au tour de l'Ennedi Ouest de présenter ses différentes œuvres artistiques et culinaires ce 4 janvier au palais des Arts et de la Culture. Reportage.

Le festival Dary continue de marquer les esprits par ses couleurs culturelles diverses et variées. La province de l'Ennedi Ouest est à l'honneur ce mercredi. Des objets traditionnels et alimentaires sont exposés. Selon la responsable du stand de cette province, Gourdé Djaon, c’est un héritage historique de nos aïeux qui nous sont légués. Pour Madame Gourdé, le peuple de l'Ennedi Ouest est à la fois éleveur et nomade, « comparativement aux autres qui sont sédentaires, la population de l'Ennedi Ouest est un peuple à grande partie nomade, éleveur et dispose d'une mode de vie particulier », a-t-elle expliqué. Elle affirme que l'habitation est provisoire et faite à base du bambou, en langue gorane «za'a» et des nattes à base du rônier et du dattier. « Les habitations sont en forme de tente, elles peuvent être dépliées à tout moment », a-t-elle dit. En plus de la construction de cette habitation, elle explique qu'il y a une phase d'embellissement. « Nous mettons des objets en cuire de chameau communément appelés « Onougou, onouga, mala-mala etc.. », on accroche des tasses aussi, le tout donne une sensation paradisiaque pour notre habitation ». L’Ennedi est aussi connu pour son amour pour l'élevage de dromadaire, le peuple de l'Ennedi Ouest à un traitement spécial pour le dromadaire, dit-elle. « Au-delà d'un simple animal, le dromadaire est un moyen de déplacement », précise-t-elle. Toujours selon elle, une chaise en bois embellie en cuire appelée en langue gourane « tirké » est fabriquée pour le confort de l'éleveur lors des longs voyages, dit-elle.

Après les objets artisanaux, la présentatrice explique les produits locaux de l'Ennedi Ouest. Mme Gourdé a d'abord montré le sel rouge réputé dans la zone. Il est appelé « Gliné marou » en langue locale, dit-elle. Ensuite, elle a présenté le thé ancestral, « le baki », « avant l'arrivée en masse du thé que nous consommons aujourd'hui, nos grands-parents utilisaient le baki sous forme de thé », explique Mme Gourdé. Les merveilles de l'Ennedi Ouest ne s'arrête pas là. Elle nous fait découvrir le cosmétique de cette province, « à partir des plantes du désert nous extrayons du « chébé » et mélangeons avec de l'huile de dromadaire pour en faire un produit enrichissant pour la fertilisation des cheveux des filles, ce qui le rend belle et charmante », a-t-elle confié. Elle ajoute, « pour parfumer nos tentes, on utilise la gomme arabique et l'écorce d'un arbre appelé « Digui ». Le tout on met au feu dans une tasse ou calebasse en argile. La fumée qui dégage parfum la tente, le lit et tout ce qui s'y trouve à l'intérieur », explique-t-elle.

Abderamane Moussa Amadaye

La fin de décembre 2022 est marquée par l'intégration de plusieurs concitoyens à la fonction publique. Cette intégration continue de faire polémique dans les lieux publics. Plusieurs qualifient cette intégration de raciste, tribaliste, régionaliste et pas transparente. Ialtchad Presse a baladé son micro chez les diplômés sans emploi dans quelques quartiers de la capitale tchadienne.

Abderaman Moustapha Abderaman diplômé sans emploi. « Nous les enfants des pauvres, nous n'avons pas d'argent pour acheter des places à la fonction publique. Cette histoire d'intégration me fait très mal, si nous ne sommes pas des Tchadiens qu'ils le disent clairement, on laissera ce pays pour aller ailleurs. Pour être intégré à la fonction publique il va falloir être enfant d'un ministre, d'un général ou d'un politico- militaire, d'un Directeur général ou bien encore avoir 2 000 000 F CFA pour que ton nom figure sur la liste. Il y a ceux qui ont fini même en 2022 sont intégrés parce qu'ils ont des parents capables. Où va ce pays ? » 

Ahmat Mahamoud diplômé sans emploi.« J'ai fini en géographie avec une licence professionnelle. 6 ans de chômage, je suis désespéré, car ne n’attends rien de ce pays. Comment comprendre qu'on a étudié de CP1 jusqu'à l'université, mais pour avoir accès à la fonction publique, il faut être du B. E. T. Il y a des Tchadiens de première classe et de deuxième classe. Cette fonction publique est réservée aux intouchables et à ceux qui ont le pouvoir. Chaque ministre qui vient travaille pour ces parents, jamais pour le peuple tchadien.  J’interpelle le président de la transition, qu’il prenne ses responsabilités pour mettre fin à ces désordres d'injustice clanique.

Larmadji Fatime infirmière diplômée d'état le Tchad. « Aujourd’hui n'est pas comme celui d'hier, il y a la corruption à tous les niveaux ou avoir des contacts bien placés avant de pouvoir avancer. De grâce en ce 2023, il faut que cela change. Nous sommes tous des frères du Nord au sud. Il faut que nous soyons égaux pour qu’il ait équilibre dans ce pays ».

Mahamat Ali master en gestion en chômage depuis 9 ans. « Selon moi, la liste d’intégration à la police qui vient de sortir est du népotisme organisé par un système. C’est désolant, c'est une partie du Tchad seulement, je n'ai plus confiance en ce pays ».

Ousmane Bello Daoudou

Une semaine après l'intégration des fonctionnaires au corps de la police qui a fait couler de l'encre et de salive. Ce matin, la rédaction a tendu le micro à quelques responsables parlementaires et de la société civile notamment le Conseiller national de la Transition Néné Ehémir et le vice-président de l'Union de Syndicat du Tchad Younouss Mahadjir. Lors de la fête des armées, le président de transition a reconnu que cette liste est injuste. Et que le gouvernement s’attellera à la corriger. Reportage.

L'intégration au corps de la police a engendré des débats houleux, la majorité des citoyens a jugé cette liste est régionaliste et discriminatoire. Pour le Conseiller national de Transition Néné Ehémir, il faut faire un point sur ce dossier, réunir les éléments les uns des autres et exiger l'annulation de cette liste. « Les conseillers iront voir le ministre et vérifier si cette liste est régionaliste », dit-il. Pour certains conseillers, cet arrêté ne couvre qu'une seule partie du Tchad, pas tout le Tchad. M. Ehémir pense que les conseillers pouvaient interpeller le ministre de la Sécurité publique et le ministre des Finances par écrit ou bien les inviter à l'Assemblée nationale (AN) pour que la commission défense et sécurité les entende. Il ajoute que ces deux personnes sont mieux placées pour répondre, « même devant les tribunaux, on écoute d'abord une personne avant de la condamnée », dit le conseiller.

Pour le vice-président de l'Union des Syndicats du Tchad (UST), Younouss Mahadjir, il n'y a rien de surprenant, ces pratiques existaient déjà à l'époque. Les gens se sont sélectionnés pour recruter les policiers, car c'est les trois provinces du Nord qui accaparaient tout. Pour 1500 policiers recrutés, les 1200 appartiennent des trois régions du Nord dont la population de zone ne fait pas 4000 habitants, a-t-il affirmé. Il se dit étonné des dirigeants qui veulent que les Tchadiens se réconcilient pour qu'ils puissent parler d'un seul pays uni. Il affirme que c'est regrettable de voir que des individus ne peuvent pas être capables que de s'affranchir de leur ego puis tout simplement de croire qu'ils sont supérieurs aux autres. « C’est honteux pour les tenants du pouvoir notamment le jeune président qui ne maîtrise absolument rien, ce n’est pas étonnant qu'on l'oblige à faire ça ». Il affirme que le chef est censé examiner et vérifier les documents avant de les signer. Il ajoute que si Mahamat Idriss Deby est venu pour refonder le Tchad, ce n'est pas de cette manière que le pays doit être refondé. « Je suis convaincu que l'arrivée de ce nouveau président tout son père avant lui qui a gouverné durant 32 ans, ont détruit le pays ».

Pour lui, le président a commis une faute grave. Et concernant le réajustement de la liste, M. Mahadjir, qualifie la promesse du président de transition de rectifier la liste de mensonge. « Le président va réajuster la liste sur quel aspect? Par rapport à la démographie ou bien continuer à flatter les gens? ». Le syndicaliste a aussi fustigé l'inauguration d'aéroport International d'Amdjarass qu'il considère comme une folie, car un jour l'histoire dira que l'argent du pétrole n'a servi qu'à construire le hameau du défunt président.

Le syndicaliste évoque également l'élévation de grade dans l'armée qui est la preuve de l'immaturité du président de transition, « au lieu de suspendre le grade des généraux en cette période de transition. Il en distribue ». Selon M. Mahadjir, sur les 400 ou 500 généraux, 90% viennent d'une seule région. Il appelle le président à envoyer ces faux généraux à la retraite afin de reconstruire le pays.

Noël Adoum

Le festival culturel Dary se poursuit au palais des Arts et de la Culture à Diguel dans le 8e arrondissement. Ce 3 janvier la province du Mandoul est à l'honneur. Des sculptures en bois et des produits sont exposés au public. Reportage.

Après Tibesti, aujourd'hui c'est au tour de la province du Mandoul de présenter ses variétés culturelles aux Tchadiens. Selon Djobaye Madjoumgaye, le Mandoul est une province qui produit des artistes depuis la nuit des temps. Elle est une région artistique par excellence, a-t-il expliqué. Aussi, il affirme que sa province dispose aussi des produits locaux consommables divers et variés, dit-il.

Selon M. Djobaye, le nom Mandoul en langue locale signifie « le coin des artistes ». Il explique que les objets d'arts et plus précisément la sculpture en bois sont faits depuis leurs aïeux et ce savoir est transmis de génération en génération, a-t-il renchéri. « Dans le temps ancien, on utilisait le bois pour le transformer en des divinités, des tam-tams, etc. Et aujourd'hui nous en fabriquons d'objets d'arts pour exprimer notre talent ou décrire un fait », a-t-il confié. Sur la question de la valorisation de ces objets, il affirme qu'il y a des difficultés parmi lesquelles, «la vente locale de nos objets sont un véritable problème, plusieurs personnes ignorent leur valeur et en plus, au Tchad nous n'avons pas des expositions culturelles pour l'art afin d'attirer les touristes », a-t-il exprimé. Il estime que le pays pourra créer des emplois en valorisant la sculpture de bois et attirer plus de touristes, « ce ne sont pas les ressources humaines qui en manquent », dit-il.

De plus, M. Djonabaye a parlé aussi des produits locaux, « nos richesses culinaires », dit-il. Parmi lesquels le poids de terre très souvent transformé en farine pour la bouillie, le couscous, etc. Selon lui, ce produit est l'une des spécialités de la région. Il soutient que le poids de terre est riche en vitamine A, en calcium en en sélénium. Il cite également le riz, le beurre de karité et le miel, « ce sont tous des produits consommés dans le Mandoul et dans tout le pays. Ils font notre fierté et celui du Tchad », dit-il.

Le Festival Dary se poursuit jusqu'au 21 janvier au palais du 15 janvier. Des activités artistiques, culturelles diverses et variées sont produits chaque jour.

Abderamane Moussa Amadaye

Depuis quelques jours une flambée des prix réapparaît à Moundou, capitale de la province du Logone occidentale. Le prix du carburant est au centre des conversations entre les clients et les conducteurs des motos taxis. Se ravitailler en carburant à est un véritable parcourt de combattant pour les consommateurs, bien que les stations de carburant à la pompe ne soient pas fermées. Bien qu’elles soient ravitaillées régulièrement par la raffinerie de Djarmaya.

Ce phénomène inexplicable est diversement apprécié par les motocyclistes et les vendeurs à la sauvette. Pour les uns, la cause de cette flambée est savamment orchestrée par les commerçants véreux qui en ce début d’année veulent faire augmenter leurs chiffres d’affaires. Pour les autres, c’est parce que les travailleurs étrangers de la raffinerie de Djarmaya sont en congé. « Je ne comprends pas pourquoi il y a cette affluence dans la station, pourtant le prix n’a pas augmenté. C’est toujours 550 francs le litre d’essence à la pompe et 593 francs le litre de Gasoil », dit le comptable d’une station de pompage. Il précise qu’il faut reconnaître que la cause de cette affluence est que la demande est plus que l’offre créant une forte consommation. « Ce n’est pas facile » s’exclame un motocycliste sur sa moto. Il est venu chercher de l’essence, « cela fait plus d’une heure que je suis ici mais le rang est trop long, je ne suis pas encore servi ».

La ville de Moundou n’est pas à sa première pénurie, « si cette situation persiste je serais obligé de garer ma moto, car toutes mes économies sont parties dans cette fête », se lamente ce père de famille venu s’approvisionner en carburant. « Qu’allons-nous faire pour tourner notre entreprise s’indigne » un propriétaire d’un cyber ? ». Il ajoute que l’électricité n’est pas accessible et c’est grâce à nos groupes électrogènes que nous travaillons. Il faut que les responsables en charge de l’énergie et des hydrocarbures agissent rapidement pour nous soulager, et pourtant, dit-il, le gouvernement tchadien demande aux jeunes d’entreprendre sans mesure d’accompagnement.

« J’ai envoyé mon fils me payer le carburant à côté de la banque UBA au grand marché à 650 francs. Et je revends à 750 francs, cela me permet de gagner 100 francs de bénéfice », dit un revendeur d’essence à la sauvette. Selon ce revendeur, revendre un litre d’essence à 750 francs, c’est parce que les stations refusent de leur servir plus de 20 litres, il dit s’arranger autrement pour avoir de l’essence.

« Je suis chauffeur de moto taxi, faire la queue à la station pour payer 2 litres est une perte temps. Je préfère payer un litre même à 750 francs pour gagner un petit bénéfice que perdre ma journée », explique un autre « clandoman ».

À Moundou l’année 2023 démarre avec une situation sociale difficile qui vient s’ajouter aux dépenses enregistrées dans la célébration des deux fêtes de fin d’année. Première conséquence de l’affluence dans les stations-service le prix de déplacement à moto augmente. Par exemple aller de Djarabé, au grand marché coûte désormais 300 francs au lieu de 200 francs.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

La zone de défense et de sécurité numéro 9 a organisé la 15e édition de réveillon militaire ce samedi 31 décembre au camp militaire de Moundou. Une cérémonie présidée par le gouverneur de la province du Logone occidentale Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh. Il était entouré pour la circonstance des officiers de force de défense et de sécurité de la zone, les autorités administratives civiles, ainsi que les différents corps constitués de la force de défense et de sécurité.

La fête des armées est une opportunité aux forces de défense et de sécurité de se familiariser entre eux, mais aussi avec d'autres corps a dit le colonel Ibrahim Abdoulaye Al Hissein 2e conseiller de la zone en lisant son discours. Il invite ses collègues à la discipline en adoptant un comportement responsable vis-à-vis des civils. Et les a appelés à dénoncer toutes les dérives des militaires.

Dans son intervention, le gouverneur de la province a encouragé les forces de défense et de sécurité. Toutefois, il a déploré le sang des Tchadiens versés inutilement le 20 octobre. Il exhorte les militaires à faire preuve de professionnalisme en protégeant les citoyens et leur bien afin de restaurer la confiance.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Une dizaine de personnalités de la ville de Moundou distinguée a titre honorifique par l’Association Chrétienne pour l’Éveil et l’Action de Moundou (ACEA).

L’ACEA de Moundou organise la 1re édition de distinction aux cadres qui ont consacré du temps, de l’énergie, de l’intelligence, au service des personnes en détresse, au service de toute la population de la ville de Moundou, mais aussi pour les bonnes œuvres menées en 2022. L’évènement a lieu ce samedi 31 décembre 2022 dans la salle de la réunion de la mairie, une cérémonie présidée par le secrétaire général du département de lac-wey Tordjibaye Ngaourba. Ndilhornom Baoudel Osée et président de l’association en question.

M. Tordjibaye a remis des attestations aux nominés en les remerciant de leur ambition de construire des ressources compétentes et dynamiques au service de la ville de Moundou pour lui la célébration de cette distinction est une manière d’encourager ces personnalités par la qualité de leur travail et les actions exemplaires de promotion d’une véritable culture de l’excellence.

Il ajoute que l’organisation de la cérémonie est une prise de conscience de la maturité ou la quête du prix de l’excellence par les personnalités et les agents de l’État qui ont contribué à l’amélioration de la productivité au sein de l’administration. C’est un défi continu renchéri-il demandant que chacun continue à travailler pour le rayonnement de la province du Logone. Il a aussi demandé aux lauréats de demeurer des modèles pour les « moundoulais ».   

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Le président du Parti des Intellectuels et Socialistes Tchadiens pour l'Évolution (PISTE) Netoi-Allah Ringard a animé un point de presse ce samedi 31 décembre à 14h dans la salle de conférence de la radio oxygène dans le 7e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena. Il dénonce la dérive antidémocratique des autorités de la transition et il appelle les Tchadiens à se mobiliser. Il estime que 2023 sera une année pleine de défi et de lutte.

M. Netoi-Allah Ringard affirme que l’année 2022 qui s’achève est la pire des années que le peuple tchadien a connu dans sa vie. Le sang des Tchadiens a coulé à Sandanan, Faya, Abeché, Leo Mbassa, Mangalmé, Krim-krim, le tout couronné par des massacres des manifestants pour la cause de la justice et de l’égalité planifiée et orchestrée par le régime de transition le 20 octobre a-t-il déploré. Il ajoute que le régime clanique, dictatorial et dynastique instauré par la France a fait disparaître et torturer des milliers de jeunes tchadiens. Il poursuit ensuite que l’année 2022 a été aussi une année où les Tchadiens n’arrivent pas à manger à leur faim à cause des hausses vertigineuses des prix des denrées de premières nécessités créées par des commerçants véreux acquis à la solde du pouvoir, des milliers de personnes ont été contraints par les inondations d’abandonner leur domicile pour vivre dans la nature, celles-ci n’ont pas été  prises en compte par le gouvernement n’eut été les réactions des bonnes volontés pour les secourir, a-t-il déploré.

Pour M. Ringard, l’organisation du Dialogue National Inclusif et Souverain qui devait aboutir à des conclusions pour refonder un Tchad nouveau, est devenu plutôt une rencontre entre copains où Mahamat Deby Itno et ses acolytes sans foi, « ils ont scellé le sort des Tchadiens pour qu’ils vivent dans le malheur et dans le calvaire », dit-il. Il soutient que l’année qui s’achève a été aussi marquée par le trafic des enfants de toutes les provinces du pays vers la partie septentrionale pour être utilisée dans les champs d’extraction de l’or, beaucoup sont morts sous l’œil complice des autorités nationales et provinciales.

Toujours selon lui, l'année 2022 n’a pas aussi été rose pour les populations du Méridional, les administrateurs envoyés dans cette partie du pays agissent comme des hors-la-loi. Il poursuit que l’énergie, une source inconditionnelle pour le développement d’un pays se fait rare, et les Tchadiens n’arrivent plus à produire. M. Ringard s'interroge sur la construction d’un aéroport internationale à coup de milliards à Amdjarass, la dotation de l’hôpital avec un scanner peut servir à quoi ? Pourtant les hôpitaux de N’Djamena où les besoins se font sentir n’en disposent pas, a-t-il ajouté. L’achat d’un Boeing par le président de transition interpelle.

Il demande au gouvernement d’annuler les arrêtés d’intégration discriminatoire de recrutement à la police. M. Ringard met en garde la France et affirme, « notre pays est utilisé par certaines puissances étrangères, dont la France, pour déstabiliser et persécuter nos voisins et frères centrafricains et nous demandons que cela s’arrête ».

Enfin, M.Ringard lance une alerte pour l’année qui commence, « le piste et le peuple tchadien doivent se lever comme un seul homme sans distinction d’ethnie, de religion et de province pour combattre les injustices et les inégalités ».

Noël Adoum

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