La fondation FAGBO GEDEON et startup Emerson technologies 235 ont organisé une journée d'échange culturel pour le lancement du clip de Noël 2022 à Atrone dans la commune du 7ème de la ville de N’Djamena
Pour Le Président directeur général (PDG) de startup Technologie 235 Emerson Technologies, leur mission est de vulgariser les nouvelles technologies de l'information et de la communication et promouvoir l'économie numérique afin de lutter contre le chômage des diplômés sans emploi et amener ces derniers à être créatifs. M. Fangbo Gédéon auteur de ce titre Christmas Day souligne ce single comporte un seul titre. La prière de la fondation Fangbo Gédéon est que Dieu se saisisse de ce single pour adoucir le cœur et de donner le réconfort aux uns et aux autres. De façon générale à tous les enfants du monde et en particulier ceux du Tchad. Il affirme, « la musique adoucit les mœurs, le chantre à travers sa fondation Emerson technologies 235 apporte un cadeau de Noël et de fin de l'année à travers ce titre ». Il ajoute que la naissance de Jésus Christ (JC) qu'il célèbre dans ce single que vient libérer et délivrer les opprimés, les prisonniers. Et toutes les couches défavorisées que cela fasse du bien au peuple tchadien et celui du monde.
C'est aussi le moment de remercier Dieu le Tout-Puissant pour ses merveilles dans la vie de tous et de chacun. Il saisit cette occasion pour une compassion pieuse aux familles éplorées par les différentes crises qu'a traversées le Tchad. Pour le Pasteur Ndouba Maxime, Dieu a doté de talent chacun d'entre nous et beaucoup sont nés avec le talent que Dieu a donné. Il affirme que ce don est à exploiter en faveur de l'humanité.
Ousmane Bello Daoudou
Narhinguem Anastasie
Le Ministre de l’administration du territoire de la décentralisation et de la bonne gouvernance, Limane Mahamat, en mission d’Etat a Moundou, a eut une série de rencontre de travail notamment avec les conseillers municipaux de la commune de Moundou, ce mercredi 14 décembre 2022 dans la salle de réunion du gouvernorat.
Au menu des échanges la question du nouvel exécutif chargé de conduire la destinée de ladite commune après le départ du Maire Laoukein Kourayo Médard nommé au poste ministériel, la succession divise les conseillers. « Nous avons constaté avec beaucoup d’amertume qu’avec le départ de Ministre d’Etat Laoukein Médard a la tête de la commune, la succession n’a pas été assuré conformément aux dispositions de la loi » a déclaré Limane Mahamat. « Il y a eu des tractations qui ont été mené dont les conclusions ne sont pas dans le sens des groupes qui se sont constitués, et nous assistons à une situation de dysfonctionnement qui est caractérisé par une attitude de défiance de la part de ceux qui sont en charge de la gestion intérimaire pour organiser dans le délai de 30 jours impérativement la succession » a ajouté Mr Limane Mahamat. Par ailleurs le ministre a aussi déploré la mauvaise gestion des ressources, et surtout le non-respect des textes, la commune de Moundou n’aurait pas organisé depuis 4 ans de sessions du conseil communal.
Un délai de 7 jours ouvrables a été donné aux conseillers municipaux pour designer l’exécutif communal de manière libre. Si les divergences persistent, la tutelle pourrait alors activer le mécanisme légal qui permet de mettre à la tête de la commune un exécutif qui sera configuré pour permettre d’assurer la bonne gestion au bénéfice de la population, a laissé entendre Mr Limane Mahamat.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Le Comité international de la Croix rouge (CICR) et la Maison des médias du Tchad ont organisé un concours national de reportage humanitaire. La cérémonie de remise des prix aux lauréats à eu lieu ce 14 décembre à N’Djamena. Reportage.
L’objectif de ce concours est de réfléchir sur le problème des personnes disparues pour que des mesures préventives et des corrections soient prises par les autorités gouvernementales pour prévenir les disparitions. Le thème choisi pour cette première édition est : les personnes disparues lors des conflits armés dans le bassin du lac Tchad : les familles entre espoir et désespoir.
La compétition est ouverte aux journalistes francophones et arabophones, quatre types de prix ont été mis en jeux notamment les meilleures productions des différentes catégories à savoir la presse écrite, la presse en ligne, la télévision et la radio. 14 dossiers toutes catégories confondues étaient enregistrés conformément à l’avis d’appel à candidatures lancé le 30 octobre 2022.
Les lauréats primés pour cette première édition sont en catégories. Radios, c’est la journaliste Ronel Gloria avec son reportage, « humanitaire, condition de vie des déplacés et préjugés du camp de Darsalam » avec une 12,3/20, le prix de la catégorie télévision est à attribué à Frida Angeline avec « Les familles victimes des conflits en détresse » , noté 11,5/20, le prix presse en ligne est allé à Adam Ramadan Ibrahim « Lac Tchad , les violences armées séparent plusieurs familles », avec une note de 10,7/20, et enfin le prix de presse en ligne est attribué à Zibaire N’djérabete avec « Depuis 8 ans, je suis resté sans nouvelle » 11,2/20.
Pour le chef de support du CICR Elhadji Ibrahima Diouf, le thème choisi tombe bien, car il y a d’innombrables familles victimes des conflits armés ou autres situations violentes vivent dans la dure réalité de l’incertitude sur le sort de leurs proches. Et dans l’impossibilité de tirer un trait sur les évènements violents qui ont bouleversé leur vie. En application du mandat, qui lui a été confié par la communauté internationale de la Croix rouge s’emploie à empêcher que des personnes disparaissent lors des conflits. Il ajoute que d’autres initiatives suivront l’année prochaine pour permettre de mieux juger les connaissances et compétences journalistiques.
Donatienne Rakindang
Le Groupe Qair à travers sa filiale « Quadran international Tchad » a organisé une conférence de presse pour le lancement de ses activités de construction de deux parcs solaires dans la capitale tchadienne, N'Djamena.
C’est un producteur indépendant d'énergie renouvelable récemment crée 2017, le Groupe est un « Pure Player » indépendant. Selon Gatien Courcelles chef de projet Afrique subsaharienne son organisation, le Qair, ambitionne d'accélérer son développement après 2022 avec des solides investissements dans des projets pour atteindre une grande capacité pour fournir de l’énergie renouvelable supérieure à 10 GW d'ici 2030. Pour lui, le Qair accompagne la transition énergétique et participe à la décarbonisation du mix énergétique des pays puis contribuer à l'indépendance énergétique des territoires. Ensuite, l’entreprise compte mettre en œuvre et maintenir des solutions techniques adaptées et pérennes en lien avec l'économie locale, durable et flexible.
Marc Galinier Directeur Afrique Subsaharienne affirme qu'à travers un partenariat public privé, le gouvernement tchadien et le Qair s'engagent à développer un des premiers parcs solaires de grande envergure dans le pays. Pour lui, le projet est développé et en cours de bouclage financière. Il sera opéré par le Qair et vendu à un prix compétitif à la Société Nationale d’Electricité (SNE) via un contrat d'achat d'électricité. Il s'agit de deux fermes solaires de 15 MW crêtés chacune située à proximité des postes électriques de Gassi et Lamadji. Il soutient que ces deux projets permettront de générer 65000 MWh d'électricité par an soit l'alimentation de plus de 260 000 habitants. Il affirme que le projet est en phase finale, « l'ensemble des autorisations administratives sont obtenues et le bouclage financier est prévu pour le courant de l'année 2023 et la mise en service en 2023 2024 », dit-il.
Il conclut que son entreprise exploite des projets pareils sur quatre continents. En Afrique elle est présente à l’île Maurice 35 MW en opération (25 MWc de solaires an 10 MWc d'éolienne terrestre), aux Seychelles 5MWc (solaire flottant), au Maroc 1MWc en opération (solaire), 4 MWc en financement, en Tunisie 1 MWc en construction (solaire flottant) 40 MWc en financement (solaire et éolienne), au Burkina Faso 42 MWc en construction puis au Tchad 30 MWc en cours de financement.
Ousmane Bello Daoudou
Le ministre de l'Administration du territoire de la décentralisation et de la bonne gouvernance Limane Mahamat est à Moundou, capitale du Logone occidental. Il est en séance de travail à huis clos avec les conseillers municipaux dans la salle de réunion du gouvernorat ce mercredi 14. Qui sera désigné à la tête de ce nouvel exécutif de la commune de Moundou ? Affaire à suivre.
Produit pour les engins vendu exclusivement à la station, la vente au détail d’essence à N’Djamena est de plus en plus informelle dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Nouveau phénomène ce secteur informel est détenu à plus de 60 % par des femmes qui proviennent de milieu défavorisé ou précaire. Beaucoup d'entre elles s'estiment heureuses de bien gagner leur vie à travers cette activité à risque. Ialtchad Presse s'est rendu ce mardi 13 novembre dans quelques quartiers de la N'Djamena pour constater ce phénomène. Reportage.
La vente d'essence informelle devient un véritable business pour des milliers des femmes à N'Djamena, précisément aux bords des grands axes où les engins à deux ou quatre roues les empreintes. De Walia en passant par Chagoua ou encore Sabangali, chaque 40 à 50 mètres il y des bouteilles de demi ou un litre d'essence exposées par terre ou sur une table et où des femmes en sont à majorité vendeuse. Très réactives, le regard est toujours fixé sur ceux qui passent, guettant le moindre geste d'un motocycliste ou d'un chauffeur de voiture, elles se jettent pour livrer leur produit et empocher quelques pièces ou billets pour subvenir à leur besoin.
Koumayta Flore, 27 ans mère de 4 enfants est vendeuse d'essence. Elle a commencé à faire cette activité depuis bientôt 3 ans. Flore affirme que son mari est titulaire d'un master en psychologie de l’Université de Maroua, ville camerounaise, mais est toujours sans emploi. Elle s'est lancée dans cette activité pour soulager les charges familiales du père de ses enfants, qui exerce le métier de mototaxi communément appelé « clandoman ». Et qui a de la peine à joindre les fins du mois. « Je suis obligée de vendre du carburant pour s'occuper des petits besoins », dit la jeune maman. Mme Flore souligne qu'elle achète l'essence à la pompe puis le revend. « 1 litre et demi, je l'achète à 750F et je le revends à 850 F », a-t-elle indiqué. En ce qui concerne la vente journalière, la maman de 4 enfants souligne, « entre 30 à 40 bouteilles d'½ sont vendues », affirme-t-elle. Leurs clients, dit-elle, sont la plupart des conducteurs de moto et quelques rares automobilistes. Selon elle, cette activité leur permet d'assurer les besoins de sa famille. A la question du risque et des conséquences de l'essence, elle soutient prendre ses dispositions pour éviter tout malheur.
Mme Saada Haoussou, une autre vendeuse de carburant, dit être diplômée en santé, Agente technique de Santé (ATS), divorcée et accoucheuse, mais elle est sans emploi. Elle affirme s’être lancée depuis 2017 pour s'occuper d'elle et de ses enfants. « Je me débrouille pour subvenir à mes besoins et inscrire mes enfants à l'école. Dieu merci, je m'en sors bien » a-t-elle confié. À la question de traque des agents de la mairie, Saada révèle, « avant les agents municipaux passaient de temps en temps, mais depuis février nous vendons sans tracasserie », dit-elle.
Si la vente d'essence informelle est devenue une source de revenus pour plusieurs personnes notamment les femmes, Dr Tidjani Abounassib, médecin-chef à l'Hôpital affirme que la vente de carburant exposée à des impacts sur la santé. Selon lui, l'essence contient des substances chimiques qui sont très nuisibles. Parmi ces effets néfastes, «l'irritation de la peau, la démangeaison, l'inflammation jusqu'à causer du cancer de la peau », dit-il. Le médecin ajoute que l'essence peut être à l'origine de la nausée, de maux de tête, de vue ou encore la perte de connaissance. Toujours selon Dr Tidjani, l'essence peut entraîner même la mort. Il affirme que le carburant contient une substance appelée le benzène. Elle est cancérigène, a-t-il déclaré. Il affirme que le fait de tirer l'essence à travers un tuyau est nocif pour la santé, « par accident la personne peut avaler et cela va entraîner l'inflammation au niveau des poumons».
Abderamane Moussa Amadaye
Plus que 12 jours et la fête de la Noël sera célébrée (la fête de la nativité). La paroisse Saint-Isidore de Bakanja de Walia Goré prépare cette fête pour les enfants sinistrés, le curé Abbé Madou a expliqué ce mardi 13 décembre au micro de ialTchad Presse les préparatifs dans sa paroisse au 9e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.
2022 a été marquée par les événements tragiques qu'a connu le pays, par les inondations dans nos villes plus précisément le 9e arrondissement qui a occasionné le déplacement des nombreux ménages dans les endroits publics (Église, école et forêt). « Malgré ces événements, nous chrétiens célébrons cette fête d'espoir et d'espérance », affirme l’Abbé Madou curé de la paroisse Saint Isidore de Bakanja de Walia. Pour lui, Noël est la fête de Dieu Emmanuel parmi les hommes qui viendra en tant que prince de la paix. Toujours selon l’Abbé, la fête est fêtée généralement en famille, mais c'est difficile avec les inondations qui ont causé des déplacements et des sinistrés.
Abbé Madou affirme toutefois que sa paroisse prépare et veut organiser le réveillon avec les enfants sinistrés. D'après lui « Nous avons fêté le 23, 24 et 25 décembre avec ces enfants parce que ces enfants n'auront pas la chance de fêter en famille, mais ils vont fêter dans les tentes, sous les bâches ». Il souligne que c'est tellement triste que sa paroisse fera ce qu'on appelle la crèche des sinistrés où le bébé Emmanuel sera dans la crèche avec les enfants sinistrés vivant dans le contexte des sinistrés. Le curé Abbé Madou appelle les hommes et les femmes des bonnes volontés pour organiser la Noël avec les enfants sinistrés afin de leur donner le sourire. Il affirme que le Jésus viendra à la Noël trouver les sinistrés dans les tentes, les bâches.
Ousmane Bello Daoudou
Lors d'une Assemblée générale tenue le dimanche,11 décembre à l'école primaire de Chagoua FDAR, la Plateforme des Diplômés en instance d' Intégration à la Fonction publique accorde un délai de 72 au gouvernement de transition de trouver une issue à leur préoccupation. Au cas échéant, les actions de grande envergure seront menées. Reportage.
Interrogé par la rédaction d'Ialtchad, Adissou Dibam, coordonnateur de la plateforme des diplômes en instance d'intégration à la fonction publique dénonce la sourde oreille du gouvernement de transition sur la question de l'intégration des jeunes diplômés depuis plusieurs années. Il affirme que les diplômés sans emploi sont marginalisés par le gouvernement. « Ce qui se passe à la fonction publique relève de la mafia », dit-il. Il déclare qu’un délai de 72 heures est accordé au gouvernement pour trouver une solution définitive. Si rien n'est fait, les diplômés sans emploi entendent marcher dans les rues de la ville de N'Djamena jusqu'à leur satisfaction totale. Il ajoute que le président de transition Mahamat Idriss Deby a donné des instructions à son Directeur de Cabinet pour que les diplômés sans emploi soient impliqués dans la commission de l'intégration à la fonction publique. Mais rien n'a été fait au moment où le gouvernement a commencé à intégrer les 5000 jeunes, car l'ancien ministre de la Fonction publique n'a pas pris en compte leur doléance a-t-il martelé. «Ils veulent être absolument dans la commission pour la question de transparence après avoir s’être rendu compte que l'intégration se fait par corruption. Il faut monnayer. Prix : 1 à 2 millions pour être intégré ». C'est, selon eux, ce que le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo leur a confirmé lors de leur audience avec lui. «Il y a des gens qui donnent de l'argent pour leur intégration » a-t-il dit. Cette fois-ci s’il y en a, il faudrait les signaler, car lui-même en question en tant qu'autorité administrative doit donner des leçons aux autres.
M. Adissou Dibam ajoute que si les diplômés en instance d'intégration sont impliqués dans la commission, il y aura des chances pour les autres dont les jeunes sont au chômage depuis 10 à 15 ans. Il poursuit que sur les deux derniers vagues d'intégration, les dossiers qui sont dans les archives n'ont pas été touchés, même les critères d'ancienneté. Après avoir été gelée depuis 5 ans, l'intégration a repris avec la promesse du maréchal du Tchad. Sur les 20.000 personnes, ils ont seulement intégré 7.000. Le collectif dit qu'il en a marre de cette situation et qu'il faudra que les choses changent. Le coordonnateur affirme que les fils des pauvres qui sont dans des provinces doivent également bénéficier de cette intégration, mais lorsqu'elle se fait par des liens familiaux, amicaux ou bien par la corruption, tous ces jeunes des parents pauvres n’ont aucune chance. Il appelle les jeunes à se mobiliser pour arracher ce qui leur revient de droit. Le collectif a accordé un délai de 72 heures au gouvernement de transition. Passé les 72 heures, ils seront prêts à mener des actions de grande envergure en descendant dans les rues. Selon lui, le président a affirmé qu'il faut au moins insérer deux représentants des diplômés sans emploi et deux membres des organisations syndicales dans la commission. Il est surpris de voir la mise sur pied de la commission sans la présence de leur collectif. Ils attendent que le gouvernement revienne à des meilleurs sentiments. Il met en garde « les affairistes » qui vendent l'intégration aux autres. Il ne reste que 1813 parmi le quota d'intégration de 5000 jeunes en 2022. M. Adissou interpelle le chef de l'État en affirmant que des jeunes sont marginalisés, il faut que le président prenne l'affaire en main pour faire entrer les diplômés sans emploi dans cette commission. Il conclut que les administrateurs en charge du métier intègrent les gens qui ont des faux diplômes. Dans sa confidence, il ajoute que «tous les diplômés sans emploi sont déjà mobilisés pour des actions dans les rues en utilisant les moyens légaux». Ils disent attendre la réaction du gouvernement.
Noël Adoum