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Je me suis levé très tôt avec la ferme intention d’aller assister à la formation du bureau de la commissions Droits et libertés fondamentales.

À 9h 00, je devais aller au Palais du 15, mais mon petit doigt me dit de pas le faire. Alors je me suis dirigé à l’École Nationale d’Administration ( ENA) pour y assister. La veille avec mes amis représentants des médias nous avions décidé d’investir cette commission pour maximiser notre chance d’avoir plus d’influence et d’impact.

10h 15 min je suis là devant le nouvel amphithéâtre. A l’entrée du bâtiment, des participants entourent des personnes assises sur des chaises. Ils vérifient les noms avant d’accorder le laisser-passez pour la salle. Chacun veut passer avant l’autre, les esprits s’échauffent, mais très vite d’autres interviennent pour calmer les choses.

11h 00. Le présidium délègue 3 personnes, composée de Mme Yodané Marie 3ème vice-présidente, M. Ousmane Hissène conseiller et M. Abakar Dangaya carillonneur. Ils disent venir superviser la formation du bureau. Mais dans les faits, ils font le bureau en clamant respecter la note de cadrage de leur hiérarchie.

11h 30 min. Les débats commencent. Un consensus se dégage sur la méthode de formation du bureau. Chaque groupe ou corporation désigne son représentant, il y a plus de 10 groupes pour 5 places.

C’est la pause…

14h 20 min. La liste nominative des choisis est annoncée. Tollé, contestations dans la salle. Les voix montent, les visages se crispent certaines organisations des droits de l’homme font semblant de quitter la salle, d’autres le font. C’est le branle-bas de combats. L’équipe du présidium est dépassée, elle donne l’impression d’être une artillerie légère et mal équipée. Elle est prise en tenaille par les participants mécontents. Le spectacle était d’une bassesse insupportable. Un participant fait valoir son titre et  s’en sert pour influencer la formation du bureau, il est rabroué par un autre qui conteste cette malfaçon de faire. Et clame l’égalité de tous à cette assemblée. La tension monte. Les débats s’enlisent…

Je quitte la salle pour filer vers le palais du 15-janvier afin de toucher du doigt ce qui se passe à l'autre bout  de la ville. Je rentre dans la grande salle de la plénière où se tiennent les échanges de la commission Forme de l’État, constitution et processus électorale. Même ambiance de tiraillements, les échanges sont acrimonieux, les pauvres jeunes du service de protocole sont accusés de donner le micro aux mêmes.

Je rencontre un confrère qui revient du site de Droit et libertés fondamentales. Je l’accroche et lui demande comment cela s’est fini. Il me répond d’un trait, « c’est fini en queue de poisson ». Je lui rétorque « hein ».

L’heure de la prière du « mahgrib » approche. Je fais mes ablutions, ensuite ma prière comme pour m’en remettre au Bon Dieu, mais Allah n’est pas obligé comme dirait un grand romancier africain.

Demain aussi sera une journée, pas tranquille.

Bello Bakary Mana

La grève sèche déclenchée par l’Union des Syndicats du Tchad (UST) est suivie par les syndicats affiliés à cette grande centrale syndicale. La rédaction ialtchad Presse a fait un tour dans les hôpitaux de la capitale pour constater si elle est respectée ? C’est le cas. Reportage.

L’UST a plusieurs fois entamé les grèves d’avertissement de 3 jours, selon la loi prévue par le droit de travail. Excédée, la centrale syndicale a opté pour une grève sèche et illimitée sans un service minimum dans tout le pays.

A l’hôpital Sultan Kasser, tristesse et désolation se lisent sur les visages des patients et gardes malades. Les corps soignants observent la grève sèche. Les malades se retrouvent dans un état déplorable. Le service administratif est hermétiquement fermé. Et les malades hospitalisés sont abandonnés dans leurs lits d’hospitalisation.

Abdoulaye Ahmat patient affirme, « depuis le matin, les malades attendent impatiemment un médecin pour la consultation, mais rien même les infirmiers ont déserté l’hôpital ».

Un autre patient, John Wadane lui aussi hospitalisé depuis 10 jours souffre de l’érysipèle se plaint. « À part le premier soin, je n’ai pas reçu d’autres soins, pourtant je devrais suivre le reste de mes traitements avec le médecin, mais ils sont en grève », nous explique ce patient désemparé. Selon lui, il faut que les autorités de la transition aient pitié de leur population et règlent le problème avec l’UST pour mettre fin à cette grève sèche qui traumatise les malades et leurs familles. Au centre hospitalier universitaire de référence nationale et l’hôpital de la Mère et de l’Enfant, la grève sèche n’a pas été trop suivie.

Sangnoudji Francine
Anass Abdoulaye Adam

Les femmes vendeuses de poisson au marché de poissons de chagoua dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena boudent ce marché. Elles préfèrent vendre leurs poissons aux abords de l’avenue jacques Nadjingar que de s’installer dans les étals du marché. Entrevue avec la présidente de l’union des organisations des vendeuses de poissons du Tchad.

Le marché de poissons de Chagoua a été construite il y a environ 5 ans. Mais, chose curieuse, ce marché se vide au fur et à mesure par les femmes vendeuses de poissons. La raison de la déserte du joyau reste encore inconnue. Elles préfèrent proposer leurs poissons à la sauvette en hélant les clients qui passent sur l’avenue Jacques Nadjingar. Cette vente à la sauvette est parfois source d’accident parce qu’elles ne respectent pas le code de la route. Ces vendeuses de poissons, occupent les trottoirs et parfois envahissent l’avenue pour proposer leurs produits aux passants, parfois à pied, en moto et en voiture, abandonnant les étals construits pour les installer.

Pour la présidente de l’union des organisations des vendeuses des poissons du Tchad,  Fihil Agoi,  « lorsqu’on veut construire un marché de ce genre, il faut que les vendeuses soient concertées ». Selon elle, ce marché est construit sans l’orientation des vendeuses. La présidente des femmes vendeuses de poissons estiment que les autorités ont construit le marché sans consulter les concernées. A son avis,  la construction de ce marché ne répond pas aux normes voulues par ces braves dames. Mme Fihil Agoi estime qu’il y’ a des vendeuses grossistes qui vendent plus de dix sacs de poissons par jours.

Elle souligne que celles qui vendent aux détails sont nombreuses alors que étals construits ne sont pas suffisants.  

Au sujet des « vendeuses ambulantes » de poissons sur la voie bitumée, la présidente dit qu’elles ne sont pas membres de l’association. Mais selon la présidente, les membres de l’association se réuniront bientôt pour se pencher sur ce cas.

Au sujet de la chambre froide construite pour la conservation des poissons, la présidente relate que depuis le lancement et l’ouverture du marché, la chambre froide n’a jamais fonctionné.  « Normalement c’est un générateur de 250 kw qui va l’alimenter. Mais c’est un générateur d’une capacité de 110 Kw qui est installé. La chambre froide ne peut pas fonctionner. Une correspondance a été envoyée au Conseil Nationale de Concertation du Monde Rurale (CNCMR) pour un financement afin de nous aider pour installer un autre générateur qui alimentera la chambre froide. Mais jusqu’à là, nous n’avons pas eu des financements ».

 Djénom Josiane

Mardi 6 septembre. Le Dialogue national inclusif et souverain entre dans sa troisième semaine. Je suis arrivé à 10h 55 min, traînant les pieds ressentant un peu un corps fatigué et une tête de journaliste pleine d’idées, mais freinée par les difficultés du métier dans ce pays où le journaliste est soit vu de travers, soit mal aimé, soit, soit, soit. Bref je chasse ces mauvaises idées en entrant dans la salle rejoindre mes amis dans la section du milieu, les chaises jaunes.

11h 00. Les travaux ne démarrent pas. La promesse du président du présidium est-elle vite oubliée ? Je me suis dit qu’elle doit être prise dans les réalités difficiles du pays.

12h 5 min. Les membres du présidium prennent place. Ils sont silencieux quelques minutes. C’est 1 heure plus tard sur le rendez-vous.  Le président Gali tape, comme à ses habitudes, sur le micro toc toc toc, comme pour rappeler les participants à rejoindre leurs places ou pour dire « au boulot les amis ». « Bonjour, tout le monde », lance-t-il. Il s’excuse du retard en justifiant la cause : l’imprimerie. Tiens une organisation pareille n’a pas prévue un service efficace de reprographie? Me suis-je interrogé. Entre temps le président Gali s’est lancé dans le programme de ce mardi : adoption de l’agenda, formation et inscription dans les commissions. Il demande l’avis de la plénière s’il faut attendre l’imprimé de l’agenda en suspendant les travaux ou continuer les travaux en formant les commissions? Bref, quoi faire en attendant les imprimés de l’agenda?

La parole est donnée à la plénière, toutes sortes d’avis divergeant sont exprimés. Gali reprend la parole et annonce que les imprimés sont en salle et seront distribués à l’instant. Parfois, il ne sert à rien de « palabrer ». Les échanges sur le « quoi faire? » est mort de lui-même.

12h 45 min. Le rapporteur général Limane Mahamat fait la restitution des travaux de la veille. C’est une séquence que j’ai surnommée « la fameuse synthèse du prof Limane ».

13h 15 min. Le président Gali reprend la parole. Il annonce que désormais les travaux commenceront à 9h 00 pour être suspendus à 13h 30 min. Reprennent dans l’après-midi à 15h 30 min. Ces ajustements n’ont d’autres raisons que pour permettre aux compatriotes musulmans d’accomplir leurs prières. Sur ces explications, il suspend les travaux.

15H 30 min, l’agenda qui a mené à des interventions souvent hors sujets est finalement adopté. La salle applaudie, soulagée. Et a hâte de passer à autre chose. Gali intervient pour dire et redire aux participants que l’agenda est à titre indicatif et que cette étape d’adoption permettra aux participants d’avancer.

15h 40 min. M. Limane fait la lecture complète du rapport général de synthèse du comité d'organisation du dialogue national inclusif (Codai), distribuée quelques minutes avant aux participants. Figure aussi entre le document l'accord de Doha.La bizarrerie de cette étape ce qu’il n’y a pas eu une seconde lecture en arabe, bilinguisme oblige. Peut-être la traduction simultanée dans les casques d’écoute suffisait. Peut-être aussi que l’assistance avait hâte de rentrer chez elle. Peut-être que les compatriotes arabophones ont lâché prise sur cette juste obligation.

16h 35 min. Gali annonce la fin de la rencontre. Armand Djekoltar, le rapporteur général adjoint rattrape la boulette en annonçant où se dérouleront les activités des 6 commissions. Et il explique aussi comment s’inscrire sur les différentes fiches en couleur. Les participants s’affairent à s’y inscrire. La séance s’est levée dans cette ambiance. Rendez-vous est pris pour mercredi matin à 9h 00 pour que chacun retrouve son nom sur la liste de son choix. Une autre journée d’une autre étape va s’enclencher. Le vrai travail commence…

Bello Bakary Mana

Après 2 jours de débats sur l’agenda proposé par le présidium, le document est adopté par acclamation de la plénière sous la demande du président du présidium. Mais ce consensus semble créer une frustration chez certains participants. Cet agenda adopté va permettre de mettre en place les 5 commissions thématiques et l’inscription des participants dans les commissions. Reportage.

L’agenda devant permettre d’organiser les débats du DNIS proposé par le présidium est adopté ce mardi par les 1500 participants représentants les 19 corporations présentes au dialogue. Après presque 2 jours de discussions, le président du présidium Gali Ngothé Gatta, pour faire avancer les activités, a demandé aux participants d’adopter par consensus l’agenda. Le document est adopté par acclamation, mais certains délégués rechignent.  Ils auraient voulu que l’agenda soit toiletté et que les suggestions et les propositions apportées çà et là soient prises en compte. Le président du présidium a rassuré aux participants que toutes les propositions et suggestions pertinentes faites depuis hier lundi ont été prises en considération.

L’adoption de l’agenda devrait permettre de franchir un autre pas qui est celle de mettre en place les 5 commissions thématiques et l’inscription des délégués dans ces commissions de leur choix.

La mise en place des commissions thématiques devrait permettre dans les jours à venir aux quelques 1500 participants représentants les 19 corporations au DNIS de débattre sur tous les problèmes qui minent le Tchad depuis des années.

Malgré l’avancée des travaux des assises, certains délégués continuent toujours de demander la suspension des travaux et de laisser le temps aux sages de négocier avec certains partis politiques et les leaders de la société civile qui refusent de participer au dialogue. Pour ces derniers, pour que le dialogue ait son caractère inclusif et souverain, il faut tout faire pour ramener à la raison ces corporations qui continuent toujours de manifester leur colère à surseoir à leur lutte et de revenir au dialogue.

Jules Doukoundjé

Les ex-travailleurs de TCC ont tenu une Assemblée générale ce 6 septembre 2022 à la bourse du travail. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour dont la mise sur pied d’un comité de crise, la collecte de l’argent pour faire le suivi des dossiers pendants à la justice et la nécessité de créer une coordination nationale des démobilisés. Ils annoncé la nouvelle par rapport à la grosse aux ex-travailleurs. Reportage.

L’Assemblée a commencé par la bonne nouvelle, celle que les ex-travailleurs attendaient depuis presque deux décennies. Une grosse somme de 10.995.000.000 de FCFA relatif aux droits sociaux des ex-travailleurs de TCC est virée par Esso au compte de Me Hisseine Ngaro, leur huissier en chef. Il reste cependant une somme de 850.000.000 que Esso doit virer en ajout pour permettre à l’huissier d’entamer la paye des ex-travailleurs. Cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup de sourire et des émotions. Des éclaircissements sur les modalités pratiques de la paye ont été donnés. Pour Signabé Jérémie représentant des ex-travailleurs, les 4013 personnes bénéficiaires qui sont composées des ex-travailleurs, veuves et orphelins, percevront chacun un chèque de 3.000.000.

Cependant, une somme de 300.000 sera déduite sur le chèque de chacun d’eux pour permettre de payer les honoraires de l’avocat et la Taxe de Valeur ajoutée TVA à l’État. Mais ils ont refusé la dernière proposition. Pour les ex-travailleurs, les honoraires de l’avocat et la TVA sont à la charge de Esso. En attendant que Esso vire les 850.000.000 qui restent, Me Hissein Ngaro a saisi l’immeuble de Esso en guise de garantie. Signabé précise que la saisie sera levée le jour ou l’argent sera viré. Il ajoute également que le procureur général a rassuré les représentants des ex-travailleurs de son soutien et demande à Esso de verser le reste de l’argent en urgence afin d’éviter toute manifestation des ex-travailleurs. Ils aussi mis sur pied un nouveau comité de crise devant gérer les affaires courantes en attendant la mise en place d’une coordination nationale avec des textes pour mettre fin aux multiples petits bureaux. « Ce comité va gérer les affaires des ex-travailleurs sur le plan national. Tous les dossiers, les démarches au niveau de la justice, avec les avocats et autres seront désormais confiés à ce comité. Ceci nous permettra d’avoir les mêmes informations à tous les niveaux. Le comité de crise sera dissous quand la coordination nationale sera mise en place », explique-t-il.

Concernant la collecte de fonds pour la gestion des dossiers des ex-travailleurs, l’Assemblée est d’accord pour que le fonds soit déposé au compte de leur conseiller juridique Me Alain Kagonbé. Ce dernier sera assisté du président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Mahamat Nour Ahmat Ibedou.

Kouladoum Mireille Modestine

Après avoir évalué les deux grèves d’avertissement avec un service minimum, l’union des syndicats du Tchad (UST) a décidé ce mardi au cours d’une assemblée générale (AG) à la bourse de travail d’observer une grève sèche et c’est partir de ce mercredi 7 septembre pour trois jours dans tout le pays.

La centrale syndicale UST décide de passer à la vitesse supérieure. Ce mardi, au cours d’une AG le syndicat décide d’observer une grève sèche de trois jours dans tout le pays. La centrale syndicale continue toujours de réclamer le respect du pacte social signé entre le gouvernement de la transition et les centrales syndicales.

Younous  Mahadjir,  vice-président de l’UST dit que le pacte social signé avec le gouvernement pour l'année 2021-2022  n'est toujours pas exécuté. Il souligne aussi que leurs différentes revendications ne sont pas prises en compte. Selon le syndicaliste, le non-paiement des frais de transport des fonctionnaires, la pension des retraités qui comptent environ 26 milliards n'est pas payé. « Nous avons estimé que 2% seulement de nos revendications ont été prises en compte, pourtant le gouvernement dit qu’il a réalisé à 75%. », explique Younous Mahadjir. Pour lui la grève sèche du mercredi sera sans service minimum dans les hôpitaux sur toute l’étendue du territoire. « Avant nous avons lancé trois jours de grève simple et avec service minimum, mais cela n’a pas réveillé le gouvernement. Cette fois-ci avec la grève sèche nous espérons que ça va marcher », espère-t-il.

Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine

Ce lundi 5 septembre, je suis arrivé à 8h 15 min en tenant compte de l’heure du rendez-vous samedi dernier qui était fixée pour 9h 00. J’étais encore trop en avance sur l’heure qui avait été changée pour 10h. Je venais aussi assisté au huis clos, mais mauvaise chance je n’ai pas. J’attendais mes amis dans la grande salle.

9h 30 min. Les multiples et interminables « salamalec » à la tchadienne  réchauffent la salle…

11h 15 min. Le président du présidium Gali apparaît, les journalistes l’attendent avec un brique et un fanal sur sa sortie maladroite la veille les demandant de vider les lieux. Il prend parole, parle de la synthèse et termine avec sa demande d’excuse aux journalistes et aux médias. L’affaire est oubliée.

Dans la foulée le rapporteur général Limane Mahamat présente sa synthèse. Il a été succinct et rapide.

11h 20 min. C’est au tour de Armand Djékoltar de dévoiler à l’assistance le fameux huis clos qui était à l’origine de la charge de M. Gali sur les médias. Je trouve que le contenu  est de plus banal. Il portait sur le mécanisme de prise de parole, la responsabilité plénière, etc. Pourquoi alors exclure les journalistes sur des banalités pareilles?

11h 30 min, M. Gali reprend la parole et dit, « si nous avons un bon dialogue, nous aurons une bonne transition et des bonnes élections ». La séance est suspendue.

15h 15 min, reprise des débats. Le mécanisme de prise de parole est mis en place. Les participants se bousculent pour être désignés. Je me jette aussi dans la mêlée sans arriver à me faire enregistrer sur la liste. Le président précise que les échanges porteront sur le projet d’agenda. Je change de salle pour rejoindre la lointaine salle 400, trop tard. La liste est partie. Je rumine ma frustration. Et me lance le défi pour demain...

Les échanges s’intensifient sur plein d’autres sujets, très peu sur l’agenda.

18h 00, le président du présidium reprend la parole. Il fait une bonne remarque en affirmant que 90% des interventions sont hors sujet. 10% seulement ont parlé de l’objet du débat : l’agenda. Le niveau n'y ait tout simplement pas. Je crains pour la qualité du débat et le résultat à cette allure mais enfin il est peut-être trop tôt pour juger. Attendons...

18h 5min la séance est levée, l’heure de la prière du « maghrib » est proche, tout le monde se rue vers la sortie. Le palais du 15 janvier se vide rapidement. Demain il est prévu l’adoption de l’avant-projet de l’agenda.

Demain, une autre journée épique...

Bello Bakary Mana

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