A quelques heures de la réouverture de la plénière du dialogue national inclusif et souverain, les travaux dans les différentes commissions sont bien avancés. Par exemple les travaux de la thématique 4, politique publiques et sectorielles qui se tient à la maison de la Femme dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena sont à la phase de restitution. L'équipe d'Ialtchad Presse a baladé son micro à quelques participants. Vox pop.
Mahamat Saleh Abdallah Lebine, « je fais partie de la sous-commission éducation nationale. Nous avons parcouru de long à large les problèmes qui minent le système éducatif tchadien. Nous sommes conscients que l'école tchadienne est malade, donc il faut refonder le système éducatif tchadien. Il faut dépolitiser le système éducatif. Le Tchad à le plus beau texte au monde mais l'application reste un défi. Les textes doivent-être revus et conformés à nos réalités et non aux celles de la France ou autre pays ».
Hayatte Abderahim Ndiaye, « On a énormément des choses qui entravent le secteur de l'habitat, qui n'est pas occulter par la thématique politique publiques et sectorielles. Les questions portent essentiellement sur les lois qui doivent normalement asseoir la profession d'architecte et d'ingénieur au Tchad qui n'existe pas. Actuellement nous travaillons sur la base d'un décret. Nous devons très rapidement trouver les moyens de créer un cadre beaucoup plus formel qui nous permettrait de définir dans le détail comment est-ce que ce secteur doit-être organisé. Et ça, ce ne peut se faire qu'à travers une loi organique, une loi fondamentale qui dit très exactement comment ce secteur doit-être régi, le fonctionnement et surtout une ordonnance d'application. Avoir la loi seule ne suffit pas. Dans notre secteur, il y a aussi le problème de passation de marchés publics. Des marchés qui se font de plus en plus de gré à gré alors que le gré à gré est censé être une exception. Aujourd'hui c'est ça qui imposé comme règle. Notre avons discuté aussi des questions de permis de construire et tant que ces questions ne sont pas traitées, je pense que nous n'évolueront pas vers une meilleure urbanisation de notre capitale et autres villes ».
Abdelgader Abderamane Koko, « Nous avons eu à examiner durant presque une semaine dans notre sous-commission, culture, art, jeunesse, sport et tourisme les contours des questions importantes. Nous avons fait des constats. Ces secteurs sont négligés. Ailleurs ce sont de secteurs qui portent même l'économie mais ici, ils ne bénéficient ni de l'attention, ni de l'investissement nécessaire. Sur la base de ses constats, nous avons proposé qu'il y ait des politiques adaptées pour ces différents secteurs. De sorte à ce qu'ils puissent être performants, créateur de richesses mais également pourvoyeurs d'emplois ».
Mahamat Yamani Emma, « en sous-commission qui parle des infrastructures et transports. Nous avons relevé tous les problèmes qui minent nos infrastructures routières. Après plusieurs constats nous avons formulés des recommandations. Parmi lesquelles les entretiens courant et périodique des routes ».
Abderamane Moussa Amadaye