dimanche 22 décembre 2024

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Journal (1038)

Le Premier ministre de la transition Pahimi Padacké Albert a annoncé ce 27 janvier 2022, le report de la tenue du dialogue national inclusif. Au lieu du 15 février comme prévu, le DNI va se tenir le 10 mai prochain. Cette notification est faite à la suite d’une rencontre avec les membres du comité d’Organisation du dialogue national inclusif CODNI et autours du Président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby aujourd’hui au palais présidentiel. Reportage !

Le dialogue national inclusif(DNI) au Tchad vient d’être repoussé pour le 10 mai 2022 au lieu de 15 février. C’est ce qu’a déclaré Pahimi Padacké Albert, Premier ministre de la transition. Selon lui, le Qatar a proposé de réunir les politico-militaires à Doha à partir du 27 février 2022. « Nous voulons avoir un dialogue national inclusif où personne ne sera laissée de côté. La tenue de ce dialogue des politico-militaires devient comme un préalable avant la tenue du DNI », exprime le chef du gouvernement. Le PM justifie que le pré-dialogue des politico-militaires qui devrait commencer ce 27 février, induit naturellement un glissement de l’agenda du DNI. Le CODNI évoque-t-il, a fait un travail de simulation de délai. Le premier ministre précise qu’à l’issu des échanges autour du chef de l’État, il est convenu que toutes les dispositions seront prises à l’issu du pré-dialogue de Doha. « Dans le chemin d’organisation de ce DNI, il fallait comme les autres pré-dialogue celui des politico-militaires soit demain. Il se trouve que dans les préparatifs, le pays hôte a constaté, la dispersion des politico-militaires dans le monde et les questions logistiques. Beaucoup d’entre eux n’ont pas le titre de voyage. Le Tchad devrait se mettre en ordre de bataille pour leur trouver de documents de voyages », clarifie le Premier ministre.

 Il énonce qu’à partir de 10 mars, le Comité Technique Spécialisé(CTS) va préparer son rapport. « Lequel rapport va intégrer le rapport général du CODNI. Tout ce temps pour mettre les choses en forme, afin de mieux rassembler les tchadiens », relate Pahimi Padacké Albert. Il informe que le CODNI propose déposer auprès du chef de gouvernement, le rapport général incluant les conclusions de Doha le 15 avril 2022. C’est à partir de ce moment poursuit le premier ministre que, le DNI pourra être convoquée le 10 mai 2022.

Pahimi Padacké Albert signifie que le DNI est le cœur du dispositif de la transition. « Le président du CMT dans son adresse à la nation, lors de sa prise de pouvoir a voulu que le dialogue ait un caractère totalement inclusif. Où les tchadiens et tchadiennes se retrouvent pour refonder notre nation et trouver un nouveau contrat social », rappelle le chef du gouvernement. C’était dans cette perspective dit-il, que le CODNI a organisé à l’intérieur du pays dans les 23 provinces et dans la diaspora à l’extérieur des pré-dialogue. Dans le même sillage, le CTS, s’est investi dans le pré-dialogue avec les politico-militaires, souligne Pahimi Padacké Albert.

Moyalbaye Nadjasna

Deux jours de formation à l'intention des blogueurs et journalistes des médias digitaux sur les jeux de la transformation numérique organisé par le CODNI vient de se clore.

Le Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI) à travers les organisations faîtières des médias forme les journalistes des organes électroniques et des blogueurs pour la couverture médiatique du dialogue national inclusif (DNI) en vue. C'est autour du thème « À quoi sert le journalisme et le digital, une opportunité pour les médias » que  les professionnels des nouveaux médias et des blogueurs ont débattu durant deux jours. Le but est d’apprendre à comment cerner les contours des plateformes qu’offrent les réseaux sociaux afin de permettre à ces acteurs de jouer leur rôle avant, pendant et après le DNI.

L'objectif de ce deuxième atelier est de réfléchir avec les participants sur les enjeux de la transformation numérique et les introduire à l'importance de leur rôle dans la couverture du DNI. Il s’agit d’introduire les participants à la problématique  de la désinformation, de les préparer à être alertes sur la désinformation, les fakes news, la vérification des faits,  etc.

Cet atelier de formation pour les institutions des médias numériques fait suite à celle qui ciblait la presse écrite et la radiodiffusion audiovisuelle.

Lors de son allocution, la représentante formée de l'Institut International pour la Démocratie et les Élections, Amina Zalanda, a salué les efforts du Comité préparatoire du Dialogue National. Aussi, le ministre d'État au Dialogue et à la Réconciliation, Cheikh Ibn Omar, apprécié la position de l'Institut international pour la démocratie et les élections, et son soutien au Tchad.

La formation sur l'utilisation des médias sociaux lors d'un dialogue national inclusif, organisée par le Comité du Dialogue National Inclusif (CODNI) en partenariat avec African Media Initiative (AMI), IDEA, la Maison de Médias du Tchad et l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) a pris fin ce vendredi 21 janvier dans la capitale tchadienne, N'Djamena.

La cérémonie a été présidée par le ministre d'État au Dialogue et a la Réconciliation nationale, M. Acheick Ibn Oumar.

Mahamat Kao Adoum

Les personnes handicapées sont une fois de plus sorties ce lundi 17 janvier pour exprimer leur mécontentement. Elles exigent du gouvernement l’ouverture du pont de N’guéli afin qu’elles exercent leurs activités génératrices de revenus. La manifestation a tourné au vinaigre. Reportage. 

Les personnes à mobilité réduites ont décidé depuis quelque temps déjà de ramper pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis du gouvernement. Lors de leur dernière manifestation, les autorités leur ont accordés un délai de 72h  pour  trouver une solution à leur revendication. Selon eux, 72h après il n’y a rien de concret qui s’est passé. Lassés d’attendre qu’une solution à leur revendication, les personnes handicapées sont sorties sur l’avenue, devant l’Ambassade des États-Unis, pour manifester en rampant. Arrivées au niveau de la voie qui longe à l’hôpital de l’union, la police a fait usage de grenade lacrymogène pour les disperser.

Bonaventure Kello fait partie des manifestants. Il a inhalé une bonne dose de lacrymogène. Pour lui, la police les a surpris en  lançant des gaz lacrymogènes. « Les autorités nous ont fait une promesse qu’ils sont incapables de respecter. Alors nous sommes sortis ce matin pour manifester notre mécontentement.  Ils se sont concertés pour nous lancer des grenades lacrymogènes », explique-t-il. Selon M. Bonaventure, il y a eu arrestations parmi lesquels leur porte-parole Ali Houssimbété Justin. A cela s’ajoutent 3 blessés dont deux sont conduits à l’hôpital. Il précise que les personnes handicapées arrêtées sont emmenées au niveau du Commissariat de Sécurité Publique N° 10. Parmi les manifestants arrêtés se trouve une personne asthmatique qui est en crise.

Malgré la répression faite sur les personnes handicapées, elles n’entendent pas  lâcher prise. « Nous ne voulons pas le fauteuil présidentiel, nous voulons juste la réouverture du pont de N’guéli pour nous permettre d’exercer nos activités de trafic. La répression de ce matin nous rend encore plus forts. Tant qu’on ne trouve pas gain de cause, la lutte va continuer », dit M. Bonaventure. De l’avis des personnes à mobilité réduite, les autorités ne disent pas la vérité quant à  leur réclamation. Elles affirment que les autorités vont toujours les trouver sur leur chemin. Elles demandent aussi aux autorités en charge de la sécurité, la libération immédiate et sans condition de leurs camarades de lutte. « Ils sont des pères de famille et certains parmi eux sont asthmatiques alors nous appelons les autorités du CSP 10 de les libérer. Ils n’ont fait qu’exprimer leur droit de manifester pour une cause juste ».

Kouladoum Mireille Modestine

Les prévisions des recettes budgétaires du projet de loi des Finances 2022 s’élèvent à 1 359 Milliards. Une légère augmentation de 260,8 milliards comparée à celle de 2021, selon le conseil extraordinaire des ministres du mercredi 22 décembre.

L’examen du projet de Loi des Finances 2022 par le conseil extraordinaire des ministres ce 22 décembre prévoit 1 359 milliards de recettes budgétaires y compris les dons. Une hausse significative de 260,8 Milliards par rapport à la Loi des Finances 2021. Les causes sont l’accroissement de plus de 86% des recettes pétrolières due à l’augmentation des cours du pétrole en 2021. Selon le conseil, cela a eu des répercussions positives sur l’impôt sur les sociétés, les redevances et les participations. Le déficit budgétaire hors don est évalué à 13, 238 Milliards. « Ce qui obligera l’État à faire recours à la Facilité Élargie de Crédit dans le cadre de son programme avec le FMI, ainsi qu’à des appuis des partenaires au développement pour financer son budget », dit le gouvernement.

Le projet de la loi des Finances 2022 a été confectionné en partenariat avec le conseil d’Administration du Fonds monétaire international (FMI), précise le conseil. Ce partenariat avec le FMI est basé sur un nouveau programme de Facilité Élargie de Crédit (FEC) sur la période 2021-2024. « Ce programme est un catalyseur pour la mobilisation des appuis budgétaires, des dons et des prêts auprès d’autres partenaires au développement », affirme le gouvernement. D’après les autorités tchadiennes, ce projet de Loi des Finances constitue une traduction de la feuille de route du gouvernement. L’organisation du dialogue inclusif, la réforme électorale et l’organisation des élections générales feront l’objet de sollicitation d’apport des partenaires au développement du Tchad.

Pour le gouvernement, ce projet de Loi des Finances est élaboré dans un contexte particulier de transition qui va s’achever en 2022. Selon le conseil, il faut stabiliser le fondement de notre économie avec les nouvelles institutions. Cela prendra en compte les aspects sanitaires, sécuritaires et climatiques. Pour le gouvernement, ce projet de loi a pour objectif d’apporter des réponses aux difficultés budgétaires. Il s’agit de relancer les secteurs porteurs et améliorer les investissements, souligne le conseil. Il ajoute, la facilitation des affaires du commerce intérieur et extérieur par des mesures incitatives. Mais il faudra aussi atténuer certains impôts et taxes, le plafonnement des pénalités, la mise en place d’une amnistie fiscale et la régulation des contrôles fiscaux.

Chocs macroéconomiques et innovations

Le projet de Loi des Finances 2022 n’a pas fait table rase du contexte macroéconomique marqué par divers chocs. Ces chocs sont liés à la pandémie du Covid-19, à l’insécurité dans les pays limitrophes, à l’afflux des réfugiés et aux changements climatiques. « En dépit de ce contexte difficile, l’économie tchadienne devrait enregistrer un taux de croissance de 4,1% en 2022 contre 3,7% en 2021. Ce regain de croissance proviendrait du dynamisme global des activités économiques aussi bien dans le secteur pétrolier que dans le secteur hors pétrole », dit le document. Pour les autorités, ce Projet de Loi introduit des innovations fiscales. Il s’agit des modifications ou des compléments à certaines dispositions du Code général des Impôts et du Code des Douanes de la CEMAC.

Une autre importante innovation est la simplification et l’unification des textes législatifs et réglementaires qui encadrent la gestion des revenus pétroliers. Le projet prévoit aussi, l’introduction d’une taxation au taux réduit pour certains matériaux de construction. Ce sont le fer à béton, les produits finis et dérivés de l’industrie textile. Objectif, améliorer le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des industries nationales. Ce projet de loi des finances 2022 n’a pas perdu de vue les acquis sociaux des travailleurs, les conditions de vie des soldats, des étudiants, le soutien aux personnes vulnérables (personnes handicapées, la jeunesse, la petite enfance, la femme, le monde rural etc.)

En 2022, le gouvernement affirme qu’il va fournir plus d’efforts pour la mobilisation et la sécurisation des ressources. Il va aussi poursuivre la rationalisation des dépenses publiques dans le respect strict de la discipline budgétaire.

Moyalbaye Nadjasna

Le maire de la ville de N’Djamena Ali Haroun et l’Ambassadeur de la Chine au Tchad viennent de signer, ce 12 octobre un accord de jumelage entre la capitale tchadienne, N’Djamena et la ville chinoise Chongqing. C’est l’ambassade de Chine au Tchad qui a accueilli cette cérémonie.

Selon Ali Haroun, maire de N’Djamena, la signature qui entérine le jumelage entre la ville de N’Djamena et la ville chinoise Chongqing, est le résultat d’une longue et franche collaboration. Il précise que cette initiative est venue de son collègue de Chongqing. Ce dernier  a échangé avec feu Maréchal Idriss Déby Itno, en marge du Forum sur la coopération Chine-Afrique qui a eu lieu à Beijing, en 2018, a-t-il rappelé. Le maire de N’Djamena souligne qu’une délégation de N’Djamena a séjourné à Chongqing du 21 au 27 avril 2019. « Au cours de ce séjour, les deux parties ont signé le 25 avril 2019 un mémorandum d’entente. Objectif, établir une relation de coopération amicale entre les deux Villes basées sur le principe de l’amitié. Les deux parties ont convenu d’encourager et de soutenir le développement de coopération dans plusieurs domaines », explique Ali Haroun.  

Il estime que ce destin qui unit les deux villes séparées par des milliers de kilomètres l’une de l’autre n’est pas fortuit. Il soutient qu’avec cet accord, leurs relations vont s’intensifier sur le principe de respect réciproque et d’égalité entre les deux villes. « Cette relation pourra favoriser les échanges entre les deux villes et promouvoir leurs potentialités », déclare-t-il.

Pour Li Jinjin, ambassadeur chinois au Tchad, signataire de cet accord, les relations entre le Tchad et la Chine se portent bien. «  Dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », les deux parties ont approfondi sans cesse leurs coopérations dans plusieurs domaines qui augurent des opportunités pour les deux peuples », note le diplomate chinois au Tchad. Li Jinjin se dit rassurer du jumelage de ces deux villes, ce sont des occasions d’échange des expériences. Une telle amitié, dit-il, va insuffler un nouveau dynamisme dans la construction de ces destins croisés. L’ambassadeur chinois promet œuvrer pour la consolidation de cette relation.

Au cours d’un point de presse fait ce 12 octobre à la maison des médias du Tchad, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC) se dit sceptique de la réussite du prochain Dialogue national inclusif.

La CPDC affirme que les points majeurs notifiés par les résolutions de l’Union Africaines (UA) pour la transition au Tchad ne sont pas respectés par le Conseil Militaire de Transition (CMT). Elle indique que sa participation au dialogue national n’est donc pas un acquis. Elle demande à l’UA de faire une évaluation d’étape de la transition. Ce, conformément aux exigences du Conseil paix et sécurité (CPS) pour situer l’ensemble des acteurs avant le dialogue, précise les membres de la CPDC. Son rapporteur Noubatessem Jonathan Toguyanan, énonce, la modification de la charte de transition, le caractère non paritaire des membres du comité préparatoire du dialogue national inclusif, la constitution du Conseil national de transition avant le DNI.

Le rapporteur rappelle que la 996e réunion du CPS de l’UA a pourtant exigé, la modification de la charte de transition jugée inadéquate, l’inéligibilité des membres du CMT aux futures élections, l’organisation du DNI et la mise en place d’un parlement de transition.

Il souligne qu’aucun document n’a été écrit pour confirmer l’engagement du CMT de ne pas se présenter aux prochaines échéances électorales. La CPDC relève deux comités parallèles de préparation du DNI. Elle s’interroge sur les critères du choix des membres du Conseil National de Transition (CNT) et de sa représentativité. Noubatessem Jonathan Toguyanan, déclare que rien ne rassure de la bonne volonté de la junte à s’engager objectivement vers le dialogue. « Ce dialogue est pourtant crucial pour le présent et l’avenir de notre pays », dit-il.

Le rapporteur de la CPDC estime que la mise en place du CNT trop controversée est inopportune. Il demande l’annulation du décret instituant les conseillers nationaux. La CPDC plaide plutôt pour un parlement consensuel à la fin du DNI pour plus de légitimité. Selon Noubatessem Jonathan Toguyanan, un mémorandum de toute leur évaluation a été remis au Haut représentant de l’UA.

La CPDC déplore les violences physiques et verbales, les privations de liberté et autres intimidations de la part du gouvernement et du CMT à l’encontre des membres de Wakit Tama.  Les membres de la CPDC déclarent qu’avec cette allure, rien ne rassure pour un vrai dialogue national ni des élections libres et transparentes à venir.

La Fédération internationale du football association FIFA vient de réhabiliter le Tchad après quelques mois de suspension. La SISA a notifié lundi, 11 octobre 2021 à la Fédération tchadienne de football association (FTFA) avec copie au ministère des Sports et à la Confédération africaine de football, la FIFA la décision de la levée de la suspension du Tchad. Une décision qui est tombée le lundi 11 octobre.

Le football tchadien va reprendre enfin avec ses aventures internationales après quelques mois de suspension par la FIFA. L’instance internationale du football a notifié  lundi 11 octobre 2021 la levée de sa suspension contre le Tchad. Un buffet d’oxygène pour les autorités footballistiques du Tchad. 

Une mission FIFA-CAF est attendue à N’Djamena dans les jours à venir. Objectif, s’enquérir des réalités des élections de la Fédération tchadienne de football association FTFA de décembre 2020, selon la FIFA.  

Le Tchad était suspendu par la FIFA pour ingérence des autorités tchadiennes. En mars dernier, le ministère des Sports avait retiré la délégation de pouvoirs à la Fédération tchadienne de football association (FTFA) pour non-respect de ses textes statutaires. Peu de temps après, un comité de gestion provisoire du football a été créé.

La semaine dernière, le ministère des Sports avait abrogé ce retrait de la délégation de pouvoirs. Ce, quelques jours, après que les autorités tchadiennes ont dissous le comité provisoire de gestion du football mis en place en mars. Retour sur la réhabilitation du Tchad avec le SG de la FTFA.

Moyalbaye Nadjasna

Un incendie d’origine inconnue embrase la capitale du Borkou Faya. Plusieurs vergers de la palmeraie sont partis en fumée. L'incendie a commencé avant 08h au quarter Ngugri et s’est vite propagé sur d’autres quartiers selon le correspondant d’Ialtchad presse sur place. Reportage.

L’incendie a commencé avant 8h au quartier Ngugri selon notre correspondant surplace Maidé Barkaï Fodeya. Il s’est intensifié rapidement aux quartiers Andjanlaye puis Sougou. Les dégâts sont énormes pour l’instant il y a des centaines de vergers de palmerais sont brûlés.

Faya est la capitale de la région du Borkou. Elle était renommée Largeau lors de la colonisation française, d'après le nom du colonel Étienne Largeau. Un  officier français qui a joué un rôle historique dans la conquête du Tchad en 1913. Après  l'indépendance, la ville est rebaptisée Faya-Largeau. Depuis quelques années, l’ajout du nom Largeau est gommé. La ville à son nom d’origine Faya.

Faya est une ville caractérisée par un climat désertique chaud typique du Borkou. Une des régions du nord du Tchad. Une zone aride du plus grand désert chaud au monde. les températures maximales moyennes sont constamment supérieures à 40 °C d'avril à septembre inclusivement, en atteignant un pic maximal de plus de 44 - 45 °C en juin. La saison chaude dure environ 7 mois au Borkou et aucun mois de l'année n'a une température moyenne journalière inférieure à 20 °C. .

Moyalbaye Nadjasna
Maidé Barkaï Fodeya 

Les ressortissants du canton Kamaya dans la province du Borkou se sont retrouvés ce 9 octobre autour de leurs dignitaires traditionnels au quartier repos, dans le 4e arrondissement de N’Djamena capitale du Tchad. La communauté Kamaya réitère son soutien au Conseil Militaire de Transition (CMT). Et demande la création du canton Kamaya Hallanga de Alhadj Sougoumé Kamamadou.

15h. Quartier Blabline, dans le 4ème arrondissement de la ville de N’Djamena. Une marée humaine a pris d’assaut les lieux de la rencontre. Une foule constituée des jeunes diplômés, des cadres civiles et militaires et des opérateurs économiques. Les griots n’ont pas raté cette occasion. Ils chantent en l’honneur des dignitaires. L’ambiance était à la fête, à l’amitié et à la fraternité. Les uns après les autres, ils se relaient pour présenter leurs civilités aux chefs traditionnels. Tous détendus, ils méditent le sort de leur canton qui, selon eux, est mal géré.

Les dignitaires de la communauté Kamaya, Sa Majesté Alhadj Sougoumé Kamamadou et Ahmat Kosso Chahaimi rejettent la gestion actuelle du canton Kamaya. Ils réitèrent leur soutien au CMT. Ils disent être satisfaits de l’effort entrepris par le CMT pour le maintien de la paix et de la stabilité. Ils demandent au président du CMT la création du canton Kamaya Hallanga  sous l’égide du chef Alhadj Sougoumé Kamamadou.

La communauté Kamaya réclame également la réhabilitation du chef de canton légitime, Sa majesté Ahmat Kosso Chahaimi. Selon cette communauté, ce dernier est le seul  héritier habileté à succéder au feu Kellei Chahaimi. Le défunt chef de canton à avoir dirigé le canton Kamaya de 1936 à 2002.

Le maire de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne, M. Ali Haroun a lancé ce 30 septembre à l’hôtel de ville, l’enrôlement physique de ses agents. Quatre commissions sont mises sur place avec la collaboration de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS) pour enrôler le personnel de la mairie. Cet enrôlement physique qui durera 1 mois est la condition pour les agents d’encaisser leur salaire du mois de septembre.

Tôt ce vendredi matin, les agents ont investi les locaux de la mairie centrale pour se faire enrôler. Chaque agent attend impatiemment son tour dans une file indienne. Dans la salle d’enrôlement, on peut voir d’un côté les agents de l’ANATS qui vérifie tous les documents demandés pour l’enrôlement. De l’autre côté, les agents déjà enrôlés qui perçoivent leur salaire du mois de septembre. Tous les agents se présentent munis de l’arrêté de recrutement, celui du dernier avancement, le certificat de présence effectif, la fiche de renseignement, l’acte de naissance ou la carte d’identité nationale. Pour le maire Ali Haroun,  La mairie centrale à elle seule compte 1282 agents avant l’enrôlement physique lancé ce 30 septembre. A l’en croire, l’objectif recherché à travers cet enrôlement est de savoir l’effectif exact du personnel afin de pouvoir maîtriser la masse salariale. Selon lui, ce chiffre est croissant qu’il faut vérifier si tous ces agents travaillent réellement pour le compte de la mairie centrale. Il ajoute que ces agents sont payés avec l’argent des contribuables.  Il estime qu’il est inacceptable que les agents perçoivent de salaire sans qu’ils travaillent réellement à la Mairie centrale.

Peu avant le lancement de cet enrôlement physique, les autorités de la mairie ont mis sur place quatre commissions chargées de superviser la paie du mois de septembre. C’est d’ailleurs ces commissions qui sont chargées de faire le recensement physique. Ensuite, les autorités communales ont informé les banques de la place du paiement au billetage du personnel pour le mois de septembre. M. Ali Haroun affirme que cette initiative va mettre fin à l’existence des agents fictifs qui émargent allégrement sur le compte de l’État. Le maire a fait appel à l’ANATS pour informatiser les données du personnel.

Kouladoum Mireille Modestine

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