dimanche 22 décembre 2024

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Journal (1038)

Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale veut s’assurer que les travaux d’installation des scanners dans les hôpitaux publics du pays avancent comme il se doit. Entouré de ses chefs de services et de techniciens, il a insisté sur le respect du délai accordé.

Le ministre Abdel-Madrid Abderahim a dirigé ce vendredi 24 juin, une réunion de suivi de l’avancement des travaux d’installation des scanners. Au cours de cette rencontre, le représentant de l’entreprise chargée d’installer les scanners dans tous les grands hôpitaux de la capitale et ceux des provinces, a expliqué ce qui a été fait jusqu’ici et rassuré que les dispositions soient prises pour finaliser le chantier selon les engagements pris. Le ministre a suivi ensuite les explications des techniciens par rapport aux propositions faites pour la finalisation des travaux. M. Abdel-Madrid a insisté sur le respect du délai accordé. Il a été aussi question lors de cette rencontre de la formation des techniciens et de l’arrivée du formateur prévue pour la première semaine du mois de juillet.

Une mission a été diligentée par l’entreprise pour faire l’état de lieux des réalisations des travaux dans les provinces afin de mieux cerner les besoins et de répondre promptement aux exigences techniques d’installation des machines tout en observant le contenu des clauses. Le ministre a exhorté les techniciens et l’équipe de l’entreprise, au dévouement et à l’abnégation pour réussir leur mission.

Les épreuves écrites sont à leur deuxième jour pour certains élèves et à leur 3e pour d’autres. Ialtchad Presse est allé dans quelques centres recueillir les impressions des candidats. Vox pop.

Alhamdou est élève du lycée Felix Éboué, « mon impression par rapport aux premières épreuves, français c’est bon, l’épreuve s’est bien passé. Pour le moment nous avons bien débuté, tout ce que nous pouvons dire, Dieu est grand. Ce que nous avons étudié pendant 9 mois, ils sont entraînés de nous résumer en quelques jours ».

Mahamat Abakar, « pour la journée d’aujourd’hui  les sujets sont abordables nous espérons que la journée de demain sera encore meilleur. La seule chose qui nous rassure, c’est la tête. J’ai confiance à ma tête »

Vadanki Djona,  « nous avons bien  commencé, les épreuves sont abordables. Je fais de mon mieux. Quand ils m’ont présenté les sujets j’ai lis 3 fois avant de me lancer. En fait les sujets ne sont pas compliqués ni difficiles comme nous pensons ». 

Fatouma Oumar Abdicsadik, « je suis arabophone, nous avons démarré avec l’épreuve de Français, mais nous avons pu faire ce qu’on peut faire ce n’est pas à 100% mais c’est acceptable. Les surveillants nous surveillent rigoureusement, nous sommes très concentrés sur le travail nous rappelons que le baccalauréat session de juin 2022 au centre de lycée Felix Éboué se déroule sans incident majeur et dans le calme ».

Propos recueilli par Ousmane Bello Daoudou 

Une association agropastorale dénommée Hirondelles vient de lancer officiellement ses activités, samedi, 18 juin 2022 depuis son siège à N’Djamena. Autorisée à fonctionner depuis le 22 mars 2022, elle œuvre pour le développement dans le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la nutrition.

Le rang des acteurs qui œuvrent pour le développement du secteur agricole et d’élevage s’agrandit. Une nouvelle association, « les Hirondelles » est née. Pour situer le contexte et les raisons de son existence, son président M. Adam Ahmat Moussa évoque le fait que l’économie du Tchad repose essentiellement sur ces deux pôles à 80 %. Il soutient aussi que malgré d’énormes potentialités dans ce secteur, la production reste toujours faible. Au niveau agriculture, élevage, pêche, ressources en eaux ou ressources naturelles, le constat identique insiste-t-il sur son propos. Et pourtant c’est la base du développement de l’économie du pays, dit-il.

Selon M. Adam Ahmat Moussa, le Tchad est confronté d’une manière récurrente au problème d’insécurité alimentaire dû à la forte dépendance des aléas climatiques. Il estime que le monde rural est sous équipée et manque de capacités techniques. Taux d’analphabétisation élevé, la pauvreté, l’instabilité sociale due aux conflits armés, afflux massif des réfugiés venus des pays voisins constituent aussi des facteurs qui ont influencé négativement ce secteur.

L’association s’est fixé les objectifs suivants : promouvoir l’agriculture et l’élevage, lutter contre la malnutrition, promouvoir la consommation des produits locaux, former et sensibiliser les populations pour une contribution efficiente à l’autosuffisance alimentaire. Le président de l’association indique qu’ils lancent leurs activités à un moment opportun. D’après lui, l’urgence alimentaire et la nutrition ont été déclarées par le gouvernement le 1er juin. À son avis, leur entité a mis déjà sur pied une cellule de riposte à l’urgence alimentaire et nutritionnelle. Le dernier semestre de l’année en cours, relate-t-il, leurs activités sont focalisées sur l’alimentation et la nutrition. L’association les Hirondelles entend aussi former les femmes dans le domaine de l’alimentation, les sensibiliser sur l’allaitement maternel exclusif, et l’élaboration d’un guide d’hygiène alimentaire. Il plaide auprès des partenaires pour les accompagner dans cette ambition.

Le gouvernement tchadien a pris des mesures pour barrer la route à la propagation de la Covid- 19 depuis mars 2020. Ces mesures sont levées ce vendredi 17 juin 2022 par le gouvernement de transition. Quelques Tchadiens rencontrés donnent leurs impressions. Vox pop

Abdoussamad Abdoulaye, soutient « C’est un soulagement pour la population tchadienne qui éprouve beaucoup de difficulté quant au port des masques et les salutations par la main qui est entré dans leur habitude. Au début les forces de l’ordre nous mataient quant au non-respect de ces mesures. On ne sortait pas de la maison de peur de tomber dans les mains des policiers. Même l’accès dans les structures sanitaires est un problème. Maintenant que les mesures sont levées, on peut aller et revenir sans difficulté et nous nous réjouissons pour cela ».

Bazam Baizina, affirme  « La Covid-19 à fait son temps, elle a marqué l’histoire. On a vécu le confinement, le port obligatoire des masques, le lavage des mains, la distanciation sociale, etc. Toutes ces mesures ont modifié notre vie à un moment donné. Aujourd’hui si le gouvernement lui-même décide de lever ces mesures c’est  une bonne nouvelle pour nous. Puisque le confinement était  brusque et inattendu. Ce qui me réjouit dans le confinement est le taux de vol et de braquage a diminué drastiquement ».

Ahamt Tchoroma, dit « j’apprécie la levée des mesures barrières par le gouvernement. Mais je demande tout de même à la population d’être vigilante et prudente. S’il y a lieu de respecter les mesures barrières quand on se trouve quelque part, il faut le faire. Car, on ne sait jamais ce qui va arriver.

Migne Irène, « je suis très contente parce que moi j’exerce les activités génératrices de revenus. Le confinement et tout ce qui va avec étaient comme une prison pour les commerçantes et surtout les vendeurs ambulants. Cette maladie nous a mis les bâtons dans les roues. On ne pouvait pas exercer normalement nos activités et tout devient difficile pour nous autres. Maintenant que les mesures sont levées, on va exercer nos activités sans peur ni crainte donc je remercie mon Dieu et je vais en même temps élargir mes activités.   

Propos recueillis par Haoua Adoum      

Les épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2022 vont se dérouler du 20 au 25 juin 2022. Ce 17 juin, les candidats sont dans la phase de recherche des centres de composition auxquels ils sont admis à composer. Du côté de l’administration, les derniers réglages sont déjà faits. Reste à numéroter les tables-bancs.

Finis avec les cours, les devoirs de classes et les compositions. Les élèves de la classe de terminale sont désormais appelés candidats au baccalauréat session de juin 2022. À deux jours du déroulement des épreuves écrites, candidats et administrateurs sont occupés dans les préparatifs. Au lycée Félix Éboué ce matin les candidats entrent et sortent du Lycée à la recherche de leurs noms sur la liste affichée dans les centres d’examen. Certains candidats parcourent deux à trois centres pour retrouver leurs noms. Ceux qui ont vu leurs noms retenus dans le centre du lycée Éboué sont rassurés et attendent le 20 juin pour affronter les épreuves écrites.

Du côté de l’administration, toutes les dispositions sont prises pour le déroulement du baccalauréat a laissé entendre Pabamé Gouara, proviseur du lycée Félix Eboué scientifique. « Nous allons nous réunir demain avec les surveillants, les coordonnateurs et superviseurs du centre pour une communication. Nous allons mettre à la disposition de tous les acteurs qui vont intervenir dans le déroulement du baccalauréat, le document que l’ONECS a mis à la disposition. Demain, nous allons numéroter les tables-bancs et allons attendre le lundi pour le démarrage des épreuves », explique-t-il. Il ajoute que le président du centre était de passage pour remettre la liste définitive des candidats. Sinon le lycée a procédé, il y a quelques jours à la distribution des cartes biométriques aux candidats.

Les enseignants chercheurs du département de la géographie de l’université de N’Djamena en appui avec l’ambassade de la France organise du 14 au 16 juin 2022 une série de conférences-débats au CEFOD.  Le thème abordé ce mercredi  15 juin est « La contribution de la géographie au développement du Tchad ». Ces conférences entrent dans le cadre des activités marquant la célébration de la journée de la géographie au Tchad

Selon Dr Moutedé Madji  Vincent enseignant chercheur à l’université de N’Djamena : «  La géographie, science à la fois naturelle et humaine, a pour but fondamental de comprendre la répartition des phénomènes dans l’espace. » Elle contribue à la connaissance des phénomènes naturels et humains dans le monde, à leur localisation et leur exploitation. Il a cité un auteur pour argumenter ses propos. Pour Dr Moutedé Vincent le développement renvoie à une marche vers l’épanouissement général des sociétés humaines, accompagnée des transformations. Il a ajouté que de nombreux géographes ont été formés depuis la création de l’université du Tchad  sont au service du pays dans divers domaines. Ils contribuent au développement socio-économique comme la production des connaissances scientifiques, les thèses, mémoires, études, rapports, cartes, etc. Du côté de l’aménagement du territoire, il a cité la planification et stratégie du développement urbain, plan des terrains urbains, cartographie et recensement de la population. La géographie contribue aussi au développement rural, dans la gestion de l’environnement, gestion de ressources humaines en eau et la production agricole et animale, dit-il.

Dr Moutedé Madji  Vincent  a souligné aussi les défis et perspectives que le nombre croissant des jeunes formés dans différentes universités du Tchad et d’ailleurs posera dans l’avenir une question de l’employabilité des jeunes géographes formés. L’adaptation de la formation des géographes, les contraintes  financiers matérielles, physiques, politiques à la production des connaissances géographiques ; l’imbrication des sciences géographiques et le développement des outils. Il affirme que les géographes ont des profils variés, «  ils contribuent au développement du Tchad à travers  la production des connaissances, l’aménagement   du territoire ; l’enseignement, etc. » Pour plus de la contribution des géographes au Tchad. Il faudra adapter la formation  de géographes aux besoins actuels. Aussi, il faudra associer l’État et des partenaires aux laboratoires de recherches pour apporter leurs contributions matérielles et financières pour une formation de qualités en géographie sans ignoré l’organisation des stages pratiques et des écoles de terrain en faveur des étudiants, a-t-il conclut.

Notons que, cette cérémonie commémorant la journée de la géographie au Tchad. Regroupe les géographes tchadiens des différentes provinces du Tchad, les anciens géographes  français qui ont été à l’origine de la création du département de Géographie et qui ont contribué à la science géographique au Tchad et les étudiants en géographie de l’université de N’Djamena.

Une rencontre vendredi 10 juin ici à N’Djamena pour un meilleur suivi des travaux d’installation des scanners au centre hospitalier universitaire la référence nationale de N’Djamena. La réunion s’est tenue entre le ministère tchadien de la Santé publique, l’entreprise Wadikoundi en charge des travaux en présence de l’inspecteur général d’État Ali Mbodou Mbodoumi. Selon le représentant Wadikoundi, les techniciens sont à pied-œuvre pour finaliser l’installation de ces scanners. Pour une utilisation en bon escient de ces appareils, une formation des techniciens sur la maintenance et l’usage va être organisée à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant. Elle va regrouper tous les techniciens des hôpitaux bénéficiaires des scanners.

À l’issu des échanges, un délai de cinq mois est accordé à l’entreprise Wadikoundi pour finaliser les installations. Les clés et le procès-verbal doivent être remis le 10 décembre 2022. L’inspecteur général d’État relève six mois de retard dans les travaux après une évaluation conjointe faite il y a quelques mois.15 formations sanitaires sont concernées, dit-il. À son avis, il a été recommandé à l’entreprise de commencer les travaux de manière simultanément dans tous les hôpitaux et conformément à l’esprit de clauses. Le ministre de la Santé Dr Abdel-madjid Abderahim a demandé à l’entreprise de prendre toute sa responsabilité pour respecter le délai d’exécution et de travailler selon la règle de l’art. L’avenant doit respecter les mêmes procédures mentionnées dans le contrat, insiste-t-il.

Ce 9 juin 2022, la Secrétaire d’État à la Santé publique et à la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dékandji Francine a participé à la revue conjointe de portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale (BM). 12 projets nationaux et 7 projets internationaux en cours d’exécution sont évalués à 1, 565 milliards de dollars américains, totalisant  les engagements de la BM actuellement. C’est une revue qui vise à s’assurer de réalisation des activités des projets et programmes mis en œuvre de manière pour atteindre les objectifs fixés. Les participants vont passer en revue toutes les activités des projets financés par la BM. Ils vont également échanger sur les recommandations de la précédente revue tenue en novembre 2021. Des pistes vont être explorées pour des solutions concrètes à l’attention du Gouvernement et de la BM en vue d’améliorer la performance des projets.

Le conseil d’administration a mobilisé une somme de 700 000 000 de dollars pour financer les projets dans le secteur de l’énergie, des infrastructures routières et de l’éducation. Ces projets qui seront mis en œuvre visent à soulager les populations vulnérables.

Quelques secteurs précis d’intervention de la BM ont été relevés. Il s’agit de l’énergie, un secteur extractif, du transport énergie, de l’inclusion sociale, d’agriculture, de l’élevage et de la santé nutritionnelle.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la troisième phase du nouveau modèle de financement composante tuberculose du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, il a été prévu l’organisation d’une réunion annuelle sur la prise en charge des pathologies notamment la tuberculose, le VIH SIDA les hépatites virales et le diabète dans les maisons d’arrêt. Ce conclave basé sur une méthode participative recense les points de vue des différents acteurs intervenant dans le domaine de lutte contre ces maladies infectieuses en milieu carcéral.

Les détenus sont classés parmi populations vulnérables à risque d’infection par ces pathologies. Ils font partie des populations qui ont un accès limité aux services de prise en charge de la tuberculose et du VIH SIDA. Pour améliorer leurs conditions sanitaires, le programme national de lutte contre la Tuberculose a initié une réunion à l’intention des régisseurs et infirmiers des maisons d’arrêt du Tchad, ce matin 9 juin, à N'Djamena. 

« La prise en charge de la tuberculose, le VIH, les hépatites virales et le diabète dans les maisons d’arrêt du Tchad » est le thème de cette rencontre. La réunion vise à faire le suivi des engagements pris et le bilan de la prise en charge de la tuberculose, du VIH SIDA, des hépatites et du diabète dans les maisons d’arrêt.

Au lendemain de la condamnation et de la libération des leaders de la société civile, Wakit Tamma Ialtchad a baladé son micro. Quelques citoyens ont donné leurs impressions. Vox pop.

Koumakoye Assina Lazare, « nous sommes content de leur libération, mais seulement leur condamnation avec sursis ne nous plaît pas. La loi n’est pas respectée pour leur condamnation ».

Noubaissim Christian, secrétaire général de syndicats de travailleurs de secteur pétrolier du Tchad « c’est un sentiment de satisfaction parce qu’ils viennent d’être libérés puisqu’ils sont incarcérés injustement. Leur condamnation est une forfaiture, ils voulaient se laver la face. Chaque tchadien qui dit ce qui ne marche pas sera condamné, c’est dommage, mais la lutte continue ».

Ali Hassan Zakaria,  « de toutes les manières je suis sûr de moi, ils seront totalement libérés. Libérés avec sursis n’est pas une libération, c’est pour ne pas qu’ils parlent après. C’est anormal, je pense que Wakit Tamma ne va pas reste les bras croisés, si la justice lève ce sursis, il vont nous trouver sur leur chemin. Si le PCMT est là, c’est pour gérer la transition, il faut qu’il  gère cette transition dans la transparente de la manière démocratique. Nous voyons que c’est une dictature qui dépasse celle du défunt papa. Il faut qu’il arrête  avec tout cette manœuvre de la dictature. C’est eux qui ont signé l’autorisation de la marche, donc il n’y a pas de raison d’arrêter les leaders de Wakit Tamma et de les juger sans respecter la loi. Ce n’est pas le moment de semer les troubles il faut qu’ils respectent la loi » .

Abdelsalam Hissene Adiko, « Wakit Tamma revendique la souveraineté de la gestion de notre pays, je pense que c’est légitime et la transition devait adhérer à cette idée. Donc, il n’est pas normal de jeter en prison certains, au moment où on parle de dialogue. Je ne sais pas qu’ils vont dialoguer avec qui? Pour moi, le dialogue a besoin de toutes ses filles et ses  fils. Donc durant la transition, la voix du peuple, c’est la voix de Dieu. Prenons l’exemple du Mali comparaison n’est pas raison. Nous n’avons pas un problème particulier avec la France, mais elle reste un partenaire du Tchad ».

Idriss Moussa Hamid, étudiant « selon moi, la transition n’a pas respecté la loi. Nous n’avons pas le droit de parler, si on parle on est ciblé. Certaines choses commises ne reflètent  pas l’image d’un pays en voie de développement. Il faut que les dirigeants respectent les textes de la République pour donner le bon exemple pour que les citoyens respectent à leur tour la loi ».

Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou  

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