Le président du parti Alliance Nationale pour La Démocratie (AND), Salibou Gaba , de passage à Moundou a passé en revue la question socio politique du Tchad, notamment la manifestation du 20 octobre avec ses conséquences.
Dans ses propos, le président de L’AND se dit consterné par les évènements du 20 octobre. Il affirme que gouverner c’est prévoir, c’est anticipé, « nous acteurs politiques de l’opposition avions attiré l’attention des autorités sur ces risques qui pèsent sur notre pays, rien n’a été fait l’empêcher », a-t-il dit. Salibou Garba déplore les évènements qui se sont produits au lendemain du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) pour une transition consensuelle et apaisée. « Le mot apaisé est incompatible au regard des évènements du 20 octobre dernier, rien ne justifie ce déferlement sanglant ».
Le président de L’AND qualifie la sortie du Premier ministre de transition Saleh Kebzabo, d’une déclaration trop vite dite, « il est allé trop vite en besogne, il y a déjà un pas qui est en train d’être fait avec la mise en place d’une commission d’enquête internationale comprenant les Nations unies, l’Union africaine (UA) et la Commission économique d’Afrique Centrale (CEAC) ». Selon lui en dehors des forces de l’ordre qui détenaient des armes, il y avait des civiles à bords des voitures sans immatriculation ou à bord des motos le jour de la manifestation, tiraient sur les manifestants. Donc, seule l’enquête qui permettra de situer les responsabilités .
Nous sommes dans un pays où règne l’injustice et l’impunité. Lors du DNIS la plupart des intervenants ont mis l’accent sur la mauvaise gouvernance. Il prévalait déjà un climat de défiance, nous avons eu plus de 62 ans d’indépendance, mais les deux principales missions assignées à l’État n’ont pas été réalisée. C’est-à-dire construire un État digne de ce nom avec des institutions fortes, capables d’assumer leur responsabilité. C’est un échec, a-t-il ajouté. « C’est de l’inclusivité que peut naître un vrai consensus, un consensus réel. C’est de là que venir la paix. Pas d’un consensus bricoler, arracher. Nous devons aider la commission d’enquête internationale à faire son travail sur ce qui s’est passé exactement, situer les responsabilités, et non lancée des discrédits et des suspicions », dit M. Salibou Garba.
Mbaiwanodji Adrien
L'Association GREEN Chad a organisé une cérémonie de remise des kits scolaires aux écoliers défavorisés issus de couches vulnérables ce mardi 08 novembre à l'école primaire de Chagoua 1 dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.
C'est dans une ambiance aminée par les Écoliers et les membres de l'association GREEN-CHAD que la cérémonie a débuté. En introduisant l'activité Ahmat Chaib le président du comité d'organisation affirme « l'objectif est de venir en aide aux écoliers issus des couches vulnérables de revenus limitées en leur fournissant des kits scolaires pour un bon démarrage et suivi de cours en donnant un sourire et demande aux personnes de volontés de venir soutenir ces petits ».
Pour le président national de l'association GREEN-CHAD Abdallah Soumaine, « le programme École-Na qui s'effectuera chaque année scolaire dans un établissement. Pour la première édition à l'école primaire Chagoua 1 a été désigné ». Selon lui, c’est la rentrée scolaire et beaucoup d’enfants issus des familles pauvres ne savent à qui demander les fournitures grâce à la collecte des fonds de membres et des personnes de bonne volonté, « nous nous réjouissons d'offrir ces kits aux enfants défavorisés. C’est un geste de solidarité ». Il ajoute que c’est pour leur permettre d’obtenir un excellent résultat, « l'éducation est un droit fondamental pour chaque enfant », a-t-il dit.
De son côté pour le Maire du 6e arrondissement Abakar Khamis l'association GREEN Chad est une organisation humanitaire qui a une mission à travers son programme l'école-na qui soulage les enfants dont les parents sont en difficulté financière. Ces kits seront répartis équitablement aux enfants en situation particulièrement difficile pour leur mettre d’avoir les mêmes d'équipements que les autres enfants.
Dans la même lancée Mme Djaounsed née Tourmel Nangar indique que ce geste est réjouissant. Elle soutient que c'est un moyen d'accompagnement des enfants à la réussite de leur année scolaire afin de donner le sourire à ces enfants démunies et demander aux autres organisations de leur venir en aide. Enfin, pour les parents de bénéficiaires très émus pour ce geste louable demande au ciel d’accorder la grâce nécessaire pour continuer à œuvrer pour cette mission de solidarité et d'entraide.
Ousmane Bello Daoudou
Le Tchad célèbre ce vendredi 4 novembre la journée de l’arbre édition 2022. La cérémonie a eu lieu au Centre d’études de formation et du développement au quartier Ardeb-djoumal dans la commune du 3e arrondissement de N’Djamena.
Pour Oung Vang Josué, président Directeur général du centre de formation pour le développement durable et de la formation (CERDEF) que nous avons interrogé, « l’arbre, c’est la vie. Planter un arbre c’est se protéger et donner un sens à la vie », dit-il. Aujourd’hui les arbres fruitiers produisent de la nourriture confie-t-il. Il ajoute que sur le plan du changement climatique les arbres forestiers atténuent les méfaits du changement climatique, l’avancée du désert. « Parce que planter assez d’arbres freinent l’avancée du désert. Sur le plan médicinal, certains arbres sont des médicaments, car elles soignent. L’arbre nous donne de l’ombre , elles produisent des COD, quand il y a assez d’arbres il pleut beaucoup. Quand il n’y a pas d’arbres il ne pleut pas et le désert », explique-t-il.
Selon le PDG, dans peu de temps, le CERDEF va lancer un projet dénommé « arbiritom » . Ce projet consiste à aller à la recherche des arbres en voie de disparition pour les reproduire, certaines villes seront choisies pour abriter ce projet.
Il ajoute que les arbres communément appelés 6 mois sont des plantes plus adaptées pour le climat du Tchad, car elles sont des plantes qu’on peut facilement mettre en place pour le reboisement communautaire. La communauté doit à travers cette plante faire une forêt à usage énergétique parce que c’est un genre de plante qui se régénère rapidement quand on le taille pour utiliser le bois.
Il conclut que le Tchad est un pays de reboisement, car elles contiennent des nappes souterraines même dans le désert on peut planter des arbres. Dans ce sens on a un projet expérimental dans le B.E.T«, car dit-on là où il y a l’eau, il y a la vie ». Il suffit juste de planter, d’entretenir pour que l’arbre pousse, car autrefois les gens ont coupé des arbres, mais ils n’ont pas pensé à les reproduire. Donc quand il y a la possibilité à planter des arbres, il faut le faire, a-t-il dit.
Haoua Adoum Ibeth
Donatienne Rakindang
Dans un point de presse ce vendredi, le président du Parti pour le Rassemblement et le Développement intégré du Tchad (PARADIT) NODJIKODOUM DJEBANDE Marc a dénoncé la conduite de la mission gouvernementale par les natifs de Moundou, la qualifiant de tourisme.
M. Nodjikodoum a déclaré que la manifestation du 20 octobre est la conséquence de toutes les injustices et la mauvaise gouvernance débattue pendant le dialogue national inclusif et souverain (DNIS) qui a tourné à la répression disproportionnée des manifestants contre les injustices. Selon le président du PARADIT, la mission dirigée par le président du parti pour la Convention et le développement le désormais ex-maire Laoukein Médard est une tournée touristique pour visiter les villes en lamentation après le massacre des forces de défense et de sécurité.
Cependant, poursuit-il, le PARADIT salut et félicite la mission du ministre de la Santé et de la Prévention, composée des spécialistes pour la prise en charge complémentaire des victimes, et l’évacuation rapide à N’Djamena des malades pour les plateaux techniques appropriés afin de redonner vie et espoir aux cas graves. Il affirme que dans les situations catastrophiques de ces genres et d’insécurité, la priorité du droit international humanitaire et la convention de Genève est d’abord la gestion et le sauvetage des vies en danger avant les sensibilisations et les formations pour la préservation de la paix et l’unité. Le président de PARADIT s’interroge « comment peut-on consoler et sensibiliser des personnes qui portent des douleurs très vives et des larmes aux yeux ».
Le PARADIT condamne l’utilisation disproportionnée et abusive des moyens militaires contre des manifestants pacifiques. Pour lui, même si ces manifestants supposés se mélanger avec des mercenaires et des jeunes bien formés pour la circonstance, comme le disent les autorités, le bon sens et la pédagogie militaire aurait plutôt envisagé de gérer ces derniers avec tact et méthode appropriée pour contrecarrer les actions des manifestants sans faire trop des dégâts humains parce que la vie humaine est sacrée.
Aussi, poursuit-il, l’opinion nationale et internationale attendent des preuves de ces manifestations armées qui ont justifié la rage de l’armée tchadienne, la justice a besoin des preuves, toutes les actions ont besoin des preuves pour apporter des réponses. Le PARADIT exige de meilleures conditions et des traitements de tous les manifestants arrêtés et détenus dans les geôles, les prisons des commissariats, des brigades, de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS), et des maisons d’arrêt à travers le pays au regard des droits humains et des textes de la république. Il aimerait voir le ministre de la Justice, le ministre de la Sécurité publique et celui de l’administration territoriale faire partie de la mission gouvernementale. Mais une mission d’Etat conduite et composée rien que des natifs ne peut pas être juge et parti. Pour lui la mission d’État conduite par les natifs du Logone a montré ses limites, a conclu M. Nodjikodoum Djébande Marc.
Mbaiwanodji Adrien
Arrivé à Moundou suite aux malheureux évènements du 20 octobre qui a causé plusieurs morts et blessés, la mission gouvernementale conduite par les ministres natifs du Logone, à savoir Ndjérassem le Bémadjiel et Laoukein Kourayo Médard, respectivement ministre des hydrocarbures et de l’Énergie, et le ministre d’État, ministre de la production et de la transformation agricole les familles des victimes se disent consternés.
Après avoir passé le message de paix aux différentes sensibilités , se sont rendus au chevet des blessés à l’hôpital provincial de Moundou pour compatir avec les blessés et encourager le personnel de la santé pour le travail abattu. Cette visite a permis à la délégation de s’enquérir de l’état de santé des blessés.
« Lorsque j’ai appris que nos enfants blessés lors de la manifestation recevront la visite de nos autorités, j’étais soulagé. Je me suis dit qu’enfin je vais pouvoir supporter la charge des ordonnances de mon enfant malheureusement les ministres ne nous ont rien apporter », se lamente une femme assise au chevet de son enfant dont un bras a été amputé.
Elle affirme que son fils n’est jamais allé manifester, mais a reçu une balle, « le premier jour il a bénéficié des premiers soins d’urgence, les reste nous ne savons quoi faire ? », s’interroge cette garde malade. Elle demande au gouvernement de soutenir les familles des victimes.
Selon les parents des blessés, la gratuité des soins et la prise en charge des blessés est théorique « si tu n’as pas d’argent le risque de voir ton enfant succombé est grand et si on ne nous assiste pas, nous allons tous perdre nos enfants » ajoute une dame très émue. Dans la quasi-totalité des salles de soins, les parents rencontrés se disent déçus et attendaient beaucoup plus de la mission pour soulager leur proche blessé.
Enfin, le ministre de la Santé lors de son arrivée à Moundou a instruit les responsables en charge de la santé de la province de s’occuper de tous les blessés sans distinction pour assurer la prise en charge des blessés.
Mbaiwanodji Adrien
Après la communication de M. Nétoloum Julien, maire 1er adjoint, relatif à la spéculation qui entoure la nomination d’un nouvel exécutif, alimente les débats et suscite de vives tensions au sein du Conseil municipal. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est son point de presse.
D’après des sources proches de la Mairie, deux camps se disputent le fauteuil du Maire. Le premier camp a jeté son choix sur le conseiller Guelmbaye Bienvenu. Tandis que le second camp préfère M. Nétoloum Julien. Aussitôt après la communication du maire 1er adjoint hier, le maire sortant M. Laoukein Kourayo Médard a publié un communiqué à la radio demandant à tous les chefs de quartiers, des arrondissements, des chefs des carrés, à se rencontrer ce 03 novembre dans la grande salle de la Mairie assister à la cérémonie de remise de clé au nouveau maire Netoloum Julien à 8h 00.
À la surprise générale, la cérémonie est reportée pour le 14 novembre. Des sources à la Mairie indiquent qu’il n’appartient pas à Netoloum Julien de s’auto proclamer maire, il faut convoquer une session au cours de laquelle les conseillers vont procéder par vote afin de statuer sur le nouvel exécutif. En attendant la date du 14, Netoloum Julien reste aux commandes de la mairie. Affaire à suivre...
Mbaiwanodji Adrien
Le ministre de la santé publique et de la prévention, Dr Abdel Madjid Abdelrahim Mahamat, accompagné des techniciens de la santé de son département dans un vol spécial est arrivé a Moundou, en vue de faire l’état de lieu des blessés qui nécessitent une évacuation pour la prise en charge dans des structures sanitaires adéquates. De l’hôpital provincial de Moundou à l’hôpital Adventiste, le ministre s’est arrêté au chevet de chaque malade pour poser des questions aux personnels de santés pour avoir l’état de l’évolution de santé de chaque blessé.
Après constat de la situation sanitaire des blessées, 4 blessés graves nécessitent une prise en charge de haut niveau et sont évacués à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena, capitale tchadienne. Ensuite, le ministre a instruit le délégué sanitaire du Logone ainsi que le directeur de l’hôpital central d’assurer la prise en charge de tous les blessés.
Le Gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibn Oumar Mahamat Saleh a saisi l’opportunité pour lancer un appel à tous les blessés cachés dans les quartiers par peur de se faire arrêter de venir à l’hôpital pour une prise en charge sans inquiétude. Il a aussi demandé à la population de vaquer à leurs préoccupations. Et aux acteurs du système éducatif de reprendre avec les cours. « Nous allons prendre toutes les dispositions pour le retour au calme. Pour que la paix soit une réalité, il faut nécessairement qu’il y ait une cohésion entre la population et les forces de défense et de sécurité et l’administration publique. Nous voulons mettre sur pied une administration de proximité à visage humain pour le bien-être social, économique et pour le bien-être de tous », a conclu le Gouverneur.
Mbaiwanodji Adrien
Le maire de la ville de Moundou 1er adjoint, Netoloum Julien a tenu un point de presse ce 2 novembre dans la salle de réunion de la mairie. La communication était relative à une persistante spéculation sur une éventuelle nomination d’un conseiller en remplacement du maire Laoukein Kourayo Médard nommé ministre d’État à l’Agriculture. L’autre spéculation annonce la dissolution du Conseil municipal comme M. Laoukein Kourayo Médard est nommé à un poste ministériel.
Dans l’ordonnance 36 régissant les collectivités territoriales décentralisées, en son article 130 affirme in extenso « en cas décès, de révocation, de suspension, de démission, d’absence ou tout autre empêchement constaté par le représentant de l’État dans la commune, le maire est provisoirement remplacé dans la plénitude de ses fonctions par un adjoint dans l’ordre d’élection ou à défaut par un conseiller le plus âgé. Toutefois en cas de décès, de révocation ou de démission , elle doit être traité par l’intérimaire dans un délai de 30 jours, ou a défaut par le représentant de l’État dans la commune pour procéder à son remplacement dans des conditions prévues par la présente ordonnance ».
Au regard de la loi susmentionné, le supposé désormais maire de la commune de la ville de Moundou, Netoloum Julien dit, « la mairie ne peut pas fonctionner sans maire, c’est pourquoi, poursuit-il j’assume l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau maire ». Il en appelle aux chefs de service, aux délégués des arrondissements, aux chefs de quartier de travailler en synergie pour le développement de la commune.
Mbaiwanodji Adrien
Suite aux événements tragiques survenus le 20 octobre dernier à Moundou qui a causé plus de 20 morts et 150 blessés, et des dégâts matériels, une délégation gouvernementale séjourne depuis 27 octobre pour calmer les esprits et véhiculer le message de paix.
La mission est conduite par le ministre d'État, ministre de la production et de la transformation agricoles Laoukein Kourayo Médard et le ministre des hydrocarbures et de l'Énergie Ndjérassem Le Bémadjiel. La délégation a échangé avec le Conseil des sages de la ville de Moundou (CSVM) ce 31 octobre à la résidence du gouverneur. Le Conseil dénonce le comportement de certains responsables en charge de la sécurité lors de la manifestation du 20 octobre.
En réponse à la préoccupation de la délégation gouvernementale, Bétoudji Mbainaïnda très remonté, le président du CSVM a fustigé les propos tenus par le commandant de zone de défense n°9 pointant du doigt accusateur en disant que « les Ngambayes auraient envisagé massacré les musulmans et il promet les tuer un a un ». Toujours selon Bétoudji Mbainaïnda, Moundou est une ville qui n'a rejeté aucune ethnie et aujourd'hui à cause de cette manifestation « les Ngambayes dans leur ensemble sont diabolisés ». Quel intérêt trouve-t-on dans la manifestation lorsqu'il y a des morts s'est interrogé le président du CSVM? Le conseil rejette cette accusation dépourvue de fondement.
M. Bétoudji poursuit en affirmant que lors de la manifestation les hommes habillés en civiles ont tiré sur les manifestants ce qui a occasionné des débordements avec ses conséquences. Le conseil interroge la délégation « comment peut-on faire la paix avec les enlèvements ? Comment peut-on faire la paix lorsqu’une partie de la population détient des armes ? ». Pour finir le Conseil de sages, promets de relayer les informations auprès de la population pour la paix et le vivre-ensemble.
Avant cette rencontre la délégation a fait face aussi à la colère de l’évêque de Moundou Joachim Kouraleyo qui a dénoncé, dans un audio, le discours des autorités le qualifiant de propagande. Il est allé plus loin en affirmant à la délégation d’avoir choisi le moindre mal « c’est choisir le mal. Et le mal que vous avez choisi s’est bien produit. Il s’est traduit par plusieurs morts et des blessés. Maintenant vient le moment de justifier. Cela n’étonne pas celui qui a le béaba de la politique, l’État n’a jamais accepté d’accepter ses responsabilités lorsqu’il y a des morts. Lorsqu’il commet des injustices. Et cela n’est pas étonnant, ce n’est pas nouveau non plus.. La nature des régimes militaro-dictatoriaux est de commettre le crime et par la suite de chercher à couvrir ce crime », a dit le prélat. Il a aussi demandé aux autorités qui véhiculent cette propagande s’ils sont dignes devraient démissionner au lieu de chercher à cacher la vérité.
Mbaiwanodji Adrien
Le bureau de la section provincial du Parti Africain pour la Paix et la justice sociale (PAPJS) du Logone assiste les blessés de la manifestation du 20 octobre dernier a Moundou contre la prolongation de la transition de deux ans.
Le PAPJS vient en aide aux blessés de la manifestation du 20 octobre dernier au service de chirurgie de l'hôpital provincial de Moundou. Le président de ce parti accompagné des membres de son organisation ont assisté ce lundi 31 octobre une vingtaine les blessés.
Selon M. Asrangar Djimassal président provincial de PAPJS les forces de défense et de sécurité se sont comporté de façon violente le jour de la manifestation. Il appelle à une enquête transparente et indépendante afin de situer la responsabilité des auteurs et coauteurs de ces actes qu’il qualifie de barbares.
Pour finir, il affirme « la violence engendre la violence, elle ne peut est la solution ». Il invite toutes les corporations à véhiculer le message de paix gage de développement.
Mbaiwanodji Adrien