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La société Nationale d'Exploitation minière et de Contrôle (SONEMIC) organise une série des journées de sensibilisation des différents acteurs de la chaîne sur  la vulgarisation du cadre juridique national,  du 22 au 24 juillet 2024 à N'Djaména.

Ils sont des cadres des différents ministères sectoriels, des enseignants, étudiants et autres experts qui discutent sur le cadre juridique minier tchadien. Pour le directeur général de la SONEMIC M. Abdelkerim,  la vision nationale est de faire du Tchad, un pays minier qui respecte les normes internationales et profite pleinement de ses ressources à l'horizon 2030. Selon lui, la mission globale est de promouvoir le développement du secteur minier du pays, le sous-secteur minier artisanal et semi-industriel. M. Abdelkerim  a cité les conditions relatives aux demandes d'attribution qui sont le permis de recherche, l' autorisation de prospection, permis d'exploitation des carrières artisanales, semi-industrielles et de l'autorisation d'exploitation industrielle des carrières temporaires et permanentes.

Il a aussi expliqué que l'organisation des exploitations artisanales de l'or et des autres substances précieuses du Tchad est scindée en deux catégories qui sont l'exploitation artisanale traditionnelle (Orpaillage) et semi (mécanisé). Selon lui, l'exploitation artisanale traditionnelle confère à son titulaire dans les limites du périmètre pour lequel elle est délivrée et jusqu'à une profondeur maximale de 10 m, le droit d’exploiter les gîtes alluvionnaires, éluvionnaires ou filoniens de substances de mines. Et l'exploitation artisanale semi-mécanisée donne à son titulaire dans les limites du périmètre pour lequel elle est délivrée jusqu'à une profondeur maximale de 50 m.

Le Directeur général de la SONEMIC a affirmé que les prérogatives de son organisation sont entre autres de servir d'instruments de mobilisation des ressources nationales et extérieures au profit des projets miniers, de contribuer à la réalisation de l'inventaire minier du Tchad, prendre les titres miniers et créer les parts de l'État de 12,5% dans la société d'exploitation semi-industrielle et industrielle. Enfin, le directeur a également dit que son organisation est chargée de contrôler et sécuriser les activités minières de toutes les sociétés sur l'ensemble du territoire national.

Ousmane Bello Daoudou

Par arrêté, le ministère de la Sécurité publique a mis en place une commission mixte pour le contrôle des pièces des engins à quatre roues et plus afin de permettre aux usagers de régulariser la situation de leurs véhicules. Ce contrôle frustre les usagers.

Le matin du lundi 15 juillet, les grandes artères de la capitale tchadienne, N’Djaména, ont été quadrillées par les éléments de la commission composée de la police nationale, des gardes nomades et des gendarmes. Toutes les voitures non conformes sont saisies et ensuite conduites au siège de la commission au quartier Moursal, dans le 6e arrondissement. Les véhicules verbalisés  sont stationnés sous un hangar construit. Tous les services sont présents. Depuis, des voix s’élèvent pour dénoncer la manière avec laquelle le contrôle s’effectue. « C’est un désordre total. Dans l’arrêté ministériel, il est demandé aux usagers la régulation de leurs papiers tels que la fiche technique, l’assurance, la carte crise et permis de conduire. Mais une fois ici, les choses sont différentes. Nous ne comprenons rien, c'est un commerce ou une commission? Nous avons garé nos voitures depuis hier au sein. Il y a des démarcheurs à l'intérieur même de la commission. Soit ils travaillent ou bien ils nous laissent circuler. Nous cherchons à faire des recettes à l'État, mais on reste debout de 07h à 18h, c'est inutile, il faut qu'ils s’organisent  bien  », fulmine un passager.  

Un autre renchérit, « je suis venu ici, j’ai fait le tour de tous les services pour faire les papiers . En principe, lorsqu’on vous donne  un OK, c’est que c’est bon. Mais, ce n'est pas le cas, il y a une fiche que les policiers ont inventé pour se faire d’argent. En inspectant ta voiture, ils créent des défauts.  Pour moi, j'ai un problème de gaz, de ceinture de sécurité et le triangle, mais cela ne figure pas dans le communiqué du ministre ».

Sur place, le travail n’avance pas disent les usagers. Des véhicules sont alignés les uns après les autres. Selon des sources proches de la commission, le travail est mal organisé. Aux dernières nouvelles, le ministre de la Sécurité publique a suspendu  le contrôle des pièces des engins pour une période de 10 jours afin d’y voir clair dans cette affaire. Cependant, les éléments de la commission continuent à travailler.

Ousmane Bello Daoudou

Le ministre de la Santé publique Abdelmadjid Abdelrahim a, à  travers  un communiqué de presse signé le 16 juillet fait état des cas suspects de maladie de la variole  du singe appelée MPOX  signalés dans six districts sanitaires du Tchad. Il appelle la population au respect des mesures  hygiéniques. 
 
Selon  M. Abdelmadjid Abdelrahim, cette maladie dangereuse, constitue un risque et une menace sur la population. Il se transmet de l'animal à l'Homme. La contamination interhumaine est limitée. Elle peut se transmettre par contact direct avec les fluides corporels, les lésions sur la peau ou sur des surfaces des muqueuses internes, comme la bouche ou la gorge, des gouttelettes respiratoires et des objets contaminés. « Les mesures de santé publique s'imposent pour minimiser le risque de propagation de cette maladie dans notre pays » , a-t-il dit.  
 
La variole du singe se manifeste par une forte fièvre d'apparition brutale, des éruptions cutanées avec des liaisons remplies des pus au niveau des mains et plantes des pieds et peut se généraliser sur tout le corps.
Pour se protéger de cette maladie évitable, le ministre de la Santé publique dit avoir mis en place un certain nombre de mesures préventives notamment  éviter tout contact physique et/ou sexuel avec toute personne qui présente des signes de MPOX/ autre excrétion ou liquide provenant des personnes malades ( sang, urines, sueurs, selles, vomissements, spermes, salive); en cas de contact avec une personne ou un animal suspect de MPOX, lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon ou de la cendre.
 
Rendez-vous au centre de santé le plus proche en cas de communication pour des soins appropriés, pour les personnels de la santé, porter les équipements de prévention individuelle et respecter les mesures de prévention contre les infections pour votre protection et celle des malades
 
Le ministre de la Santé publique rassure les populations de la capacité actuelle de son dispositif à détecter rapidement tous cas et sa prise en charge sur toute l'étendue du territoire. Il indique qu'à ce jour, aucun cas confirmé de variole de signe n'a été notifié. Par conséquent, le ministre de la Santé publique compte sur la discipline et le civisme des populations pour éviter toute éventuelle propagation de la maladie.
 
Nadège Riradjim

Après 24h de la publications des résultats du baccalauréat au Tchad , l’équipe de Ialtchad s’est rendue dans quelques lycées de N'Djaména pour constater l’ambiance et recueillir les avis des admis et recalés, ce lundi 15 juillet 2024.
Au lycée Félix Eboué, certains élèves accompagnés de leurs parents d’autres non viennent de tous les coins de la ville dans l'espoir de voir leurs noms sur le tableau d’affichage. Attroupés, les uns aux visages clairs et contents, les autres aux visages crispés, tristes. Les recalés refusent de biper mot l'on dirait la fin du monde. Les heureux ne cachent pas leur joie et leur ambition.

C'est le cas de Ferra Blandine qui est aux anges. « De mon côté , le résultat est bon. Ce baccalauréat va me permettre de faire la Santé afin d’aider mes sœurs qui souffrent à l’hôpital pendant l’accouchement et les enfants qui tombent souvent malades. Pour ceux qui n’ont pas obtenu le baccalauréat, je les encourage de fournir encore d’effort. Q'u’ils gardent l’espoir qu’ils auront l’année prochaine. Moi, j’ai compensé en 2012 et c’est cette année que j’ai obtenu. Donc, j’encourage ceux qui n’ont obtenu de faire comme moi », se rejouit-elle.
« Je suis très contente parce que c’est mon travail a payé malgré les grèves. Me voilà enfin bachelière. Pour ceux qui ont échoué, je les encourage à persister », ajoute Adoumbaye Fostine.

« En général, les résultats sont bons. Parce qu’au début on avait bien commencé sauf que dans certaines matières j’avais de difficultés. Mais au final, nous avons pu travailler. Je suis aussi fière de mes camarades parce que c’est la majorité qui a obtenu avec mention bien. Pour les frères et sœurs qui n’ont pas obtenu, ce n’est pas une fin en soi. Il suffit juste d’avoir le courage et tout ira bien », se console Marie-France, candidate recalée.

De la part des parents, nombreux se plaignent des résultats. « Si on voit bien, il n’y a pas assez de réussite cette année. Plusieurs facteurs entrent en jeu. Premièrement, chez les candidats, les élèves n'ont pas fini les programmes. Et d'autres desserrent les cours. Après les parents qui sont aussi démotivés en ne suivant pas leurs progénitures. Quant à l’Etat, il ne fournit plus d’effort. Il y’a assez de grève et cela régresse le niveau de l’éducation.Je demande à l’Etat de repenser l’école tchadienne. Il faut qu’il y ait un suivi de cours chez les élèves ainsi que les enseignants déserteurs », exhorte un parent.

Nadège Riradjim
Ousmane Bello Daoudou

Les bongorois accusent les travaux inachevés de la voirie urbaine de leur ville, Bongor, d’être à l’origine des inondations. Certaines rues comme l'avenue Maréchal Idriss Deby Itno et Général Routouang Yoma Golom sont inondées. Plusieurs victimes sont cloîtrées chez elles. Elles ne vont pas au travail, elles surveillent la montée des eaux et craignent que leurs maisons s'écroulent. Ialtchad presse a baladé son micro pour recueillir leurs réactions.

M. Daouda Ousmane est un commerçant de la ville. Il affirme,  « ça ne va pas, avec ces travaux inachevés qui empêchent nos clients de venir acheter nos produits, nous sommes des pères de famille. Pour les eaux de pluie, si le fleuve Logone monte, elles suivront leur ancienne trajectoire de canalisation. S'ils ne pouvaient pas finir ces travaux à temps, ils devaient laisser une autre entreprise exécuter les travaux dans le délai imparti. Nous demandons à l'État de faire pression pour achever ces travaux. Et nous laisser en paix ».
M. Adam Mahmoud est un résident. Il soutient,  « les travaux de la voirie urbaine de Bongor ont commencé en suscitant  de l'espoir, mais ils ont arrêté un moment et repris avec des dégâts. Ils ont creusé les canalisations sans les achever. La saison de pluie est arrivée. Voilà tout est inondé, les habitants ne peuvent pas circuler. L'État doit trouver une solution ».

M. Balama Jacques, un autre résident dit, « il faut qu'ils offrent la possibilité de passage aux personnes, aux engins et autres. La saison de pluie est à son commencement que nous sommes déjà sous les eaux. Que serons-nous aux mois d'août et septembre ? Nous exigeons à cette entreprise de trouver une solution urgente pour éviter une éventuelle catastrophe. Et l'État doit dire à l’entreprise contractante d'achever rapidement les travaux ».

Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou

Dans un point de presse organisé ce mercredi, le comité de crise de l'Office Nationale d'Appui à la Jeunesse et aux Sports (ONAJES) a exprimé son mécontentement face au projet de la loi qui dissout l’institution.

Les représentants du comité disent exprimer leur ras à bol à la suite à la décision du gouvernement. D'après le comité, la loi portant dissolution de l’ONAJES a été adoptée le 20 juin 2024. Et a mis un terme aux contrats 240 employés sans préavis.

D'après le porte-parole du comité, M. Dikoua Innocent , le comité a travaillé  avec le ministère de tutelle afin de  trouver une solution, mais les efforts déployés sont restés sans suite favorable. « Le ministre n'a pas consenti à la fiche qui a été envoyée par le comité ni à la demande d'audience après 10 jours d'attente », a-t-il déploré.

Le personnel refuse de travailler avec la commission créée par le ministère de la Jeunesse et de sports jusqu'à clarification sur les missions réelles de cette commission. Ils réclament du gouvernement le paiement intégral des droits sociaux du personnel, le paiement de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS ) des cotisations sociales logées au Trésor public, ainsi que  le recrutement à la fonction publique de tous  les agents contractuels.

Ano Nadège

111504 candidats repartis dans 421 centres sur l'ensemble du territoire composent le Brevet d'Étude Fondamental (BEF) depuis le lundi 1er juillet. Plusieurs centres ont accueilli cet examen.  La rédaction s’est rendu dans le centre Lycée Félix Éboué. Reportage.
Le président du centre d'examen du lycée Félix Éboué M. Mamangana François Varaye  affirme « nous sommes à la fin de la troisième journée, tout se passe bien nonobstant les difficultés liées aux matériels d'organisation. Mais ces difficultés ont été surmontées grâce au dynamisme de chacun. »
Toujours selon le président, pour certains matériels le centre est obligé d’acheter, ils soutiennent n’avoir pas pu trouver d’autres matériels. Pas de problème majeur dans le déroulement des épreuves, « jusqu'à là on a pas eu de cas majeurs, sauf celui de communication au téléphone ».
Le centre de Félix Éboué compte 519 candidats. Le jury a retenu la proposition de chaque chef d'établissement par rapport à l'effectif de candidats au lycée Félix Éboué 1, le lycée Félix Éboué 2, le collège Bambin et le collège, assemblée chrétienne.
Une candidate rencontrée sur place raconte, « j’avais peur des épreuves du 3e. Et cela a été dur pour moi sinon ça s’est bien passé avec les surveillants ».

Nadège Riradjim

Ce lundi 01 juillet 2024, la correction des copies des candidats a commencé. Une correction repartis en différentes commissions spécialisées, dans différents centres à savoir le Lycée Sacré-Cœur, lycée Évangélique, lycée Maarif, Lycée Ibnou Cina ainsi que le lycée Féminin. L’ambiance dans ces différents centres est conviviale.
Armés de leurs stylos rouges, les enseignants ont commencé la correction des copies du baccalauréat. Ils sont au total 364 correcteurs et 80 vérificateurs déployés dans chaque centre. Ils  ont chacun 50 copies à corriger par jour. D'après le coordonnateur de l'épreuve de la philosophie  M. Moussa Moidé , la première journée s'est passée dans de meilleures conditions ainsi que la deuxième « la correction a commencé hier aux environs de 8h  et pour le moment nous avons 391 correcteurs, parmi lesquels les vérificateurs. Nous sommes à notre deuxième jour, mais nous n’avons pratiquement pas de problème, tout se déroule   dans des bonnes conditions », dit-il.
 Comme  d’usage, la  correction du baccalauréat de cette  année abrite aussi les correcteurs et vérificateurs ainsi que certains enseignants venus des différentes localités du Tchad. Jusqu'ici, il faut noter que cette correction se déroule dans de très bonnes conditions et les correcteurs se disent être satisfaits de cette organisation qui n'épargne pas aussi la gastronomie.
 
Nadège Riradjim

Le groupe Ngone Saar a annoncé leur nouveau projet intitulé « 48h chez nous » lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 27 juin.  Ce projet, disent-ils, vise à promouvoir la paix et l’unité à travers les rythmes du sud du Tchad.
Composé de 2 jeunes talentueux, le groupe Ngone Saar revient avec un nouveau projet dénommé « 48h chez nous ». Selon le groupe, ce projet permettra aux artistes nationaux des différents horizons de démontrer leurs talents aux publics. Le groupe compte aussi à travers ce projet conserver, consolider la paix et le Vivre ensemble.
Toujours selon le groupe, la musique et les traditions sonores sont des vecteurs puissants pour encourager l’amour et la solidarité parmi les citoyens. « 48h chez nous » envisage d’être une plateforme où la jeunesse pourra redécouvrir la richesse culturelle de nos ancêtres, disent les promoteurs.
Au-delà s’un simple concert, ces 48h sont une démarche de réflexion pour relever les défis actuels. Cette initiative, dit le groupe, vise à démontrer le rôle essentiel que peuvent jouer les artistes dans la promotion de la paix ainsi, de la stabilité au pays.

Ano Nadège

Au cours d'un point de presse animé ce dimanche 23 juin, le président du jury Dr Gotoum Nadjinangar a annoncé le nombre des candidats du baccalauréat du session de juin 2024 à l'office des Examens et concours du supérieur (ONEC). C’était au quartier Gassi dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

Selon Dr Gotoum Nadjinangar 93 605 candidats sont inscrits sur l'ensemble du territoire. Ils sont répartis dans 144 centres. « Le baccalauréat tchadien est constitué de plusieurs séries. Entre autres les séries littéraires, scientifiques et techniques. Pour les séries littéraires les candidats représentent 69%, séries scientifiques 28 % et 3% pour les séries techniques. Sur 39,69 %, 29, 66 % sont des séries littéraires, 8,80% en séries scientifiques et 1,23% ».

La présidente du jury explique que le déroulement des épreuves les séries AA AB, C, CA E D, DA et tous les G composeront le lundi, 24 le mercredi 26 et le vendredi 28 juin. La série A4 composera le mardi 25, le jeudi 27 et le samedi 29 juin 2024.

Dr Gotoum Nadjinangar ajoute que cette année l'innovation du baccalauréat a amorcé avec la numérisation des épreuves écrites pour tous les centres des provinces. Elle affirme aussi que chaque président de centre a reçu les matériels informatiques nécessaires pour lui permettre d'imprimer les épreuves sur place.

Enfin, elle a encouragé l'équipe de l'ONECS pour sa sérénité, son abnégation, sa discrétion et la confidentialité durant cette phase sensible et délicate et a souhaité bonne chance aux candidats.

Ousmane Bello Daoudou

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