Affaires ex-travailleurs de Tchad Cameroun Constructor (TCC) contre Esso continue à faire échos. Plusieurs fausses interprétations des choses sèment de confusions dans les têtes. Pour mieux comprendre ce qui se passe, Ialtchad Presse s’est entretenu ce jeudi, 15 septembre 2022 avec Me Hisseine N’Garo à son cabinet à N’Djamena. Il est huissier Commissaire de justice en charge d’exécution de la décision de justice condamnant Esso a versé les dommages et intérêts à ses ex-travailleurs. Entrevue !
L’huissier commissaire de justice, Me Hisseine N’garo estime avant tout que le dossier ex-travailleurs de Tchad Cameroun Constructor (TCC) contre Esso est comme tout autre qu’il faudrait exécuter. Malheureusement dit-il, comme c’est des milliards, beaucoup de gens se sont intéressés. « C’est une somme de 10 milliards 500 millions pour 3715 individus. Cela veut dire que chacun doit avoir 3 millions de francs CFA. Ce ne sont que des dommages et intérêts et non des droits sociaux. La cour suprême a déjà statué sur la question. Donc en réalité, il ne devait pas se poser un problème mais comme les gens entendent des milliards, tout le monde veut s’y greffer. Malheureusement même le ministère s’est immiscé », regrette l’huissier. Pour lui, c’est tout ce contour humain qui fait de ce dossier si spécial. Il renseigne qu’il vient de finir l’exécution du dossier de David Terrassement toujours contre Esso, similaire au dossier de TCC. Selon lui aucun problème ne s’est produit, simplement, les gens avaient confiance à son étude. Me Hisseine N’Garo signifie que même s’il advient une plainte il saura vers qui envoyer le plaignant. Pour rappeler la loi de 2 mars 2022, notamment la loi 002 portant statut des huissiers commissaires de justice, il précise que, cette même loi dit dans son article 15 que pour exécuter une décision de justice, il faut avoir la qualité d’huissier. Le greffier en chef du tribunal de travail est régi par la loi 038 et au regard de cette loi ne peut exécuter la décision de justice, moins encore le ministère de justice, soutient-il. D’après l’huissier, sur cette question l’inspection du ministère a déjà tranché en signifiant officiellement que le ministère se retire. Malgré cela regrette-t-il encore que quelques embuches persistent. Mais nous avons gardé la tête froide jusqu’à maintenant, souligne Me N’garo.
« La condamnation est de 10 925 671 640FCFA. Esso sous-prétexte qu’une partie de ce fonds a été saisi a reversé dans le compte de l’Etude de Me Ngaro la somme de 10 75 000 000 FCFA. Ce veut dire qu’il y a une différence de presque 900 et quelques millions que Esso refuse de payer voire la Taxe sur les valeurs ajoutées (TVA) de l’Etat », informe l’huissier. A son avis, les ex-travailleurs de TCC ont raisons, car Esso les a fait venir certains à N’Djamena depuis les mois de mai et juin. « La plupart ont abandonné leurs champs pour venir suivre cette maigre ressource. Il va falloir les payer mais on n’a pas la totalité de leur argent. J’ai reçu deux fois leurs représentants et je leur ai dit d’aller réfléchir. Dans un premier temps ils semblent divisés et ensuite, ils sont revenus à des meilleurs sentiments. Ce qui veut dire que nous allons bientôt déclencher la paie mais pas en fonction de ce que chacun a droit », confie Me N’garo.
Ouverture d’une procédure d’adjudication contre Esso
L’huissier fustige Esso et surtout ses avocats qui font le dilatoire, un semblant de non maitrise de la chose. Une manière consciente d’empêcher l’exécution de la décision assure-t-il. En réalité, poursuit le commissaire de justice, il n’y a pas une raison juridique fondée et valable.
Me Hisseine N’garo informe qu’ils ont fait la saisie de l’immeuble qu’occupe actuellement Esso depuis le 2 août avant le versement partiel de l’argent le 9 août 2022. Une audience est prévue pour le 28 septembre, annonce le commissaire. « Soit ils complètent l’argent avant que le juge ne fasse son adjudication devant le tribunal de grande Instance soit ils refusent lui-même sera adjugé. Mais bien avant cela il y aura une audience de dire pour vérifier s’il y a erreur dans l’exécution de la décision », indique l’huissier. Sur la question de savoir si la grève des magistrats peut constituer une entrave à la procédure d’adjudication enclenchée, il répond : La grève des magistrats ne va pas empêcher la cour de justice de fonctionner. Autrement si la grève continue le dossier sera renvoyé à une date ultérieure. L’essentiel selon l’huissier, la procédure est déjà lancée. « On n’arrête pas la procédure en matière de saisie des bien sauf s’il y a des irrégularités », conclut-il.
Moyalbaye Nadjasna
Les Magistrats tchadien après quelques mois d’attente des promesses non tenues par le gouvernement de transition, jettent leurs robes noires. Le premier Substitut du procureur de la République et vice-président du syndicat autonome des magistrats du Tchad (SAMT), M. Bruno Taoka au cours d’un échange téléphonique, mercredi, 14 septembre 2022, a expliqué le bien-fondé de ce retour à la grève.
Le dysfonctionnement de la justice tchadienne on n’en parlera jamais assez. Alors que les greffiers durcissent le ton et poursuivent leur grève, les magistrats aussi cessent les activités. Selon le vice-président du syndicat autonome des magistrats tchadiens Bruno Taoka, ils ont décidé après une assemblée générale depuis 48 heures d’observer 2 semaines de grèves. Pourquoi cette grève ? Le syndicaliste précise leurs revendications en évoquant deux points. Primo, la question de la revalorisation des indemnités des magistrats. Secundo, la dotation partielle des magistrats en armes de points. Il ajoute que jusque-là, le complément tarde pour couvrir la totalité de nombre des magistrats.
Le vice-président du SAMT termine sa réponse en rappelant que le Président du Conseil militaire de Transition (PCMT) avait donné de fermes instructions. Mais poursuit-il, qu’au niveau du gouvernement les choses continuent à piétiner. Les magistrats ont dans le passer fait mention de la question de l’insécurité des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions. Sur la longueur d’une année encore en cours, plusieurs magistrats ont été brutalisés voire assassinés.
Moyalbaye Nadjasna
Par une note circulaire publiée le 13 septembre 2022 par le Président de l'Université de N'Djamena, la date de la reprise a été prorogée pour la énième fois. L'équipe d'Ialtchad Presse s'est rendue à la Faculté d'Ardedjoumal pour faire le constat.
En raison de l'abondante pluviométrie enregistrée cette année, le Président de l'Université de N'Djamena Dr Mahamat Saleh Daoussa Haggar a prolongé pour la deuxième fois les vacances académiques dans la plupart des facultés de l’université. Il a signifié qu'en dehors de la Faculté de la Santé humaine, qui reprendra les activités académiques (cours, séminaires et examens) le 15 septembre 2022, les autres facultés reprendront le 3 octobre à 7h00.
Selon une source proche de l'Université, la prorogation de la reprise est due à deux mobiles. Elle confie, « la faculté d'Ardebdjoumal n'est pas viable lorsqu'il pleut, il faut attendre plusieurs heures ou jours avant de trouver un accès », a-t-elle expliqué. Elle poursuit, les routes qui donnent accès à l'université sont argileuses donc l'emprunt est difficile. L'autre mobile, c'est la réfection des salles de classe. L'on constate une équipe des manœuvres, des peintures, des menuisiers, etc. travaillant d'arrache-pied sur les bâtiments. Certains refont la peinture, d'autres s'occupent de l'électricité, des ventilateurs. À l'heure actuelle, les différentes structures sont en train d'être perfectionnées. La perfection pourra prendre au maximum deux semaines, rajoute cette même source.
Il faut le rappeler, la reprise des cours à l'Université de N'Djamena est prévue pour le 15 septembre, mais qui concerne exclusivement la Faculté de Santé humaine. Le campus d'Ardebdjoumal verra ses portes ouvertes à partir de début de mois d'octobre.
Abderamane Moussa Amadaye
Une Table ronde sur la prévention de la violence en milieu scolaire et la promotion du dialogue a eu lieu mardi à l'hôtel Radisson Blu de N'Djamena. Elle a été organisée par le Centre d'Études pour le Développement et la Prévention de l'Extrémisme (CEDPE). Les questions de violences en milieu scolaire et les pistes de solutions ont été débattues. Reportage.
Lancé ce matin à 9h dans un hôtel de la place, la table ronde sur les violences en milieu scolaire et les pistes de solutions a été au menu des échanges entre plusieurs experts nationaux, internationaux et des participants venus pour la circonstance.
Pour l'expert Djimrassem Thalès, plusieurs mobiles expliquent les violences en milieu scolaire. Parmi lesquels, le rejet de l'autre à cause de son appartenance sociologique, l'insuffisance de l'éducation de base ou familiale, le vol des objets, etc. De même, Dr Lambatime explique que ces violences contribuent excessivement à la baisse de niveau et entrave le système éducatif tchadien. Quelques pistes de solutions ont été données par les experts. Yousra Ndiaye a estimé pour que la base de l'éducation soit la maison. Pour elle, les parents doivent inculquer à leur progéniture la culture de la paix et de la tolérance. Et dans les établissements scolaires, les enseignants doivent organiser des travaux collaboratifs, des activités artistiques, théâtrales pour tisser des liens forts entre les élèves, puis les enseignants et le reste de l'environnement qu'il fréquente quotidiennement. Si Mme Ndiaye s'est focalisée plus sur l'éducation de base, Kosseida Bouba s'est penchée sur la sécurité. Elle confie que le défi sécuritaire doit être au cœur des établissements scolaires afin d'éviter le danger de violences. « Il faut placer des caméras de surveillance, des agents de sécurité, rendre strict le contrôle de port de tenue, la carte scolaire... », dit-elle.
Pour le Président du Centre d'Études pour le Développement et la Prévention de l'Extremisme (CEDPE), Dr Ahmat Dobio, cette table ronde permettra de diagnostiquer les types de violences et faire de recommandations afin de soumettre à l'État et partenaires. Ces recommandations visent à éradiquer les violences en milieu scolaire et offrir un cadre idéal d'apprentissage aux élèves. Le Président a confié aussi qu'après trois, ils se réuniront à nouveau pour évaluer la situation.
Abderamane Moussa Amadaye
Dans un communiqué de presse signé jeudi, 8 septembre 2022 par Me Adoum Mahamat Boukar, la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) dénonce les exactions commises sur des populations de Korbol et de Tarangana. La LTDH renseigne que depuis plus d’une semaine, les populations de ces zones dans la province du Moyen-Chari, sont soumises à des violations massives des droits de l’homme par les forces de défense et de la sécurité. Selon le document, sous prétexte de poursuite des coupeurs de route, les éléments de la sécurité se donnent à cœur joie aux arrestations, aux pillages systématiques des commerçants et extorsion des biens des paisibles citoyens.
La LTDH précise que le 05 septembre, le chef de village Chari-Amar Obili Baou et autres citoyens Kara Baou, Damyo Dogo, Kagnour Djham, Hassan Kari Youma Salang et Moussa Baou ont été arrêtés avant d’être libérés tard la nuit. Le même document informe aussi que Baou Seré vendeur de carburant a été également interpellé et transféré à la légion 4 de la gendarmerie de Sarh chef-lieu de la province du Moyen-Chari.
De l’avis de la LTDH les intimidations, les tortures et les séquestrations de la population ne peuvent pas favoriser la cohésion sociale au Tchad. La LTDH exige la libération immédiate de Mr Baou Seré car poursuit-elle, la légion 4 de la gendarmerie de Sarh n’est pas compétente pour détenir un citoyen. La Ligue tchadienne des droits de l’homme prévient qu’elle tiendra pour responsables les autorités du Moyen-Chari de tout ce qui adviendra aux populations de Korbol.
Après avoir évalué les deux grèves d’avertissement avec un service minimum, l’union des syndicats du Tchad (UST) a décidé ce mardi au cours d’une assemblée générale (AG) à la bourse de travail d’observer une grève sèche et c’est partir de ce mercredi 7 septembre pour trois jours dans tout le pays.
La centrale syndicale UST décide de passer à la vitesse supérieure. Ce mardi, au cours d’une AG le syndicat décide d’observer une grève sèche de trois jours dans tout le pays. La centrale syndicale continue toujours de réclamer le respect du pacte social signé entre le gouvernement de la transition et les centrales syndicales.
Younous Mahadjir, vice-président de l’UST dit que le pacte social signé avec le gouvernement pour l'année 2021-2022 n'est toujours pas exécuté. Il souligne aussi que leurs différentes revendications ne sont pas prises en compte. Selon le syndicaliste, le non-paiement des frais de transport des fonctionnaires, la pension des retraités qui comptent environ 26 milliards n'est pas payé. « Nous avons estimé que 2% seulement de nos revendications ont été prises en compte, pourtant le gouvernement dit qu’il a réalisé à 75%. », explique Younous Mahadjir. Pour lui la grève sèche du mercredi sera sans service minimum dans les hôpitaux sur toute l’étendue du territoire. « Avant nous avons lancé trois jours de grève simple et avec service minimum, mais cela n’a pas réveillé le gouvernement. Cette fois-ci avec la grève sèche nous espérons que ça va marcher », espère-t-il.
Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine
La tradition a été respectée. Pour la énième fois l'équipe locale du Tchad ne verra pas le Championnat africain des Nations (CHAN). Les léopards de la RDC ont définitivement cadenassé la porte aux Sao à y prendre part à cette majestueuse compétition africaine dédiée aux joueurs locaux. Ils ont dominé et copieusement battu les hommes de Boli ce 4 septembre 2022 au stade de Martyrs de Kinshasa sous le score-fleuve de 5 buts à 0. Reportage.
Cette année encore, les Tchadiens n'ont pas décroché leur ticket pour le CHAN qui se déroulera l'année prochaine en Algérie. Et comme cela a souvent été le cas, le rêve des Sao locaux a été brisé. Battu à l'aller 2-1 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, considéré comme le domicile de l'équipe nationale du Tchad, (faute de stade homologué au pays de Toumaï), les 12 entrants n'ont pu encore résister au match retour qui s'est déroulé ce soir à Kinshasa. Dès l'entame du match, les Congolais ont pris le dessus et ont multiplié des occasions. Il a fallu attendre la 36e min pour que l'avant-centre, Jean-Marc M. Mukusu ouvre le score. Anesthésiée par le beau jeu des léopards, l'équipe de Mahamat Allamine Abakar n'arrive pas à construire 5 passes correctes. Décevante, elle rode entre sa surface de réparation et un peu plus loin, le milieu de terrain. C'est sous le score de 1 but à 0 que l'arbitre renvoie les deux formations à la mi-temps.
De retour des vestiaires, le jeu reste le même. La RDC domine toujours le match et multiplie les occasions. Les Tchadiens ont tenté de revenir dans le match, en vain. Ils ont été traînés et humiliés durant cette phase. 4 buts ont été encaissés lors de cette deuxième période. Buts marqués par Mukasu (qui signe son doublé), Nzengele, Luzolo et enfin Kinzumbi. Et l'aventure s'arrête là pour les 23 nationaux du pays de Toumaï.
Rappelons, le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) se tiendra du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie. Il a été décalé d’un an à cause du Covid-19. Cette compétition réservée exclusivement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux africains a été créée en 2009 par la CAF et est à sa 7e édition. Elle opposera 18 équipes.
Abderamane Moussa Amadaye
Battu à l'aller, 2 à 1, les Sao du Tchad préparent intensivement le match retour de la qualification pour le Championnat Africain des Nations 2023 contre le double champion de cette compétition, les Léopards locaux de la RDC. Un match qui va se jouer à Kinshasa au Stade des Martyrs. Ialtchad Presse a baladé son micro au staff technique de l'équipe nationale, quelques joueurs et la fédération Tchadienne de Football Association pour avoir leurs impressions sur ce match décisif. Reportage.
À 24 heure du match retour des éliminatoires de la CHAN 2023 qui opposera les poulins de Mahamat Allamine Abakar alias Boli aux léopards de la RDC, le joueur Alkhali Tarbo et le capitaine des Sao Kerim Mahamat Yaya se disent confiant pour le rendez-vous. L’attaquant Alkhali Tarbo assure, « au vu du match aller rien n'est impossible. Nous prions Dieu pour remporter ce match. Se qualifier pour la CHAN 2023 fera un honneur au peuple tchadien », a-t-il martelé. Kerim Yaya, capitaine du tricolore national confie, « malgré la défaite à l'allée, le moral de l'équipe est haut. Le football est un ballon rond et tout va se jouer sur le terrain et en 90 min ». Selon lui, l'équipe est concentrée à 100% pour gagner ce match afin de se décrocher son ticket pour l'Algérie 2023. De même, l’entraîneur des Sao Mahamat Allamine Abakar explique, « nous avons joué et je crois qu’on appréhender le jeu de notre adversaire pour faire un très bon match » dit-il. Quant à Barka Tao, chargé de communication de la Fédération Tchadienne de Football Association, les chances restent partagées et tout est encore possible pour les deux équipes. Tao ajoute, « maintenant, tout va se jouer au niveau mental, je veux dire sur l'état d'esprit des joueurs. Et les Sao locaux n'ont rien à perdre dans cette deuxième confrontation, ils doivent surtout s'appuyer sur les enseignements du match aller pour pouvoir corriger le tir », a-t-il déclaré.
Rappelons que les Sao du Tchad locaux se sont inclinés 2-1 à Yaoundé, considéré comme match aller à domicile. Le retour va se jouer demain, 4 septembre à 17h au stade de Martyrs de Kinshasa. Un match nul ou une défaite fermera la porte de la qualification à l'équipe nationale du Tchad locale à la CHAN 2023.
Abderamane Moussa Amadaye
Le championnat D2 de la ligue provinciale de N'Djamena continue. Après les phases allées des matchs de poule, sur 16 équipes, 4 sont qualifiées pour les éliminatoires qui ont commencé le 29 août et prendront fin le 18 septembre. L'équipe d'Ialtchad a baladé son micro chez quelques entraîneurs et présidents de clubs pour avoir leurs impressions. Reportage.
Lancés le 23 juillet dernier, les matchs de poule du championnat de deuxième division de la ligue provinciale de N'Djamena ont pris fin le 17 août comme indiqué dans le calendrier. La phase des éliminatoires regroupant les deux premières équipes de chaque poule (A et B) sont au total 4 à savoir, Bon Berger, Stars jeunes talents, Galactik FC et AS EE 12 vont s'affronter entre-elles en aller-retour. Du 29 août jusqu'au 18 septembre soit 3 semaines de compétition, ces dernières vont se mettre en épreuves pour permettre aux deux meilleures de monter pour le championnat de première division de la ligue provinciale de N'Djamena.
Issa Moussa alias Koumalo, entraîneur de Galactik FC dit être confiant face à ce grand défi qui l'attend. « Nous allons affronter les meilleures équipes de cette compétition en aller-retour, quel que soit alpha nous allons faire de notre mieux pour se qualifier pour la première division », dit-il.
Mbaïnassem Arthur, Président du club Association Sportive Église Évangélique du Tchad 12 (EET 12) estime que son équipe est venue avec un objectif, celui de se qualifier pour la finale. « L'équipe a commencé à faire un travail exceptionnel en match de poule ce qui nous a permis d'arriver là où nous sommes. Je crois en mon équipe et je sais qu'elle ira loin », a-t-il affirmé.
Oumar Adjib Koulamallah, jeune président du club Galactik FC, reste humble. Il estime pour sa part que ces éliminatoires sont dix fois plus difficiles que les matchs de poule. Selon lui, « toutes les meilleures équipes de deux poules se sont qualifiées, cela rendra encore rude l'épreuve à notre égard », a-t-il confié. Il poursuit que son équipe pourrait décrocher le ticket pour la première si ses joueurs jouent déterminés, « parce que chaque match est une finale, une finale ne se joue pas, elle se gagne », a-t-il déclaré. M. Oumar déplore l'arbitrage de cette compétition qu’il juge de moins professionnel et demande à la ligue provinciale de revoir la qualité et la performance de ses arbitres avant son recrutement.
Rappelons que pour la journée, deux matchs ont été joués. Galactik FC a battu EET 12 2 à 1 et les Stars Jeunes Talents ont humilié Bon Berger, 5 buts à 1. Les Stars prennent provisoirement la tête de poule suivie de Galactik FC, en deuxième position du EET 12 en troisième position et Bon Berger en dernière position.
Abderamane Moussa Amadaye
Les Sao du Tchad ont croisé le fer avec les Léopards de la RDC A' cet après-midi, 28 août 2022 au mythique stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé au Cameroun. Un match soldé par la défaite des Tchadiens, sur le score de 2 buts à 1.
Pour la phase aller des qualifications pour le Championnat africain des Nations (CHAN) Algérie 2023, les poulains de Mahamat Allamine Abakar n'ont pu résister à la pression des doubles champions de cette compétition. Dès la première période, l'équipe adverse a pris le dessus en marquant 2 buts. Le premier a été inscrit à la 17e minute par Adam Bossu et le second à 2 min de la pause, soit à la 43e min par Kinzumbi Philippe, tous deux joueurs du meilleur club congolais TP Mazembé.
De retour des vestiaires, les Sao du Tchad ont poussé l'adversaire et dominé largement la seconde partie de cette rencontre. À la 52e min, Bakhit le n°10 de Foullah Édifice FC crée un penalty qui sera transformé par le défenseur, n°8 Ahmat Abderaman, joueur de RFC. C'est sur ce score que l'arbitre a mis fin au match.
Pour Alkhali Tarbo, meilleur joueur du championnat national 2022 et attaquant de l'équipe nationale tchadienne joint au téléphone affirme que le match a été compliqué à la première période, mais ils sont revenus en force à la deuxième partie. Il relève aussi que rien n'est perdu pour eux. « Le match retour sera disputé chez eux, mais nous allons les battre et se qualifier », a-t-il déclaré.
Signalons que ce match s'inscrit dans le cadre de la qualification du Championnat africain des Nations (CHAN) qui se tiendra en Algérie en 2023. Le match retour est prévu pour le 4 septembre 2022 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Abderamane Moussa Amadaye