La coordination des actions citoyenne Wakit Tamma a annoncé à la presse ce matin à la bourse de travail, l’opinion nationale et internationale qu’elle maintient les manifestations prévues pour les 21 et 24 septembre. Elle appelle la population à sortir massivement pour rendre exceptionnelle cette manifestation. Reportage.
Pour M. Max Louanglar, Président de la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma, le dialogue national inclusif et Souveraine (DNIS) qui se déroule actuellement au palais du 15-janvier n’est rien qu’une simple moquerie sur le dos de la population meurtrie. Selon lui, rien de bon ne sortira de ce qui se trame et Wakit Tamma n’attend rien de ce régime. Il souligne que le Conseil Militaire de Transition (CMT) ne respecte ni la population, ni la vie, ni les textes et institution de la République.
Max Louanglar affirme que la démission du ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration Africaine Cherif Mahamat Zene démontre clairement que rien ne va au Tchad.
Concernant les manifestations, il ajoute qu’ils ont envoyé au Ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration 2 correspondances pour les marches du 21 et 24 septembre et que ces correspondances sont transmises par voie légale, mais le ministère en charge a refusé de réceptionner des mains de leur huissier. Il a aussi évoqué les conflits intercommunautaires qui ont ensanglanté le Lac Iro, province du Moyen Chari. « La marche de 21 et 24 septembre c’est d’abord pour eux. Pour les crimes d’Abéché, Sandana, Ndjamena pour les crimes injustifiés, les disparitions de personne », explique Me Max Loalngar.
Au sujet des établissements publics qui sont occupés par les militaires, il souligne que les enseignants demandent qu’on libère les écoles, mais en vain. « Les marches de 21 et 24 septembre ne sont pas des simples marches, mais des manifestations exceptionnelles. Aucune circonstance de la vie de nos nations ne devrait être limitée. La liberté de manifester tire son sens de la liberté de conscience », soutien Me. Max Loalngar.
Le point de départ de ces marches pacifiques est au sortir de chaque domicile. Il appelle les Tchadiens à sortir massivement pour barrer la route à la forfaiture qui se passe au palais des arts.
Djénom Josiane