Les ex-travailleurs de TCC ont pris en otage ce matin Me Hisseine N’garo leur huissier en chef dans son cabinet sis au quartier Gardolé. Ils exigent de lui le paiement de leurs droits le plus vite possible. Et demandent en outre des éclaircissements sur le montant que leur huissier compte prélever en plus des 10% de ses honoraires.
Les ex-travailleurs, leurs veuves et les ayant droit ont envahi ce matin le cabinet de Me Hisseine N’garo. Ils dénoncent la lenteur dans le paiement de leurs droits sociaux et réclament le paiement le plus vite possible. Une grosse de plus de 10.000.000.000 a été versée depuis plus de 3 semaines déjà sur le compte de Me Hisseine N’garo. Mais le déclenchement de la paie tarde. Ce que les ex-travailleurs trouvent anormal. Ils demandent des explications. En plus de ce retard, s’ajoutent les frais que Me Hisseine N’garo envisage soutirer sur leur montant à percevoir par personne en plus de ses 10% qui lui revient de droit. Pour M’baito Pierre, c’est depuis plus de 3 semaines qu’Esso a débloqué l’argent pour envoyer dans le compte de Me Hisseine N’garo. Mais ce dernier ne fait que les rouler dans la farine par rapport à la paie. « Tout le monde était d’accord pour qu’il prélève 300.000f par personne. Ce qui équivaut au 10% de ses honoraires de travail. Au lieu de cela, il a encore prélevé 125.000f par personne. On ignore totalement pourquoi il compte prélever tout cela et ses arguments ne tiennent pas debout », affirme-t-il. Il indique également que les ex-agents de TCC ont travaillé pour permettre aux autres de rouler dans des voitures. Ils ont pris l’argent de notre sueur cela ne les suffit pas et veulent maintenant couper nos veines pour aspirer nos sangs, a-t-il ajouté. M’baïto Pierre accuse le ministre de la Justice d’être en complicité avec Me Hisseine N’garo.
Les ex-travailleurs se disent déterminés pour toucher leur argent aujourd’hui, sans cela ils ne bougent pas du cabinet de Me Hisseine N’garo. Leur coordonnateur Djédouboum Apollinaire est en pourparlers avec Me Hisseine N’garo. La base attend impatiemment.