L’union des jeunes avocats du Tchad a organisé une journée de partage et de savoir-faire entre les anciens et les jeunes avocats sur le thème échange intergénérationnel au sein du Barreau, ce samedi 30 juillet 2022 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD).
L’union des jeunes avocats (UJAT) a organisé une rencontre de partage d’expérience avec les anciens avocats sur les maux qui minent la corporation.
Le président de cette institution Me Frédéric Nanajingué lors de son discours affirme que la finalité de cet échange entre les anciens et les jeunes avocats est en réalité plus importante dans la mesure où, c’est l’occasion pour porter un regard rétrospectif et prospectif afin de préserver les bonnes mœurs. Pour lui, l’objectif de ce dialogue est de promouvoir la transmission d’expérience, de connaissance, de savoir-faire entre les anciens et les jeunes avocats tchadiens. Aussi, de renforcer les capacités des avocats, promouvoir la cohésion dans le métier d’avocat, rétablir l’interconnexion entre les anciens et les jeunes avocats, susciter chez les jeunes avocats le dynamisme et l’engagement attachés à son serment et rassembler les jeunes autour des idéaux du Barreau et ceux de l’UJAT, dit-il.
L’UJAT attend de ce dialogue intergénérationnel, la participation des anciens avocats et la présence massive des jeunes avocats, l’exécution du programme de la journée et brassage entre confrères et les discussions objectives, ajoute-t-il.
Pour Me Lokoulde Francis les jeunes avocats sont l’avenir de la profession. Il importe que les anciens avocats puissent leur communiquer les bonnes expériences et les bonnes leçons.
Le conseil de l’ordre se réjouit du fait que l’échange intergénérationnel comme souhaité par l’UJAT serait une chose décisive.
Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine
Les responsables du service de Gynécologie et de laboratoire de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine ont présenté leurs activités ce samedi, 30 juillet au ministre tchadien de la Santé publique.
Dr Idriss Daraiya, responsable du service de gynécologie présente les trois unités de son service. Il cite l’hospitalisation, la maternité et l’unité de la santé de reproduction. Selon la chef gynécologue, son personnel compte 63 agents, dont 4 gynécologues obstétriciens et 21 sages-femmes. Elle signifie qu'en 2020-2021, 12. 252 accouchements ont été réalisés. A son avis, le décès maternel est stable et passe de 09 en 2020 à 05 en 2021.
Dr Djimasra Tadibé Osée axe son intervention sur le laboratoire. Il affirme que le laboratoire est un élément essentiel dans le traitement des patients. Il souligne que les analyses médicales ont pour but de fournir des résultats fiables pour permettre au médecin de prescrire les soins appropriés. Il engraine les difficultés tenant lieu en même temps des solutions. Il s'agit dit-il, du renforcement des moyens de travail, la formation du personnel et l’informatisation du laboratoire pour la traçabilité des résultats. Pour le coordonnateur de l’unité de gestion des projets, professeur Adawaye Chatte, les possibilités disponibles et les besoins relevés en matière de laboratoire ne demandent pas assez d’efforts parfois.
Dr Abdel-Madjid Abderahim, ministre tchadien de la Santé publique reconnaît les efforts consentis dans les différentes présentations. Il estime toutefois que la maternité fait partie des urgences et doit être redynamisée. Le ministre demande aux techniciens de bien définir les besoins prioritaires. Il recommande à toute l'équipe le respect des principes et des règles qui régissent la profession. Car, dit-il, les conditions de travail et le rendement sont intimement liés à cela. M. Abdel-Madjid invite à une gestion rationnelle des moyens alloués aux hôpitaux. D'après lui, les prestations doivent répondre aux attentes.
Le ministre de la Santé publique instruit les techniciens d’élargir l’équipe pour faire un diagnostic général. Lequel diagnostic va être basé sur les réalités et les exigences de l’heure.
Moyalbaye Nadjasna
Les artistes tchadiens ne sont pas unanimes sur la question de vote de leur confrère pour les représenter à la Haute autorité des média et audiovisuel (HAMA). Ils ne sont pas tous d'accord qu'on leur demande de voter avec la carte délivrée par le Bureau tchadien des droits d'auteur (BUDRA). Dans un entretien téléphonique vendredi 29 juillet, Issakha Digadimbaye connu sous son nom d'artiste comédien Mandargué évoque une confiscation de leur droit.
Selon l'artiste-comédien Issakha Mandargué, des choses louches se passent autour du prochain vote du représentant du monde des arts à la Haute Autorité des Médias et Audio-visuel (HAMA). À son avis, ils se sont réunis hier, musiciens, comédiens, etc, pour examiner ensemble la situation. D'après lui, tous réclament leurs droits. « Aucun candidat ne nous représente au niveau de la HAMA » affirme Mandargué. Selon lui, c'est pour la 4e fois que les élections pour la représentation du monde des arts se font, mais dit-il, tout se passe à travers les corporations. « La ministre de la Culture a reçu tous les artistes. Selon elle, tous les artistes ont le droit de voter. Aujourd'hui à notre grande surprise, on nous dit que celui qui doit voter doit être détenteur de la carte de Budra (Bureau du droit d'auteur) », dit l'artiste.
Pour le comédien Mandargué, ce n'est pas tous les artistes ont adhéré au BUDRA. Autrement, ce n'est pas tous les artistes qui détiennent la carte de BUDRA. Par contre, soutient-il, tous les artistes ont leur carte délivrée par la direction de la culture de leur ministère de tutelle. On nous interdit d'exercer notre droit, ce qui n'est pas normal. « Tout le monde doit voter le jour j avec sa carte d'artiste. Sinon il faut revenir à l'ancien système par corporations. Nous interpellons la ministre si elle n'est pas au courant », assure-t-il.
Le comédien laisse croire que si le BUDRA tient à sa carte pour le vote, il n'y aura pas vote. Mais s'ils reviennent à l'ancien système par corporation il ne va pas se poser de problème. Soit tout le monde doit voter avec sa carte d'artiste, soit rien ne se passera, lance-t-il.
Moyalbaye Nadjasna
Le Ministère du Commerce et de l’Industrie et celui de l’Économie, de la Planification ordonnent conjointement la fermeture de l'usine de fabrique de la farine de maïs YES. C'est à travers une correspondance adressée à la Direction générale de la Société CPL Transformation ce vendredi 29 juillet.
Les portes de l'usine de fabrique de la farine de maïs appelée Yes doivent être fermées à compter de ce vendredi 29 juillet. C’est suite à une décision conjointe prise aujourd'hui notifiée à travers une correspondance signée du ministre de l’Économie de la Planification du Développement et de la Coopération internationale et son collègue du Commerce et de l’Industrie. Ils ordonnent, « la fermeture de l’usine de production de la Farine de maïs Yes et l’interdiction de la commercialisation du produit », dit la correspondance. Les deux autorités ministérielles motivent leur correspondance en se basant sur la lettre produite par la primature, le 27 juillet suite aux conclusions d’une réunion tenue le même jour en présence du Premier ministre de la Transition relative à la qualité de farine de maïs Yes. Le document annonce la fermeture de l’usine de production sur toute l’étendue du territoire. La correspondance précise que les autorités attendent les résultats de la contre-expertise diligentés par les services compétents.
C’est le résultat du contrôle de qualité effectué par le Centre d’Étude de Contrôle de Qualité de Denrée Alimentaire (CECOQDA) il y a quelques jours. Les résultats révèlent que des échantillons de la farine Yes contiennent des substances comme les Aflatoxines totales déterminées. Il déduit que ces substances sont impropres à la consommation humaine et animale. Les résultats d’échantillons sont signés par le Chef de Département de Contrôle de Qualité Physio-Chimique des Aliments, Eaux et Boissons M. Madjimbaye Patcha et du Directeur de Contrôle de Qualité Physio-chimique des Aliments, Eaux, Boissons et Médicaments Dr Souleyman Abba Kellou.
Djénom Josiane
A l’occasion de la journée Mondiale de l’hépatite plusieurs activités se déroulent dans les centres hospitaliers retenus pour cette journée. Les données statistiques que, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, Secrétaire d’État à la Santé Publique et à la Solidarité Nationale a retenu l’attention d’Ialtchad presse.
Des données statistiques que Dr Mbaidedji Dekandji Francine, Secrétaire d’État (SE) à la Santé Publique et à la Solidarité Nationale a fait ressortir montre que la maladie de l’hépatite prend une ampleur inquiétante dans le monde y compris au Tchad. « Dans le monde 1,4 millions de personnes sont infectés par l’hépatite A chaque année. 296 millions de personnes sont porteuses de la maladie chronique d’hépatites B et prés de 1,5 millions de personne sont enregistrées pour l’année 2019 et 60% en Afrique Sub-saharienne et plus de 820.000 décès pour la même année ».
Toujours selon le SE, plus de 58 millions de personnes souffre d’infection chronique due au virus de l’hépatite C, dont 1,5 millions de nouveau cas et plus de 290 000 cas de décès notifiés en 2019. Le Tchad fait partie de la haute zone de prévalence de l’hépatite selon l’OMS, les données récente montre que la prévalence de l’hépatite B au sein de la population tchadienne est autour de 19%. Chez les femmes enceintes en consultations prénatale le tôt est de 4,6%. Pour l’hépatite C la séroprévalence est autour de 2,5% précise-t-elle. Face à cette situation le Gouvernement du Tchad a pris des dispositions de vacciner contre l’hépatite B tous les nouveaux nées dans le cadre de campagne élargie de vaccination depuis juin 2008, précise-t-elle.
Pour marquer la journée du 28 juillet qui est décrétée, journée mondiale de l’Hépatite. Le programme national de lutte contre la maladie de l’hépatite en appui avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les ONG organise des activités des dépistages volontaires de masses pour les hépatites virales dans les sites retenus. Il y a aussi des conférences débats qui se déroule dans des centres hospitaliers et Université dans le but de sensibiliser et mobiliser les personnes sur la maladie de l’hépatite qui continue à faire des victimes.
Enfin, l’année 2022 est placée sous le Thème : « rapprocher les soins de l’hépatite des bénéficiaires ». D’après les propres de la SE Mbaidedji Dekandji Francine sur le choix du thème, il s’agit d’une grande opportunité pour que le Tchad se concentre sur des précautions à prendre pour améliorer les services des préventions, de diagnostic et de traitement de l’hépatite du Tchad et l’Afrique, souligne-t-elle. Des milliers de personnes sont infectés par le virus de l’hépatite qui est (A, B, C, D, E) qui provoque des infections, inflammation du foie (Aigue, chronique). 1,4 millions de personnes meurent chaque année et l’hépatite reste encore mal connue.
Djénom Josiane
Depuis quelques jours, certains N’Djaménois refusent dans une transaction, d’accepter la pièce de 500 F CFA parce qu’il la juge trop ancienne. Dans plusieurs marchés publics, un peu partout dans la ville de N’Djamena le rejet du fameux « Mia dourboummé » est un fait.
Beaucoup des N’Djamenois, depuis quelques semaines, rejettent les pièces de cinq cents communément. Ce matin dans les marchés de N'Djamena, dans les stations d'essence, les agents d’Airtel expriment leurs mécontentements sur le rejet de la pièce de cinq cents.
Sanodji Djimta Bonaventure de la station Al almanna, témoigne, « depuis une semaine nos clients refusent de prendre le pièce de 500 sous prétexte que cette pièce n'est plus consommable au quartier, pourtant nous les acceptons dans notre station. Aucun document officiel ne déclare que ces pièces ne fonctionnent plus à N'Djamena, alors mon DG me demande de les garder en attendant la décision du gouvernement. C’est un rejet par ignorance », dit-il.
Pour un cordonnier rencontré au grand marché « nous qui cousons des simples chaussures, nous acceptons les pièces de 500 qui contient la tête de la femme. Je finirai par les jeter vu cette déplorable allure », se lamente-t-il.
Selon un agent de Airtel Koti André « je suis trois fois victime », pour d'autres, la plupart des conducteurs de mini bus refusent de prendre ces pièces qui portent les images avec tête d'une femme. Ils avancent pour motif la vieillesse de la pièce. Et pourtant ces pièces contiennent bien de numéro.
Sangnoudji Francine
Deux journalistes de la rédaction de ialtchad Presse se sont rendus ce 26 juillet à la direction de l’ADAC à Farcha dans la commune du 1er arrondissement de N’Djaména dans un cadre de travail s’est vue interdit l’accès. Les responsables ont instruit au vigile d’interdire l’accès aux journalistes, dit ce dernier.
Parti dans le cadre de travail, deux journalistes ont été interdits l’accès d’une institution publique, en l’occurrence l’ADAC. Il est 10h passé, l’équipe notre équipe s’est présentée devant la porte munie de leur pièce. Grande est leur surprise, le vigile leur demande de se présenter avant d’entrer au sein de cette institution. Après la présentation de leur pièce, le vigile refuse l’accès. Il dit, « j’ai reçu de fermes instructions des responsables de l’institution de ne pas laisser les journalistes entrer ici », dit-il. Il ajoute « par le passé, des journalistes sont entrés, après leur sorti, les responsables m’ont instruit de ne plus laisser les journalistes entrés ». Après des échanges verbaux tendus avec un des journalistes, le vigile affirme que l’accès se fait soit par appel téléphonique ou sur rendez-vous par le biais d’une connaissance qui travaille au sein de l’ADAC. Un employé sort habillé en « kaptani » de couleur verte et portant des lunettes vues claire avait répété pratiquement la même chose, « bien que c’est une institution publique, mais vous n’allez pas entrer » a-t-il déclaré. Ce refus délibéré a empêché les journalistes de faire leur travail.
Rappelons que l’Autorité de l’Aviation du Tchad (ADAC) est un établissement public à caractère administratif et technique créée en 2005. Malgré qu’elle soit une institution publique et qui doit normalement être libre d’accès et sans contrainte à tout citoyen ou journaliste, aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou
La formation des formateurs sur l'éducation sexuelle complète et reproductive lancée la semaine dernière par l'association tchadienne pour le Bien-être familial (ASTBF) du 18 au 28 juillet 2022 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) se poursuit. Le thème abordé ce lundi 25 juillet est le cercle de la sexualité qui regroupe les sous thèmes qui sont : La santé sexuelle, la sensualité sexuelle, l'identité sexuelle et l'intimité des relations.
Pour Doumnguinam Gosngar coordonnateur du projet 3M de l'ASTBEF la santé sexuelle c'est l’état complet du bien-être tant physique, mental et social. « Cet état de bien être doit impliqué les organes génitaux et leurs fonctionnement ». Il n'est pas question de parler de l'absence des maladies ou de l'infirmité mais nous insistons sur le bien être physique mental et social de la personne humaine y compris ses organes génitaux. Dit-il. Il a ajouté qu’après cette première phase de formation les participants vont être déployer sur le terrain pour faire des simulations qui seront appréciés, et ceux qui sont certifiés vont être retenus et envoyer dans les trois (3) différents sites d’exécution à savoir Goré, Koumra et Doba pour former à leurs tour les jeunes Pères éducateurs, des enseignants, des parents et des adolescents.
Pendant ces 10 jour « nous allons renforcer la capacité de ces formateurs sur les modules appropriés comme : le genre, la contraception, le cercle sexuel et le service adopté aux jeunes. Ces thèmes sont animés par les formateurs venant du Togo et Kenyan pour échanger avec ses participants », a-t-il souligné.
Haoua Adoum Ibet
La cérémonie de baptême d’une Avenue en l’honneur de Haggar Terap sultan de Dar Zakhawa de 1858 à 1939 a eu lieu ce jeudi 21 juillet au terrain de l’esplanade du stade de Diguel dans le 8e Arrondissement de la ville de Ndjamena.
Dans un temps doux et nuageux c’est sur l’esplanade du stade de Diguel que les hangars sont installés vêtu et colorer des tissus blancs sur lesquelles figurent les images de l’illustre sultan de Dar Zakhawa Haggar Terap et puis sur des placards il y avait des photos. Des jeunes filles voilées et des hommes habillés en boubous blancs avec de larges sourires accueillaient les invités. Ce n’est pas tout, les danses traditionnelles, la musique (fananani) animent dans une ambiance à festive.
C’est à l’honneur du sultan Haggar Terap que cette cérémonie de baptême de l’avenue, selon Halimé Bouye Mahamout de baptiser les rues avec des noms pour ceux qui sont morts est très important et ça nous rappelle l’histoire. Dès sa désignation et sa nomination en 1909 sultan de Zakhawa Haggar Terap a commencé, un règne marqué par la consolidation des liens fraternels de la communautés Zakhawa et guidé des valeurs de paix, de dignité, de solidarité, d’amour et d’unité. Pour elle, le sultan Haggar Terap entretenait des relations avec le sultan du Bornou du Nigeria, de Senoussiya en Libye, du sultan Farouth d’Égypte et de Ali Diar du Soudan, il est normal de baptiser au nom de certaines légendes dans histoire du pays.
Nous sommes très contents de cette distinction en baptisant cette rue au nom de notre grand-père et il félicite les autorités pour cette initiative d’ immortaliser les morts pour qu’ils ne soient pas oubliés, affirme Daoud Nassour. Un jeune très ému affirme qu’ils (les baptisés) ont marqué leur existence dans pays, cela encourage à travailler pour le pays et à avoir l’amour de la patrie. Nous demandons à l’État de faire plus. C’est un bon exemple. Pour Mahamout Abakar, le sultan Terap Haggar est un homme exceptionnel dans la communauté nationale.
Ousmane Bello Daoudou
Les ressortissants de Dar Ouaddaï résidant à N'Djamena ont organisé ce jour 20 juillet 2022 au Ministère des Affaires Étrangères, une cérémonie de réjouissance à l'équipe As Santé d'Abéché, finaliste du championnat national. La cérémonie a tourné au vinaigre dès l'ouverture.
Avec très peu d'engouement que la cérémonie de réjouissance à l'équipe d'As Santé a été lancée cet après-midi à la grande salle du Ministère des Affaires Étrangères en présence des cadres administratifs, politiques de l'ancien sultan et celui suspendu.
Après la lecture du saint coran et le mot de remerciement du représentant des supporteurs du club, les 2 meilleurs joueurs de l'équipe, Alkhali Tarbo et Abou Oubeida Hassan accompagné du capitaine sont sortis des coulisses avec le trophée. Ces derniers ont remis le trophée au Sultan suspendu de Dar Ouaddai, Cherif Abdelhadi Mahdi et ont fait une séquence des photos avec ce dernier. Ce geste aurait déplu à l'ancien sultan, Mahamat Ourada II et quelques autres personnes de son entourage présent dans la salle. Furieux, ils quittent la salle. Un individu revient dans la salle et a violenté Chérif Abdelhadi Mahdi en retirant le turban de sa tête au vue et au su des personnes dans la salle. Ainsi son garde de corps, habillé en kaki militaire fait sortir une arme à feu et riposta. N'eût été l'intervention des personnes présentes, ce dernier aurait liquidé l’agresseur. Cette embrouille a créé une vive tension dans la salle. Ce qui obligea les organisateurs à aussitôt suspendre la cérémonie et la reporter à une date ultérieure. Selon une source proche du comité d'organisation, aucun de deux sultans n'a été invité pour la circonstance, ils étaient venus d'eux-mêmes, dit-elle.