Deux journalistes de la rédaction de ialtchad Presse se sont rendus ce 26 juillet à la direction de l’ADAC à Farcha dans la commune du 1er arrondissement de N’Djaména dans un cadre de travail s’est vue interdit l’accès. Les responsables ont instruit au vigile d’interdire l’accès aux journalistes, dit ce dernier.
Parti dans le cadre de travail, deux journalistes ont été interdits l’accès d’une institution publique, en l’occurrence l’ADAC. Il est 10h passé, l’équipe notre équipe s’est présentée devant la porte munie de leur pièce. Grande est leur surprise, le vigile leur demande de se présenter avant d’entrer au sein de cette institution. Après la présentation de leur pièce, le vigile refuse l’accès. Il dit, « j’ai reçu de fermes instructions des responsables de l’institution de ne pas laisser les journalistes entrer ici », dit-il. Il ajoute « par le passé, des journalistes sont entrés, après leur sorti, les responsables m’ont instruit de ne plus laisser les journalistes entrés ». Après des échanges verbaux tendus avec un des journalistes, le vigile affirme que l’accès se fait soit par appel téléphonique ou sur rendez-vous par le biais d’une connaissance qui travaille au sein de l’ADAC. Un employé sort habillé en « kaptani » de couleur verte et portant des lunettes vues claire avait répété pratiquement la même chose, « bien que c’est une institution publique, mais vous n’allez pas entrer » a-t-il déclaré. Ce refus délibéré a empêché les journalistes de faire leur travail.
Rappelons que l’Autorité de l’Aviation du Tchad (ADAC) est un établissement public à caractère administratif et technique créée en 2005. Malgré qu’elle soit une institution publique et qui doit normalement être libre d’accès et sans contrainte à tout citoyen ou journaliste, aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou
La formation des formateurs sur l'éducation sexuelle complète et reproductive lancée la semaine dernière par l'association tchadienne pour le Bien-être familial (ASTBF) du 18 au 28 juillet 2022 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) se poursuit. Le thème abordé ce lundi 25 juillet est le cercle de la sexualité qui regroupe les sous thèmes qui sont : La santé sexuelle, la sensualité sexuelle, l'identité sexuelle et l'intimité des relations.
Pour Doumnguinam Gosngar coordonnateur du projet 3M de l'ASTBEF la santé sexuelle c'est l’état complet du bien-être tant physique, mental et social. « Cet état de bien être doit impliqué les organes génitaux et leurs fonctionnement ». Il n'est pas question de parler de l'absence des maladies ou de l'infirmité mais nous insistons sur le bien être physique mental et social de la personne humaine y compris ses organes génitaux. Dit-il. Il a ajouté qu’après cette première phase de formation les participants vont être déployer sur le terrain pour faire des simulations qui seront appréciés, et ceux qui sont certifiés vont être retenus et envoyer dans les trois (3) différents sites d’exécution à savoir Goré, Koumra et Doba pour former à leurs tour les jeunes Pères éducateurs, des enseignants, des parents et des adolescents.
Pendant ces 10 jour « nous allons renforcer la capacité de ces formateurs sur les modules appropriés comme : le genre, la contraception, le cercle sexuel et le service adopté aux jeunes. Ces thèmes sont animés par les formateurs venant du Togo et Kenyan pour échanger avec ses participants », a-t-il souligné.
Haoua Adoum Ibet
La cérémonie de baptême d’une Avenue en l’honneur de Haggar Terap sultan de Dar Zakhawa de 1858 à 1939 a eu lieu ce jeudi 21 juillet au terrain de l’esplanade du stade de Diguel dans le 8e Arrondissement de la ville de Ndjamena.
Dans un temps doux et nuageux c’est sur l’esplanade du stade de Diguel que les hangars sont installés vêtu et colorer des tissus blancs sur lesquelles figurent les images de l’illustre sultan de Dar Zakhawa Haggar Terap et puis sur des placards il y avait des photos. Des jeunes filles voilées et des hommes habillés en boubous blancs avec de larges sourires accueillaient les invités. Ce n’est pas tout, les danses traditionnelles, la musique (fananani) animent dans une ambiance à festive.
C’est à l’honneur du sultan Haggar Terap que cette cérémonie de baptême de l’avenue, selon Halimé Bouye Mahamout de baptiser les rues avec des noms pour ceux qui sont morts est très important et ça nous rappelle l’histoire. Dès sa désignation et sa nomination en 1909 sultan de Zakhawa Haggar Terap a commencé, un règne marqué par la consolidation des liens fraternels de la communautés Zakhawa et guidé des valeurs de paix, de dignité, de solidarité, d’amour et d’unité. Pour elle, le sultan Haggar Terap entretenait des relations avec le sultan du Bornou du Nigeria, de Senoussiya en Libye, du sultan Farouth d’Égypte et de Ali Diar du Soudan, il est normal de baptiser au nom de certaines légendes dans histoire du pays.
Nous sommes très contents de cette distinction en baptisant cette rue au nom de notre grand-père et il félicite les autorités pour cette initiative d’ immortaliser les morts pour qu’ils ne soient pas oubliés, affirme Daoud Nassour. Un jeune très ému affirme qu’ils (les baptisés) ont marqué leur existence dans pays, cela encourage à travailler pour le pays et à avoir l’amour de la patrie. Nous demandons à l’État de faire plus. C’est un bon exemple. Pour Mahamout Abakar, le sultan Terap Haggar est un homme exceptionnel dans la communauté nationale.
Ousmane Bello Daoudou
Les ressortissants de Dar Ouaddaï résidant à N'Djamena ont organisé ce jour 20 juillet 2022 au Ministère des Affaires Étrangères, une cérémonie de réjouissance à l'équipe As Santé d'Abéché, finaliste du championnat national. La cérémonie a tourné au vinaigre dès l'ouverture.
Avec très peu d'engouement que la cérémonie de réjouissance à l'équipe d'As Santé a été lancée cet après-midi à la grande salle du Ministère des Affaires Étrangères en présence des cadres administratifs, politiques de l'ancien sultan et celui suspendu.
Après la lecture du saint coran et le mot de remerciement du représentant des supporteurs du club, les 2 meilleurs joueurs de l'équipe, Alkhali Tarbo et Abou Oubeida Hassan accompagné du capitaine sont sortis des coulisses avec le trophée. Ces derniers ont remis le trophée au Sultan suspendu de Dar Ouaddai, Cherif Abdelhadi Mahdi et ont fait une séquence des photos avec ce dernier. Ce geste aurait déplu à l'ancien sultan, Mahamat Ourada II et quelques autres personnes de son entourage présent dans la salle. Furieux, ils quittent la salle. Un individu revient dans la salle et a violenté Chérif Abdelhadi Mahdi en retirant le turban de sa tête au vue et au su des personnes dans la salle. Ainsi son garde de corps, habillé en kaki militaire fait sortir une arme à feu et riposta. N'eût été l'intervention des personnes présentes, ce dernier aurait liquidé l’agresseur. Cette embrouille a créé une vive tension dans la salle. Ce qui obligea les organisateurs à aussitôt suspendre la cérémonie et la reporter à une date ultérieure. Selon une source proche du comité d'organisation, aucun de deux sultans n'a été invité pour la circonstance, ils étaient venus d'eux-mêmes, dit-elle.
Ils sont au total 12 candidats retenus sur la liste du représentant du monde des Arts, de la Culture et des Lettres à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuelle (HAMA). La rédaction s’est entretenue avec quelques artistes et la Direction Général de la Culture et Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Promotion et de la Diversité.
D’après un communiqué officiel du 13 juillet dernier signé du Directeur Général de la culture et du Patrimoine Abdoulaye Souleymane Ousman Babale du Ministère de la Culture et de la Promotion de la Diversité. Par ailleurs, Président du comité d’organisation des élections du Représentant du Monde des Arts, de la Culture et des Lettres à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuelle (HAMA). A porté à la connaissance des artistes des organisations professionnelles des Arts et de la Culture qu’un comité a siégé le 12 juillet et aurait précédé à la validation des dossiers de candidatures enregistrés le 04 au 11 juillet. Les noms des candidats retenus d’après le communiqué tien lieu à l’issu d’un dépouillement qui serait fait en présence d’un huissier de la justice Me Djimadoum Meurbé Hubert. En tout, ce sont 12 candidats qui sont retenus sur la liste.
Interrogé sur les critères fixés par le Ministère auquel sont retenus les 12 candidats. Abdoulaye Souleymane Ousman Babale affirme, « les critères, sont fixés par la loi 32 de 2018 portant organisation, attributions et Fonctionnement de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuelle (HAMA). On s’est référé à ces critères ». D’autres artistes nationaux interrogés à ce sujet disent qu’ils ne sont pas d’accord de la candidature d’un artiste qui serait d’origine soudanaise en la personne de Dambadjoya. À cette question Abdoulaye Souleymane Ousman Babale soutient qu’effectivement la Loi 32 ne leurs autorise pas à valider la candidature d’un étranger. Mais concernant le cas de l’artiste Dambadjoya pour lui il n’a pas un mandat pour vérifier l’origine d’un candidat tout en assurant que les 12 candidats retenus sur la liste sont tous des Tchadiens.
Rais Kim EDM le Bounda Boy affirme qu’avoir qu’un seul représentant du monde culturel est insuffisant. Pour lui il va falloir faire plus de place aux artistes, plus d’une place permettra devant les difficultés la Hama aura les avis des connaisseurs. Parlant des spécificités de domaine il y aura le rap, musique traditionnelle, peinture, caricature, etc. Parlant des Soudanais qui occupent de poste au Tchad pour le Bounda Boy dans les hautes sphères de l’État ils sont là mais personne n'a ouvert un débat dessus.
Joint au téléphone l’un des candidats retenus sur la liste Mbeurnodji Sosthène, écrivain. Il soutient que sa candidature est posée pour deux raisons. La première ce que la Hama est une institution de l’État qui a une représentation des artistes. Il va falloir se battre pour le respect des droits d’auteurs. Selon lui les redevances ne sont pas versées comme il se doit et même lorsqu’elles sont versées la redistribution fait toujours polémique. Pour lui, il faudra une revalorisation des droits d’auteurs. La deuxième raison c’est faire des plaidoyers afin que les statuts d’artiste aient un statut et le pays une politique culturelle. Il affirme par exemple qu’il faudra avoir une politique du livre. Il poursuit plus loin que comme la HAMA est une institution de l’État au même titre que l’Assemblée Nationale devenue Conseil Nationale de Transition et bien d’autres institutions ils auront accès au président de la République et feront des plaidoyers au nom des artistes.
Plus de 150 personnes recensées au quartier Walia Ngouna sur l'autre rive du fleuve Chari en banlieue de N'Djamena, capitale tchadienne vont être expropriées pour utilité publique. La procédure de recensement est terminée, le ministère de Finances est favorable pour commencer l'indemnisation. Évaluées à une somme d'au moins 1 milliard, les choses traînent et les voix s'élèvent. Ialtchad Presse a échangé samedi, 16 juillet avec Mardjé Daouda, Délégué du quartier Walia Ngoumna. Il appelle ses camarades à la patience.
C'est un espace important qui va être exproprié à Walia Ngoumna pour utilité publique. Il s'agit du prolongement de la construction du troisième pont sur le fleuve Chari à N'Djamena dont le chantier est entamé depuis quelques mois. Tout le long de la route suivant le pont les carrés suivants sont touchés : 12, 13, 14, 20, 26, explique Mardjé Daouda, délégué du quartier Walia Ngoumna. Selon lui, cela ne s'arrête pas seulement à Ngoumna, mais ça va au-delà de la plaine vers quartier Gardolet et entre à 100 mètres sur l'autre axe vers Ngueli.
L'expropriation pour cause d'utilité publique est une procédure qui permet à la puissance publique de porter atteinte au droit de propriété et d'obtenir, par l'intermédiaire d'une cession forcée, le transfert à son profit d'un bien immobilier. Elle permet à une personne publique (État, collectivités territoriales…) de s’approprier d’autorité, moyennant le paiement d’une indemnité, des biens immobiliers privés, afin de réaliser un projet d’aménagement d’utilité publique.
Le Délégué du quartier Walia Ngoumna affirme qu'il était dans la commission mise sur pied par le gouvernement. « Nous avions fait le recensement durant presque 2 mois. Avec les techniciens des domaines concernés, on avait fini le recensement. Cette phase à mon avis est finie. C'était une procédure préalable puisqu'il s'agit d'une expropriation pour utilité publique. Le gouvernement et la société en charge de la construction se sont accordés et finalement c'est l'État qui va s'occuper de dédommager les expropriés », confie-t-il. Mardjé Daouda, reconnaît que quelques retards ont occasionné deux fois une descente sur le terrain pour double vérification. Au niveau du ministère de Finances et du Budget, dit-il, l'ordre de paiement est donné. A son avis, 2 jours aux Finances leur a permis de toiletter les dossiers. « Certains sont retenus d'office, d'autres doivent compléter leurs dossiers, puisqu'il y a des gens décédés et qu'il faut payer à leurs successibles par procuration. Cela fait exactement 1 mois et quelques jours les choses n'avancent pas. Toutefois, je ne sais pas ce qui se passe exactement, mais le paiement qui devrait se faire par chèque n'a pas été fait », argue le délégué de Ngoumna.
Bien que d'accord avec ses amis, Mardjé Daouda estime que cette expropriation reste un besoin public. Ce troisième pont pourra en réalité résorber l'épineuse question d'embouteillages. « Les maisons sont certes badigeonnées, mais elles sont restées encore intactes. Si l'État cassait les maisons sans que les gens entrent dans leurs droits à ce moment, la population peut brandir la question de l'expropriation. Pour l'instant nous sommes encore chez nous », explique-t-il. Le délégué de Ngoumna estime que si c'est un mal, ce mal est nécessaire. Il appelle les expropriés à la patience et à la retenue. D'après lui, la procédure d'indemnisation est enclenchée et un peu de patience pour voir la finalité.
Moyalbaye Nadjasna
L'Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) annonce ce vendredi 15 juillet les résultats de la première série du baccalauréat session 2022.
35108 candidats séries confondues sont déclarés admis d'office sur 97915 qui ont composé sur l'ensemble du territoire national. Soit un taux de réussite de 35,86 %. 25458 candidats toutes séries confondues sont admissibles soit un taux d'admissibilité de 26,00 %. Les épreuves écrites faut-il le rappeler s'étaient déroulées du 20 au 25 juin 2022 dans plus de 130 centres d'examen à travers le pays. Les épreuves physiques en ont suivi du 26 juin au 02 juillet 2022. Les épreuves de la seconde session pour bientôt pour les candidats admissibles.
15 appareils de dialyse et une unité d’eau offert par la République Arabe d’Égypte au Tchad, mardi 12 juillet 2022. Ces matériels sanitaires ont été réceptionnés par le ministre tchadien de la Santé publique Dr Abdel-Madjid Abderahim à l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djamena, capitale tchadienne. Ces appareils, souligne-t-il, vont régler l'épineux problème des malades souffrant des insuffisances rénales. Il met l'accent sur le bon usage de ces appareils avant d'évoquer la formation des techniciens pour un service de qualité. Il assure que le gouvernement égyptien a la ferme volonté comme le Tchad de consolider la coopération sanitaire entre leurs deux pays. Oussama Alhadi, ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Tchad rassure les autorités tchadiennes de la disponibilité de son pays à soutenir les efforts sanitaires au Tchad.
Un atelier d’élaboration du plan de préparation et de riposte contre l’épidémie de la variole du singe a débuté mardi 12 juillet. Le ministère de la Santé publique en collaboration avec son partenaire Afrique contre les épidémies (ACE) à travers le centre des opérations d’urgence en santé publique qui planche sur la question. La variole de singe nécessite une attention particulière affirme Dr Ismaël Barh Bachar, secrétaire général tchadien du ministère de la Santé publique. Il met l'accent sur les zones inaccessibles pendant cette saison de pluie qui peuvent constituer des zones à risques. Et cela, dit-il, afin de mettre la population tchadienne à l’abri de cette épidémie.
La communauté musulmane du Tchad a célébré ce 9 juillet la Eid Al-adha ou la fête de la Tabaski. C'est un moment de joie, de partage et aussi de détente. L'équipe d'Ialtchad s'est rendue à la Place de la nation pour le constat.
Ce samedi, 9 juillet c’est la fête de la Tabaski. Une fête où les musulmans égorgent des moutons en guise de sacrifice rituel islamique. C'est aussi l'occasion de se pardonner, de visiter la famille, les amis, etc. Pour les enfants, cette fête est un moment de détente. À la place de nation, il est 15h. Les enfants de tout âge confondu et quelques adultes ont envahi le lieu. Certains se font prendre en photo sur les statuts et la verdure. D’autres par contre apprennent à conduire la bicyclette, la moto ou la voiture. A côté, quelques activités de petite revenues sont créées. Des jeunes filles comme garçon vendent aux visiteurs d'eau fraîche, de jus d'oseille ou de mangue.
Oumar Hissein, à 12 ans et affirme que la fête s'est bien passée, « nous avons mangé de la viande et rendu visite à la famille. Actuellement je suis à la place de la nation pour me détendre et aussi apprendre à conduire la moto », dit-il. Pour Amné Saleh, vendeuse d'eau et de jus « le premier jour de fête a été bénéfique pour moi ici au cinquantenaire. J'ai fait beaucoup de bénéfice et j'espère que cela continue jusqu'à trois jours », déclare-t-elle. Sadia Mahamat, fille accompagnée de sa sœur et son frère adultes présente au parc d'attractions de la place de la nation dit, « nous sommes venu pour se détendre, changer d'air », affirme-t-elle.
Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou