Depuis qu’il est à la tête du pays, le président de transition Mahamat Idriss Deby a effectué plus de 20 voyages à l’étranger. Ces déplacements coûtent extrêmement cher au trésor public surtout son récent déplacement à Doha. Quels sont les enjeux politiques de ce voyage ? Me Max Kemkoye président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UD)P répond. Entrevue.
Comme homme politique, comment voyez-vous les enjeux politiques du récent voyage du président de transition à Doha?
Ils existent bel et bien des enjeux politiques qui concernent sa propre personne parce qu'à chaque fois qu'il voyage, il cherche des soutiens politiques. Aujourd'hui, il cherche de soutien par rapport au désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Le Qatar a refusé de mettre 1 franc dans le DDR. Pour la simple raison que les résolutions de Doha sont insuffisantes sinon pas du tout mises en œuvre. Alors il part chercher des appuis et parfois il fait du lobbying. Aussi, il part négocier, se positionner et avance comme argument que le Tchad est une digue alors si elle cède, toute la sous-région sera en insécurité. C'est cela qu'il vend. Et donc les enjeux sont strictement liés à la conservation du pouvoir, sa confiscation et la compromission démocratique. Je n'oublie pas ce qui s'est passé le 20 octobre 2022, il voyage pour négocier avec des gens afin d'échapper à la justice internationale. Au côté des enjeux politiques se trouvent les enjeux commerciaux pour ceux qui l'accompagnent.
Quel bénéfice tire le peuple tchadien dans tout cela ?
Rien. Le peuple n'en tire aucun bénéfice. C'est la personne du président qui bénéficie. Prenez par exemple son récent voyage à Doha pour participer à la conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés. Moi à sa place je ne viens pas parce que mon pays est classé parmi les pays les moins avancés par les Nations Unies. Et c'est cette même institution qui me demande de prendre 3 à 7 milliards pour me déplacer alors je ne le ferais pas. Je demanderai plutôt qu'on m'aide à sortir du stade des pays les moins avancés pour arriver au stade de pays en voie de développement. Figurez-vous que durant les 5 mois que la commission technique a passés à Doha pour négocier avec les supposés groupes politico-militaires, les membres du Comité technique ont acheté, chacun, des tonnes de marchandises. Ils ont fait des stocks qu'ils ont transportés par avion présidentiel. Certains sont membres du gouvernement, d'autres sont à la tête de l'exécutif. Ils ont fait du commerce avec les deniers publics des pauvres populations. Pour me résumer, les Tchadiens ne profitent pas de ces voyages sauf ceux qui sont autour du président.
Est-ce normal pour un président de transition d'effectuer des déplacements comme c’est le cas maintenant
Un président de transition a des impératifs politiques. Et dans notre cas d'espèce, cet impératif politique est le retour à l'ordre constitutionnel. Qu'est-ce qui amènerait un président comme celui-là à effectuer plus de 20 voyages, si je ne me trompe pas. C'est exagéré. Et quand on regarde la pédagogie politique, c'est impossible pour un chef d'État même élu de s'adonner à de tels voyages dans la mesure où ses voyages coûtent excessivement cher. Ces déplacements se résument à la quête de soutien politique. Il y a des voyages qu'on appelle en diplomatie ou en politique des voyages traditionnels. Ces voyages sont liés aux engagements internationaux par exemple l'Assemblée générale des Nations Unies qui se tient tous les ans en septembre. Même ce rendez-vous n'est pas son travail puisqu'il n'a pas un mandat sur lequel il pourrait être évalué. C'est pour vous dire que ce sont des voyages inutiles. Ce sont des ponctions financières assez graves sur les maigres ressources de l'État. Et si on n’arrive pas à maîtriser les dépenses et que nous sommes cités parmi les pays les plus endettés, le dernier à avoir été éligible au titre de facilité élargie de crédit, ça donne ce que ça donne. Donc à mon point de vue, c'est scandaleux qu'un président de transition puisse être à plus de 20 voyages en 24 mois.
Propos recueillis par Kouladoum Mireille Modestine
Le Directeur de campagne adjoint du candidat Bello Bakary Mana a animé un point de presse ce 14 mars au siège du Groupe Ialtchad médias situé dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena. Dans ce point de presse, il appelle les journalistes tchadiens à voter le candidat Bello Bakary Mana au poste du conseiller de la Haute Autorité des Médias Audiovisuel (HAMA) pour le compte de la presse privée du Tchad. Reportage.
C'était en présence de plusieurs journalistes de différents médias que le point de presse s'est déroulé cet après-midi dans les locaux de Ialtchad presse. Objectif : présenter le programme de la candidature du journaliste Bello Bakary Mana au poste du conseiller de la HAMA, représentant de la presse privée. Il relève que la candidature M. Bello Bakary Mana, journaliste de profession vise à promouvoir la cause des médias privés au sein de cette structure de régulation, de défendre la cause des journalistes, peu importe leur provenance privée ou publique, a-t-il déclaré.
Ensuite, selon M. Djimet Wiché, il est vraiment temps d’insuffler une nouvelle dynamique et du sang neuf dans cette institution de régulation importante pour le développement et le bon fonctionnement des médias publics et privés au Tchad. « La candidature de Bello à la HAMA est la plus solide. Il n’est pas seul comme certains, il est organisé, il a une équipe derrière lui et une vision ». Il soutient que le candidat est le plus apte aussi à faire un suivi de toutes les recommandations des médias retenus lors du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) mentionné dans le cahier de charges et ont été reprises presque à l’identique et en totalité par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale Saleh Kebzabo. « Notre candidat a été une cheville ouvrière des revendications des médias lors du DNIS. C’est un homme brillant, pragmatique, intègre, rassembleur à qui il faut faire confiance ».
Aussi M. Wiché a présenté le programme du candidat Bello Bakary Mana. Un programme qui s’articule autour de 9 points notamment avec la proposition d’une loi de l'accès à l'information, un plaidoyer pour une revalorisation conséquente de l’aide à la presse, la formation et la professionnalisation des journalistes par la mise à jour du projet de création d’une École de journalisme qu’il appelle l’École des métiers des médias.
M. Wiché poursuit que son candidat met l'accent sur l’adoption d’un statut particulier du journaliste et faire en sorte que le journaliste bénéficie d’un salaire ou d’un contrat et d’une protection sociale. Au sujet de la question de la judiciarisation ou de la dépénalisation du délit de presse, il est écrit dans le programme c’est « la place du journaliste n’est pas en prison, elle est dans la société un journaliste ne doit pas être inquiété par sa recherche de la vérité sur un sujet d’intérêt public ».
M. Wiché affirme que son candidat a abordé tous les problèmes que rencontre les médias privés. Il plaiderait pour une loi sur le marché publicitaire pour que les médias privés bénéficient d’une réelle politique pour forcer les grandes entreprises privées, publiques ou parapubliques, la fonction publique à donner aux médias locaux, des marchés publicitaires et à accorder aux entreprises de presse des réductions d’impôts et des avantages fiscaux, etc.
Toujours selon lui, son candidat est un pur produit de la presse écrite et radio, son candidat souligne que les médias en ligne ont joué un grand rôle depuis plus de deux décennies. Il leur faut reconnaissance et considération pour cela. Ils sont à l’avant-garde du changement du paysage et de la modernisation de la manière de livrer les informations. Il ajoute que, le candidat Bello s’engage à pousser la HAMA pour qu’elle décourage la culture médiatique des leaders tchadiens qui snobent les médias locaux et sont pressés à accorder la primeur de leurs interventions aux médias étrangers.
Enfin, le directeur de campagne adjoint Djimet Wiché invite les journalistes tchadiens à sortir massivement, le 18 mars prochain et se rendre à la Maison des Médias voter le candidat Bello Bakary Mana qui incarne le changement et le renouveau dans cette institution de régulation des médias au Tchad.
Noël Adoum
Dans un communiqué publié hier mardi 14 mars 2023, le président du Parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE), Abdallah Chidi Djorkodei affirme la nécessité de rétablir dans ses missions l'Inspection Générale d'État (IGE) et attire l'attention du président de transition à mettre en œuvre les recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) sur cette institution d'État.
Le président du parti PRIE Abdallah Chidi Djorkodei affirme qu'après plus de 30 années du pouvoir solitaire du régime MPS caractérisé par la faillite des institutions de l'État du service public, il y a lieu de procéder à la relecture des missions méthodes d'intervention de l'IGE et d'en proposer des solutions de restructuration, a-t-il martelé.
Selon lui, l'État tchadien est un grand corps malade, il peine depuis plusieurs décennies à se refaire une santé politique, économique, et sociale. « Les détournements massifs des deniers publics, l'accaparement par un groupuscule d'individus des marchés publics, les actes de corruption quasi permanente et normalisé, l'incompétence, l'absentéisme, l'incivisme, la lenteur administrative, le clientélisme et surtout l'impunité constitue le fardeau qui affaisse l'État tchadien » a-t-il déclaré. Il souligne que les exemples ne manquent pas pour peindre ce tableau sombre de la gouvernance politique et économique du pays ces dernières années.
Le président Abdallah Chidi Djorkodei appuie fort ses propos en disant qu’il y a un état de pourrissement généralisé, seule une oligarchie sans foi ni loi s’en délecte royalement. Pour lui, l'impunité dont jouissent les coupables et leurs complices adoubés par une horde des griots professionnels ou amateurs, permet à ce cancer de gangrener davantage ce grand corps malade qu'est l'État tchadien.
Toujours selon lui, tout État de droit dispose en son sein un dispositif de contrôle et des répressions des actes délictueux comme la corruption, la fraude, les détournements des deniers publics, etc. « C’est une erreur que l'inspection générale qui joue un rôle de moralisateur ait été dissoute par un décret présidentiel », a-t-il déploré.
Il soutient qu’en tant que témoins de ses assises du DNIS, il n’y a eu aucun débat sur la dissolution de l'IGE.
M. Djorkodei dit attirer l'attention du Président de transition et celle du Premier ministre sur la nécessité impérieuse d’amorcer rapidement ce changement réclamé par les représentants du peuple lors du DNIS, rétablir dans ses missions l'inspection générale d'État constituerait un bon signal et pourrait contribuer à promouvoir une gestion saine des finances publiques, des affaires et améliorer la précarité sociale au Tchad, a-t-il conclu.
Pour rappel, l'Inspection Générale d'État a été créée en 2015 par le défunt président Idriss Deby Itno, en remplacement du ministère chargé du contrôle d'État et de moralisation publique.
Noël Adoum
Le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a officié la cérémonie du lancement du championnat des sports scolaire édition 2022-2023 au stade municipal de Moundou.
C’était en présence en des acteurs du système éducatif de divers niveaux au rang desquels le délégué à la jeunesse et des sports. Ce tournoi regroupe 16 établissements et qui durera 8 semaines, vise à instaurer un climat de brassage, et surtout détecter les jeunes talents pour une formation à la base, contribuer à la socialisation des jeunes, et aussi l’éducation à la citoyenneté des futurs jeunes cadres de demain.
Le championnat inter établissement est un cadre de brassage et doublement par excellence ; parce que l’école par elle-même est un lieu de brassage a répété le gouverneur Ibrahim dans son allocution de circonstance. Pour lui, le faire Play doit être l’étoile Polaire des élèves, car dit il c’est l’opportunité pour eux de prévaloir leur talent, performance et exploit sportif.
Tenant compte de place de choix et stratégique qu’occupe le championnat pendant son déroulement, pour le renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la diversité et la convivialité , le gouverneur Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh exhorte avec insistance les chefs des établissements d’engager leur collège et lycée officiel et privé légalement reconnu pour ce processus vertueux et irréversible, avant de mettre en garde que cette messe et communion des jeunes dans la joie et la gaieté de nos cœurs ne puisse être l’objet d’une quelconques récupération ou détournement au profit de toute autre innovation ne convergent pas vers la paix et le vivre ensemble et la cohésion sociale et la diversité .En match d’ouverture, le Lycée scientifique de Djarabé a battu le lycée littéraire de Djarabé par un score d’un but à zéro.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Dans le cadre de ses activités de promotion de l'emploi, le bureau de l’Office National de la Promotion de l’Emploi (ONAPE) de Moundou, en partenariat avec l'ONG ESSOR, forme les jeunes sur les techniques de recherche d'emploi.
Cette formation s'inscrit dans la logique et le calendrier du « Projet Jeunesse vers l'emploi Durable », une initiative pour propulser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi de la province du Logone occidental. Il faut rappeler que dans son plan d'action, l'ONAPE de Moundou compte former chaque mois des jeunes pour un accompagnement et une insertion réussie.
Pour Djikoloum Frédéric, chef de bureau provincial son institution œuvre inlassablement afin d'aider les jeunes diplômés sans emploi pour une insertion et l’auto-emploi. Il rajoute pour dire que la technique de création reste un défi et invite les jeunes diplômés ou non à s'engager dans la lutte contre le chômage.
Pour rappel, cette assise durera trois jours et regroupe une dizaine des jeunes issus des différents arrondissements de la commune de Moundou.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
Le secrétaire général du département de Lac Wey Tordjibaye Ngahourba a présidé la cérémonie du lancement officiel des travaux de l’atelier de renforcement de capacité de 150 femmes en gestion de latrines et traitement, en vente des déchets plastiques et solides dans les deux provinces de la zone sud. Cette formation qui vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé des populations à travers la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et durera deux jours.
Pour Issa Mbodou Abdoulaye chef d’antenne PAEPA selon le joint monitoring programme OMS /UNICEF 2017, 9,5 millions de personnes pratiquent la défécation à l’aire libre, soit 68% et 10 millions de Tchadiens ne pratiquent pas le lavage des mains au savon. C’est dans cette perspective, dit-il, que le gouvernement tchadien a souscrit aux objectifs de développement durable afin de réduire l’impact sanitaire imputable aux faibles couvertures d’assainissement au niveau national en assurant l’accès de tous dans les conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquate et mettre fin à la défécation a l’aire libre. Il faudra accorder une attention particulière aux besoins des femmes, des filles et des personnes en situation d’urgence. Selon Issa Mbodou Abdoulaye cette formation aidera à la bonne gestion des ouvrages réalisés et assurer un changement de comportement afin d’asseoir une vie saine, propre afin que la défécation à l’aire libre soit bannie dans nos villes, villages, et campagnes.
Dans son discours, M. Tordjibaye Ngahourba a déclaré que selon une vision de la feuille de route de la politique et stratégie nationale d’assainissement validé en 2017 et le code d’hygiène en 2011, une vision selon laquelle d’ici à 2030 100 % des Tchadiens ne déféqueront plus à l’aire libre, soit plus de 14 millions et 60% de ceux-ci utiliseront des ouvrages sanitaires améliorés. Tordjibaye Ngahourba affirme que malgré la mise œuvre des instruments et stratégiques pouvant faire des avancées dans ce secteur en matière d’accès à l’eau durant la période des Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable (OMD), malheureusement déplore-t-il ces instruments juridiques et stratégies ne sont pas systématiquement appliqués et mal conçus des communautés rurales.
Pour finir, M. Tordjibaye Ngahourba exhorte les participantes et participants à plus d’attention afin d’être des acteurs incontournables dans la gestion des latrines, son traitement et la vente des déchets plastiques solides.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Le 24 février dernier la mairie centrale de N'Djaména a interdit la fabrication et la cuisson des briques dans le périmètre urbain de la capitale. Cette décision est décriée par la majorité des jeunes qui exercent ce métier. La rédaction s'est rendue sur les sites de Walia pour échanger avec les jeunes. Reportage.
Sur les sites de fabrication de Walia, les jeunes ont des visages de mauvais jours. « Ils sont plus de 300 jeunes qui débrouillent avec cette activité », déclare le délégué du site Djirombaye Bernard. Pour eux, cet arrêté est injuste.
M. le délégué qui vit de cette activité depuis 2014, affirme qu'il respecte la décision des autorités, mais en principe l'État doit d'abord avertir les fabricants des briques et leur donner un délai. « Il y a plusieurs orphelins qui travaillent sur le lieu. Ils ont besoin d'être pris en charge ». Il appelle la mairie à revoir sa décision qu’il trouve très surprenante.
M. Kabo est diplômé sans emploi. Il affirme que la décision n'a pas été notifiée. « Normalement la mairie devrait sensibiliser d'abord avant d'agir. C'est le même gouvernement qui encourage l'entrepreneuriat, c'est le même gouvernement qui arrête les jeunes ».
Selon lui, il y a des diplômés sans emplois, des étudiants, des élèves qui viennent travailler pour payer leurs droits universitaires et scolaires. Il soutient que maréchal de son vivant avait affirmé « qu’il faut que les jeunes osent en travaillant la terre, car la fonction publique ne peut contenir tout le monde. La mairie n'a pas respecté les vœux du défunt maréchal » a-t-il dit.
Il demande que la mairie laisse les jeunes comprendre pour qu'ils finissent leurs études. Il poursuit, certains traversent des moments très difficiles, car les gens qui travaillent sur ce site il y a des victimes des inondations. Ils veulent reconstruire leurs maisons écroulées. « Je suis licencié depuis 2013, c’est avec ce travail que je prends soin de ma famille ».
Juliette Halimé est vendeuse de jus d'oseille. Elle affirme qu'avant cette mesure elle rentrait au moins avec une somme de 10 à 15 milles, maintenant que les activités sont arrêts, ses chiffres d’affaires ne sont plus que 3 000 FCFA. « Il faut que la mairie laisse les pauvres se débrouiller, c'est avec cet argent qu'on paye le loyer », a-t-elle martelé.
Le maire de la ville de N'Djaména, Bartchiret Fatimé Zara Hanana Douga, envisage trouver à ces jeunes débrouillards un autre site afin de leur permettre de continuer leur activité.
Noël Adoum
Une année après le début des travaux de réhabilitation du stade Idriss Mahamat Ouya est toujours en chantier, le délai de livraison peut ne pas être respecté. Un détour ce 13 mars sur le chantier a permis constater l'avancement des travaux avec la construction d'une nouvelle tribune.
Pour Mianosso Nadjingar Franklin ingénieur des travaux à l'entreprise sous-traitante Baya International Design (BID) affirme que la nouvelle tribune en réalisation, grosse œuvre, a pris du temps. « Nous avons fini avec la fondation et la super structure. Après cela, nous avons continué avec le coffrage de gradeur » dit-il. Il reste à faire l'allure des assises. Une fois fini cette étape terminée, ils passeront au coulage des gradins.
Si le rythme est maintenu et en continuant dans le même élan, il croit que les travaux vont finir dans 4 à 6 mois. M. Nadingar pense que la patience paye toujours, car ils sont à la limite selon le plan qui répond aux normes de la FIFA.
Tarek Guennichi Directeur de l'entreprise sous-traitante dit « nous construisons une tribune de forme circulaire d'une capacité de 2500 places, mais nous avons modifié au niveau de structure pour avoir entre 3000 et 3500 places. C’est un atout pour le stade ». Il affirme qu’ils utilisent du béton 450 avec des grandes sections des poteaux et des poutres. La société a apporté une machine spéciale pour garder le dosage en respectant les normes et les plans d'études. Il confirme que pour la pelouse synthétique avec structure d'arrosage qui fera la filtration pour dégager à travers le caniveau au niveau des pistes d'alerte Il conclut en ce terme il y a des matériaux spéciaux avec des pentes.
Ousmane Bello Daoudou